Lausanne
La RTS ne déménagera pas de sitôt à l’EPFL
Le déménagement des employés de la Radio Télévision Suisse (RTS) du bâtiment de La Sallaz, à Lausanne, vers le campus de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) à Ecublens (VD) est retardé. Au lieu de 2020/21 comme prévu, il se fera au plus tôt en 2023.
Le service de communication de la RTS a confirmé mercredi l'information diffusée par Radio Lac. La votation "No Billag" n'est pas liée à la suspension du transfert de la RTS Radio sur les terrains de l'EPFL, explique la RTS.
Le projet est suspendu en raison de la baisse de la redevance annoncée par le Conseil fédéral pour 2019, du plafonnement du budget de la SSR à 1,2 milliard ainsi qu'à la baisse des revenus publicitaires. Ces économies sont liées à la révision de la Loi fédérale sur la radio et télévision (LRTV) et entrent en vigueur parce que l’initiative "No Billag" a été rejetée le 4 mars.
Plan d'économies
Ce plan "d'efficience et de réinvestissement" de 100 millions sera mis en oeuvre dès 2019 et sur cinq ans. Il est constitué d'économies nettes pour 80 millions environ et de réinvestissements pour 20 millions, a détaillé dimanche dernier le directeur de la SSR Gilles Marchand.
La RTS prévoit la création d'un nouveau centre médias sur le site de l'EPFL. La demande d'autorisation de construire devait être déposée durant le premier semestre de cette année, avec un démarrage des travaux prévu au second semestre 2018. L'installation sur le site devait avoir lieu en 2020/21. Il se fera désormais au plus tôt en 2023, explique la RTS.
Le projet Campus, qui doit accueillir notamment la radio, des activités TV et des cars de reportage, est devisé à une centaine de millions de francs. La RTS précise mercredi que le projet tiendra compte des économies qu'elle doit faire.
Canton propriétaire
Le bâtiment historique de la radio à la Sallaz, sur les hauts de Lausanne, a été acheté pour 55 millions de francs par le canton de Vaud, qui veut y transférer des services. Le service de presse de la RTS ajoute que celle-ci paie un loyer au canton, qui ne supporte donc pas de charge financière suite à ce retard. Le contrat passé entre la RTS et l'Etat de Vaud prévoyait d'ailleurs l'éventualité d'un report jusqu'en 2023.
Football
Le TAS rejette le recours du Servette FC
Le Tribunal arbitral du sport a rejeté le recours du Servette FC concernant la décision prise fin février par la Commission des transferts de la Swiss Football League.
Celle-ci n'avait pas accordé de dérogation aux Grenat pour radier deux joueurs supplémentaires hors délai et pouvoir aligner ainsi deux nouvelles recrues.
Servette avait déposé un appel urgent auprès du TAS afin d'obliger la SFL à radier Boubacar Fofana et Chris Bedia du contingent genevois, ou à accorder au club une dérogation afin d'inscrire Bassirou Ndiaye et Omar Rekik dans son effectif officiel. Parmi les recrues hivernales, seul le Japonais Takuma Nishimura Takuma Nishimura a intégré le cadre servettien en bonne et due forme.
Une procédure accélérée a été menée par le TAS, dont le siège se situe à Lausanne, et les parties ont été entendues le 22 mars au cours d'une audience. Le Tribunal arbitral sportif souligne dans son communiqué que "les motifs de la sentence arbitrale seront notifiés aux parties à une date ultérieure."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Photo Elysée: Man Ray entre portraits et expérimentations
Photo Elysée consacre une exposition à Man Ray, qui a immortalisé le Tout-Paris surréaliste des années 1920 tout en expérimentant de nouveaux procédés photographiques. L'accrochage lausannois réunit 188 photographies issues d'une collection privée.
Lorsqu'on évoque le surréalisme et la photographie, "le nom de Man Ray arrive inévitablement", a expliqué jeudi devant la presse Nathalie Herschdorfer, directrice du musée. Avec "Man Ray libérer la photographie", Photo Elysée s'inscrit dans les célébrations du centenaire du mouvement créé en 1924 par André Breton. Le musée voisin, le mudac a ouvert les feux en mars. Le MCBA suivra en avril.
New York puis Paris
Man Ray (1890-1976) réalise ses premières photographies à New York dans les années 1910. Mais c'est dans les deux décennies suivantes, alors qu'il vit à Paris, qu'il abandonne l'idée de faire carrière dans la peinture et se consacre à la photographie, un médium qui va lui permettre d'aller au-delà de la représentation du réel.
L'exposition, à découvrir dès vendredi et jusqu'au 4 août, s'attarde sur les années 1920-30, où Man Ray, proche de Marcel Duchamp, côtoie la scène artistique parisienne. Il rencontre Salvador Dali, Paul Eluard, Georges Braque, Jean Cocteau ou Tristan Tzara et les photographie dans son studio. Présenté au couturier Paul Poiret, il se met à faire des photos de mode. "Très vite il gagne très bien sa vie", observe Mme Herschdorfer.
Mises en scène
L'exposition revient sur ses relations avec ses muses, qu'il met en scène. "L'amour, la sexualité sont des thèmes qui ont été abondamment décrits par les surréalistes", rappelle la directrice. Aux cimaises, se succèdent ainsi Lee Miller, Meret Oppenheim et Kiki de Montparnasse, la femme aux ouïes de violon peintes sur le dos nu, un cliché vendu pour plus de 12 millions de dollars, un record.
L'artiste expérimente et explore. Il crée des photogrammes, qu'il nomme d'après son nom "rayographes". Dans une chambre noire, il pose un objet sur un papier photosensible et crée une image avec la lumière, sans appareil photo. Il s'essaye à d'autres techniques, comme la solarisation, une découverte dans laquelle Lee Miller a joué "un rôle important", souligne Mme Herschdorfer.
Réalisée à partir d'une collection privée anonyme, pour l'heure montrée qu'en Asie, l'exposition présente quelques-unes des photographies emblématiques de Man Ray. Certains tirages datent des années 1920 ou 1930 - souvent les petits formats -, d'autres ont été retravaillés plus tard par l'artiste, une pratique qui a persisté après sa mort. Environ 80% des tirages de l'exposition ont été faits de son vivant, a précisé le musée.
Cindy Sherman et Marclay
Avec le fil rouge du "portrait" en filigrane, Photo Elysée consacre en parallèle une exposition à la photographe américaine Cindy Sherman et à ses visages recomposés. Un travail de Christian Marclay et des étudiants de l'ECAL autour du photomaton, ainsi qu'un projet de recherche sur les "données" complètent sa programmation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Fin de saison pour Aurélien Marti
Aurélien Marti ne rejouera plus cette saison. Le défenseur du Lausanne HC a été victime d'une fracture du poignet gauche lundi lors de l'acte V du quart de finale de National League face à Davos.
Le hockeyeur de 29 ans a été opéré avec succès, a annoncé le LHC mercredi dans un communiqué. Le club vaudois a précisé que Marti sera opérationnel pour le début de la préparation de la saison prochaine, au mois d'août.
Battu 1-0 à domicile lundi, Lausanne n'a plus le droit à l'erreur dans son quart de finale. Une défaite à Davos mercredi lors de l'acte VI enverrait les joueurs de Geoff Ward en vacances.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Lauréat choisi pour le Service des eaux à Vidy
Le projet Lamello des bureaux mad architectes sàrl (Lausanne) et Boubaker Ingénieurs Conseils SA (Crissier) a remporté le concours d'architecture d'Epura SA pour le nouveau bâtiment administratif du Service de l’eau à Lausanne. Il sera exposé aux côtés des projets concurrents au forum d’architectures du 5 au 14 avril.
Afin de favoriser la cohésion des équipes et une meilleure coordination des activités, il a été décidé de regrouper une très grande partie du personnel du Service de l'eau dans un nouveau bâtiment. Le site de la station d’épuration (STEP) de Vidy a été choisi comme emplacement idéal, rappelle la Ville de Lausanne mercredi dans un communiqué.
Le concours comprenait non seulement la construction d’un nouveau bâtiment, mais aussi la rénovation et l'intégration soigneuse de l'actuel bâtiment administratif de la STEP noté *3* (objet d’intérêt régional) dans le cadre du recensement architectural vaudois. Au total, le jury a admis les 36 projets reçus.
Le projet lauréat, Lamello, a su convaincre le jury par son intégration harmonieuse à l'édifice existant et ses solutions innovantes en matière d'efficacité énergétique et d'écologie. Pierre-Antoine Hildbrand, directeur de la Sécurité et de l’économie, relève que "le résultat ici dévoilé l’a emporté par un choix clair dans le lien créé avec l’atrium de l’ancien bâtiment".
Ce projet marque une étape importante dans la modernisation des infrastructures de la STEP de Vidy. Epura SA, la société créée par la Ville pour prendre en charge le traitement des eaux, financera la construction du bâtiment et le louera au Service de l’eau. Les coûts sont estimés à un peu plus de 25 millions de francs.
Pour mémoire, le Service de l’eau doté de 250 collaborateurs gère l’ensemble du cycle de l’eau: de l'approvisionnement en eau potable de 20 communes en passant par l’évacuation et l’épuration des eaux usées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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