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Lausanne

Vincent Perez lance un festival à Lausanne

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Les premières Rencontres 7e art se sont ouvertes samedi à Lausanne. A l'initiative de Vincent Perez, le festival propose de voir ou revoir plus d'une quarantaine de films de l'histoire du cinéma et de rencontrer une série d'acteurs ou réalisateurs de prestige.

Certes, Lausanne n'est pas Cannes, ni Ouchy la Croisette. Mais depuis samedi, des figures du cinéma ont pris leurs quartiers dans un palace du bord du lac pour participer aux premières r7al.

D'ici mercredi, on pourra y croiser les réalisateurs Barry Levinson ("Rain Man"), Thomas Vinterberg ("Festen") et Michel Hazanavicius ("The Artist"). Seront aussi à Lausanne les acteurs Christopher Walken, Léa Seydoux et Fanny Ardant, entre autres.

Dès 09h00, Vincent Perez, figure de proue du nouveau festival, aligne les rendez-vous. "C'est comme sur un tournage, quand vous êtes réalisateur. Vous commencez et vous êtes déjà lessivé par la préparation. On travaille avec plein de métiers différents, on doit gérer des équipes. C'est finalement assez similaire", dit-il.

L'acteur - qui a tourné dans "Cyrano de Bergerac", "Indochine" ou encore "La reine Margot" -, et qui est aussi réalisateur, photographe et scénariste de BD, ajoute une nouvelle corde à son arc. Il organise la manifestation avec deux partenaires: Olivier Dupont, actif dans l'événementiel et le luxe, et Karim Sghaier, financier et fondateur de l'école Le Régent à Crans Montana.

Envie de cinéma

Avec r7al, le trio propose un festival sans compétition, pour faire rayonner et transmettre la passion du cinéma. "Nous voulons faire revivre des films sur grand écran. Donner envie à toutes les générations de les découvrir ou les redécouvrir, ainsi qu'offrir l'opportunité de rencontrer les artistes", explique-t-il.

Cette année, coup de projecteur sur le Nouvel Hollywood. Pour Vincent Perez, les années 70 sont "une parenthèse enchantée" dans le cinéma américain qui a fait "évoluer les codes" avec notamment "Bonnie & Clyde" ou "Easy Rider", tous deux à l'affiche.

Un événement différent

Vincent Perez a choisi Lausanne parce qu'il est "né ici, originaire de Penthaz (VD). La région, cet hôtel constituent un écrin magnifique. Il y a des salles de cinéma, des Hautes écoles. J'ai vu qu'il y avait la possibilité de créer un événement différent autour du cinéma, inspiré du Festival Lumière à Lyon et des Rencontres photographiques d'Arles (F), où les gens passent du temps ensemble".

Six lieux dont le Capitole, le plus grand cinéma de Suisse, accueillent les projections. Des cartes transmissibles multi-entrées proposent des séances à dix francs. Les rencontres - gratuites - se tiennent dans des auditoires d'écoles comme l'ECAL ou l'UNIL. Elles sont ouvertes à tous.

Réalité virtuelle

Un volet des r7al s'intéresse aussi au cinéma de demain, aux nouvelles technologies et à la réalité virtuelle. Pour découvrir ces films, des bornes seront à disposition à l'ECAL. "Le fil rouge de ces rencontres, c'est l'image: de ses débuts à aujourd'hui, jusqu'à demain", ajoute Vincent Perez.

Côté chiffres, la discrétion prévaut. Le budget n'est pas révélé. De grands sponsors et la Ville de Lausanne font partie de l'aventure. "Nous avons demandé à nos partenaires de s'engager sur trois ans. Le budget est 100% suisse", explique Olivier Dupont.

Quant à la fréquentation de cette première édition, les organisateurs hésitent sur les chiffres et lâchent finalement qu'ils espèrent attirer 8000 personnes. "Nous avons trois objectifs", énumère Olivier Dupont: "que le public soit au rendez-vous, que nos partenaires soient contents et que les invités soient satisfaits".

ATS

PHOTO KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

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Hockey

Les Zurich Lions visent un premier break

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Portieu du LHC, Connor Hughes devra encore sortir le grand jeu mardi (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'acte IV de la finale des play-off de National League se déroule ce soir à Malley, dès 20h.

Mené 2-1 dans la série, Lausanne devra imposer sa loi sur sa glace, comme les hommes de Geoff Ward l'avaient fait dans un match 2 remporté 4-2 face aux Zurich Lions.

Mais le LHC ne peut pas se permettre la moindre baisse de régime face au "Z", qui cherchera à signer le premier break dans cette finale. Il a pu le constater à nouveau samedi dans le troisième match, où les Lions zurichois ont profité d'un trou d'air de trois minutes des Vaudois pour inscrire deux buts et renverser la vapeur.

Lausanne devra entamer ce match avec la même intensité que celle affichée samedi par les Zurichois en début de partie. La gestion des temps faibles sera primordiale, tout comme celle des situations spéciales. Le LHC est ainsi resté "muet" en supériorité numérique samedi malgré deux opportunités, dont une alors qu'il menait encore 2-1 au début de la seconde période.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Antti Suomela: "A Lausanne, on gagne et on perd ensemble"

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Antti Suomela veut savourer chaque instant de cette finale, sa première chez les pros (© KEYSTONE/PostFinance/VALENTIN FLAURAUD)

Centre numéro un de Lausanne, Antii Suomela connaît une finale plutôt tranquille en termes de productivité.

Le Finlandais de 30 ans essaie d'aider l'équipe dans toutes les situations, alors que l'acte IV de la finale se tiendra mardi soir à Malley. "On gagne et on perd ensemble", rappelle-t-il.

Avec 9 points (4 buts) en 14 matches de play-off, Antti Suomela n'est plus le top scorer du LHC. Le Finlandais est le cinquième meilleur compteur de son organisation durant les séries derrière Lawrence Pilut (10 points), Jason Fuchs (10), Michael Raffl (9) et Jiri Sekac (9). Les deux attaquants étrangers ont le même nombre de points que leur coéquipier scandinave, mais ils ont inscrit davantage de buts.

Muet face à Zurich

Auteur d'un triplé lors du sixième match contre Davos en quarts de finale, Suomela est depuis rentré dans le rang en ce qui concerne la production offensive. Absent à l'occasion du premier match contre Fribourg, le numéro 11 des Lions vaudois en est à un assist en sept matches. Et même si l'on sait que tout se resserre en play-off, Suomela n'a pas inscrit le moindre point en trois rencontres face à Zurich qui mène 2-1 dans la série.

Ce manque de concrétisation peut inquiéter les supporters, mais pas Antti Suomela. Quand on lui demande si cela le dérange de devoir affronter différentes lignes que le match se dispute à domicile ou à Zurich, le Finlandais n'a pas le coeur qui s'emballe: "Oui, tu joues contre différents types de joueur, mais au final cela reste du hockey. Chaque joueur dans cette ligue sait jouer et chaque joueur dans cette ligue peut être dangereux. Peu importe qui tu affrontes, tu dois rester concentré."

La meilleure époque de l'année

A 30 ans, Antti Suomela vit la première finale de sa carrière professionnelle. Et le Finlandais profite du moment présent. "C'est la première fois que je suis dans une équipe qui dispute une finale et c'est un sentiment incroyable, expliquait-il à l'issue de l'entraînement de lundi. Je n'ai jamais ressenti ça avant, puisque je ne l'ai jamais vécu. C'est vraiment la meilleure époque de l'année. Il faut essayer de ne pas être trop nerveux et de rester relâché."

Relâché, mais concentré. Et les deux équipes arrivent assez bien à laisser très peu de place à l'adversaire et à faire le moins de fautes possible. "En finale, on sait que la moindre erreur peut avoir de lourdes conséquences, alors on cherche à éviter les pénalités stupides au maximum par exemple", analyse-t-il.

"Les parties sont tellement serrées, poursuit-il. Parfois tu te retrouves dans l'arrondi avec un joueur adverse, tu es derrière lui et il part d'un côté. Tu es peut-être en retard, alors tu dois faire attention de ne pas laisser traîner une canne vers ses patins et peut-être lui laisser un peu de marge. C'est bien sûr différent s'il pique vers le filet."

Grande confiance en soi

Ce qui frappe aussi avec cette équipe de Lausanne, c'est le sentiment que même après une défaite, les gars ne sont pas déprimés et qu'ils ont le sentiment que leur façon de jouer va leur permettre de franchir les obstacles. "On sait de quoi on est capable, chacun fait confiance à l'autre, raconte Suomela. On a joué du bon hockey toute la saison. Parfois tu perds en jouant bien et le but dans ce genre de situation, et je l'ai vécu au cours de ma carrière, c'est de ne pas monter trop haut ni de descendre trop bas."

A-t-il déjà fait partie d'une équipe avec un aussi haut niveau de confiance en elle? "C'est une très bonne question. En Amérique du nord, c'était différent. Les gars changeaient beaucoup en raison de la profondeur de l'effectif. Ici, on est ensemble depuis le début, on n'a pas trente joueurs qui peuvent arriver en cours de route. On gagne et on perd ensemble."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Acquittement confirmé pour l'ex-secrétaire général de Beaulieu

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L'ancien secrétaire général de la Fondation Beaulieu à Lausanne a été une nouvelle fois blanchi (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Tribunal cantonal vaudois confirme l'acquittement de l'ancien secrétaire général de la Fondation Beaulieu à Lausanne. Comme en première instance, la Cour d'appel a estimé que Marc Porchet n'était pas coupable de gestion déloyale.

Alors que le Ministère public avait requis huit mois de prison avec sursis pour "gestion déloyale aggravée", Marc Porchet est à nouveau blanchi. Contacté lundi par Keystone-ATS, son avocat Stefan Disch a parlé d'une "grande satisfaction" mais aussi d'un "grand soulagement", rappelant que la procédure judiciaire a duré pratiquement sept ans.

Me Disch a salué un jugement qui allait "bien au-delà de l'acquittement de première instance", prononcé en août dernier par le Tribunal d'arrondissement de La Côte. Marc Porchet se voit aussi allouer un tort moral de 5000 francs et une indemnisation complète pour ses frais de défense. De plus, les conclusions civiles de la Fondation de Beaulieu en liquidation, qui avaient été partiellement admises en première instance, sont entièrement rejetées, a précisé l'avocat.

Réputation "détruite"

Pour mémoire, Marc Porchet a été secrétaire général de la Fondation de Beaulieu à Lausanne de 2001 jusqu’à sa débâcle financière en 2017. Egalement patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site, il a été soupçonné d'avoir profité de cette double casquette pour favoriser ses intérêts et ceux de proches.

La semaine dernière lors de son réquisitoire devant la Cour d'appel, le procureur François Danthe avait parlé "d'un conflit d'intérêts patent" et d'une "confiance trahie" envers la Fondation Beaulieu. Il avait tenté de convaincre les juges que Marc Porchet avait agi "de façon intentionnelle, mû par une volonté de s'enrichir personnellement."

Pour la défense, Stefan Disch avait rétorqué que Marc Porchet n'était pas responsable de la déconfiture de Beaulieu et que le Ministère public se "trompait de cible".

Mardi, l'avocat a souligné que la réputation de Marc Porchet avait été "littéralement détruite par la violence des accusations portées contre lui." Il a stigmatisé "une plainte pénale déposée sans aucune mesure ni précaution, l'accusant de certains faits gravissimes et manifestement faux."

Comme lors de sa plaidoirie, il a critiqué "un communiqué de presse dévastateur" du Conseil d'Etat vaudois "qui reprenait dans les grandes lignes la dénonciation pénale et plaçait Marc Porchet "au centre d'un système d'enrichissement illégitime."

Le Parquet se prononcera plus tard

Le Ministère public peut encore faire recours auprès du Tribunal fédéral. Sollicité par Keystone-ATS, le Parquet vaudois a répondu "qu'il prenait acte de la décision de la Cour d'appel pénale qui a partiellement admis son recours." Il a ajouté qu'il restait dans l'attente du jugement motivé "afin de se déterminer sur la suite à donner."

En attendant la décision du Ministère public, Stefan Disch a estimé que ce jugement en appel allait, "autant que faire se peut, réhabiliter Marc Porchet et lui restituer au moins son honneur." Selon lui, il restera néanmoins "les stigmates d'une débâcle que Marc Porchet a dû assumer tout seul après avoir été mis au pilori pour des motifs essentiellement politiques." Et de conclure que "l'heure des comptes civils viendra."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Les vignerons vaudois sur le qui-vive face au gel

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Les vignerons vaudois sont inquiets à cause du gel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les vignerons vaudois sont inquiets face aux gelées nocturnes qui touchent actuellement la Suisse romande. En raison de la surface des cultures, aucune mesure d'urgence ne peut être entreprise.

"Nous sommes tous inquiets, on frise le code un peu partout", a déclaré François Montet, président de la Fédération vigneronne vaudoise, lundi à Keystone-ATS. "Dans le meilleur des cas nous serons juste au-dessus du zéro", a-t-il ajouté.

Un premier épisode de gel vendredi a donné lieu à des "dégâts mineurs" tandis qu’un deuxième épisode a eu lieu dans la matinée. Il est toutefois encore trop tôt pour dire si la vigne a subi des dégâts. "Il faudra attendre quelques jours pour se prononcer".

Les viticulteurs vaudois croisent les doigts pour les prochaines nuits, MeteoNews ayant annoncé des températures minimales autour de 0° ou légèrement inférieures, ainsi que des gelées au sol, pour les nuits à venir et jusqu'à vendredi. La Suisse romande est un peu plus exposée au gel que l'est du pays en raison des éclaircies nocturnes qui y sont plus fréquentes.

"A la merci de la météo"

Les vignerons vaudois ne peuvent entreprendre aucune mesure pour contrer le gel. "L'enfumage par bougies peut marcher dans les fonds de vallées en Valais, mais pas chez nous. En raison de nos surfaces, nous sommes à la merci de la météo", explique François Montet.

Les seules mesures préventives sont à prendre bien à l'avance, au niveau des méthodes de culture. "On peut agir sur la gestion de la hauteur de l’herbe et la hauteur du fil porteur", développe le spécialiste. En effet, comme l'air froid est lourd, plus une branche est proche du sol, plus elle risque de subir des dégâts en raison du gel.

Dans le cas actuel, le fait que les vignes n'aient pas encore été ébourgeonnées pourrait jouer en faveur des viticulteurs. "Suivant le niveau de gel, cela pourrait nous donner une chance, mais si c'est un gros gel, tout va y passer", prévient-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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