Il est le fondateur de l'un des plus grands festivals open air d'Europe. Depuis 43 éditions, Daniel Rossellat mène la barre du bateau Paléo. Rencontre. 

Vendredi 20 juillet, nous avons pu nous entretenir avec Daniel Rossellat à trois moments différents de la journée. En début d'après-midi au service de presse du festival, en fin d'après-midi à son bureau personnel dans l'immeuble Paléo et en cours de soirée, au sommet de la Terrasse du Paléo, face à la grande scène.

Trois lieux, trois moments, trois ambiances pour discuter de l'évolution du Paléo et de son évolution personnelle de patron de festival. Quel regard jette Daniel Rossellat sur le chemin parcouru depuis 1976 et la première édition du festival ?

À l'origine, il n'y avait rien, hormis une bande "héroïque" de jeunes qui se sont lancés dans l'aventure du Paléo sans grande préparation. Aujourd'hui le festival est bien rôdé et fait figure de modèle dans le milieu. Daniel Rossellat, lui, a la motivation toujours intacte.

La motivation du patron est aussi due aux spectateurs du festival. Il s'émerveille de les voir émerveillés par les artistes :

Malgré tout, la tentation de passer le flambeau lui a déjà traversé l'esprit :

Nous lui avons aussi demandé s'il avait, ne serait-ce qu'une seule fois, raté une soirée du Paléo lors de l'une ou l'autre des 43 éditions :

Les collaborateurs et invités poursuivent parfois les festivités jusqu'au petit matin dans les coulisses du Paléo. Daniel Rossellat préfère se ménager :

En marge du Paléo festival, Daniel Rossellat a aussi été sacré Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Il était déjà Chevalier depuis 2007. Une consécration pour un défenseur de la francophonie :

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Photo : MEDIAONE GROUP / DAN RIBEIRO