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Suisse

La panne générale des numéros d'urgence est terminée

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Les numéros d'urgence peuvent à nouveau être atteints (Image d'illustration - ©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La panne survenue jeudi vers 23h45 a pu être résolue dès vendredi à 07h53. Elle concernait les numéros 112, 117, 118 et 144 et était liée à un problème sur le réseau téléphonique de Swisscom. La panne a fait réagir le monde politique et la Confédération.

Un dysfonctionnement imprévu est survenu à la suite de travaux de maintenance sur une plateforme dans un centre de calcul, indique Swisscom vendredi en fin d'après-midi dans un communiqué. En isolant le composant affecté du réseau, la panne a été résolue. Une analyse détaillée des causes profondes est toujours en cours. Les systèmes restent sous la surveillance des spécialistes.

Le problème concernait les lignes fixes, les numéros commerciaux et les numéros d'urgence mais pas le réseau mobile. Durant la panne, les services de secours pouvaient toujours être atteints par le biais de numéros alternatifs, via le site internet d'Alert Swiss ou, dans certains cas, sur les comptes Twitter des différentes polices cantonales.

Celles-ci constatent vendredi matin un retour à la normale. Elles disent avoir assuré le service pendant la panne. Les polices fribourgeoise et jurassienne précisent dans des communiqués qu'aucun événement grave ou particulier n'est survenu pendant la nuit. Quant à la police neuchâteloise, elle a reçu 50 appels, ce qui correspond à la moyenne nocturne, indique-t-elle, et toutes les interventions se sont normalement déroulées.

"Pression" sur Swisscom

Une panne avait déjà eu lieu en février 2020, ce qui avait fait réagir la sphère politique. Depuis, le système de substitution mis en place "a l'air de fonctionner", constate Olivier Français, conseiller aux Etats (PLR/VD), membre de la commission des télécommunications, dans la Matinale de la RTS vendredi.

Bien qu'il estime le couac "inacceptable", il reconnaît que "faire une modification architecturale d’un système informatique, ça prend du temps". Il insiste sur les systèmes de redondance pour la sécurité, comme il en existe pour les trains ou les métros. "C'est d'une complexité très importante", déclare-t-il. Et de préciser qu'en tant que parlementaire, ce qu'il peut faire est de regarder en profondeur les dépenses de Swisscom liées spécifiquement au système informatique.

"C'est sûr que nous allons exercer la plus grande pression imaginable sur Swisscom", a déclaré de son côté le Saint-Gallois Fredy Fässler, président de la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP), à la SRF. Les politiciens doivent maintenant "faire savoir que cela ne va pas".

Pas de remise en cause de la concession

De son côté, l'Office fédéral de la communication (OFCOM) a qualifié les pannes d'"inacceptables" et de "très graves". Il accorde la plus grande priorité à cette question, même s'il reconnaît dans un communiqué que les perturbations ne peuvent jamais être totalement exclues. Les réseaux de télécommunications étant des "systèmes hautement complexes", des erreurs peuvent se produire. L'office est en contact avec Swisscom pour déterminer les causes du problème.

Après la série de pannes de l'année dernière, Swisscom a mis en place des mesures immédiates: les appels d'urgence ont été redirigés directement vers d'autres numéros mobiles, rendant la centrale d'appels d'urgence à nouveau atteignable. Ce système a permis de réduire les conséquences de la perturbation de cette nuit.

La garantie de la disponibilité des services d'appels d'urgence s'applique de la même manière à tous les fournisseurs de services de téléphonie vocale et ne fait pas partie du service universel. C'est pourquoi la concession de service universel de Swisscom n'est pas remise en cause, ajoute l'OFCOM.

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Genève

Le doyen des députés socialistes élu président du Parlement

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A Genève, le doyen des députés socialistes a été élu au perchoir du Grand Conseil lors du renouvellement du Bureau jeudi. Alberto Velasco, 76 ans, effectue sa sixième législature parlementaire (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le doyen des députés socialistes a été élu au perchoir du Grand Conseil lors du renouvellement du Bureau jeudi. Jusqu'ici vice-président, Alberto Velasco, 76 ans, effectue sa sixième législature parlementaire. Sur les sept membres du bureau, à nouveau trois sont des femmes.

Alberto Veslaco a siégé au Grand Conseil de 1997 à 2009 et il y est de retour depuis 2013. "C'est dire s'il en connaît les rouages comme sa poche", a déclaré sa collègue socialiste Caroline Marti. Emu de devenir premier citoyen du canton, M. Velasco a indiqué qu'il est arrivé en Suisse à l'âge de 13 ans et qu'après son apprentissage, il a pu suivre des cours du soir pour devenir ingénieur.

Dans le respect du tournus, le MCG Thierry Cerutti a accédé à la 1ère vice-présidence. Ce "député atypique", comme l'a qualifié son collègue Sandro Pistis, n'a toutefois pas été élu à la majorité absolue et il n'a récolté que 34 voix au second tour, plus de la moitié des députés ayant voté blanc.

Déjà membre du bureau, la Verte Dilara Bayrak a été élue à la seconde vice-présidence. Les autres membres du bureau sont Francine de Planta (PLR), Patricia Bidaux (Le Centre), Laurent Seydoux (Libertés et justice sociale) et Guy Mettan (UDC).

Dans son discours, la présidente sortante Céline Zuber-Roy a rappelé qu'elle s'était notamment engagée à réduire l'ordre du jour. "En un an, quatre départements ont été traités en entier", a relevé la libérale-radicale, qui s'est aussi félicitée de l'élimination de textes anciens, permettant aux députés "de se concentrer sur des sujets d'actualité."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Mobilisation d'une centaine d'étudiants pro-palestiniens à l'UNIL

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L'occupation pro-palestinienne se déroulait dans le hall d'entrée du bâtiment Géopolis de l'Université de Lausanne (UNIL). (© Keystone/NOEMI CINELLI)

Une centaine d'étudiants pro-palestiniens occupaient jeudi en fin d'après-midi le hall d'entrée du bâtiment Géopolis de l'Université de Lausanne (UNIL). Ils exigent un boycott académique des institutions israéliennes et un cessez-le-feu immédiat et permanent.

Cette action "suit l'exemple des mobilisations sur les campus au Canada, aux Etats-Unis ou encore en France", expliquent les organisateurs dans un communiqué. Des drapeaux palestiniens ont été posés à même le sol, d'autres suspendus en hauteur. L'occupation se déroulait de manière pacifique, a pu constater Keystone-ATS.

"Notre action est spontanée et n'a ni chef ni dirigeant. Les personnes qui occupent le bâtiment universitaire refusent d'être complices du génocide colonial perpétré par le régime d'apartheid israélien. Nous appelons tout le monde à nous rejoindre et aux membres d'autres universités et hautes écoles à se mobiliser également", écrivent les participants dans leur communiqué.

Le recteur de l'UNIL, Frédéric Herman, s'est rendu sur place pour discuter avec les manifestants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: le loup a tué 102 animaux de rente l'an dernier

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Les attaques attribuées au loup continuent d'augmenter dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Un total de 121 animaux de rente ont été attaqués par des prédateurs l'an dernier dans le canton de Vaud. Cent-deux de ces attaques ont été attribuées à des loups, contre 8 à des lynx et 11 à des renards.

Ces chiffres ressortent du Plan d'action loup 2024, publié mercredi par l'Etat de Vaud. Ils montrent que les attaques liées aux loups sont passées de 87 en 2022 à 102 en 2023. Les ovins (53 morts, 5 blessés) ont été les plus touchés, devant les jeunes bovins (26 morts), les caprins (8 morts, 1 blessé), les veaux (8 morts) et un alpaga.

Pour ces attaques, le canton de Vaud a versé environ 164'000 francs d'indemnités (dont 120'000 remboursés par la Confédération) en 2023, contre 96'000 francs un an plus tôt.

A noter que les attaques se poursuivent à un rythme soutenu depuis le début de l'année. Elles sont même quasiment quotidiennes depuis la mi-avril. Selon le décompte visible sur le site de l'Etat de Vaud, plus de 70 animaux de rente ont déjà été tués en 2024, dans la grande majorité par des loups.

Régulation et protection

Dans son Plan d'action loup 2024, le Conseil d'Etat rappelle qu'il souhaite agir sur deux axes: la régulation qui vise "la réduction des prédations d'animaux de rente", mais aussi "une protection des troupeaux efficiente qui place l'agriculteur et son berger au centre." Ce second axe passe aussi par des soutiens financiers supplémentaires et des renforts la nuit pour surveiller les troupeaux et soulager les éleveurs.

Le Conseil d'Etat a aussi modifié l'arrêté relatif aux aides individuelles allouées aux détenteurs d'animaux de rente dans les zones touchées par la présence de grands carnivores. Le montant forfaitaire pour rentrer le bétail la nuit, jusqu'ici uniquement accordé pour les bovins, s'étend désormais aux chèvres et moutons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vaud prévoit 75 millions de francs pour moderniser ses pénitenciers

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Le Conseil d'Etat sollicite auprès du Grand Conseil cinq crédits totalisant 74,3 millions de francs, destinés à amorcer la transformation de ses infrastructures pénitentiaires (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

Le Canton de Vaud va investir près de 75 millions de francs pour transformer et moderniser ses prisons. Décliné en cinq crédits et projets, ce montant vise aussi à renforcer la sécurité et pallier le problème de la surpopulation carcérale. Il fait partie d'une première vague d'investissements pour la stratégie pénitentiaire cantonale, a indiqué jeudi le gouvernement.

Chacun des crédits devra être approuvé par le Grand Conseil. Un crédit d'étude complémentaire de 12,6 millions est prévu pour le programme de la nouvelle prison des Grands-Marais à Orbe. Cette somme couvre également les diagnostics archéologiques nécessaires sur le site et ses alentours, précise le Conseil d'Etat.

Un crédit d'ouvrage de 41,4 millions et un crédit d'étude de 4,2 millions sont demandés pour le développement des infrastructures communes au futur Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV). Les établissements de Bois-Mermet et de Bochuz font, eux, l'objet de crédits d'investissement de 5,2 millions et 10,7 millions pour garantir leur fonctionnement jusqu'à la mise en service progressive des 410 places, dès 2030, de la prison des Grands-Marais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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