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Monza: Ricciardo s'impose devant Norris lors du GP d'Italie

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L'image de la course: Verstappen et Hamilton s'accrochent (© KEYSTONE/EPA/MATTEO BAZZI)

McLaren a renoué avec la victoire en formule 1. Daniel Ricciardo a remporté le GP d'Italie à Monza devant son coéquipier Lando Norris. L'équipe n'avait plus gagné depuis le GP du Brésil 2018.

Ricciardo a fêté le huitième succès de sa carrière, le premier depuis Monaco 2018 quand il courait encore chez Red Bull. Le sympathique Australien, âgé de 32 ans, a pris la tête au départ en surprenant Max Verstappen (Red Bull-Honda). Il n'a ensuite pas commis la moindre erreur.

"Mener quasiment d'un bout à l'autre, personne chez nous ne s'attendait à ça. Depuis vendredi, je savais que quelque chose de bon allait arriver", a déclaré Ricciardo, tout sourire. Sur le podium, il s'est ensuite livré à sa traditionnelle célébration du "shoey", buvant du champagne qu'il avait versé dans sa chaussure.

Son coéquipier Lando Norris a assuré le premier doublé des McLaren depuis le GP du Canada 2010. "Nous avons vécu un week-end fantastique. Cela fait quatre ans que j'ai rejoint cette équipe, on a travaillé pour arriver à ça et signer un doublé. Je suis si heureux", a déclaré le jeune Anglais (21 ans).

Accrochage entre Verstappen et Hamilton

La lutte pour le championnat a connu un nouvel épisode mouvementé. Au 26e tour, Verstappen et Lewis Hamilton (Mercedes) se sont accrochés à la première chicane après le changement de pneus du septuple champion du monde anglais.

Déséquilibrée par un vibreur, la voiture du Néerlandais est retombée sur la Mercedes, mais Hamilton a bien été protégé par le halo. Quelques heures après l'arrivée, les commissaires ont rendu leur verdict: ils ont pénalisé Verstappen, considéré comme "responsable principal" du crash.

Il devra ainsi reculer de trois places lors du prochain Grand Prix. La plupart des observateurs estimaient qu'il s'agissait d'un incident de course. Verstappen conserve néanmoins cinq points d'avance au championnat avant la prochaine course, le 26 septembre en Russie à Sotchi.

Remontée de Bottas

Derrière les deux McLaren-Mercedes, le podium a été complété par Valtteri Bottas (Mercedes). Le Finlandais s'est fait l'auteur d'une folle remontée puisqu'il s'était élancé en 19e position. Bottas a précédé Charles Leclerc (Ferrari) et Sergio Perez (Red Bull-Honda).

Les Alfa Romeo-Ferrari n'ont une fois encore pas réussi à entrer dans les points. Devant son public, Antonio Giovinazzi, victime d'un tête-à-queue au 1er tour, a terminé 13e juste devant Robert Kubica. Le Polonais remplaçait pour la deuxième fois le vétéran finlandais Kimi Raikkonen, positif au Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une nouvelle loi anti-LGBT+ prévoit jusqu'à 15 ans de prison

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L'ONG Amnesty International dénonce une "violation des droits humains fondamentaux" (image prétexte). (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Le Parlement irakien a adopté samedi un texte de loi criminalisant les relations homosexuelles et les transitions de genre, qui prévoit des peines pouvant aller jusqu'à 15 ans d'emprisonnement. Une première mouture prévoyait initialement la peine de mort.

En réaction, l'ONG Amnesty International a critiqué auprès de l'AFP une "violation des droits humains fondamentaux", estimant que les amendements adoptés samedi "mettent en danger des Irakiens déjà harcelés au quotidien", dans un pays conservateur où les minorités sexuelles vivent dans la clandestinité.

Ces amendements modifient une loi anti-prostitution de 1988 et ont été adoptés lors d'une séance à laquelle 170 députés sur 329 étaient présents, selon un communiqué du service de presse du Parlement. Les nouvelles dispositions prévoient des peines de dix à 15 ans de prison pour les relations homosexuelles, de même que pour les pratiques échangistes impliquant les épouses, d'après le texte consulté par l'AFP.

La loi interdit également "toute organisation faisant la promotion de l'homosexualité en Irak", avec une peine de prison de sept ans pour "la promotion" des relations homosexuelles. Elle proscrit "le changement de sexe biologique sur la base de désirs ou de penchants individuels" et prévoit une peine d'un à trois ans d'emprisonnement pour toute personne ou médecin impliqué dans cette transition.

"Refus américain et européen"

Une peine similaire est prévue pour tout homme dont le comportement est jugé efféminé. La société irakienne rejette l'homosexualité, et la petite communauté LGBT+ est la cible fréquente d'"enlèvements, viols, torture et assassinats" de la part de groupes armés jouissant "d'impunité", notait Human Rights Watch (HRW) dans un rapport en 2022.

"L'Irak a effectivement codifié en termes juridiques la discrimination et les violences dirigées depuis des années en toute impunité contre les membres de la communauté", a déclaré à l'AFP Razaw Salihy, chercheuse chez Amnesty. L'Irak avait recours au code pénal de 1969 pour condamner les personnes LGBT+, s'appuyant sur un article prévoyant "la prison à perpétuité ou plusieurs années d'emprisonnement" pour la sodomie.

Le député Raëd al-Maliki, à l'origine des amendements, reconnaît qu'un vote initialement prévu mi-avril a été reporté pour éviter "d'impacter" une visite à Washington du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani. "Il y a un refus américain et européen de la loi", admet-il. "Mais pour nous c'est une question interne, nous refusons toute ingérence."

"Profondément préoccupé"

"Aujourd'hui, nous savons que la société irakienne refuse (l'homosexualité, ndlr), mais il y a une promotion délibérée de cultures que nous ne reconnaissons pas", estime-t-il. "C'est l'avenir qui nous inquiète et la loi est une sorte de prévention pour protéger la société."

Le Département d'Etat américain est "profondément préoccupé" par cette législation, a réagi samedi sur X le porte-parole Matthew Miller, en déplorant que le texte de loi menace les personnes les plus vulnérables de la société irakienne et "sape les efforts de réforme économique et politique du gouvernement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président sud-africain célèbre les succès de 30 ans de pouvoir de l'ANC

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Pour Cyril Ramaphosa, "l'Afrique du Sud est aujourd'hui infiniment meilleure qu'elle ne l'était il y a 30 ans" (archives). (© KEYSTONE/AP/Themba Hadebe)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a célébré samedi les succès de l'Afrique du Sud depuis l'accession au pouvoir de l'ANC il y a 30 ans. Il s'exprimait un mois avant des élections où le parti au pouvoir pourrait pour la première fois perdre la majorité absolue.

"L'Afrique du Sud est aujourd'hui infiniment meilleure qu'elle ne l'était il y a 30 ans", a affirmé M. Ramaphosa dans un discours prononcé à l'occasion de la "Journée de la liberté" à Pretoria. Cette journée marque les 30 ans de la démocratie après la fin du régime de l'apartheid.

Les Sud-Africains sont appelés aux urnes le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui désignera le prochain président. Agé de 71 ans, le chef de l'Etat en a profité pour énumérer les améliorations apportées par l'ANC, en difficulté dans les sondages.

"Nous avons poursuivi la réforme agraire, distribuant des millions d'hectares de terres à ceux qui en avaient été dépossédés par la force", a-t-il déclar. "Nous avons construit des maisons, des cliniques, des hôpitaux, des routes, des ponts, des barrages et bien d'autres installations. Nous avons apporté l'électricité, l'eau et l'assainissement à des millions de foyers sud-africains."

Corruption et économie

Mais selon un sondage Ipsos publié vendredi, le parti au pouvoir, qui avait obtenu plus de 57 % des voix lors des dernières élections nationales en 2019, est tombé à un peu plus de 40%. S'il obtenait moins de 50%, l'ANC serait contraint de trouver des partenaires de coalition pour rester au pouvoir.

L'ANC voit sa popularité s'éroder en raison d'une image entachée par les affaires de corruption et un climat socio-économique morose. Début avril, l'ex-présidente du Parlement et figure du parti au pouvoir Nosiviwe Mapisa-Nqakula avait ainsi été arrêtée et inculpée de treize chefs de corruption et blanchiment.

Cyril Ramaphosa a reconnu samedi l'existence de ces problèmes, mais a dénoncé ses détracteurs comme étant des personnes qui "ferment les yeux" volontairement. "Nous avons fait beaucoup de progrès et nous sommes déterminés à en faire beaucoup plus", a-t-il lancé.

"Des cauchemars"

"Ils nous ont promis des rêves, mais ils ne nous ont donné que des cauchemars", a de son côté accusé John Steenhuisen, chef du principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), dans un discours. "La véritable liberté n'est possible que lorsque vous avez un emploi qui vous permet de répondre aux besoins de votre famille et de construire un avenir meilleur".

Selon le sondage d'Ipsos, l'Alliance recueillerait près de 22% des suffrages. Les Combattants de la liberté économique (EFF, gauche radicale) devraient recueillir 11,5% des voix, devant le parti uMkhonto we Sizwe (MK, 8,4%), dirigé par l'ex-président Jacob Zuma.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Masters 1000 de Madrid: Nadal prend une revanche

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Beau succès pour Nadal à Madrid (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Rafael Nadal s'est offert une victoire encourageante 7-6 (8/6) 6-3 contre Alex de Minaur (ATP 11) au 2e tour du Masters 1000 de Madrid. Il a ainsi pris sa revanche contre l'Australien.

Il a fallu 2h04 au vétéran espagnol, qui aura bientôt 38 ans, pour prendre la mesure de son adversaire. La semaine passée, Nadal s'était incliné face au même joueur 7-5 6-1 au 2e tour à Barcelone, le tournoi de sa reprise après plus de trois mois sans jouer. L'Espagnol aux 22 sacres en Grand Chelem, qui n'avait plus battu de joueur du top 20 depuis novembre 2022, a ainsi pris une belle revanche.

A un mois de Roland-Garros (26 mai-9 juin), cette victoire est susceptible de faire remonter la cote de sa présence à Paris sur la terre chérie de ses quatorze triomphes. Dans la "Caja magica" toit fermé samedi après-midi, le temps d'un premier set à rallonge (76 minutes), "Rafa" a été plus qu'une légende en préretraite venue faire ses adieux à domicile

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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CE à Rimini: Noe Seifert en bronze aux barres parallèles

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Belle médaille pour Seifert (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Noe Seifert (25 ans) a obtenu la médaille de bronze aux barres parallèles lors des championnats d'Europe à Rimini. C'est le premier podium pour l'Argovien dans un grand rendez-vous international.

Seifert a été crédité de 14,833 points pour sa prestation, qui a été d'un très bon niveau à part une petite hésitation à la sortie. Son choix de présenter un programme privilégiant la prudence a payé, car plusieurs candidats aux médailles ont pris plus de risques et ont connu la chute.

L'Argovien a montré ses capacités en octobre dernier en se classant 8e du concours général aux Mondiaux à Anvers. Jamais un Suisse n'avait fait aussi bien depuis les années... 1950.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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