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Dizaines de milliers de manifestants pour Saakachvili, hospitalisé

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Près de 40'000 personnes ont manifesté lundi soir contre l'emprisonnement de l'ancien président géorgien Mikheil Saakashvili. (© KEYSTONE/EPA/ZURAB KURTSIKIDZE)

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi en Géorgie en faveur de l'ex-président et meneur de l'opposition Mikheïl Saakachvili, peu après l'annonce de son hospitalisation. Il est emprisonné et en grève de la faim.

Scandant le nom de M. Saakachvili, près de 40'000 personnes ont rejoint dans la soirée la place centrale de Tbilissi, la capitale de ce pays du Caucase, selon des journalistes de l'AFP.

"Un mouvement de protestation massif et permanent commence en Géorgie et ne s'arrêtera pas tant que Mikheïl Saakachvili ne sera pas libéré et que des élections anticipées n'auront pas été organisées", a lâché devant la foule Nika Melia, le président du Mouvement national uni (MNU) de l'ex-chef de l'Etat. "Nous ne nous disperserons pas, notre protestation sera implacable et pacifique", a-t-il encore déclaré.

Les manifestants ont ensuite défilé dans le centre-ville en direction du bureau du Premier ministre, avec l'intention de bloquer le bâtiment.La chaîne de télévision Mtavari, proche de l'opposition, a diffusé des images de centaines de policiers antiémeutes déployés devant les bâtiments gouvernementaux.

Transféré vers un hôpital-prison

Lundi, l'ex-président a affirmé craindre pour sa vie et assuré avoir été maltraité physiquement par ses gardiens. Ils "m'ont insulté, m'ont frappé au cou, m'ont tiré sur le sol par les cheveux", a affirmé M. Saakachvili dans une lettre à son avocat, estimant que "le but" de son transfèrement lundi dans un hôpital pénitentiaire était de le "tuer".

Quelques heures auparavant, les services pénitenciers avaient annoncé le transfert de M. Saakachvili vers un hôpital-prison afin d'"éviter l'aggravation de son état de santé" après 39 jours de grève de la faim.

Plus tôt lundi, des médecins qui avaient examiné M. Saakachvili avaient pointé du doigt un "fort risque de complications" et la "nécessité de le soigner d'urgence dans une clinique polyvalente bien équipée".

Président pro-occidental de 2004 à 2013 et maintenant considéré comme le chef de l'opposition, M. Saakachvili était retourné le 1er octobre en Géorgie après un exil de huit ans. Immédiatement arrêté, il a été emprisonné en application d'une condamnation pour "abus de pouvoir", qu'il juge purement politique.

Figure charismatique et ambivalente de la politique géorgienne, mais aussi ukrainienne, Mikheïl Saakachvili observe depuis une grève de la faim pour protester contre son incarcération.

"Condamné à mort"

Ses partisans exigent depuis des semaines sa libération ou du moins son hospitalisation dans un établissement civil et non un hôpital pénitencier. Selon l'émissaire géorgienne aux droits humains, Nino Lomjaria, un hôpital-prison ne répond pas aux critères énoncés par les médecins géorgiens.

"Au moment où le parlement géorgien a aboli à mon initiative (en 1998) la peine de mort, je ne pouvais pas imaginer que, des années plus tard, je serais condamné à mort en Géorgie", a déclaré M. Saakachvili lundi dans un communiqué diffusé par son avocat.

Son médecin personnel, Nikoloz Kipchidzé, avait révélé en octobre que l'ex-président avait des problèmes sanguins qui rendent son refus de s'alimenter "particulièrement dangereux".

Les avocats de M. Saakachvili se sont quant à eux inquiétés du fait que sa "sécurité ne sera pas garantie dans cet hôpital-prison où des criminels condamnés sont employés en tant qu'auxiliaires médicaux."

Crise politique

La chaîne de télévision indépendante Pirveli a signalé que les détenus de l'hôpital-prison avaient organisé une "émeute du bruit", insultant bruyamment M. Saakashvili, qui a mené une campagne contre le crime organisé pendant sa présidence. Samedi, des partisans de M. Saakachvili avaient installé des dizaines de tentes devant la prison de Roustavi où il était détenu, promettant d'organiser des veillées continues jusqu'à ce qu'il soit transféré dans un hôpital civil.

Connu pour avoir combattu efficacement la corruption mais aussi très critiqué pour avoir provoqué une intervention militaire russe en 2008, Mikheïl Saakachvili avait quitté la Géorgie en 2013.

Il y était retourné le 1er octobre, juste avant des élections municipales remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien et qualifiées de frauduleuses par l'opposition, dont le Mouvement national uni (MNU) de M. Saakachvili est la figure de proue.

Son emprisonnement a encore aggravé la crise politique en Géorgie, qui a commencé avec les législatives de l'an dernier, également remportées de peu par le Rêve géorgien et considérées par l'opposition comme falsifiées.

Les services de sécurité géorgiens ont assuré que l'ancien président planifiait de sa cellule un coup d'Etat, un "conte de fée" selon le MNU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Casper Ruud trahi par son genou

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Casper Ruud (à droite): rien à faire contre Nuno Borges... (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

Finaliste en 2023 et 2024 et demi-finaliste l'an dernier, Casper Ruud a chuté au 2e tour de Roland-Garros. Diminué par une blessure au genou, le Norvégien a été éliminé par Nuno Borges (ATP 41).

Le no 8 mondial s'est incliné 2-6 6-4 6-1 6-0 devant le Portugais. On a très vite compris qu'il n'était pas vraiment en mesure de défendre ses chances en raison de cette douleur au genou. Victorieux le mois dernier du Masters 1000 de Madrid, Casper Ruud avait fait l'impasse sur le Geneva Open dont il était le tenant du titre, pour se ménager avant ces Internationaux de France. Son tableau devait le conduire théoriquement vers un quart de finale contre Carlos Alcaraz.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Israël affirme avoir tué le chef présumé du Hamas à Gaza

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Alerte Info (© )

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé mercredi qu'Israël avait tué Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.

"Nous avons éliminé Mohammed Sinouar", a-t-il déclaré lors d'une session au Parlement. Selon des médias israéliens, une frappe de l'armée menée le 13 mai à Khan Younès avait visé Mohammed Sinouar, frère de Yahya Sinouar, chef suprême du Hamas tué lui en octobre 2024 à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

France: un ex-chirurgien pédocriminel condamné à 20 ans de prison

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Joël Le Scouarnec échappe à la rétention de sûreté. (© KEYSTONE/AP/Mathieu Pattier)

Joël Le Scouarnec a été condamné mercredi à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de peine de sûreté. L'ancien chirurgien français a été reconnu coupable de viols et agressions sexuelles sur 299 victimes, la plupart mineurs.

"Il a été tenu compte que les faits commis sont d'une particulière gravité en raison à la fois du nombre de victimes, de leur jeune âge et du caractère compulsif" des actes de l'ancien chirurgien de 74 ans, a déclaré la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, à l'issue de ce procès hors norme qui a duré trois mois.

Le Scouarnec échappe en revanche à la rétention de sûreté, mesure qui permet de placer dans un centre un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine, compte tenu notamment de sa "volonté de réparer" et de son âge.

Cet homme aujourd'hui âgé de 74 ans, qualifié de "diable" par l'avocat général, vêtu d'une veste noire, a écouté le verdict sans ciller dans le box.

Purgeant déjà une peine prononcée à Saintes en 2020 de 15 ans de réclusion pour des violences sexuelles sur quatre enfants, l'ex-chirurgien viscéral est condamné pour avoir commis des viols et agressions sexuelles sur près de 300 personnes de 1989 à 2014.

Sa peine a été assortie d'un suivi socio-judiciaire de 15 ans comprenant notamment une injonction de soins, une interdiction définitive d'exercer une profession médicale ou une activité en contact avec des mineurs.

Le septuagénaire a reconnu l'ensemble des faits, endossant également la responsabilité pour la mort de deux victimes, l'une par overdose et l'autre par suicide.

"À la cour, je ne sollicite aucune mansuétude. Accordez-moi simplement le droit de devenir meilleur et de reconquérir cette part d'humanité qui m'a tellement fait défaut", a demandé l'accusé, invité lundi une dernière fois à prendre la parole au terme de ce procès débuté le 24 février.

L'avocat général Stéphane Kellenberger avait requis contre lui la peine maximale de 20 ans de réclusion assortie d'une série de mesures de sûreté en raison de sa "dangerosité".

Il avait notamment requis une "rétention de sûreté", une mesure rare qui concerne essentiellement des délinquants sexuels et qui permet de placer dans un centre unique en France un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine.

"Archi-coupable", il "ne demande pas à échapper à la peine requise par l'avocat général", a affirmé l'un des avocats de la défense, Me Maxime Tessier, estimant que son client est allé "le plus loin dans ce qu'on peut attendre d'un accusé devant la cour criminelle".

Il a "le droit à la repentance", a-t-il rappelé.

Tout au long du procès, Joël Le Scouarnec a voulu "avancer et réparer", une "démarche volontaire", a plaidé lundi Me Thibaut Kurzawa, l'un de ses conseils.

Certains avocats des parties civiles y ont vu eux un simple tour de passe-passe: "reconnaître tout, c'est ne rien reconnaître", a ainsi remarqué Me Giovanni Bertho-Briand.

"Il nous a été martelé votre grande repentance, la grande sérénade de 'j'ai changé'", s'est agacé Me Delphine Caro. "Mais à qui ferez-vous croire que vous avez changé?"

"Vous êtes le pire pédophile de masse qui ait jamais existé (...) la bombe atomique de la pédophilie", a lancé Me Thomas Delaby. Les victimes "ne vous pardonneront jamais. Jamais", a asséné à l'accusé Me Delaby.

Ce procès ne sera vraisemblablement pas le dernier de l'ex-chirurgien pédocriminel: "il y aura probablement une autre procédure", notamment sur les victimes encore non identifiées, a lancé l'avocat général lors de ses réquisitions.

Un collectif de victimes a déployé une banderole à 13h30 devant le tribunal judiciaire représentant 355 victimes afin de prendre en compte aussi les victimes oubliées et celles pour lesquelles les faits sont prescrits. "Derrière ce chiffre (...), c'est avant tout des individus", a expliqué Gabriel Trouvé, 34 ans, une victime de l'ex-chirurgien.

Une rencontre aura lieu le 11 juin avec le ministre de la Santé Yannick Neuder, a annoncé à l'AFP Manon Lemoine, membre de ce collectif qui dénonce le "silence politique" entourant le procès.

"Je vais agir avec le ministre de la Justice (Gérald Darmanin, NDLR) pour que plus jamais (...) on ne puisse se retrouver à avoir exposé des patients, des enfants vulnérables" à des "prédateurs sexuels", a déclaré M. Neuder sur France Info, qui se propose au cours de cette rencontre de "les écouter".

"Ce qu'on a envie de dire, c'est plus jamais ça. Comment on a-t-on pu en arriver à une situation comme celle-ci?", s'est-il interrogé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Drones russes responsables de crimes contre l'humanité (enquêteurs)

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La Commission d'enquête internationale dirigée par Erik Mose dénonce une politique systématique de la Russie dans ses attaques par drones dans la région de Kherson (archives). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Les attaques russes par drones dans la région de Kherson depuis juillet dernier équivalent à plusieurs crimes contre l'humanité, selon la Commission d'enquête internationale sur l'Ukraine. Elle estime que Moscou n'a pas cherché à éviter des meurtres de civils.

Dans un rapport publié mercredi, les trois enquêteurs indépendants, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, dénoncent des attaques "répandues, systématiques et menées dans le cadre d'une politique d'Etat". Près de 150 civils ont été tués et des centaines blessés dans la ville de Kherson et dans 16 autres sites de la région, selon des sources officielles.

Les victimes, surtout des hommes, ont été ciblées alors qu'elles sortaient pour des activités normales. Les opérateurs de drones ont vu par vidéo que ces personnes étaient des civils, selon la Commission. Des centaines de ces fichiers ont même été relayés sur les réseaux sociaux.

Des ambulances ont été également été ciblées par ces drones, affirment encore les trois enquêteurs. Moscou a souhaité les empêcher de secourir les victimes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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