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Olaf Scholz promet la fermeté après des menaces d'anti-vaccins

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Le ministre-président de Saxe, Michael Kretschmer, a été visé par des menaces de mort de la part d'opposants aux mesures anti-coronavirus (archives). (© KEYSTONE/DPA/MICHAEL KAPPELER)

Le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz a promis mercredi de mener une lutte implacable contre une "minorité d'extrémistes" anti-vaccins. Des menaces ont visé des élus, dont le dirigeant de la Saxe et la police a saisi des armes.

La police criminelle de cette région de l'est de l'Allemagne, assistée de forces d'intervention spéciales, menait mercredi matin des perquisitions chez cinq suspects à Dresde et Heidenau après ces menaces de morts visant, sur un groupe anti-vaccins de l'application Telegram, le ministre-président du Land. Cette région d'ex-RDA est un fief de la mouvance anti-restrictions dans le pays et également de l'extrême droite qui, selon les autorités, est à la pointe du mouvement.

L'opération fait suite à l'infiltration de journalistes de la chaîne publique ZDF dans un groupe de la messagerie cryptée sur lequel auraient été, selon eux, émises des menaces de mort contre Michael Kretschmer, élu conservateur (CDU) favorable à la vaccination contre le Covid-19. La police n'a pas précisé si des arrestations avaient été menées. Des arbalètes et des armes ont été saisies.

Ce qui existe aussi aujourd'hui en Allemagne, c'est le déni de la réalité, les histoires de conspiration absurdes, la désinformation délibérée et l'extrémisme violent", a déploré devant le Bundestag M. Scholz, promettant une riposte "utilisant tous les moyens de notre Etat de droit démocratique".

"Grosse menace"

La justice avait ouvert une enquête au lendemain de la diffusion le 7 décembre de l'émission qui avait révélé les contenus des messages de ce groupe Telegram, qui compte une centaine de membres "liés par leur opposition au vaccin, à l'Etat et la politique sanitaire actuelle", selon le parquet. Une mouvance opposée aux restrictions sanitaires est particulièrement mobilisée en Allemagne depuis le début de la pandémie.

Plusieurs élus, des journalistes et des institutions en Allemagne ont ainsi reçu des lettres de menaces en raison du projet de vaccination obligatoire, a révélé mercredi la police berlinoise.

Selon la police, les lettres étaient accompagnées de morceaux de viande emballés dans du papier aluminium et portant une mention indiquant qu'ils étaient "contaminés par des virus Covid-19 et par le Zyklon B", le gaz utilisé par les nazis pour exterminer les Juifs. Des analyses de laboratoire ont toutefois montré que la viande ne présentait aucun danger.

"Soyons clairs: une petite minorité extrémiste dans notre pays s'est détournée de notre société, de notre démocratie, de notre communauté et de notre Etat, et pas seulement de la science, de la rationalité et de la raison", a décrit le chancelier social-démocrate, qui a succédé il y a une semaine à Angela Merkel. Comme l'ex-chancelière, il a estimé que "la plus grosse menace" pour le pays provenait actuellement des rangs de l'extrême droite.

Plus de 15'000 opposants violents

Début décembre, des opposants aux restrictions anti-Covid s'étaient bruyamment rassemblés devant le domicile de la ministre de la Santé de Saxe avec des torches et des sifflets, rappelant les défilés de la période nazie. Le rassemblement a suscité l'indignation dans le pays.

Face à une violente quatrième vague de la pandémie, le gouvernement a décidé de durcir les restrictions visant les personnes non vaccinées, désormais privées d'accès à la plupart des lieux publics, restaurants et commerces non essentiels. La vaccination obligatoire pourrait, elle, être votée dans les prochaines semaines, pour une entrée en vigueur en février ou mars.

Le nombre d'opposants aux mesures sanitaires prêts à la violence se situerait en Allemagne entre 15'000 et 20'000, a estimé mardi dans une interview au journal Bild un responsable du parti social-démocrate au pouvoir, Sebastian Fiedler, expert des sujets de sécurité.

Telegram dans le collimateur

Les manifestations anti-restrictions sont quasi quotidiennes et parfois émaillées de violences.

La messagerie Telegram est dans le collimateur de dirigeants politiques du pays. Le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe, Boris Pistorius, a ainsi demandé lundi aux géants Google et Apple de retirer cette application de leurs boutiques d'applications.

Outre des rassemblements ou actions interdites, la messagerie sert aussi de canal à des trafics de faux passes sanitaires.

"Nous devons agir de manière plus déterminée contre l'incitation, la violence et la haine sur le net", a réagi la nouvelle ministre fédérale de l'Intérieur, Nancy Faeser, déplorant que "les services de messagerie ne soient actuellement pas concernés" par la législation contre la haine en ligne, contrairement à Facebook ou Twitter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'argent européen pour les Suissesses à l'épée

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Pauline Brunner a permis à la Suisse de décrocher l'argent par équipe à l'épée aux Championnats d'Europe (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

Les Suissesses ont décroché l'argent à l'épée par équipe aux Championnats d'Europe de Gênes. Pauline Brunner, Fiona Hatz, Angeline et Aurore Favre n'ont perdu qu'en finale contre l'Ukraine (45-34).

Il faudra encore attendre avant le deuxième titre européen des épéistes suisses féminines. La belle série des Helvètes a pris fin lors de la finale face à l'Ukraine, vainqueur 45-34. Les Suissesses n'ont pas réussi à rattraper le retard accumulé durant la première moitié de la finale. Les Ukrainiennes, emmenées par Olena Kryvytska, 38 ans, ont géré leur avance avec brio.

Du côté suisse, cette médaille d'argent demeure un remarquable exploit, même s'il faut remonter à 200 pour trouver trace du seul titre continental helvétique. Il s'agit de la première médaille européenne pour les épéistes suisses depuis 2009, lorsque Sophie Lamon, Tiffany Géroudet et Simone Näf avaient décroché le bronze. Il s'agit de la 28e médaille aux Championnats d'Europe pour Swiss Fencing. Seules huit nations en ont remporté davantage.

Suspense contre la France

Les Suissesses se sont qualifiées pour la finale grâce à leurs victoires sur Israël (45-28), la France (38-36) et l'Estonie (45-38). Le quart de finale contre la France, vice-championne olympique, fut le duel le plus âpre avec une décision lors du dernier des neuf duels. Pauline Brunner a remporté un combat riche en touches contre Marie-Florence Candassamy, championne du monde individuelle en 2023, sur le score de 14-10, transformant ainsi un retard de deux points lors du dernier relais en une victoire étriquée.

En demi-finale contre l'Estonie, c'est également Pauline Brunner, 30 ans, qui a donné l'impulsion décisive. La Neuchâteloise a transformé un score de 18-23 en 28-25 lors de son deuxième duel, mettant ainsi la Suisse sur une voie royalee. Pour Brunner, cette première médaille dans une compétition internationale est aussi une récompense tardive après sa première participation aux JO l'été dernier à Paris, conclue de manière très serrée et assez amère dès le premier combat.

Pour Paul Fausser, l'entraîneur sortant des épéistes suisses, c'est une fin de rêve après quatre ans en tant qu'entraîneur national. Engagé depuis 2018 chez Swiss Fencing, le Français a également permis à ses escrimeuses de terminer en beauté ces Européens de Gênes, qui n'avaient jusqu'alors pas apporté de médailles aux Suisses. Les messieurs ont échoué à trois reprises en quarts de finale, soit un duel avant les médailles, que ce soit en individuel et par équipe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Battue par la Turquie, la Suisse ne verra pas les quarts de finale

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Nancy Fora et les Suissesses n'ont pas démérité face à la Turquie (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'équipe de Suisse a enchaîné une deuxième défaite à l'Euro dames disputé au Pirée. Après leur revers contre la Grèce, mercredi, les filles de François Gomez ont perdu contre la Turquie 91-67 (51-34).

Comme lors de leur entrée dans la compétition, Evita Herminjard et ses coéquipières ont joué avec une évidente volonté de bien faire et d'apprendre face à un collectif turc qui alignait sept filles ayant participé au Final Six d'Euroligue, cette saison. Les Suissesses ont tenu la dragée haute à leurs adversaires, sauf lorsque celles-ci ont joué avec leur cinq de base.

Les filles de François Gomez ont subi d'emblée l'adresse de leurs adversaires, hypothéquant une bonne partie de leurs chances de réussir un bon résultat dans les minutes initiales (5-18 à la 6e). Au fil des tours de cadran, les Helvètes ont ensuite su davantage contenir les contre adverses, tout en continuant de subir le jeu de passes huilé des basketteuses du Bosphore et la mobilité des intérieures turques. Résultat: pas moins de 14 fautes concédées dans les 18 premières minutes.

De -25 à -10 points

Malgré ces limites, la Suisse s'est accrochée, sans complexe, dans le sillage de la Turquie: -14 à la 6e et... - 14, juste avant la pause. Preuve qu'au fil des actions, les Helvètes ont su trouver un jeu collectif qui a mis en difficulté une équipe du calibre de la Turquie.

Après la pause, les Suissesses ont à nouveau connu un début de seconde mi-temps en mode diesel (39-64 à la 25e). Largement menées au score, les filles de Gomez, emmenées par Lana Wenger (13 points, dont 3 tirs primés) et Viktoria Ranisavlejic (14 points également) ont alors connu leur meilleure période, réduisant leur passif jusqu'à dix unités (62-72 à la 33e, via un 23-8 du plus bel effet), obligeant le coach adverse à remettre toutes ses vedettes sur le parquet. Avec la géante Teaira McCowan (204 cm, 19 points) sur le terrain, les Turcs ont alors repris les rênes de la partie, pour ne plus les lâcher.

En affrontant la Grèce et la Turquie, la Suisse aura enchainé deux matches à un niveau jamais connu jusqu'ici. Une première qui a démontré les progrès réalisés et tout le chemin encore à parcourir pour bénéficier des ressources mentales et physiques nécessaires pour briller dans un Euro. Il s'agira du prochain palier à franchir pour la Suisse mais qui, l'espace de 80 minutes, a démontré que sa qualification n'avait rien d'usurpé.

D'ores et déjà éliminée dans la course aux quarts de finale, les Suissesses disputeront un ultime match dans la salle de l'Olympiakos, samedi après-midi (16h30) contre la France, vice-championne olympique en titre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des propos déplacés de Depardieu visaient bien une fillette

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Une expertise confirme le caractère misogyne et sexuel de propos que Gérard Depardieu a tenu à l'égard d'une fillette en Corée du Nord. (© KEYSTONE/AP/LIONEL CIRONNEAU)

Une expertise demandée par l'acteur français Gérard Depardieu, versée à une enquête pénale dans laquelle il est soupçonné de viols, établit que le comédien ciblait bien une fillette avec des propos sexuels lors d'un tournage en Corée du Nord.

L'AFP a appris jeudi cet élément de source proche du dossier, confirmant une information du journal Libération.

Selon ce document signé mi-mai par un expert informatique et dont l'AFP a eu connaissance, "l'analyse technique nous permet d'établir que des propos à connotation sexuelle ont été adressés à l'égard d'une fillette évoluant sur un poney".

Sollicité, l'avocat de Gérard Depardieu n'a pas répondu dans l'immédiat à l'AFP.

Une émission sur la chaîne de télévision publique France 2 avait révélé en décembre 2023 ces images tournées lors d'un voyage en Corée du Nord avec l'écrivain français Yann Moix en 2018, déclenchant un scandale.

On pouvait y voir Gérard Depardieu multiplier les commentaires misogynes et insultants dans le haras, notamment à un moment où, à l'écran, une fillette faisait du cheval.

L'émission avait précipité la chute de l'acteur, mis en cause par plusieurs femmes pour des viols et des violences sexuelles, et condamné mi-mai à 18 mois de prison avec sursis à Paris pour avoir agressé deux femmes sur un tournage en 2021 - une décision dont il a fait appel.

Selon Gérard Depardieu, le montage était trompeur

Gérard Depardieu affirmait que le montage était trompeur et que ses propos n'étaient pas destinés à la jeune fille mais à une autre femme, adulte, et prétendait aussi qu'il s'agissait d'une scène de fiction.

L'expert se fonde notamment sur un passage où des propos misogynes et sexuels visent une "petite dame (...) en mocassins", ce qui lui paraît compatible avec une cavalière enfant qui apparaît sur les images avec des "chaussures plates", tandis que la cavalière adulte avait elle des "chaussures à talon haut".

La question de savoir si les images ont été manipulées fera l'objet d'une audience correctionnelle le 2 octobre, après des plaintes croisées de Yann Moix et Gérard Depardieu d'un côté, et de journalistes de l'émission de l'autre.

Dans le cadre de cette procédure distincte, une autre expertise, civile cette fois, a été ordonnée, mais n'a pas été rendue.

Dans le dossier pénal auquel l'expertise du 15 mai a été versée, le parquet de Paris a requis un procès à l'encontre de M. Depardieu après sa mise en examen pour des viols dénoncés par l'actrice française Charlotte Arnould en août 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Trump repousse à nouveau l'échéance pour la vente de TikTok

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Donald Trump repousse à nouveau l'échéance pour la vente du réseau social TikTok. (© KEYSTONE/EPA/KEN CEDENO / POOL)

Donald Trump a annoncé jeudi avoir signé un décret qui repousse de 90 jours la date butoir pour la vente de TikTok, imposée par le Congrès américain qui souhaite que la maison mère chinoise ByteDance cède ce réseau social, très populaire aux Etats-Unis.

Alors que le président américain avait déjà reporté l'échéance à deux reprises, la nouvelle date butoir est fixée par le décret au 17 septembre, a-t-il annoncé sur sa plateforme Truth Social, pendant que Washington attend le feu vert de Pékin pour cette vente.

La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait déjà indiqué mardi que Donald Trump signerait ce nouveau décret, car il "ne veut pas voir TikTok disparaître".

En vertu d'une loi votée au Congrès en 2024, le réseau social reste en effet sous le coup d'une interdiction aux Etats-Unis si sa maison mère ByteDance n'en abandonne pas le contrôle.

Selon plusieurs médias américains, un protocole avait bien été trouvé début avril. Il prévoyait la séparation de TikTok US du groupe ByteDance, avec une recomposition du capital.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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