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International

Poutine satisfait de la réaction américaine à ses exigences

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Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé jeudi lors de sa traditionnelle conférence de presse annuelle. (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

Vladimir Poutine a jugé jeudi "positives" les premières réactions américaines aux exigences russes en vue d'une désescalade dans la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine, qui fait vaciller l'équilibre sécuritaire européen.

Dans de sa traditionnelle conférence de presse de fin d'année qui aura duré près de quatre heures, le président russe a abordé le risque d'un conflit armé en Europe.

La Russie a présenté deux projets de traités pour bannir tout élargissement de l'Alliance atlantique, notamment à l'Ukraine, et mettre fin aux activités militaires occidentales à proximité des frontières russes. Selon Moscou, il s'agit du seul moyen de juguler l'aggravation des tensions.

"Il ne doit y avoir aucune avancée de l'Otan vers l'Est, la balle est dans leur camp, ils doivent nous répondre", a-t-il noté. "J'espère que la première réaction positive (des Etats-Unis), avec l'annonce du début des négociations (à Genève) en janvier, va nous permettre d'aller de l'avant", a-t-il dit.

Il a répété que la Russie ne tolérerait aucun système d'armements occidentaux "sur le pas de (sa) porte". Mardi, M. Poutine avait menacé ses rivaux de "mesures militaires et techniques" si ses revendications n'étaient pas acceptées. Ses exigences, lourdes de conséquences pour l'architecture sécuritaire européenne, ont été jugées "inadmissibles" par de nombreuses voix occidentales.

"Rhétorique incendiaire"

A la suite de la conférence de presse, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg ont assuré que "l'alliance (militaire) restait prête à avoir un dialogue constructif avec la Russie", selon un communiqué diffusé jeudi côté américain, après un entretien entre les deux hommes.

Un haut responsable de la Maison Blanche a, un peu plus tard dans la journée, confirmé que les Etats-Unis étaient prêts à "engager un dialogue diplomatique" avec la Russie "dès le début du mois de janvier", mais pas sans conditions. La Maison Blanche a toutefois fait savoir que ni la date ni le lieu d'une première rencontre n'avaient été fixés.

Réaction beaucoup plus virulente, côté britannique. La ministre des Affaires étrangères Liz Truss a condamné la "rhétorique agressive et incendiaire" du Kremlin à l'encontre de l'Ukraine et de l'Otan, tout en saluant la volonté de Moscou de s'engager dans des discussions. Elle a répété que "le renforcement des capacités militaires de la Russie à la frontière de l'Ukraine et en Crimée, annexée illégalement, était inacceptable".

En soirée, le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a de nouveau appelé Moscou à la "désescalade" et au respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine. "Il a souligné que toute nouvelle agression militaire contre l'Ukraine aurait des conséquences massives et des coûts importants".

Soupçon d'invasion

La Russie est soupçonnée de préparer une invasion de l'Ukraine, une ex-république soviétique désormais pro-occidentale dont une partie du territoire, la Crimée, dans le sud, a déjà été unilatéralement rattachée en 2014 à la Russie. Plus de 100'000 soldats russes seraient déployés à la frontière.

M. Poutine a estimé que la politique de l'Ukraine et de ses alliés occidentaux, notamment concernant la guerre contre des séparatistes prorusses dans l'est ukrainien, constituaient une menace pour Moscou. "Nous ne pouvons pas vivre en regardant au-dessus de notre épaule en se disant: que va-t-il se passer? quand vont-ils cogner?"

Interrogé par la suite sur la répression de l'opposition russe, qui s'est considérablement accentuée en 2021, M. Poutine a jugé qu'il ne s'agissait pas de museler des détracteurs, mais de contenir des opérations d'influence étrangères.

Tout au long de l'année, médias, ONG, journalistes, avocats et militants ont été visés par diverses poursuites. Dernière cible en date: l'ONG Mémorial, un pilier de la défense des droits en Russie, est au centre de deux procès pour la dissoudre.

L'année avait commencé par l'arrestation du principal opposant Alexeï Navalny. Puis tout son mouvement a été interdit pour "extrémisme". Le président russe l'a qualifié jeudi de criminel, une allusion à sa condamnation dans une affaire de fraude, jugée montée de toutes pièces par l'opposition: "Des taulards, il y en a toujours eu. Il ne faut pas commettre de crimes."

"Espérance de vie en baisse"

Interrogé sur les ravages de l'épidémie de Covid-19, il a noté une "espérance de vie en baisse" et "une mortalité en hausse". La faible couverture vaccinale, nourrie par la méfiance de la population, et l'absence de restrictions sanitaires ont engendré un lourd bilan humain.

M. Poutine a dit viser une immunité collective avec 80% de la population vaccinée ou guérie du Covid "à la fin du 1er trimestre ou au 2e trimestre". Actuellement, 44% de la population est vaccinée.

Plus de 520'000 personnes sont mortes du Covid depuis 2020, selon les statistiques officielles de l'agence Rosstat, renforçant le déclin démographique de la Russie qui a perdu plus d'un million d'habitants en moins de deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Sanofi acquiert l'américain Vigil Neuroscience

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Parmi les produits auxquels s'intéresse Sanofi, Vigil Neuroscience développe un traitement contre la maladie d'Alzheimer (archives). (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

Le géant français pharmaceutique Sanofi va acquérir Vigil Neuroscience, Inc., une société de biotechnologie spécialisée dans le développement de médicaments innovants pour le traitement de maladies neurodégénératives.

Sanofi déboursera 470 millions de dollars (387 millions de francs) pour acquérir Vigil Neuroscience, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Le groupe compte ainsi "ajouter un nouveau médicament expérimental pour le traitement de la maladie d'Alzheimer à son portefeuille en neurologie", assure-t-il.

Les activités de la biotech, basée aux Etats-Unis, sont "actuellement au stade clinique". Son portefeuille de médicaments inclut notamment "le VG-3927, qui fera l'objet d'une étude clinique de phase II pour le traitement de la maladie d'Alzheimer", précise Sanofi.

En vertu de l'accord, "Sanofi se portera acquéreur de toutes les actions en circulation de Vigil au prix de 8 dollars l'action à la clôture, ce qui représente une transaction en numéraire valorisée à approximativement 470 millions de dollars (sur une base entièrement diluée)", soit environ 415 millions d'euros, souligne le communiqué.

"Cette acquisition s'inscrit pleinement dans le droit fil des orientations stratégiques de Sanofi en neurologie et de son ambition de faire avancer la science", a commenté le Dr Houman Ashrafian, responsable, Recherche et Développement de Sanofi, cité dans le communiqué.

"Nous sommes impatients d'unir nos forces avec les équipes de Sanofi (...) afin de libérer tout le potentiel du VG-3927 et accélérer son développement pour le traitement potentiel de la maladie d'Alzheimer", a de son côté déclaré Ivana Magovcevic-Liebisch, docteure en droit, présidente et directrice générale de Vigil.

Les deux entreprises prévoient de clôturer l'opération au troisième trimestre de 2025. "Cette acquisition n'aura aucun impact sur les prévisions financières de Sanofi pour 2025", assure le groupe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Grèce: fort séisme de magnitude 6,1 au large de la Crète

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Un fort séisme de magnitude 6,1 a été détecté au large de la Crète. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Un fort séisme de magnitude 6,1 sur l'échelle de Richter s'est produit au large de l'île grecque de Crète jeudi matin, a indiqué l'Institut américain de géophysique (USGS). Il a été ressenti jusqu'à Athènes et en Egypte, selon l'AFP.

Ce tremblement de terre survenu à 06h19 fait suite à une secousse de la même puissance la semaine dernière en mer Egée méridionale, à 15 km de l'île de Kasos et ressenti jusqu'au Caire mais aussi en Crète, et à Rhodes notamment.

En Crète où la secousse de jeudi a été fortement ressentie, de nombreux habitants, qui dormaient au moment du séisme, ont quitté leurs maisons dans les régions de Réthymnon et celle de Lassithi, la plus orientale de Crète, a rapporté la télévision publique ERT.

La secousse tellurique "s'est produite à une grande profondeur et il n'y a pas de raison particulière pour que les habitants s'inquiètent", a souligné Athanassios Ganas, directeur général de recherches à l'Institut de Géodynamique de l'Observatoire National d'Athènes, sur ERT.

Les unités de sapeurs-pompiers de Crète sont en état d'alerte générale, selon l'agence de presse grecque ANA, avec des véhicules en patrouille afin d'évaluer la situation.

Mais aucun dégât majeur n'a été rapporté à ce stade, selon les médias.

Sur ERT, le maire du chef lieu de Crète, la ville d'Héraklion, Alexis Kalokerinos, s'est voulu rassurant, affirmant qu'il n'y avait pas de problèmes particuliers dans sa ville et excluant une fermeture des écoles ce jour.

L'épicentre du tremblement de terre a été localisé en mer à 87 kilomètres d'Héraklion, la capitale de la plus grande île de Grèce, à une profondeur de 68 kilomètres.

La région de l'île de Santorin en mer Egée, haut lieu touristique grec, avait connu une activité sismique exceptionnelle en janvier et février avec des milliers de secousses qui avaient fait fuir plusieurs milliers d'habitants, rentrés depuis chez eux.

Située sur plusieurs failles géologiques en Méditerranée sud-est, la Grèce est régulièrement touchée par des séismes.

Le dernier tremblement de terre meurtrier dans l'archipel a eu lieu en octobre 2020 sur l'île de Samos, en Egée, entre la Grèce et la Turquie. D'une magnitude 7, il avait fait deux morts à Samos et plus de 100 à Izmir, ville portuaire turque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

L'incertitude règne toujours à Blatten (VS)

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Le glacier du Birch dans le Lötschental, chargé d'éboulis, est une source d'inquiétude (photo d'archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'incertitude règne toujours jeudi matin dans la zone de l'éboulement de Blatten (VS). La question de savoir combien de temps le glacier de Birch va résister reste ouverte, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental.

Plus les forces s'exercent sur le glacier, plus la question de savoir combien de temps cela va encore durer se pose, a déclaré le porte-parole à l'agence de presse Keystone-ATS tôt jeudi matin. Aucun dommage sur les habitations et aucun blessé n'est à déplorer pour l'instant.

De nombreux mouvements ont été observés dans la nuit de mercredi à jeudi et la situation est comparable à celle de la veille: des éboulements partiels au Petit Nesthorn ont fait grossir l'amas d'éboulis sur le glacier de Birch situé en contrebas.

Le porte-parole a laissé entrevoir de plus amples informations pour jeudi après-midi, sauf en cas d'événement majeur. Une conférence de presse est prévue à Ferden (VS) pour informer sur la situation actuelle et les derniers chiffres.

Des mois avant une stabilisation

Le mouvement du glacier s'est accéléré mercredi, passant de 0,5 à 0,8 mètre par jour. Le pan de montagne continue de s'effriter par parties. Environ 2 millions de mètres cubes sont tombés, soit un tiers de la masse totale qui menace de s'effondrer. Les experts se sont toutefois montrés prudemment satisfaits de l'évolution de la situation à Blatten au moment de faire le point mercredi après-midi.

La stabilisation de la montagne prendra des mois. Mais pour le village, des chutes ponctuelles de rochers sur le glacier ou de séracs ne sont pas à craindre grâce à la digue contre les avalanches. Le danger viendrait plutôt d'une lave torrentielle qui submergerait la digue, selon l'ingénieur Alban Brigger. Tant que le "sommet" n'est pas tombé, il est exclu d'envisager un retour des habitants.

Après une évacuation partielle samedi, 306 habitants et touristes ont dû quitter Blatten lundi, après un important éboulement. Plus de 200 animaux ont également été mis à l'abri.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

USA: deux personnes tuées à l'extérieur du musée juif de Washington

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Deux employés de l'ambassade d'Israël aux Etats-Unis ont été tués mercredi soir aux abords du musée juif de la capitale américaine. (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Deux employés de l'ambassade d'Israël aux Etats-Unis ont été tués mercredi soir aux abords du musée juif de la capitale américaine, Washington, a confirmé la ministre américaine de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, citée par la chaine CNN.

"Deux employés de l'ambassade d'Israël ont été tués de manière insensée ce soir près du musée juif de Washington DC", a déclaré Mme Noem. "Nous enquêtons activement et nous nous efforçons d'obtenir davantage d'informations à partager", a-t-elle ajouté.

Une source des forces de l'ordre a aussi confirmé à CNN que deux personnes ont été abattues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / afp

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