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International

Ghislaine Maxwell reconnue coupable de crimes sexuels

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Ghislaine Maxwell encourt des dizaines d'années de prison pour ses crimes sexuels (archives, 2013). (© Keystone/AP/Rick Bajornas)

L'ex-mondaine britannique Ghislaine Maxwell a été reconnue coupable mercredi par un tribunal de New York d'une série de crimes sexuels, notamment de trafic de jeunes filles mineures entre 1994 et 2004. Après une semaine de tergiversations, le jury a rendu son verdict.

Mme Maxwell, 60 ans, comparaissait depuis fin novembre devant le tribunal fédéral de Manhattan pour six chefs d'accusation, dont celui d'avoir fourni des mineures à son ex-compagnon, le financier américain Jeffrey Epstein, mort en prison en 2019, pour qu'il en abuse sexuellement. Elle encourt des dizaines d'années de prison.

Poursuivie pour six chefs d'accusation de crimes sexuels, elle a été reconnue coupable pour cinq d'entre eux. "Très déçue par le verdict", son avocate Bobbi Sternheim a annoncé à la presse son intention de faire appel.

Après 40 heures de délibérations étalées sur cinq jours, "un jury à l'unanimité a reconnu Ghislaine Maxwell coupable de l'un des pires crimes que l'on puisse imaginer - faciliter et prendre part à l'agression sexuelle d'enfants", a tonné le procureur fédéral du tribunal de Manhattan, Damian Williams.

Il a dénoncé des "crimes perpétrés avec son partenaire et complice de toujours, Jeffrey Epstein", lequel s'est suicidé dans une prison de New York en août 2019, avant même d'être jugé pour crimes sexuels.

Aucune date n'a encore été fixée pour le prononcé de la peine de Ghislaine Maxwell.

"Courage des filles"

"Le chemin de la justice a pris trop de temps. Mais la justice a été rendue aujourd'hui", s'est félicité le procureur. Il a salué le "courage des jeunes filles - devenues des femmes", quatre victimes qui ont témoigné pendant trois semaines contre Mme Maxwell.

"Jane", "Kate", "Carolyn" et Annie Farmer, 42 ans, la seule à s'exprimer sans pseudonyme, ont dévoilé une partie de leurs vies abîmées par des relations sexuelles forcées avec Epstein - notamment des massages sexuels - alors qu'elles avaient entre 14 et 17 ans, souvent en présence de Maxwell.

A l'énoncé du verdict, Mme Maxwell, fille préférée du magnat de la presse Robert Maxwell (mort en 1991) et figure de la jet-set européenne et américaine, était entourée par son frère Kevin et ses soeurs Isabel et Christine.

Elle est sortie la tête basse de la salle d'audience, flanquée d'agents de sécurité. Ses avocats ont simplement demandé à la juge Alison Nathan de s'assurer que la sexagénaire recevrait une troisième dose de vaccin contre le Covid dans sa prison de Brooklyn.

Ghislaine Maxwell, qui a eu 60 ans le jour de Noël et qui est à la fois britannique, française et américaine, est incarcérée depuis son arrestation à l'été 2020 dans le nord-est des Etats-Unis, un an après le suicide d'Epstein.

Pression sur le jury

Après trois semaines de débats, le jury - six femmes et six hommes - a eu toutes les peines du monde à s'entendre à l'unanimité sur un verdict. A tel point que les spéculations sont allées bon train sur un possible acquittement, voire un nouveau procès.

La juge Nathan a même dû mettre la pression sur le jury en s'alarmant du "pic astronomique" des contaminations au variant Omicron du Covid-19 à New York qui aurait pu repousser l'issue du procès au delà du Nouvel an si l'une des parties au procès était tombée malade.

L'accusation a dépeint Mme Maxwell en "prédatrice sophistiquée" qui agissait en toute connaissance de cause pour attirer et séduire à l'époque des jeunes filles, parfois de 14 ans, afin qu'elles aient des relations sexuelles contraintes avec Epstein dans ses résidences de Floride, New York ou du Nouveau-Mexique.

L'ombre de célébrités

L'accusée, elle, a plaidé non coupable et ne s'est exprimée qu'une seule fois au procès pour réaffirmer qu'elle était innocente. Elle a paru souvent plutôt détendue, conversant avec ses avocats qui n'ont eu de cesse de dire au jury que leur cliente n'était jugée que parce qu'Epstein était décédé.

Outre ce multimillionnaire mort à 66 ans, figure de la jet-set financière new-yorkaise, les ombres d'autres célébrités ont plané sur ce procès: le prince britannique Andrew, un proche d'Epstein, fait l'objet d'une plainte à New York pour "agressions sexuelles" il y a 20 ans, déposée par une Américaine aujourd'hui quadragénaire, Virginia Giuffre.par une Américaine aujourd'hui quadragénaire, Virginia Giuffre.

Saluant le verdict, Mme Giuffre a rappelé "avoir vécu l'horreur des agressions de Maxwell" et a rendu hommage à "toutes les autres filles et jeunes femmes qui ont souffert entre ses mains et dont elle a détruit les vies". Elle a dit espérer que d'autres que Maxwell "rendent des comptes".

Les noms également des anciens présidents américains Bill Clinton et Donald Trump ont été évoqués en raison de leur présence à des fêtes avec le couple Epstein-Maxwell à New York ou en Floride, dans les années 1990, photos à l'appui.

Enfin, côté français, l'ex-agent de mannequins Jean-Luc Brunel, ami d'Epstein, a été inculpé et écroué à Paris en décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Washington: risque "d'effacement civilisationnel" de l'Europe

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L'administration Trump redoute que l'Europe ne devienne "méconnaissable" (archives). (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Il y a un risque "d'effacement civilisationnel" en Europe, a averti vendredi la Maison Blanche dans un document sur la stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis. "Si les tendances actuelles se poursuivent, le continent sera méconnaissable dans 20 ans ou moins".

Le document de 33 pages, consulté par l'AFP, appelle également à "restaurer la suprématie américaine" en Amérique latine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ingebrigtsen forfait pour les championnats d'Europe

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Jakob Ingebrigtsen renonce aux Européens de cross (© KEYSTONE/AP/PETR DAVID JOSEK)

Le champion olympique du 5000 m Jakob Ingebrigtsen ne participera finalement pas aux championnats d'Europe de cross le 14 décembre au Portugal.

Le Norvégien trois fois sacré dans les labours préfère se focaliser sur la saison 2026, a indiqué vendredi la fédération européenne.

"Jakob a eu une très bonne période d'entraînement en altitude ces dernières semaines et a décidé de zapper les championnats d'Europe de cross pour se concentrer pleinement sur la saison 2026", a indiqué Erlend Slokvik, directeur sportif de la Fédération norvégienne, cité dans un communiqué de European Athletics.

Blessé au tendon d'Achille au printemps, Ingebrigtsen sort d'une saison 2025 quasiment blanche. Le double champion du monde (5000 m en 2022 et 2023) et double champion olympique (1500 m en 2021, 5000 m en 2024) a été éliminé dès les séries du 1500 m aux Mondiaux de Tokyo en septembre et a terminé loin des meilleurs sur 5000 m (10e).

Le Norvégien de 25 ans avait initialement été sélectionné dans le collectif pour les Europe de cross, compétition qui ne lui a jamais échappé quand il en a pris le départ (sacré en 2021, 2022 et 2024 après quatre titres chez les jeunes entre 2016 et 2019).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

WA abandonne sa réforme controversée du saut en longueur

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World Athletics abandonne sa réforme du saut en longueur (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La fédération internationale a décidé d'abandonner son projet de réforme controversée du saut en longueur face à l'opposition massive des athlètes.

La réforme prévoyait la suppression de la planche d'appel pour limiter les essais mordus.

"World Athletics a écouté ses athlètes et a décidé de suspendre indéfiniment les tests d'une nouvelle zone d'appel proposée pour les sauts horizontaux", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Fédération internationale jeudi soir, confirmant une information du quotidien britannique The Guardian.

"Les athlètes n'en veulent pas (de cette réforme)", avait admis dans un entretien au quotidien Jon Ridgeon, le directeur général de World Athletics. "On ne veut pas entrer en guerre avec ceux qui comptent le plus pour nous."

La Fédération internationale avait provoqué l'ire des sauteurs en longueur en février 2024 en annonçant qu'elle réfléchissait à supprimer la planche d'appel pour la remplacer par une "zone d'appel" plus longue, avec chaque essai mesuré à partir du pied d'impulsion du sauteur.

L'idée était alors de supprimer les temps morts liés aux sauts mordus, dans une volonté de rendre plus dynamiques ses compétitions dont les audiences notamment sur les concours sont en perte de vitesse. Une zone d'appel large de 40 centimètres remplaçant la traditionnelle planche de 20 centimètres avait été testée pour la première fois dans un meeeting à Düsseldorf en février 2025.

Mais le projet, qui devait être validé dès 2026, n'a jamais eu le soutien des athlètes, très attachés à la précision technique de leur discipline qui consiste depuis les premiers Jeux olympiques modernes en 1896 à prendre son élan pour sauter le plus loin possible dans un bac à sable sans mordre la planche d'appel à partir de laquelle sont mesurés les essais.

"Merdique"

"C'est merdique. Si ces règles sont appliquées, j'arrêterai le saut en longueur", avait lâché le double champion olympique grec Miltiadis Tentoglu, tandis que Carl Lewis, nonuple champion olympique dont quatre fois de suite en saut en longueur, avait qualifié le projet de mauvais "poisson d'avril".

"Le format (avec une zone d'appel) a été bien accueilli par les fans mais n'a guère suscité l'adhésion des athlètes", reconnaît la Fédération internationale. "Des zones d'appel pourraient être envisagées à l'avenir pour des types d'évènements totalement nouveaux, mais rien n'est encore officiellement prévu à ce stade."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Sous pressions américaines, Modi et Poutine resserrent les rangs

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Vladimir Poutine a été reçu par le premier ministre indien Narendra Modi et la présidente Droupadi Murmu. (© KEYSTONE/EPA/HARISH TYAGI)

Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe Vladimir Poutine se sont retrouvés vendredi pour des entretiens visant à resserrer leurs liens face aux pressions américaines pour que l'Inde cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.

Devant la presse, M. Modi a salué son invité comme un "véritable ami" et s'est montré optimiste sur une résolution pacifique du conflit russo-ukrainien. "Nous devons tous retrouver le chemin de la paix", a-t-il insisté.

"Merci pour vos efforts visant à trouver un règlement à cette situation", lui a répondu M. Poutine, louant par ailleurs les relations "profondes historiquement" et "de très grande confiance dans la coopération militaire et technique" entre l'Inde et la Russie. De nouveaux accords bilatéraux sont attendus après leur rencontre, notamment en matière d'armement.

Le chef du gouvernement indien a déroulé le tapis rouge pour son hôte, en l'accueillant lui-même jeudi soir à l'aéroport de New Delhi et en lui offrant un dîner privé.

La visite de M. Poutine intervient à l'heure où l'Inde entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, qui lui reprochent de financer l'effort de guerre russe en Ukraine en continuant à acheter à Moscou son pétrole brut à des prix particulièrement avantageux.

"Diversification"

"Cette visite relève de la politique de diversification de l'Inde en termes de stratégie et d'économie, spécialement au moment où elle est mise en difficulté par les droits de douane imposés par les Etats-Unis", a relevé pour l'AFP Ashok Malik, du centre de réflexion Asia Group.

Fin août, Donald Trump a tapé du poing sur la table en imposant une surtaxe de 50% aux exportations indiennes, en pleines discussions bilatérales sur la signature d'un traité de libre-échange commercial. Il a depuis répété avoir obtenu la promesse de M. Modi qu'il mettrait un terme à ses importations de brut russe, qui représentent 36% du volume de pétrole raffiné en Inde.

New Delhi ne l'a jamais confirmé, mais ses achats ont diminué, selon la plateforme d'informations commerciales Kpler, et plusieurs groupes indiens ont annoncé qu'ils renonçaient à se fournir auprès de Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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