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International

Intercontinental revient aux bénéfices avec la reprise

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La chaîne d'hôtels a enregistré un net rebond de ses activités, en particulier en Chine et aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Intercontinental Hotels Group (IHG) a renoué avec les bénéfices l'an dernier avec la réouverture de nombreuses économies mondiales aux déplacements et au tourisme et dit croire à la demande à long terme.

Le bénéfice net part du groupe est ressorti pour l'an dernier à 266 millions de dollars (243,9 millions de francs), contre une perte de 260 millions en 2020, au plus fort de la pandémie de coronavirus, tandis que le chiffre d'affaires a progressé de 21% à 2,9 milliards de dollars.

Les coûts des opérations ont fortement augmenté mais les dépréciations et remboursements ont nettement baissé, permettant à la rentabilité de croître.

Le revenu par chambre est remonté à 70% de celui de 2019, avant la pandémie, et en toute fin d'année il atteignait 84%, avec une reprise particulièrement forte aux Etats-Unis et en Chine.

Le conseil d'administration recommande la réinstauration d'un dividende.

"Les signes donnent espoir que nous soyons près de la fin de la pandémie et nous avons confiance en la solidité du groupe, sa position de marché et sa capacité à générer de la croissance durable à long terme", a commenté le directeur général Keith Barr, cité dans le communiqué.

"Un retour rapide de la demande a été stimulé par la levée des restrictions aux voyages, la vaccination et la reprise économique", particulièrement pour les vacances à l'intérieur des pays, "même si la demande cruciale de voyage d'affaires a montré sa résilience", commente le groupe.

La pandémie a entrainé des "changements structurels dans notre secteur avec par exemple des éléments technologiques remplaçant certains déplacements" note le groupe, en allusion à la montée en force des réunions virtuelles.

La demande d'affaires revient, fait-il toutefois valoir notant aussi de nouvelles tendances, comme l'utilisation d'hôtels pour remplacer les bureaux ponctuellement grâce aux "modes de travail de plus en plus flexibles".

Cela amène IHG à penser que la demande globale devrait ne pas avoir souffert à long terme de la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

La ville de Berlin prête à offrir l'ancienne villa de Goebbels

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La villa abritait une salle de cinéma privée et de spacieux séjours avec vue sur le lac de Bogensee, où Joseph Goebbels recevait stars, personnalités et maîtresses (archives). (© KEYSTONE/DPA/PATRICK PLEUL)

Chère à entretenir, difficile à détruire, difficile à vendre... L'ancienne villa du ministre de la propagande de Hitler, Joseph Goebbels, est un fardeau pour la municipalité de Berlin. Celle-ci se dit désormais prête à en faire cadeau.

La ville-Etat de Berlin peine depuis des années à trouver une seconde vie à cette propriété autrefois luxueuse construite près d'un lac, sur une vaste propriété de 17 hectares, dans la campagne qui entoure la capitale allemande.

"Je fais don du terrain à quiconque voudrait le récupérer, c'est un cadeau du Land de Berlin", a déclaré le responsable chargé des finances, Stefan Evers, lors d'une discussion jeudi à la chambre des députés de Berlin, espérant ainsi mettre fin à ce débat interminable.

La propriété est située à une quarantaine de kilomètres de Berlin, dans le land du Brandebourg, mais ni ce dernier ni le gouvernement fédéral ne sont intéressés par un "cadeau aussi généreux", a-t-il ajouté.

Salle de cinéma privée

Joseph Goebbels s'était vu offrir le terrain en 1936. Il y avait fait édifier la vaste demeure grâce aux financements de l'UFA, la puissante société de production cinématographique sur laquelle il régnait en maître absolu. L'édifice en U abritait une salle de cinéma privée, de spacieux séjours avec vue sur le lac de Bogensee, où Goebbels recevait stars, personnalités et maîtresses.

La "villa Goebbels" est d'autant plus encombrante qu'elle vient empêcher toute nouvelle utilisation d'un autre vestige local de l'histoire tumultueuse de l'Allemagne: un vaste complexe érigé après guerre par les autorités de l'ancienne RDA sur le même terrain que la maison du ministre d'Hitler, au milieu de la forêt.

Cet ensemble de bâtiments construit dans le style stalinien du début des années 50 abritait le centre de formation des cadres de la Jeunesse allemande libre (FDJ), l'organisation de jeunesse du parti communiste est-allemand (SED).

Au sein de cette université communiste, la "villa Goebbels" avait été reconvertie notamment en supermarché pour les étudiants et en crèche.

Démolition envisagée

Faute de repreneur ou de subvention, Berlin envisage désormais de tout démolir et de rénover les terrains, car les coûts annuels de sécurité et d'entretien se chiffrent en millions, selon les médias allemands Bild et RBB. Il faudrait pour cela retirer aux bâtiments le statut de monument historique.

En 2016, le Fonds immobilier de Berlin avait renoncé à vendre "la villa Goebbels", déjà très délabrée. Il craignait "qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains" et ne "devienne un lieu de pèlerinage pour les nazis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Carlos Alcaraz déclare forfait pour le Masters 1000 de Rome

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Carlos Alcaraz ne s'alignera pas sur la terre battue romaine. (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Le numéro 3 mondial Carlos Alcaraz ne jouera pas le Masters 1000 de Rome. A trois semaines de Roland-Garros, son avant-bras droit est à nouveau douloureux.

"J'ai ressenti de la douleur, une gêne au bras après avoir joué à Madrid", a écrit l'Espagnol sur ses réseaux sociaux, deux jours après sa défaite contre Andrey Rublev en quart de finale.

"J'ai passé des examens et j'ai un oedème musculaire au pronateur rond (réd: un muscle de l'avant-bras), conséquence de ma récente blessure. J'ai besoin de repos pour récupérer et pouvoir jouer sans aucune douleur", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La police évacue les militants pro-Gaza à Sciences Po Paris

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Le mouvement de protestation à Sciences Po Paris s'inspire de la situation aux Etats-Unis, où les campus d'une quarantaine d'universités connaissent une vague de mobilisation, avec des interventions musclées de la police. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Les forces de l'ordre sont entrées vendredi avant midi à Sciences Po Paris pour évacuer les militants pro-Gaza qui l'occupaient depuis la veille: l'établissement de renom et ses campus restent l'épicentre en France d'une mobilisation en faveur des Palestiniens.

Le mouvement de protestation s'inspire de la situation aux Etats-Unis, où les campus d'une quarantaine d'universités connaissent une vague de mobilisation, avec des interventions musclées de la police. "La fermeté est et restera totale", a fait savoir vendredi le gouvernement français.

"S'agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d'autres, des réquisitions par les présidents d'université ont été faites et les forces de l'ordre sont intervenues immédiatement. Cette fermeté paie: 23 sites perturbés ont été évacués hier", a-t-on indiqué de même source.

A Lyon aussi

Selon un étudiant de Sciences Po qui s'est exprimé auprès de la presse, "une cinquantaine d'étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume", dans le centre de Paris, au moment où les forces de l'ordre sont entrées vendredi dans l'école, une semaine après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.

Depuis le début de la matinée, la rue était bloquée par les forces de l'ordre. "Une réponse disproportionnée et sécuritaire", ont estimé deux étudiantes du Comité Palestine, qui regrettent par ailleurs l'absence d'"aide médicale" auprès des sept étudiants ayant entamé la veille une grève de la faim.

Les actions menées par des étudiants en soutien à Gaza ont lieu principalement dans des établissements Sciences Po à travers la France, mais peu au sein des universités.

Comme à Paris, les forces de l'ordre sont intervenues vendredi pour évacuer des manifestants pro-palestiniens du site de Sciences Po Lyon, où un amphithéâtre était occupé depuis la veille, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Table du dialogue" par des étudiants juifs

Place de la Sorbonne, à quelques centaines de mètres de Science Po Paris, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) devait tenir pendant une bonne partie de la journée une "table du dialogue", avec plusieurs invités, dont le dessinateur de BD Joann Sfar ("Le chat du rabbin").

"Nous voulons prouver qu'il n'est pas vrai qu'on ne peut pas parler du conflit israélo-palestinien. Pour cela, il faut mettre de côté ceux qui pointent du doigt les étudiants juifs comme complices du génocide", a déclaré le président de l'UEJF, Samuel Lejoyeux, sur Radio J.

Jeudi soir, la direction de Sciences Po Paris - qui accueille dans la capitale 5000 à 6000 étudiants - avait annoncé la fermeture de ses principaux locaux et invité étudiants et salariés à faire du télétravail.

Après un débat interne sur le Proche-Orient organisé jeudi par la direction, que les étudiants du Comité Palestine ont jugé "décevant", ces derniers effectuent un "sit-in pacifique" dans le hall de l'école et six d'entre eux ont entamé une grève de la faim, "en solidarité avec les victimes palestiniennes".

A l'issue de ce débat de deux heures, auxquels ont participé professeurs et étudiants, l'administrateur provisoire de l'école, Jean Bassères, a répété qu'il n'était pas question, comme le réclament certains étudiants, d'"investiguer" les relations de Sciences Po avec des universités israéliennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Intempéries: le sud du Brésil sous les eaux, 29 morts et 60 disparus

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Les inondations se concentrent dans la région centrale du Rio Grande do Sul, où 154 localités ont été frappées. Selon le dernier bilan de la Défense civile, plus de 10'000 personnes ont dû quitter leur domicile, dont quelque 4600 ont été accueillies dans des lieux d'hébergement. (© KEYSTONE/EPA/MARCELO OLIVEIRA/SANTA MARIA CITY COUNCIL/HANDOUT)

Le bilan des pluies torrentielles qui ont touché le sud du Brésil ces derniers jours, avec leur cortège d'inondations et de glissements de terrain, a atteint jeudi au moins 29 morts. 60 personnes sont toujours portées disparues.

A travers l'Etat du Rio Grande do Sul, auquel le président Luiz Inacio Lula da Silva venu sur place a promis l'aide du gouvernement, ce sont des scènes dantesques: coulées de boue gigantesques, maisons et voitures noyées à perte de vue, évacuations d'habitants et d'animaux réalisées dans des conditions extrêmement risquées par les secours.

Pour le gouverneur Eduardo Leite, il s'agit du "pire désastre climatique" jamais vu dans cet Etat frontalier avec l'Uruguay et l'Argentine.

"Je veux déplorer profondément toutes les vies perdues. Il y a 29 morts recensés actuellement, et avec la douleur la plus profonde je sais qu'il y en aura davantage", a-t-il dit en fin de journée, en annonçant aussi 60 disparus.

Le précédent bilan faisait état de 13 morts et 21 disparus. Trente-six blessés ont été enregistrés.

"Jamais rien vu de tel"

"Je n'ai jamais rien vu de tel. Tout est sous l'eau et ça va encore s'aggraver. C'est impossible de dormir, on ne sait pas à quel point le niveau de l'eau va continuer à monter", dit à l'AFP Raul Metzel, 52 ans, habitant de la commune de Capela de Santana.

Des vues aériennes prises par l'AFPTV montrent des secteurs entiers de cette localité envahis par les flots, d'où émergent seulement les toits de maisons.

Mercredi soir, l'"état de calamité publique" a été déclaré dans le Rio Grande do Sul, atteint depuis plusieurs jours par des tempêtes et des orages dévastateurs.

Lula promet "des moyens"

Lula, qui a rencontré le gouverneur jeudi à Santa Maria, une des villes les plus touchées, a promis que le Rio Grande do Sul "ne manquera pas de moyens" humains ou matériels pour faire face à cette tragédie. Plus de 600 militaires devaient être envoyés en renfort pour les opérations de secours et la distribution de vivres aux sinistrés.

Accompagné notamment de la ministre de l'Environnement Marina Silva, le chef de l'Etat a assuré que le gouvernement fédéral était mobilisé "à 100%" pour "atténuer la souffrance due à cet événement naturel extrême".

Les inondations se concentrent dans la région centrale du Rio Grande do Sul, où 154 localités ont été frappées. Selon le dernier bilan de la Défense civile, plus de 10'000 personnes ont dû quitter leur domicile, dont quelque 4600 ont été accueillies dans des lieux d'hébergement.

De nombreuses routes sont inaccessibles et l'approvisionnement en eau et électricité est compromis pour des centaines de milliers de personnes, selon les autorités locales. Des villes sont totalement isolées, sans internet ni signal de téléphonie mobile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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