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Suisse Romande

La Fête des vendanges va vivre une révolution

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La fête des vendanges avait attiré 300'000 personnes en 2019 (archives). (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

La Fête des vendanges, qui aura lieu du 23 au 25 septembre à Neuchâtel, va vivre une révolution écologique et numérique avec l'introduction du "cashless" et des verres réutilisables. La Braderie va inaugurer le concept.

"La Fête des vendanges a acquis un million de verres réutilisables qui seront loués à un tarif préférentiel aux autres manifestations de canton, dont la Braderie", a déclaré vendredi Bruna Raccio de la direction de la fête. Pour relever la logistique qu'impose cette nouveauté, la manifestation a choisi la solution du "cashless" (sans argent liquide).

"C'est une première mondiale sur un événement ouvert de cette envergure, qui réunit plus de 300'000 personnes en trois jours", a expliqué Naveen Begni de la direction de la fête. Pour payer ses consommations, chaque personne sera munie d'un bracelet à puce électronique qui permettra la gestion des encaissements et la remise des consignes.

Il y aura 50 caisses aux différentes entrées de la ville où les personnes pourront acheter un bracelet au prix de 2 francs. Ce dernier pourra aussi être rechargé par Twint ou carte de crédit, auprès du personnel qui va tourner dans la fête. Une recharge sur le site de la manifestation sera aussi possible.

Le bracelet de soutien de 10 francs, acquis à l'avance, permettra d'être pré-chargé, donnera accès aux transports publics durant le week-end et permettra d'assister gratuitement au corso fleuri du dimanche en place debout. "Avec l'achat d'un bracelet à l'avance, cela évitera une trop longue attente aux caisses", a expliqué Naveen Begni.

Réduire les vols

L'argent chargé, qui n'aura pas été utilisé, sera à récupérer dans un délai d'un mois. "Le bracelet ne pourra toutefois pas être utilisé d'une année à l'autre", a précisé Naveen Begni. Les organisateurs estiment que cette solution novatrice permettra de diminuer le temps d'attente des fêtards, de faciliter la gestion des fonds de caisse et de réduire les risques de vols d'argent.

Cette année, la fête vivra la fin du plastique à usage unique. Les assiettes, couteaux, fourchettes et autres cuillères ne pourront plus non plus être en plastique mais seront en carton ou en bambou par exemple. Dès 2023, la Fête veut que la vaisselle soit aussi entièrement réutilisable.

Entre le concept de cashless et l'instauration des verres réutilisables, la fête a investi environ 500'000 francs avec l'aide du canton et de la commune de Neuchâtel. La Braderie-Horlofolies, qui aura lieu du 2 au 4 septembre à La Chaux-de-Fonds, sera la première à tester le concept. "On sera un peu les cobayes", a déclaré Pierre-André Stoudmann, président de la manifestation.

La Fête des vendanges n'a pas de plan B, si l'évolution sanitaire venait à se détériorer. "Soit on fait la manifestation, soit on l'annule mais vu l'ampleur de l'événement, cela coûterait très cher de la délocaliser dans un endroit fermé et cela changerait le sens de la fête", a précisé Naveen Begni. La fête avait dû être annulée les deux dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Grand Conseil vote une baisse d'impôts pour la classe moyenne

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A Genève, la classe moyenne devrait payer moins d'impôts. La majorité de droite du Grand Conseil a accepté vendredi un projet de loi dans ce sens, mais le peuple aura le dernier mot (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la classe moyenne devrait payer moins d'impôts. La majorité de droite du Grand Conseil a accepté vendredi un projet de loi dans ce sens. L'introduction du référendum obligatoire permettra au peuple d'avoir le dernier mot.

"Ce projet de loi est juste, équilibré et dynamique. Il renforce le pouvoir d'achat par une baisse d'impôts sur le revenu et apporte un bol d'air à la classe moyenne qui ne touche pas d'aide étatique", a relevé Sébastien Desfayes, rapporteur de majorité. Et le député du Centre de rappeler l'excédent de 1,4 milliard de francs des comptes 2023, qui montre que Genève n'a pas de problème de recettes.

Le texte de la droite a été modifié en commission des finances suite à l'acceptation d'un amendement général du Conseil d'Etat visant à augmenter la réduction d'impôts pour les revenus médians, a expliqué M. Desfayes. La baisse moyenne est de 8,7%, alors que la fourchette des diminutions va de 5,4% à 11,4%.

Les pertes fiscales sont estimées à 326 millions pour le canton et à 108 millions pour les communes. "Depuis 1999, toutes les baisses d'impôts dans le canton ont abouti à une hausse des recettes fiscales par un effet dynamique", a souligné M. Desfayes. Et même si la baisse est importante, Genève restera le canton où la fiscalité est la plus élevée de Suisse, a-t-il indiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Frédérique Perler ne briguera pas de deuxième mandat

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En Ville de Genève, la magistrate Verte Frédérique Perler renonce à briguer un deuxième mandat lors des élections municipales du printemps 2025 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La conseillère administrative de la Ville de Genève, Frédérique Perler, ne briguera pas de deuxième mandat. Sous pression depuis une affaire d'embauches controversées dans son département, la Verte a annoncé sur les ondes RTS qu'elle ne se représenterait pas en 2025.

"Je ne briguerai pas un second mandat et je ne me suis absolument pas sentie poussée vers la sortie ni par mes collègues du Conseil administratif, ni par mon parti, ni par quelconque autre personne", a déclaré vendredi la magistrate dans l'émission Forum. Elle a expliqué mener cette réflexion depuis fin 2023.

"D'un côté, il y a toujours un intérêt à mener ses projets et à en mener de nouveaux. D'un autre côté, j'ai 64 ans et je me suis projetée à la fin de la prochaine législature, c'est-à-dire en 2030". Cette perspective allait à l'encontre de ses valeurs de Verte et de féministe, selon la magistrate.

Interrogée sur d'éventuelles erreurs commises lors des embauches controversées, elle n'en reconnait aucune. "Je ne suis pas incriminée", a-t-elle souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Un millier d'enfants à la finale de la Coupe de Suisse de foot

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Le Grand Conseil veut qu'un millier de petits Genevois puissent soutenir le Servette FC le 2 juin lors de la finale de la Coupe de Suisse de foot contre Lugano (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Le Grand Conseil veut qu'un millier de petits Genevois puissent assister à la finale de la Coupe de Suisse de football qui aura lieu le 2 juin à Berne. Par 62 oui, 17 non et 2 abstentions, il a adressé vendredi une motion dans ce sens au Conseil d'Etat. Servette FC jouera contre Lugano.

"Le sport est un vecteur d'intégration, et la population genevoise s'identifie au Servette FC. Mais l'accès à un événement sportif de haut niveau n'est pas donné à tout le monde", a plaidé le socialiste Leonard Ferati. D'où l'idée de redistribuer des billets à des clubs et structures associatives pour que 1000 enfants assistent à la finale.

Une demande soutenue par le MCG Arber Jahija, qui évoque "les beaux souvenirs" qu'en garderont les enfants. "Cela fait 23 ans qu'on attend cette finale", a relevé le député du Centre Xavier Magnin. La dernière victoire du Servette FC en Coupe de Suisse remonte à 2001.

Rappelant que les équipes ont des quotas de billets, Laurent Seydoux, de Libertés et justice sociale, a mis en garde contre le risque de leur soustraire des places. Mais le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge du Département de la cohésion sociale, s'est voulu rassurant: une solution sera trouvée. Le coût de l'opération est estimé à 140'000 francs, accompagnants compris.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Droit de rester dénonce les renvois violents en terres vaudoises

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Le collectif Droit de rester dénonce les interventions violentes en terres vaudoises lors de renvois. (Image d'illustration © KEYSTONE/Gian Ehrenzeller)

Le collectif Droit de rester dénonce la politique vaudoise contre les exilés, notamment lors de l'exécution de renvois forcés. Il évoque les violences exercées par le canton, ainsi que des renvois dans des pays où les conditions de vie ne sont pas vivables, par exemple la Croatie.

Réuni ce matin à Lausanne, le collectif Droit de rester dénonce les renvois violents d'exilés sur terres vaudoises. Il se dit témoin depuis trop longtemps de renvois violents et traumatisants.

Une situation qui n'est plus tenable, dénonce le collectif : les expulsions de Suisse et dans le canton de Vaud sont violentes, tandis que l'arrivée en Croatie est invivable. Des enfants malades qui ne peuvent pas voir les médecins, aucune aide, des logements insalubres, etc. Une violence dénoncée notamment par Tim, membre du collectif Droit de rester :

Il soulève également les dommages physiques, économiques, sociaux de tels traumatismes :

Une partie des personnes concernées reviennent par la suite en Suisse.

Fariah est mère de trois enfants. Elle arrive d'Afghanistan en juillet 2023, avant d'être expulsée début avril dernier en Croatie. Elle dénonce une intervention violente lors du renvoi : un choc lorsque la police est entrée en force dans son logement pour l'en sortir avec ses enfants. Sa jeune fille de 14 ans a notamment été plaquée au sol par cinq policiers pour la contrôler.

Elle raconte les conditions invivables qui l'attendaient en Croatie :

Une situation sur place confirmée par Tim, membre du collectif :

Politique "raciste et inhumaine"

Présente lors de la conférence, l'élue d'extrême gauche au Grand Conseil Mathilde Marendaz a soutenu le collectif. Elle soulève notamment la marge de manoeuvre dont bénéficie le canton pour appliquer les conditions du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

La députée vaudoise a dénoncé un tournant "répressif et violent" du Conseil d'Etat dans ce dossier, une politique "raciste et inhumaine". Mathilde Marendaz, députée Ensemble à Gauche au Grand Conseil vaudois :

Le collectif soutient qu'une autre politique cantonale est possible, et appelle à l'arrêt immédiat des violences contre les exilés, particulièrement les mineurs.

Contacté par nos soins, le canton n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat.

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