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International

L'ONU "exige" massivement de la Russie l'arrêt de la guerre

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L'ambassadeur russe à l'ONU Vassily Nebenzia n'a guère été entendu. (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi une résolution qui "exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine", lors d'un vote approuvé massivement par 141 pays, 5 s'y opposant, et 35 s'abstenant dont la Chine.

Le résultat a été salué par une salve d'applaudissements.

Les cinq pays ayant voté contre sont la Russie, le Bélarus, la Corée du Nord, l'Erythrée et la Syrie.

La résolution, ponctuant plus de deux jours d'interventions à la tribune de l'ONU, réclame à Moscou qu'il "retire immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires" d'Ukraine et "condamne la décision de la Russie d'accentuer la mise en alerte de ses forces nucléaires".

Piloté par l'Union européenne en coordination avec l'Ukraine, le texte, qui bénéficiait d'une centaine de co-parrainages, "déplore" également "dans les termes les plus vifs l'agression de la Russie contre l'Ukraine" et affirme "son attachement à la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale" de ce pays, y compris de "ses eaux territoriales".

Le choix de la paix

"La Russie a choisi l'agression. Le monde a choisi la paix", a réagi après le vote devant des journalistes l'ambassadeur de l'Union européenne auprès de l'ONU, Olof Skoog. "C'est un vote historique. Il ne s'agit pas seulement de l'Ukraine. Pas seulement de l'Europe. Il s'agit de défendre un ordre international fondé sur des règles auxquelles nous avons tous adhéré", a-t-il ajouté.

Intitulée "Agression contre l'Ukraine", la résolution appelle par ailleurs à accorder à l'aide humanitaire un accès sans entrave - sur fond de discussions ardues au Conseil de sécurité sur un projet franco-mexicain de résolution sur le même sujet - et "déplore l'implication du Belarus" dans l'attaque de l'Ukraine.

"Génocide"?

L'ambassadeur de l'Ukraine à l'ONU, Sergiy Kyslytsya, avait dénoncé juste avant à la tribune de l'ONU un "génocide" en cours dans son pays, perpétré par la Russie, exhortant à "l'action" la communauté internationale pour ne pas rééditer ce qu'a fait Hitler.

La Russie, par la voix de son homologue Vassily Nebenzia, s'est défendu d'attaquer des cibles civiles.

Outre l'Amérique du Nord et l'Europe, la résolution a bénéficié d'un vote favorable de nombreux Etats africains et d'une grande majorité des pays d'Amérique latine, pourtant très éloignés du théâtre ukrainien.

Pour le Moyen-Orient, les Emirats arabes unis, suspectés d'avoir conclu un accord plus ou moins tacite avec la Russie en échange d'un vote favorable lundi de ce pays au Conseil de sécurité pour désigner les Yéménites Houthis comme "terroristes" et étendre l'embargo sur les armes à l'ensemble de ces rebelles, ont voté pour, rompant avec une position suivie depuis la semaine dernière au Conseil de sécurité.

Sur le continent asiatique, l'abstention de la Chine est fidèle à sa position adoptée depuis une semaine au Conseil de sécurité. L'Inde, membre non permanent de ce Conseil depuis plus d'un an et demi, et aux relations militaires étroites avec la Russie, s'est aussi abstenue, malgré de fortes pressions des Etats-Unis. Le Pakistan, aussi sous forte pression notamment des Européens pour un vote favorable, s'est abstenu.

Pas de veto

La résolution à l'Assemblée était inspirée d'un texte rejeté la semaine dernière au Conseil de sécurité de l'ONU en raison d'un veto posé par la Russie qui a scandalisé les Occidentaux.

Au sein de l'Assemblée générale, le droit de veto, privilège des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni), n'existe pas. Ses résolutions ne sont pas contraignantes légalement comme celles du Conseil, mais elles revêtent une forte valeur politique selon le nombre de pays qui l'approuvent.

En 2014, une condamnation similaire de la Russie pour l'annexion de la Crimée, qui s'était faite sans effusion de sang à la différence de l'invasion actuelle, avait obtenu 100 voix pour, 11 contre, tandis que 58 pays s'étaient abstenus et que le reste des 193 membres n'avait pas participé au scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Mort de l'astronaute William Anders de la mission Apollo 8

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Les trois astronautes de la mission Apollo 8, depuis la gauche, James Lovell, William Anders et Frank Borman. (© KEYSTONE/AP)

L'astronaute William Anders, membre de la mission Apollo 8 et auteur de la légendaire photographie "Lever de Terre", est mort vendredi à 90 ans dans un accident d'avion, a annoncé son fils à CNN.

"Mon père est décédé dans un accident d'avion dans les îles San Juan", à la pointe nord-ouest des Etats-Unis, a indiqué son fils Gregory Anders à la chaîne de télévision américaine.

William Anders a marqué l'exploration spatiale avec un cliché emblématique, le "Lever de Terre", pris lors de la mission Apollo 8, la première à s'être mise en orbite autour de la Lune.

Sur cette photographie datant du réveillon de Noël 1968, la planète bleue se détache de l'obscurité, avec la surface lunaire au premier plan.

Il "a offert à l'humanité l'un des cadeaux les plus précieux qu'un astronaute puisse offrir. Il a voyagé jusqu'au seuil de la Lune et nous a tous aidés à voir quelque chose d'autre: nous-mêmes", a écrit sur X l'administrateur de la Nasa, Bill Nelson. "Il nous manquera."

William Anders "a changé à jamais notre vision de notre planète et de nous-mêmes avec sa célèbre photo (...) Il m'a inspiré, ainsi que des générations d'astronautes", a réagi l'ancien astronaute de la Nasa et sénateur américain Mark Kelly sur le même réseau social.

La mission Apollo 8 avait décollé en décembre 1968 avec à bord William Anders et deux autres astronautes, Frank Borman et James Lovell. Avant de devenir astronaute, William Anders avait servi comme pilote de chasse dans l'armée américaine.

Plus tôt vendredi, les autorités locales avaient indiqué qu'un avion de modèle ancien s'était écrasé en fin de matinée près de la côte d'une des îles San Juan, dans l'Etat américain de Washington. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident. Le shérif du comté, Eric Peter, a indiqué à l'AFP que des équipes fouillaient la zone, mais n'avaient pas encore retrouvé de corps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Dernier vol spatial de Virgin Galactic avant une pause de deux ans

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Le vaisseau VSS Unity de Virgin Galactic. (© KEYSTONE/EPA VIRGIN GALACTIC/VIRGIN GALACTIC HANDOUT)

L'entreprise de tourisme spatial Virgin Galactic doit effectuer samedi son dernier vol avant une pause de deux ans de ses opérations commerciales, dédiée au développement d'une nouvelle classe de vaisseaux plus rentables.

Un grand avion porteur doit décoller du Nouveau-Mexique vers 8H30 locales (16H30 Heur suisse) d'une piste classique, puis après une période d'ascension d'environ 50 minutes, il larguera le vaisseau accroché sous lui, appelé VSS Unity.

Celui-ci, qui comptera quatre passagers et deux pilotes à bord, allumera alors son moteur et accélérera à la verticale jusqu'à dépasser les 80 km d'altitude -- la limite marquant le début de l'espace selon l'armée américaine.

Après quelques minutes permettant aux passagers de flotter en apesanteur et d'observer la courbure de la Terre, il reviendra en planant sur la même piste.

Le nom d'un seul passager de cette mission, baptisée Galactic 07, est connu: il s'agit du Turc Tuva Atasever, dont le vol a été mandaté par l'entreprise américaine Axiom Space. Il doit conduire plusieurs expériences scientifiques à bord.

Virgin Galactic, fondée en 2004 par le milliardaire Richard Branson, a seulement précisé que l'un des autres passagers venait d'Italie, et deux autres des Etats-Unis. Ce vol spatial sera le second de l'entreprise cette année et le 12e au total.

Il y a un an, après des années de développement, Virgin Galactic avait emmené ses premiers clients dans l'espace lors de la mission Galactic 01.

Jusqu'à 125 vols par an

Cette septième mission commerciale sera la dernière du vaisseau VSS Unity, a déclaré dans un communiqué Michael Colglazier, le patron de Virgin Galactic.

Il s'agit "d'un tournant pour l'entreprise, au moment où nous consacrons pleinement nos ressources à la production de nos vaisseaux spatiaux Delta de nouvelle génération, dont la mise en service commerciale est prévue pour 2026", a-t-il ajouté.

Ces nouveaux vaisseaux devront être capables d'emporter six passagers au lieu de quatre pour VSS Unity, selon Virgin Galactic, qui prévoit d'en construire deux initialement. L'entreprise prévoit ensuite jusqu'à 125 vols par an. Des vols tests de Delta sont prévus en 2025.

En fin d'année dernière, Virgin Galactic avait annoncé le licenciement de 185 employés, soit 18% de personnel, afin de réduire les coûts et se concentrer sur le programme Delta. Certains analystes se sont montrés sceptiques concernant la pause des vols commerciaux annoncée.

Les investisseurs de cette entreprise cotée en Bourse peuvent "s'attendre à détenir des actions ne générant pratiquement aucun revenu au cours des 18 à 30 prochains mois - et ce, si tout se passe comme prévu et si le programme Delta n'est pas retardé", a pointé la société de conseil financier The Motley Fool.

Virgin Galactic est en concurrence sur ce créneau des vols courts suborbitaux avec l'entreprise Blue Origin, fondée par le milliardaire Jeff Bezos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Finale dames à Roland-Garros: Swiatek affronte Paolini

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Iga Swiatek: favorite cet après-midi en finale (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BLUMBERG)

Iga Swiatek (22 ans) tentera cet après-midi de remporter un quatrième titre à Roland-Garros. En finale, la Polonaise sera largement favorite contre l'Italienne Jasmine Paolini (28 ans).

La Polonaise (WTA 1) a traversé le tableau comme attendu, sans cahot. Le seul grain de terre dans sa chaussure, elle l'a secoué au deuxième tour lorsqu'elle a dû sauver une balle de match contre l'ancienne numéro 1 mondiale Naomi Osaka, avant de s'imposer en trois sets.

Par la suite, elle a joué quatre matches et n'a perdu que quatorze jeux au total. Aucun en 8es de finale face à la Russe Anastasia Potapova renvoyée au vestiaire en 40 minutes sans avoir empoché le moindre jeu et en n'ayant remporté que dix points au total...

"Les premiers tours en Grand Chelem sont toujours compliqués. Ensuite, j'ai gagné en confiance", a expliqué la Polonaise, très à l'aise sur sa surface préférée qu'est la terre battue. Elle est en effet sur la voie d'un rare triplé, réussi pour la dernière fois en 2013 par Serena Williams: enchaîner les titres à Madrid, Rome et Roland-Garros.

Avec deux défaites en 36 matches depuis sa première apparition dans le tableau principal en 2019, Swiatek est à peu près injouable sur la terre battue parisienne, un peu comme son idole Rafael Nadal.

"Si heureuse"

Ce sera donc Paolini (WTA 15) qui sera de l'autre côté du filet pour tenter de priver Swiatek d'un troisième titre consécutif à Roland-Garros, le quatrième au total après 2020, 2022 et 2023, le cinquième en Grand Chelem (avec l'US Open 2022). L'Italienne, qui a battu en quart Elena Rybakina (WTA 4), a nettement dominé en demi-finale la prodige russe Mirra Andreeva (17 ans/WTA 38) 6-3 6-1.

A 28 ans, Paolini n'avait encore jamais dépassé les huitièmes de finale en Grand Chelem (atteints en Australie cette année). A Roland-Garros, elle n'avait jamais franchi le deuxième tour. "Je suis si heureuse", a-t-elle lancé de sa voix rauque.

"Rêver est la chose la plus importante dans le sport et dans la vie. J'ai peut-être mis plus longtemps que d'autres joueuses pour le comprendre", a-t-elle ajouté en référence à son arrivée plus tardive que pour d'autres en finale d'un Majeur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BCE doit encore garder le "pied sur le frein"(Lagarde)

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La présidente de la BCE, Christine Lagarde, mise sur la prudence face à l'inflation. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

La Banque centrale européenne (BCE) a encore "un long chemin à parcourir" pour dompter inflation et devra garder le "pied sur le frein pendant un certain temps", a déclaré sa présidente Christine Lagarde au lendemain d'une réduction des taux d'intérêt en zone euro.

"L'inflation globale s'est nettement ralentie. Elle est actuellement en voie de revenir à 2% l'année prochaine, le niveau que nous visons et qui correspond à la stabilité des prix", a observé Mme Lagarde dans une tribune publiée vendredi soir dans plusieurs journaux européens dont le quotidien français La Provence.

"Mais il reste encore un long chemin à parcourir avant que l'inflation revienne à notre objectif, et le voyage ne se fera peut-être pas sans encombre. Il faudra faire preuve de prudence, de résolution et de persévérance", ajoute Mme Lagarde.

La présidente de la BCE amplifie ainsi le message de vigilance qui a accompagné l'annonce, jeudi, d'une première baisse attendue des taux directeurs de l'institution après leur relèvement à des niveaux record, depuis juillet 2022, pour combattre les hausses de prix.

Servant de référence en zone euro, le taux sur les dépôts de 4% - son plus haut niveau atteint en septembre - a été ramené à 3,75%. Mais les gardiens de l'euro ont aussi prévenu jeudi qu'ils ne "s'engageaient pas à l'avance sur une trajectoire de taux particulière", douchant les espoirs d'une série garantie de baisses de taux dans les mois à venir.

"Nous devons encore maintenir notre pied sur le frein pendant un certain temps, même si nous n'appuyons pas sur la pédale aussi fortement qu'avant", insiste encore Mme Lagarde dans sa tribune.

Les économistes de la banque centrale ont en effet revu à la hausse leurs prévisions d'inflation pour 2024 et 2025 pour les vingt pays de la zone euro.

En cause notamment, les tensions sur les prix qui restent fortes dans le secteur des services, en raison de la croissance élevée des salaires.

"En tant que gardiens de l'euro, nous sommes engagés à assurer une inflation faible et stable au bénéfice de tous les Européens", conclut la présidente de la BCE dans ce texte publié alors que les électeurs des vingt-sept pays de l'Union européenne votent jusqu'à dimanche pour élire leurs eurodéputés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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