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Vaud

Conseil d'Etat vaudois: un bilan de législature jugé positif

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Le Conseil d'Etat vaudois in corpore a présenté mercredi un bilan de législature marqué par une situation exceptionnelle, la crise du coronavirus. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois a tiré mercredi un bilan globalement positif de la législature 2017-2022. "Justes et pertinents", les axes établis en 2017 ont permis au paquebot vaudois d'affronter la crise du coronavirus tout en poursuivant et réorientant ses actions, notamment en matière climatique.

A trois semaines des élections cantonales, le gouvernement s'est prêté in corpore à l'exercice démocratique du bilan. "Nous le faisons dans un contexte international bouleversé. L'injustifiable agression russe en Ukraine matérialise soudainement des risques qui restaient abstraits, tout comme l'a fait la crise du coronavirus", a relevé la présidente du Conseil d'Etat Nuria Gorrite devant la presse à Lausanne.

Les deux montrent la "nécessité d'institutions démocratiques fortes, transparentes, réactives", a déclaré la ministre socialiste, évoquant entre autres les "fake news". Pour surmonter les "changements soudains, nous devons pouvoir compter sur un cadre stable, rassurant" qui puisse répondre de façon efficace et agile aux besoins de la population.

Options validées

En 2017, le gouvernement s'était fixé l'objectif d'une prospérité durable et partagée. Il avait cadré son action autour de trois domaines: cohésion sociale et qualité de vie, rayonnement, attractivité et compétitivité, ainsi que gestion, fonctionnement et investissements de l’Etat, a rappelé le chancelier Aurélien Buffat. Un cap maintenu, malgré la crise. Nuria Gorrite, présidente du gouvernement vaudois.

Nuria GorritePrésidente du gouvernement vaudois et cheffe du Département des infrastructures et des ressources humaines

L'ensemble des 30 mesures prioritaires prévues ont été réalisées dans leur quasi-totalité, a encore relevé le chancelier.

Regard prospectif

Les sept ministres, dont trois ne se représentent pas aux élections cantonales - les PLR Pascal Broulis et Philippe Leuba, ainsi que la Verte Béatrice Métraux - ont passé en revue quelques points saillants, tout en lançant un regard prospectif sur l'avenir.

Entrée au gouvernement en mai 2019 suite au départ de Pierre-Yves Maillard, Rebecca Ruiz, cheffe du Département de la santé et de l'action sociale, s'est penchée sur la gestion de la crise sanitaire.

Rebecca RuizCheffe du Département de la santé et de l'action sociale

Pour la prochaine législature, il s'agira donc notamment de mettre en place des capacités hospitalières de réserve en cas de crise, a indiqué la socialiste. Et de développer des politiques publiques suite aux vulnérabilités dévoilées par la pandémie, sans oublier la cohésion sociale.

Un milliard pour le Covid

Ce sont ses finances saines et solides qui ont permis à l’Etat de pouvoir absorber les coûts de la crise, a, de son côté, relevé Pascal Broulis. Il a pu intervenir massivement pour soutenir la population et les secteurs impactés par la lutte contre le virus.

Pascal BroulisChef du Département des finances et des relations extérieures

L'Etat a continué à investir, plus de 100 projets de construction étant ouverts pour un montant d'environ 800 millions, a souligné le chef du Département des finances et des relations extérieures.

Miracle économique

Pour Philippe Leuba, chef du Département de l'économie, de l'innovation et du sport, l'économie vaudoise a surmonté de "manière miraculeuse" cette période.

Philippe LeubaChef du Département de l'économie, de l'innovation et du sport

À fin 2021, le taux de chômage avait retrouvé son niveau d’avant la crise. Le PIB vaudois était en hausse de 4,5% en 2021, en légère progression par rapport à 2019. Les perspectives restent cependant en demi-teinte, en raison des incertitudes quant aux relations Suisse-Europe, à l'inflation internationale et à l'approvisionnement en matières premières, a averti le ministre.

Education numérique

Cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture, Cesla Amarelle a mis en avant les réalisations dans le domaine de l'éducation numérique, dont profitent déjà 20'000 élèves dès 4 ans et 2000 enseignants. Elle sera achevée vers 2026-2027, une première en Suisse, a indiqué la socialiste. La ministre a aussi mis l'accent sur les jalons posés en faveur d'une école durable.

Cesla AmarelleCheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture

Quant à Christelle Luisier, la PLR qui a succédé à Jacqueline de Quattro en mars 2020, elle a évoqué le renforcement des droits politiques, de la confiance de la population mise à mal avec le Covid. Mais un des dossiers d'importance de cette législature aura aussi été la révision de la répartition canton/commune de la facture sociale. Christelle Luisier Brodard.

Christelle Luisier BrodardCheffe du Département des institutions et du territoire

Deux chantiers importants s'ouvrent donc: ceux de la péréquation et de la révision de la loi sur les communes. La cheffe du Département des institutions et du territoire a aussi souligné les enjeux immenses concernant le territoire. Un nouveau plan directeur cantonal est d'ailleurs prévu pour 2025, a-t-elle annoncé.

Finalement Béatrice Métraux a rappelé les nombreuses mesures fortes prises par le canton en matière climatique. Notamment le plan Climat cantonal qui veut réduire de 50% à 60% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.

Béatrice MétrauxCheffe du Département de l'environnement et de la sécurité

Futur désirable

Nuria Gorrite a relevé que l'exercice avait été difficile, mais a évoqué une forme de fierté face au travail accompli. Il s'agit de s'adapter pour faire perdurer ces réussites, devant les nouveaux risques climatiques, énergétiques, numériques, sanitaires et géopolitiques. Mais aussi de "recoudre la société en tendant la main et de réparer les divisions révélées par la pandémie".

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

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Lausanne

Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police

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Les manifestants ont protesté contre le récent décès au CHUV d'un homme qui était détenu dans la zone carcérale du poste de police lausannois. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Près de 300 personnes se sont rassemblées jeudi en début de soirée devant l'Hôtel de police à Lausanne. Elles protestaient contre le récent décès d'un homme détenu dans la zone carcérale de l'établissement et plus généralement contre les violences policières.

Les manifestants se sont rassemblés vers 18h30 devant l'immeuble de la police, rue Saint-Martin, d'abord en silence puis ont scandé des slogans, tels que "A bas l'Etat, les flics et les fachos", "Police partout, justice nulle part" ou encore "Et tout le monde déteste la police". Ils ont plus tard observé une minute de silence pour la victime. Peu de pancartes ou banderoles étaient visibles.

Les près de 300 personnes, selon un décompte de Keystone-ATS, ont assez vite débordé sur la route, bloquant une bonne partie du carrefour situé devant l'Hôtel de police. Plus loin, sur les trois artères, la police déviait la circulation pour éviter aux automobilistes de traverser le secteur.

Enquête ouverte

L'homme décédé mardi soir était âgé de 40 ans et de nationalité algérienne, sans domicile connu en Suisse. Il était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, à la suite d'un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD). La victime était placée sous le régime de la détention provisoire, au bénéfice de la présomption d'innocence.

Il avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien aurait remarqué qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale, selon le Ministère public qui a ouvert une enquête. Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi soir.

Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n'ont révélé aucun signe de violence, a précisé le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt par le Centre universitaire de médecine légale a été ordonnée.

Pour mémoire, un homme d'origine africaine est décédé en mai dernier dans les locaux de la Police municipale. Il avait auparavant été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Nouvelle ligne de bus pour la plage à Yverdon-les-Bains

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Le nouveau bus offrira une liaison directe entre la gare et le lac (Image symbolique). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une nouvelle ligne de bus reliera directement la gare d'Yverdon-les-Bains (VD) à la plage durant l'été 2026. L'offre vise à faciliter l'accès au bord du lac, à renforcer l'attractivité du centre-ville et à encourager des déplacements plus durables.

Du 4 juin au 13 septembre, le bus circulera du jeudi au dimanche, toutes les 15 minutes entre 10h00 et 20h00, puis toutes les 30 minutes jusqu'à 22h00. La mise en place de cette desserte contribuera à réduire la pression sur les places de stationnement, tant à la plage qu'au centre-ville, en offrant une alternative simple et fréquente pour rejoindre ces secteurs, indique jeudi la Ville.

Cette nouvelle liaison s'inscrit dans la stratégie de mobilité durable de la municipalité. Des informations complémentaires seront communiquées au printemps 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: un nouveau prestataire pour publier la FAO

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La version papier de la FAO sera désormais imprimée à Monthey (Image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil d'Etat vaudois a attribué au consortium Impact Médias, basé à Nyon, la gestion opérationnelle et commerciale de la Feuille des avis officiels (FAO) jusqu'à fin 2028. Il répond ainsi au Grand Conseil qui avait demandé de maintenir une version imprimée de la FAO jusqu'en 2028, alors que le gouvernement souhaitait basculer en numérique en 2025.

L'impression de la FAO, qui était effectuée à Berne, sera désormais assurée par le Centre d'impression romand (CIR) à Monthey (VS), propriété du groupe ESH Médias, indique jeudi le Canton dans un communiqué. La publication continuera de paraître deux fois par semaine, les mardis et vendredis dès le 9 janvier.

Dans son offre, le consortium composé d'Impact Médias et ESH Médias, prévoit la reprise du personnel et des compétences engagés aujourd'hui dans la publication. Cela permettra une transition fluide ainsi que la continuité des activités et le maintien des emplois dans le canton, se réjouit le Canton.

La version papier est ainsi assurée jusqu'à fin 2028. Ensuite, une entreprise privée, si elle le souhaite, pourrait éventuellement prendre le relais et publier une version imprimée indépendante de l'Etat. Le cadre légal prévoit une aide au démarrage.

Le canton souhaite rejoindre à l'horizon 2029 la plateforme numérique exploitée par la Confédération. Une dizaine de cantons ont déjà opté pour cette solution, dont le Valais en Suisse romande. Une version numérique permet un accès gratuit à la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Election complémentaire Vaud - Agathe Raboud Sidorenko prône une "gauche plus combative"

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Comédienne, médiatrice culturelle et mère de deux enfants en bas âge, la candidate de la gauche radicale Agathe Raboud Sidorenko a présenté jeudi son programme politique pour la complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8 mars prochain. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La candidate de la gauche radicale à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8 mars, Agathe Raboud Sidorenko, a plaidé jeudi pour une "gauche plus combative". Elle revendique une "candidature de terrain, de rupture, contre l'austérité budgétaire".

A peine déclarée, mardi dernier, et première à lancer sa campagne pour la succession de la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz: Agathe Raboud Sidorenko a invité les médias, tout un symbole, dans la salle Rosa Luxembourg à la Maison du Peuple à Lausanne. La conseillère communale lausannoise était entourée de plusieurs représentants d'Ensemble à Gauche (SolidaritéS, Décroissance alternatives et Solidarité& Ecologie), dont la députée Joëlle Minacci.

Comédienne, médiatrice culturelle et mère de deux enfants en bas âge, Agathe Raboud Sidorenko est également candidate à un siège à la Municipalité de Lausanne le 8 mars prochain. Elle figure sur le ticket de la formation de la gauche radicale avec cinq autres candidats.

Refuser la "politique des caisses vides"

"La majorité de droite du Conseil d'Etat et du Grand Conseil, en collaboration avec les grandes organisations patronales du canton, a vidé les caisses du Canton par une succession de baisses fiscales en faveur des multinationales et des plus riches", a affirmé Mme Raboud Sidorenko.

"Cette majorité fait aujourd'hui payer le prix de cette politique des caisses vides à la population, et notamment aux femmes, par des coupes dans les prestations publiques essentielles comme la santé, la prise en charge des personnes âgées ou l'accueil de jour des enfants", a-t-elle poursuivi.

Elle se décrit comme une "candidate de rupture" dans la "perspective d'un changement de cap" et d'une "politique alternative", incarnant une "gauche plus combative". Il s'agit aussi, selon elle, d'"offrir un choix démocratique" en adéquation avec "la colère actuelle de la population" face aux coupes budgétaires prévues par le gouvernement.

La candidate et son parti ont critiqué "une politique délétère et injuste" du gouvernement actuel. La candidature d'Agathe Raboud Sidorenko doit "porter ce refus de la politique des caisses vides et de l'austérité qui en découle", ont insisté les responsables d'Ensemble à Gauche, qui prônent aussi un "sursaut dans l'action contre le dérèglement climatique et pour préserver la biodiversité" durant la campagne électorale.

Dix mesures urgentes

Parmi les dix mesures urgentes qui seront mises en avant, figurent en tête l'annulation des coupes budgétaires pour 2026. La gauche radicale revendiquera aussi un salaire minimum cantonal de 4500 francs net par mois.

Pour renflouer les caisses, le parti défendra 500 millions de recettes supplémentaires par an pour le Canton par une augmentation de l'impôt sur le bénéfice des multinationales, la suppression de l'abattement sur les dividendes des grands actionnaires, une réévaluation de la valeur fiscale des immeubles et un renforcement de l'inspection fiscale.

Autres priorités: revaloriser les secteurs du social parapublic et de la santé, améliorer les conditions de travail pour lutter contre la pénurie de personnel, notamment dans les soins infirmiers, renforcer l'accueil en crèche ou encore revaloriser les salaires des accueillantes en milieu familial.

Pour rappel, quatre candidats briguent à ce stade le fauteuil de la socialiste Rebecca Ruiz. Outre Mme Raboud Sidorenko, le député UDC et ex-président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard, est sur les rangs. Le PS doit, lui, désigner son candidat samedi, entre Roger Nordmann et Sébastien Cala.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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