International
Un théâtre bombardé, Biden traite Poutine de "criminel de guerre"
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L'Ukraine a accusé jeudi la Russie d'avoir bombardé un théâtre dans lequel "plus d'un millier" de civils s'étaient réfugiés. Le président américain Joe Biden a qualifié son homologue russe de "criminel de guerre".
"A Marioupol, l'aviation russe a sciemment lancé une bombe sur le Théâtre dramatique dans le centre-ville. L'immeuble est détruit", a déclaré mercredi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Le nombre de morts n'est pas encore connu", évoquant "des centaines" de victimes. "Le monde doit finalement admettre que la Russie est devenue un Etat terroriste", a-t-il lancé.
La mairie de Marioupol a affirmé sur son compte Telegram dans la nuit de mercredi à jeudi que "plus d'un millier" de personnes se trouvaient dans le théâtre. Des responsables ukrainiens ont posté une photo semblant montrer ce bâtiment de trois étages en flammes et dévasté par une explosion.
Pour le maire de Marioupol Vadym Boichenko, cette attaque est une "effroyable tragédie". "Des gens se cachaient là-bas. Certains ont eu la chance de survivre mais malheureusement ils n'ont pas tous été chanceux", a-t-il déploré dans une vidéo. "Le seul mot pour décrire ce qui s'est passé aujourd'hui est génocide, le génocide de notre nation, de notre peuple ukrainien", a-t-il poursuivi.
Image satellite
La société américaine de technologies spatiales Maxar Technologies, spécialisée dans l'imagerie satellite, a publié mercredi une photo du théâtre prise lundi selon elle. Sur cette photo consultée par l'AFP, le mot "enfants" était écrit sur le sol, en immenses lettres blanches et en russe, devant et derrière le bâtiment.
"Les envahisseurs ont détruit le Théâtre dramatique, où plus d'un millier de personnes avaient trouvé refuge. Nous ne pardonnerons jamais cela", a indiqué la mairie dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le ministère russe de la Défense a démenti un bombardement de la ville par ses troupes et affirmé que l'immeuble avait été détruit par le bataillon nationaliste ukrainien Azov.
Moscou a déjà rejeté sur cette unité militaire la responsabilité du bombardement la semaine dernière d'une maternité à Marioupol, qui avait provoqué un tollé international. L'ambassade de Russie à Washington a affirmé sur Telegram qu'il s'agissait d'une campagne de désinformation.
Aide militaire massive à l'Ukraine
A Washington, répondant à une journaliste, le président américain Joe Biden a lâché à propos de son homologue russe: "C'est un criminel de guerre". Des propos "inacceptables et impardonnables", a répliqué le Kremlin.
Peu auparavant, M. Biden avait confirmé que son pays fournirait 800 millions de dollars de plus au titre de l'aide militaire à Kiev, soit une enveloppe "sans précédent" d'un milliard de dollars en une semaine pour soutenir son armée.
"A la demande" du chef de l'Etat ukrainien, qui s'était un peu plus tôt adressé au Congrès américain, "nous aidons l'Ukraine à se doter de systèmes de défense antiaérienne supplémentaires et de plus longue portée", a-t-il dit, précisant que des drones seraient aussi livrés.
Bombardements meurtriers
Les frappes meurtrières de l'armée russe se sont poursuivies dans l'ensemble de l'Ukraine. Dix personnes qui faisaient la queue pour acheter du pain à Tcherniguiv, à 150 km au nord de Kiev, ont péri lorsque des soldats ont ouvert le feu sur elles de manière "préméditée", a annoncé le parquet général.
Cette ville subit de nombreux raids aériens tout comme Kharkiv (nord-est), deuxième ville du pays, où au moins 500 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre le 24 février. Zaporojie a été visée pour la première fois. Sa gare a été touchée mercredi par au moins un missile.
Des explosions avaient de nouveau été entendues à l'aube mercredi à Kiev où d'épaisses colonnes de fumées noires s'élevaient. La capitale, vidée de plus de la moitié de ses 3,5 millions d'habitants, est sous couvre-feu depuis mardi 20h00 (19h00 en Suisse) et jusqu'à jeudi 07h00 (06h00 en Suisse), après que plusieurs missiles ont frappé des immeubles d'habitation lundi et mardi.
Selon le Parlement ukrainien, citant des chiffres collectés par le parquet général, 103 enfants ont été tués dans le pays depuis l'invasion russe et une centaine blessés. Plus de trois millions d'Ukrainiens ont déjà pris les routes de l'exil, en grande majorité vers la Pologne.
Attaques militaires sur le système de santé
Dans le même temps, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé les nombreuses attaques militaires sur les infrastructures de santé. "Le système de santé est devenu une cible (...). Cela commence à faire partie de la stratégie et des tactiques de la guerre. C'est totalement inacceptable, c'est contraire au droit humanitaire international", a déploré Michael Ryan, chef des urgences de l'OMS.
C'est dans ce contexte que la Cour internationale de justice (CIJ), plus haut tribunal de l'ONU, a ordonné mercredi à Moscou d'immédiatement interrompre ses opérations militaires en Ukraine, se disant "profondément préoccupée" par l'ampleur des combats.
Imperturbable, Vladimir Poutine a martelé dans un discours que l'opération militaire était "un succès". Cela alors que son armée ne peut revendiquer la prise d'aucune grande ville et progresse au ralenti.
Juste avant, son homologue ukrainien avait été ovationné par visioconférence par les parlementaires américains et avait de nouveau réclamé l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de son pays.
Joe Biden a jusqu'ici rejeté l'idée de mettre en place une telle zone, de peur de voir les Etats-Unis et l'Alliance atlantique - qui a répété mercredi qu'il n'était "pas question de déployer des troupes de l'Otan ni des avions en Ukraine" - être entraînés dans un conflit susceptible de se transformer en troisième guerre mondiale. Cette organisation a toutefois fait part de son intention de renforcer son dispositif sur son flanc oriental.
Volodymyr Zelensky doit s'adresser jeudi matin aux députés du Bundestag. Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu est attendu en Ukraine en provenance de Moscou.
Poursuite des pourparlers
L'offensive et la détermination des deux camps n'empêchaient pas la poursuite en parallèle de pourparlers, relancés lundi par visioconférence au niveau de délégations. Selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, les négociateurs discutent désormais d'"un compromis", qui ferait de l'Ukraine un pays neutre sur le modèle de la Suède et de l'Autriche.
"Il y a des formules très concrètes qui, je pense, sont proches d'un accord", a également souligné le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Sans démentir des discussions sur une neutralité, le négociateur en chef ukrainien Mykhaïlo Podoliak a déclaré que "le modèle ne peut être qu''ukrainien'". "Mes priorités dans ces négociations sont claires: fin de la guerre, des garanties de sécurité, souveraineté, rétablissement de notre intégrité territoriale, des garanties réelles pour notre pays, une protection réelle pour notre pays", a détaillé M. Zelensky dans la soirée.
Le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l'Albanie, la France, la Norvège et l'Irlande ont demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU jeudi après-midi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump dit que le Hamas "veut un cessez-le-feu" à Gaza
Le président américain Donald Trump s'est dit lundi convaincu que le Hamas était prêt à accepter un cessez-le-feu à Gaza. Il a partagé un dîner à la Maison-Blanche avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
"Ils veulent une rencontre et ils veulent ce cessez-le-feu", a déclaré Donald Trump au début du repas. "Je ne pense pas qu'il y ait un blocage. Je pense que les choses avancent très bien," a répondu le président américain lorsqu'on lui a demandé ce qui empêchait un accord de paix.
Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, reçoit le premier ministre israélien en plein pourparlers indirects au Qatar entre Israël et le Hamas.
"La priorité absolue du président au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre à Gaza et le retour de tous les otages", a assuré la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, en conférence de presse. L'émissaire américain Steve Witkoff doit lui se rendre dans la semaine à Doha, où se tiennent des discussions, a-t-elle précisé.
Prix Nobel
Dimanche, Donald Trump avait estimé qu'il existait "de bonnes chances" de parvenir à un accord "cette semaine".
Dans le même temps, Benyamin Netanyahou a annoncé avoir présenté la nomination du président américain pour le prix Nobel de la paix, en lui remettant la lettre qu'il a envoyée au comité norvégien. "A l'heure où nous parlons, il rétablit la paix dans un pays [après l'autre], dans une région après l'autre", a loué M. Netanyahou.
Donald Trump a reçu au fil des ans plusieurs nominations au prix Nobel de la paix de la part de partisans et de parlementaires républicains. Le milliardaire, qui n'a jamais caché son ambition d'obtenir la prestigieuse récompense, s'est plaint d'avoir été ignoré par le comité Nobel, alors qu'il se targue notamment d'avoir été un médiateur dans le conflit récent entre l'Inde et le Pakistan.
Il a également vanté son action pour "maintenir la paix" entre l'Égypte et l'Éthiopie et pour avoir négocié les accords d'Abraham, une série d'accords visant à normaliser les relations entre Israël et plusieurs nations arabes.
L'ancien magnat de l'immobilier, auteur d'un livre intitulé "The art of the deal", s'est présenté pendant sa campagne présidentielle de 2024 comme un "pacificateur" qui utiliserait ses compétences de négociateur pour mettre rapidement fin aux guerres en Ukraine et à Gaza. Cinq mois après le début de sa présidence, ces deux conflits sont toujours en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump dit qu'il va envoyer plus d'armes "défensives" à l'Ukraine
Le président américain Donald Trump a déclaré lundi que les Etats-Unis enverraient des armes supplémentaires à l'Ukraine. La Maison-Blanche avait annoncé suspendre certaines livraisons la semaine passée.
"Nous allons devoir envoyer plus d'armes, principalement des armes défensives", a déclaré Donald Trump, qui s'est dit "mécontent" à l'égard du président russe Vladimir Poutine. "Ils sont frappés de manière très, très dure", a ajouté le milliardaire républicain.
Le président américain s'est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets.
65 milliards
De façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d'une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions des Etats-Unis, le premier soutien militaire de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022.
Des responsables américains se sont efforcés ensuite de minimiser l'impact de cette mesure sans donner plus de détails.
Pendant le mandat de l'ancien président Joe Biden, Washington s'était engagé à fournir plus de 65 milliards de dollars d'aide militaire à l'Ukraine. Donald Trump n'a, lui, pas annoncé de nouvelles aides à Kiev depuis janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Les inondations au Texas ont fait plus de 100 morts
Le bilan des inondations au Texas, dans le sud des Etats-unis, est monté à plus de 100 morts, ont annoncé lundi les autorités locales. Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, dénombre 84 victimes, dont 28 enfants.
Au total, au moins 104 décès liés aux inondations ont été signalés dans le centre de l'Etat. Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a averti lundi dans un communiqué qu'il y avait "toujours une menace de fortes pluies susceptibles de provoquer des inondations", tandis que les recherches se poursuivent.
"Le Texas est en deuil. La douleur, le choc de ce qui s'est passé ces derniers jours ont brisé le coeur de notre État", a déclaré le sénateur texan Ted Cruz.
Parmi les victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes, ont annoncé ses responsables.
Le président américain Donald Trump prévoit de se rendre sur place vendredi. La Maison-Blanche a fustigé les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.
"Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n'a aucun sens en cette période de deuil national", a dénoncé lundi la porte-parole Karoline Leavitt.
Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) - dont plusieurs postes au Texas étaient vacants lors des inondations, selon le New York Times - avaient émis des "prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu".
"Cauchemar"
Estimant que les inondations étaient "une catastrophe comme l'on n'en a pas vu en 100 ans", Donald Trump a signé pendant le week-end une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.
Plus de 400 secouristes ainsi que des hélicoptères et des drones participent aux recherches, ont précisé les autorités.
Dans la localité de Hunt, à proximité de Camp Mystic, les équipes de secours ont tenté toute la journée de lundi de retrouver les corps manquants. Des sauveteurs en bateau et des plongeurs fouillent les eaux du fleuve, tandis que des volontaires patrouillent à cheval sur les berges, a constaté un journaliste de l'AFP.
Après deux jours de recherches au milieu des arbres déracinés et des décombres du centre de vacances, espérant jusqu'au bout "un miracle", Michael McCown a confirmé lundi à l'AFP que sa fille de huit ans, Linnie, était décédée.
"C'est le cauchemar de tous les parents", a dit le sénateur Ted Cruz, dont les enfants fréquentent ce camp depuis une dizaine d'années.
Sirène d'alerte
Des habitants de la zone se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d'inondations.
Après la catastrophe, Nicole Wilson, une mère de famille résidant à San Antonio, et qui a failli envoyer ses filles au camp Mistic, a lancé une pétition demandant au gouverneur de l'Etat d'approuver la mise en place d'un réseau d'alerte plus moderne. "Une sirène déclenchée, rien que cinq minutes, aurait pu sauver chacun de ces enfants", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l'Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du fleuve Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.
Le fleuve a retrouvé son lit lundi, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation.
Des alertes aux inondations étaient toujours en vigueur lundi dans certains secteurs du centre du Texas jusqu'à 19h00 locales.
Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l'activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump annonce au moins 25% de surtaxe douanière pour 14 pays
Le président américain Donald Trump a promis lundi une surtaxe douanière d'au moins 25% à plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud. Il a franchi une nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.
Le chef d'Etat américain a distillé pendant la journée sur son réseau social Truth Social 14 lettres quasiment identiques envoyées à plusieurs capitales, de Tunis à Bangkok en passant par Astana. Le montant de la surtaxe qu'il compte appliquer sur leurs produits, à compter du 1er août, varie: de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 36% (Cambodge et Thaïlande) et jusqu'à 40% (Laos et Birmanie).
Les courriers soulignent que si des biens sont estampillés en provenance de ces pays, mais proviennent en réalité d'ailleurs, une surtaxe "plus élevée" s'appliquera, sans que le montant soit donné. Il est aussi assuré que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.
Du 9 juillet au 1er août
Les droits de douane, payés par les importateurs, renchériront vraisemblablement les prix sur le sol américain.
Donald Trump avait annoncé qu'il enverrait lundi une première série de 12 à 15 lettres, à autant de partenaires commerciaux, mentionnant la surtaxe qu'il compte mettre en place sur leurs produits. Il avait précédemment programmé l'entrée en vigueur de ces droits de douane additionnels au 9 juillet, mais a repoussé l'échéance au 1er août via un décret présidentiel publié lundi soir.
Une partie des annonces a été faite alors que la bourse de New York était ouverte. Wall Street a terminé en baisse sans pour autant s'effondrer.
Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l'extérieur, moyen de défendre l'industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.
Il déteste l'idée que les États-Unis aient des déficits commerciaux, c'est-à-dire qu'ils importent plus de marchandises en provenance d'un pays qu'ils n'exportent vers ce pays.
Taxe générale de 10%
Il menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges. Il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis et mis en place des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l'acier et l'aluminium, 25% sur l'automobile).
Le ministre américain des finances Scott Bessent, en pointe des négociations à Washington, a assuré lundi sur la chaîne de télévision CNBC que "plusieurs accords" seraient annoncés "dans les prochaines 48 heures". "Ma messagerie était pleine de nouvelles propositions [des partenaires commerciaux des États-Unis, ndlr] hier [dimanche, ndlr] soir", a-t-il ajouté.
L'Union européenne (UE) a rapporté lundi qu'un "bon échange" téléphonique s'était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.
Menaces contre les BRICS
L'Indonésie a annoncé de son côté qu'elle s'engageait à importer au moins un million de tonnes de blé américain par an pendant les cinq prochaines années, pour un montant de 1,25 milliard de dollars. Cela ne l'a pas prémunie de la surtaxe de 32%, prévue par Washington depuis avril et confirmée lundi dans la lettre de Donald Trump.
Celui-ci avait annoncé la semaine dernière un accord avec Hanoï, présenté comme favorable aux intérêts américains: une surtaxe de 20% sur les produits vietnamiens (au lieu des 46% affichés en avril) entrant aux Etats-Unis et en échange "zéro" droit de douane au Vietnam sur les biens en provenance des Etats-Unis.
Le président américain a menacé par ailleurs les pays du groupe BRICS (comportant notamment Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud), réunis à Rio de Janeiro, d'une surtaxe supplémentaire de 10%, après qu'ils ont critiqué son offensive douanière.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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