Suisse
Il faudrait investir 2 à 4 fois plus dans la protection du climat
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Les investissements annuels dans la protection du climat devraient être multipliés par 2 à 4 en Europe pour atteindre les objectifs climatiques. C'est une des conclusions du troisième et dernier volet du sixième rapport du Conseil mondial du climat (GIEC).
Ce document publié lundi porte sur la mitigation du changement climatique, à savoir quelles sont les actions qui peuvent être mises en place pour l'atténuer. Pas moins de 278 scientifiques de 65 pays y ont participé, dont des Suisses.
Selon les auteurs, les paquets de mesures à large spectre qui impliquent le plus grand nombre possible d’acteurs sociaux sont particulièrement efficaces. L’abandon rapide des sources d’énergie fossiles est au c½ur des mesures à prendre.
Dans les villes, des infrastructures appropriées, par exemple dans les transports, permettent de réduire considérablement les besoins en énergie. Côté transports terrestres, c’est l’électrification qui présente le plus grand potentiel, a indiqué l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) lors d'un point de presse à l'occasion de la publication du rapport.
Dans le monde entier, des adaptations dans l’agriculture et la sylviculture ainsi qu’une modification de l’utilisation des sols peuvent réduire rapidement et en grande quantité les émissions de gaz à effet de serre.
La demande de biens, d’énergie et de services en général est également essentielle: une stratégie globale de gestion et de réduction de la demande en fonction du climat pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 à 70% d’ici 2050. Si les subventions accordées aux énergies fossiles étaient stoppées, les émissions de gaz à effet de serre diminueraient jusqu’à 10% d'ici 2030.
"Pas d'exception suisse"
"Il n'y a pas d'exception suisse, les recommandations du GIEC sont valables pour la Suisse", a indiqué à Keystone-ATS Julia Steinberger, professeure d'économie écologique à l'Université de Lausanne, co-directrice académique de CLIMACT et auteure principale du chapitre 3 du rapport. Elle rappelle par ailleurs que la Suisse ne fait pas partie des bons élèves puisqu'elle figure parmi les vingt pays les plus polluants en termes d'émissions de CO2 par habitant dues à la consommation.
"La décroissance énergétique est possible, par l'efficacité, la sobriété et le renouvelable", selon elle, et ce en maintenant une bonne qualité de vie pour tout le monde.
Les différents rapports du GIEC montrent qu'une action urgente est nécessaire, ajoute la professeure lausannoise: "Si l'on voulait agir rapidement, ce serait sans problème. La transition aurait été plus douce si on s'y était mis il y a 20 ou 30 ans, mais le point positif aujourd'hui, c'est que les possibilités n'ont jamais été aussi bonnes, on a des pistes pour tous les secteurs".
Pour Julia Steinberger, les énergies fossiles sont triplement dangereuses, pour la santé, pour le climat et également au niveau géopolitique. Nous avons donc avantage à en sortir.
Flux financiers "verts"
Stefano Battiston, professeur aux universités de Zurich et Venise, également un des auteurs principaux du rapport, souligne pour sa part que les flux financiers "verts" sont encore trois à six fois inférieurs au niveau requis d'ici 2030 pour limiter la hausse des températures à deux degrés.
La place financière suisse, particulièrement forte, a ici un rôle à jouer en soutenant la politique climatique, selon cet expert en finance durable. La coopération entre le secteur financier, la politique et l'économie sera décisive pour la mise en oeuvre des mesures.
La Suisse pourrait assumer un rôle de pionner en investissant dans les technologies vertes, poursuit le spécialiste, interrogé par Keystone-ATS. Pour cela, il faut que le système financier y croie et agisse de manière déterminée, faute de quoi trop peu d'argent ira dans la décarbonisation.
Mobilité et bâtiment
Egalement parmi les auteurs principaux, Anthony Patt, professeur de protection et adaptation climatique à l'EPF de Zurich, relève qu'une vingtaine de pays affichent depuis maintenant au moins une décennie des émissions en baisse et une croissance économique. Les pays scandinaves sont particulièrement avancés, mais le Maroc et le Chili par exemple ont investi massivement dans les énergies renouvelables.
"Il est aussi faisable pour les pays en développement de croître économiquement et d'augmenter l'espérance de vie tout en réduisant simultanément les émissions de carbone", dit-il. Les coûts de l'énergie solaire et éolienne ont baissé considérablement depuis 2010, jusqu'à 85%.
En Suisse, les principaux secteurs sur lesquels il faut agir sont la mobilité et le bâtiment, selon le Pr Patt. La part des énergies fossiles devrait y être réduite massivement, ce qui pourrait être atteint assez rapidement, a-t-il encore relevé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les prix à la production et à l'importation se tassent en juillet
Indicateur avancé de l'inflation, l'indice des prix à la production et à l'importation (PPI) a poursuivi son recul en juillet, pour le troisième mois consécutif. Montres et dispositifs médicaux notamment sont devenus plus abordables, au contraire des hydrocarbures.
L'indicateur calculé par l'Office fédéral de la statistique a baissé de 0,2% en glissement mensuel, pour s'établir désormais à 106,2 points, selon un compte-rendu périodique diffusé jeudi.
Le renchérissement des hydrocarbures explique en bonne partie le modeste rebond de 0,1% du sous-indice des prix à l'importation, alors que celui des prix des biens locaux à la sortie d'usine s'est amenuisé de 0,3%.
Sur un an, le niveau des prix de l'offre totale des produits autochtones ou importés a baissé de 0,9%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le marché locatif se détend en Suisse, selon Homegate
Les loyers proposés en Suisse ont pratiquement stagné en juillet, un signe de détente du marché corroboré par les perspectives à long terme, affirme jeudi la plateforme immobilière Homegate. Cependant, tous les cantons ne sont pas logés à la même enseigne.
Le mois dernier, l'indice des loyers calculé par Homegate et la Banque cantonale de Zurich a grappillé 0,1% sur un mois à 130,9 points. Le baromètre a enregistré une augmentation de 1,7% en rythme annuel.
Depuis le début de l'année, les loyers ont ainsi augmenté de 1,3%, une progression réduite de moitié par rapport à la même période de 2024.
Les disparités cantonales se confirment en juillet. La hausse la plus forte par rapport à 2024 est enregistrée à Schwyz (+3,5%) et dans certaines régions de Suisse orientale. Les loyers proposés aux Grisons, à Glaris et dans les deux Appenzell ont ainsi crû de 2,5%, note le communiqué.
Dans la ville de Zurich, Homegate constate une augmentation de 1,7%, contre 1,8% à Lucerne et 1,4% à Berne et Lugano.
A en croire le portail immobilier en ligne, il faut s'attendre à une "hausse modérée" des prix dans le mois et années à venir. "Les impulsions générées par l'activité de construction ne devraient pas suffire à contrer l'évolution actuelle des loyers", selon Martin Waeber, responsable immobilier auprès de SMG Swiss Marketplace Group, qui détient Homegate.
"Au cours des cinq premiers mois de l'année 2025, l'immigration nette en Suisse a été inférieure de 11% à celle enregistrée au cours de la même période en 2024. La tendance à la baisse se poursuit donc", ajoute M. Waeber. Le spécialiste affirme que l'immigration a eu un impact sur l'évolution des loyers.
Ce ralentissement est cependant à relativiser: depuis juillet 2020, le marché a connu une poussée "remarquable", soit une hausse de 14% des loyers proposés en cinq ans. Dans le canton de Zurich, l'envolée atteint 21%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La BC de Bâle sur le chemin de la croissance au premier semestre
La Banque cantonale de Bâle (BKB) a enregistré une hausse significative de son bénéfice au premier semestre 2025. La direction se montre prudente pour le second semestre, en raison des taux d'intérêt bas et de l'évolution incertaine des tarifs douaniers américains.
Le bénéfice net du groupe BKB, qui comprend la Banque Cler, s'est inscrit à 85,6 millions de francs, ce qui correspond à une augmentation de 6,7% sur un an. Le résultat d'exploitation a grimpé de 4,9% à 139,1 millions.
Principale source de revenus, les opérations d'intérêt ont dégagé un résultat net de 231,9 millions de francs, en progression de 4,9%. Ce résultat s'explique notamment par une croissance de la clientèle.
Le produit des activités de négoce est resté quasiment stable à 28,1 millions. Les recettes tirées des commissions se sont enrobées de 2,0% à 69,7 millions. Le chiffre d'affaires global s'est inscrit à 334,1 millions, soit un gain de 3,4%.
Les charges ont grimpé de 2,3% à 183,5 millions de francs.
La somme au bilan n'a pratiquement pas changé à 55,6 milliards de francs (-0,4%), dont 39,9 milliards de prêts à la clientèle.
Les chiffres de la maison mère ont suivi une évolution similaire. Le bénéfice net s'est élevé à 78,6 millions, en hausse de 7,0% sur un an. Le résultat d'exploitation, à 109,6 millions, est resté stable. A 37,2 milliards, la somme du bilan n'a pratiquement pas changé non plus (-0,3%).
Pour le second semestre 2025, la BKB n'a pas fourni de prévisions chiffrées. La direction s'attend à un environnement économique et géopolitique toujours difficile. La faiblesse persistante des taux d'intérêt demeure un facteur clé pour l'évolution future des résultats, écrit l'établissement bancaire. Une nouvelle stratégie pour les années à venir sera présentée d'ici la fin du mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Swiss Re performe au premier semestre
Swiss Re a vu ses recettes reculer mais sa rentabilité progresser sur les six premiers mois de 2025, faisant fi de l'impact des incendies ayant ravagé Los Angeles en début d'année. Le groupe zurichois en a profité pour confirmer ses perspectives financières.
Les recettes issues des activités d'assurance ont reculé de 6% à 20,95 milliards de dollars, alors que le bénéfice net a bondi de 24% à 2,61 milliards, a détaillé Swiss Re jeudi dans un communiqué.
Dans l'activité dommages et accidents (P&C Reinsurance), le ratio combiné - le rapport entre les primes encaissées et les prestations versées - s'est amélioré de 3,2 points à 81,1% et le bénéfice net a pris 23% à 1,22 milliard. Dans cette division, Swiss Re a été en mesure d'augmente ses primes de 2,3% lors de la période de renouvellement des contrats en juin et juillet.
Quant à l'unité de réassurance vie et santé (Life & Health Reinsurance), elle a enregistré un profit net en repli de 5% à 839 millions.
La direction a confirmé s'attendre pour 2025 à un résultat net autour de 1,6 milliard de dollars pour L&H Re et d'au moins 4,4 milliards au niveau du groupe. Le ratio combiné de P&C Re doit passer sous 85% et celui de CorSo ne pas dépasser 91%.
A plus long terme, Swiss Re anticipe jusqu'à présent un rendement des fonds propres supérieur à 14%. Il s'attend également à baisser ses coûts de 300 millions d'ici 2027, alors que le dividende doit être augmenté de 7% "ou plus" par an ces trois prochaines années.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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