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Les députés britanniques ouvrent une enquête contre Boris Johnson

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Boris Johnson est au coeur du scandale du "partygate", ces fêtes organisées à Downing Street pendant les confinements. (archives) (© KEYSTONE/AP/Jessica Taylor)

Enlisé dans le scandale des fêtes clandestines à Downing Street pendant les confinements, Boris Johnson est désormais visé par une enquête parlementaire. Elle a été déclenchée jeudi par les députés pour déterminer si le Premier ministre britannique les a trompés.

C'est un revers de plus pour le dirigeant conservateur de 57 ans: loin de tourner la page de la crise, il se retrouve avec une troisième enquête, après d'autres en cours administrative et policière en cours. Et ce malgré sa large majorité à la chambre des Communes, sa volonté initiale de s'opposer à la procédure puis une manoeuvre pour la repousser, abandonnée à la dernière minute.

La décision des députés, prise par consensus sans même un vote, ouvre ainsi un nouveau front dans cette affaire, susceptible à terme de contraindre Boris Johnson à la démission, signe du malaise persistant au sein de ses troupes face au scandale.

A maintes reprises devant le Parlement, il a assuré que toutes les règles avaient été respectées, une assertion contredite de fait par l'amende infligée il y a une semaine à Boris Johnson.

"Erreurs de leadership"

Le code ministériel dispose qu'un ministre qui a trompé sciemment le Parlement doit démissionner. L'enquête parlementaire ne commencera qu'une fois que l'enquête de la police sera achevée et que la haute-fonctionnaire Sue Gray, chargée d'une enquête interne, aura remis son rapport définitif.

Un pré-rapport, dénonçant des "erreurs de leadership et de jugement" a déjà donné un aperçu de son appréciation de ce qui se jouait derrière les murs de Downing Street, contrastant avec les sacrifices consentis par les Britanniques pour lutter contre la pandémie.

La motion à l'origine de la procédure parlementaire "cherche à défendre le principe simple d'honnêteté, d'intégrité et de dire la vérité" dans la vie politique britannique, a déclaré le chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer, à l'origine du texte.

"Nous savons que le Premier ministre lui-même a enfreint la loi", a-t-il ajouté, soulignant que le chef du gouvernement n'est pas à l'abri de nouvelles amendes pour sa participation à d'autres événements festifs.

"Rien à cacher"

L'affaire, passée un temps au second plan en raison de la guerre en Ukraine, a été relancée la semaine dernière lorsqu'il a reçu une amende pour manquements aux restrictions anti-Covid en participant à un pot surprise pour ses 56 ans en juin 2020, devenant ainsi le premier chef de gouvernement britannique en exercice sanctionné pour avoir enfreint la loi.

Dans l'avion qui l'emmenait pour une visite en Inde, il a répété vouloir rester en poste jusqu'aux prochaines législatives prévues en 2024. Sur la chaîne Sky News, il a assuré qu'il n'a "franchement absolument rien à cacher" dans cette affaire, regrette-t-il, "sans fin".

Mardi, Boris Johnson avait répété ses excuses "sans réserves" aux députés et aux Britanniques, affirmant qu'il ne lui "était pas venu à l'esprit" que ce rassemblement, d'une dizaine de minutes tout au plus selon lui, "puisse constituer une violation des règles" alors en vigueur.

Elections en vue

De nombreux députés qui avaient un temps demandé le départ de Boris Johnson jugent cependant qu'il est désormais peu opportun de le chasser de Downing Street dans le contexte de la guerre en Ukraine... et faute de successeur évident, l'étoile du ministre des Finances Rishi Sunak s'étant ternie ces dernières semaines en raison de la crise du pouvoir d'achat.

Le débat qui s'est tenu jeudi a cependant donné l'occasion à certains frondeurs de se déclarer, à l'instar de l'influent député Steve Baker, qui a rejoint les rangs des députés conservateurs qui appellent Boris Johnson à démissionner. "Le Premier ministre aurait dû partir depuis longtemps", a déclaré ferent partisan du Brexit.

Ce nouveau revers pour Boris Johnson intervient tout juste deux semaines avant des élections locales périlleuses pour les conservateurs le 5 mai. En tout cas, la police de Londres, qui a déjà infligé une cinquantaine d'amendes et poursuit son enquête, a indiqué jeudi qu'elle s'abstiendrait de communiquer sur d'éventuels développements dans cette affaire d'ici au scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Soudan: deux chauffeurs du CICR tués au Darfour Sud

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Deux chauffeurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont été tués jeudi par des hommes armés dans le Darfour Sud (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Deux chauffeurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont été tués jeudi par des hommes armés dans le Darfour Sud, au Soudan. Trois employés ont également été blessés, a indiqué l'organisation jeudi soir dans un communiqué à Genève.

"L'équipe revenait de Layba pour évaluer la situation humanitaire des communautés touchées par la violence armée dans la région lorsque le drame s'est produit", précise le communiqué. Le CICR appelle à la protection immédiate de tous les civils, y compris les travailleurs humanitaires et le personnel médical.

Le CICR est présent au Soudan depuis 1978. Depuis avril 2023, le travail de l'organisation humanitaire consiste à fournir du matériel médical aux hôpitaux situés près des zones de conflit. Elle travaille indépendamment ou en partenariat avec le Croissant-Rouge soudanais. Le CICR aide également les familles séparées par le conflit à garder le contact avec leurs proches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Otan condamne "les activités malveillantes" de Moscou

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L'Otan condamne les activités "malveillantes" de la Russie sur son territoire (photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA BELGA/BENOIT DOPPAGNE)

Les pays de l'Otan s'inquiètent "des activités malveillantes" de la Russie "menées récemment sur le territoire de l'Alliance". Ils assurent néanmoins que celles-ci ne les "dissuaderont pas de continuer à soutenir l'Ukraine".

Dans un communiqué, les Alliés dénoncent "les activités étatiques hostiles ayant touché la Tchéquie, l'Estonie, l'Allemagne, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et le Royaume-Uni".

"Les incidents en question s'inscrivent dans le cadre de l'intensification des activités que la Russie mène dans l'ensemble de l'espace euro-atlantique, et notamment sur le territoire de l'Alliance, en faisant appel à des intermédiaires".

"Il s'agit d'actes de sabotage, d'actes de violence, d'activités cyber, de perturbations électroniques, de campagnes de désinformation et d'autres activités hybrides", détaillent-ils. Ces "activités hybrides (...) constituent une menace" pour leur sécurité, ajoutent-ils.

Promesse de réponse

"Nous agirons individuellement et collectivement en réponse à ces agissements et nous continuerons de nous concerter étroitement", poursuivent-ils. "Nous ferons en sorte que l'Alliance et les Alliés soient préparés à assurer la dissuasion et la défense face aux activités ou attaques hybrides".

"Nous condamnons l'attitude de la Russie et nous appelons celle-ci à respecter ses obligations internationales, comme le font les Alliés. Les agissements de la Russie ne nous dissuaderont pas de continuer à soutenir l'Ukraine", concluent-ils.

Propagande prorusse

Fin mars, Prague a révélé la découverte par les services de renseignement tchèques d'un réseau orchestré par Moscou qui répandait la propagande prorusse sur l'Ukraine via le site internet Voice of Europe, et est soupçonné d'avoir corrompu des eurodéputés.

Au Royaume-Uni, les autorités ont indiqué fin avril qu'un Britannique de 20 ans avait été inculpé à Londres en vertu de la loi sur la sécurité nationale pour l'organisation présumée d'attaques contre des "entreprises liées à l'Ukraine".

Le ministre français délégué à l'Europe Jean-Noël Barrot a quant à lui indiqué récemment que la France et les autres pays européens étaient "pilonnés par la propagande de la Russie" à l'approche des élections européennes, qui auront lieu du 6 au 9 juin dans l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump ne s'engage pas à reconnaître les résultats de 2024

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Donald Trump ne s'engage pas à reconnaître les résultats de l'élection 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/Paul Sancya)

Le républicain Donald Trump a refusé de s'engager explicitement à reconnaître le résultat de son match retour face à Joe Biden lors de l'élection présidentielle de novembre, selon une interview diffusée jeudi.

"Si tout est conduit de manière honnête, j'accepterai volontiers les résultats", a déclaré l'ancien président, interrogé sur la présidentielle dans le Wisconsin par le Milwaukee Journal Sentinel. "Mais si ce n'est pas le cas, alors il faudra se battre pour le bien du pays."

Ces propos font écho aux déclarations du septuagénaire durant la présidentielle de 2020. Donald Trump n'a jamais accepté sa défaite face à son adversaire démocrate Joe Biden lors de ce scrutin.

"Pour la faire courte: Donald Trump représente un danger pour notre Constitution et pour la démocratie", a affirmé un porte-parole de l'équipe de campagne de Biden, en réagissant à l'interview du milliardaire.

Flou sur d'éventuelles violences

Lors d'un autre échange, publié mardi, le républicain s'était déjà montré très évasif sur la possibilité de violences politiques dans la foulée du scrutin de novembre.

Ses partisans, convaincus de sa victoire lors de la présidentielle de 2020, avaient attaqué le siège du Congrès américain dans un chaos inimaginable. Donald Trump est poursuivi pour son rôle dans cet assaut, et pour avoir tenté d'inverser les résultats du dernier scrutin présidentiel, notamment dans l'Etat de Géorgie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Brésil: record de feux de forêt de janvier à avril

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Les feux de forêt en Amazonie sont souvent boutés par les acteurs de l'agro-négoce mais ils se multiplient aussi sous l'effet de la sécheresse liée au changement climatique (archives). (© KEYSTONE/AP/LEO CORREA)

Le Brésil a enregistré un record de feux de forêt de janvier à avril, avec plus de 17'000 foyers d'incendie identifiés, plus de la moitié en Amazonie. Cette évolution constitue un revers pour le président de gauche Lula.

Si les feux sont l'une des techniques utilisées par les acteurs de l'agro-négoce pratiquant la déforestation illégale, le ministère brésilien de l'Environnement a souligné l'impact du "changement climatique" et des épisodes de sécheresse qu'il engendre.

Au total, 17'182 foyers d'incendie de végétation ont été recensés lors des quatre premiers mois de l'année, une augmentation de 81% par rapport à la même période de 2023, selon les images des satellites de l'Institut brésilien de recherches spatiales (INPE) disponibles jeudi.

Le Brésil n'avait jamais enregistré autant de feux de forêts pour cette période depuis que ces données ont commencé à être compilées, en 1998. Le record précédent datait de 2003, quand 16'888 foyers avaient été enregistrés lors des quatre premiers mois de l'année.

Dans l'Amazonie brésilienne, qui abrite plus de 60% de la plus grande forêt tropicale de la planète, l'INPE a comptabilisé 8977 foyers de janvier à avril, au plus haut depuis 2016. Cela représente une augmentation de 153% par rapport à la même période de l'année dernière.

La deuxième zone la plus touchée est le Cerrado, savane riche en diversité située au sud de l'Amazonie, avec 4575 foyers (+43% par rapport à janvier-avril 2023).

Alarmant

Le gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva est parvenu à réduire de moitié la déforestation en Amazonie lors de sa première année de mandat, en 2023, alors qu'elle avait bondi sous son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022). Mais la situation des feux de forêt reste alarmante.

"Les feux de forêt au Brésil et dans d'autres pays de la région, comme le Chili et la Colombie, ont été intensifiés par le changement climatique et par l'une des versions les plus fortes de l'histoire (du phénomène) El Niño, qui a provoqué une longue sécheresse dans de nombreuses zones d'Amazonie en 2023", a affirmé le ministère brésilien de l'Environnement dans un communiqué.

"L'augmentation des températures ces derniers mois a provoqué des changements, comme l'avancée du feu dans des zones de végétation natives", a ajouté le ministère.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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