Climat
Malgré les orages, la chaleur est restée présente en Suisse
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L'épisode orageux qui a touché la Suisse mercredi a offert un léger rafraichissement sur une grande partie du territoire national jeudi. Néanmoins, les températures sont restées élevées comme par exemple au Tessin.
Le thermomètre y a ainsi à nouveau dépassé les 35 degrés (36,2 à Biasca selon MeteoNews et 35,2 à Stabio selon MétéoSuisse, où le cap des 30 degrés est dépassé pour le 17e jour consécutif, d'après SRF Meteo), tandis qu'il a affiché près de 33 degrés à Lugano et à Locarno. Selon SRF Meteo, le Tessin a connu jeudi son 19e jour de canicule en juillet.
Au nord des Alpes, seuls Genève (31 degrés) et le Valais (30,7 à Sion et 30,2 à Viège) ont dépassé la barre des 30, selon MétéoSuisse. Mais la plupart des régions affichaient des valeurs supérieures aux normales saisonnières.
Ces chaleurs persistantes ont poussé les autorités tessinoises à mettre en garde leur population contre le smog. Le seuil d'alerte a été dépassé dans le sud du canton, à Chiasso et Mendrisio, où une préalerte au smog a été décrétée jeudi. Des premières mesures ont déjà été mises en place, dont des restrictions de vitesse sur les routes.
Selon Meteosuisse, ce court intermède moins ardent sera suivi d'une nouvelle poussée chaude vendredi. Elle nous réserve à nouveau des températures maximales en plaine allant jusqu'à 36 degrés.
Au niveau des avertissements canicules, l'institut météorologique explique que l'avis de degré 3 sur 4 qui concernait toute la Suisse romande a été restreint aux régions du bassin lémanique et au Valais, et court jusqu'à vendredi 20h00.
Nord-ouest de la Suisse touchée
S'ils n'ont pas pu davantage faire descendre les températures, les orages qui ont frappé la Suisse mercredi ont fait d'importants dégâts, notamment dans le nord-ouest du pays. A Delémont, plusieurs arbres ont été couchés sous la force des bourrasques. Des caves ont aussi été inondées et certains quartiers de la capitale momentanément privés d'électricité.
La ville de Bâle a été particulièrement touchée. La police cantonale a reçu environ 300 appels en 90 minutes. Les pompiers sont intervenus à 92 reprises jusque vers 21h30. De nombreux arbres ont été arrachés et ont bloqué des routes, des trottoirs et des pistes cyclables. Selon les premières constatations de la police, personne n'a été sérieusement blessé.
A Saxon (VS), une lave torrentielle, emportant des branches et troncs d'arbres, a dévalé dans le village selon une vidéo diffusée sur le blog de Meteosuisse. En Valais toujours, la route du col du Nufenen (VS) a dû être fermée dans les deux sens en raison d'un éboulement. La circulation a pu reprendre à la mi-journée jeudi.
Sur le lac des Quatre-Cantons, des vents de plus de 100 km/h ont été mesurés. La police du lac lucernoise a dû intervenir à plusieurs reprises. Il n'y a pas eu de blessé. Plusieurs personnes qui naviguaient sur le lac avec des "stand up paddle" et des bateaux de plaisance ont été dirigées vers les ports environnants.
Intempéries inégales
L'importance des dégâts ne correspond pas à la quantité de pluie tombée. C'est ainsi à Interlaken (BE) qui a reçu le plus de précipitations, avec 46 millimètres. La ville de l'Oberland bernois est suivie par Oron-la-Ville (VD) avec 41 millimètres alors que Romont (FR) complète ce podium avec 37 millimètres.
A contrario, certaines régions comme celles de Genève, Nyon (VD) ou Zermatt (VS) ont à peine enregistré 1 millimètre de pluie.
Cet épisode orageux permet aux régions fortement arrosées de connaître une petite amélioration sur le front du danger d'incendie de forêts, sur le débit des cours d'eau et sur la sécheresse en cours. En revanche, il faudra davantage de précipitations pour retrouver une situation normale sur le front de la sécheresse.
Feux interdits dans 23 cantons
Cette sécheresse persistante a amené 23 cantons à décréter une interdiction de faire du feu, du moins en forêt ou en lisière, certains interdisant en outre les feux d'artifice en vue de la fête nationale jeudi prochain. Schaffhouse, Zurich, Glaris et Argovie ont été jeudi les derniers à rejoindre la liste toujours plus longue des cantons qui ne veulent pas prendre le risque d'un incendie de forêt.
En Suisse romande, Genève excepté, les restrictions prononcées ces derniers jours restent valables alors qu'outre-Sarine, les cantons de Saint-Gall et des deux Appenzell s'en tiennent pour l'instant à des rappels à faire attention.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Blatten: retour possible à Eisten et dans les alpages dès samedi
Les habitants du hameau de Eisten et de plusieurs alpages de Blatten (VS) pourront se rendre dans les maisons intactes dès samedi et au plus tard jusqu'au 30 novembre. Des assouplissements ponctuels de la zone interdite via des sentiers ont été annoncés en parallèle.
Les travaux réalisés sur l'approvisionnement en électricité et en eau, sur l'évacuation des eaux usées, mais aussi sur la route de secours "avancent comme prévu", écrit la commune haut-valaisanne mercredi dans une communication diffusée sur l'application Gemeinde-News.
"Grâce aux infrastructures remises en état, il est possible de passer la nuit dans les bâtiments intacts", poursuivent les autorités. Cette possibilité de retour existe jusqu'à l'arrivée de l'hiver ou au plus tard jusqu'au 30 novembre.
Sont ainsi concernés les propriétaires de bâtiments résidentiels intacts à Eisten et de chalets d'alpage à Telli, Fafler, Gletscher et Gugginen. Un retour à Weissenried ou dans le village de Blatten n'est pas encore possible, précise la commune.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Typhon Bualoi au Vietnam: le bilan monte à 51 morts
Le bilan des victimes du typhon Bualoi au Vietnam s'élève désormais à 51 morts, a annoncé vendredi le ministère vietnamien de l'Environnement. 14 personnes sont toujours portées disparues plusieurs jours après que la tempête a causé de lourds dégâts et inondations.
Le ministère a également estimé que les dégâts causés par Bualoi pourraient coûter jusqu'à 600 millions de dollars, dans un communiqué. Bualoi a touché terre dans le centre du Vietnam dimanche soir, avec des vents soufflant à 130 km/h, et sévi pendant près de 12 heures. Les fortes pluies causées par la tempête ont notamment inondé la capitale Hanoï cette semaine.
Inondations et glissements de terrain ont endommagé plus de 200'000 maisons, infrastructures publiques et terres agricoles à travers le pays, selon la même source. Plusieurs personnes ont trouvé la mort dans des glissements de terrain dans les régions montagneuses du nord du pays, qui ont aussi perturbé l'accès aux attractions touristiques, notamment Sapa et Mu Cang Chai.
Les prévisionnistes météorologiques ont indiqué que l'eau des crues avait commencé à se retirer, mais ont averti que le typhon Matmo, qui approche actuellement le nord des Philippines, pourrait toucher le nord du Vietnam au début de la semaine prochaine.
Si Matmo frappe effectivement le pays, elle sera la onzième tempête à frapper le Vietnam cette année, un pays qui en enregistre généralement jusqu'à 10 par an. Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
La banquise antarctique atteint 3e plus bas niveau en 47 ans
La banquise d'hiver dans l'Antarctique a atteint son troisième plus bas niveau en près d'un demi-siècle d'observation par satellite, ont annoncé mardi des chercheurs. Ils pointent l'influence croissante du changement climatique sur le pôle Sud.
A chaque hiver de l'hémisphère sud, l'océan autour de l'Antarctique gèle sur des centaines de kilomètres au-delà du continent, avec un pic généralement observé en septembre ou octobre, avant le début d'un cycle de dégel.
Cette année, la surface de glace semble avoir atteint son maximum le 17 septembre avec 17,81 millions de kilomètres carrés, selon des chiffres préliminaires du centre national américain des données sur la neige et la glace de l'université du Colorado à Boulder.
Le maximum de 2025 se classe donc au troisième rang des plus bas niveaux enregistrés en 47 ans, derrière le record de 2023 et la deuxième place tenue par l'hiver 2024.
Moins de lumière renvoyée
Jusqu'en 2016, les mesures prises montraient "une augmentation irrégulière mais légère au fil du temps" de la surface de glace de mer (ou banquise) dans l'Antarctique, relève Ted Scambos, chercheur à l'université du Colorado à Boulder.
Mais, ajoute-t-il à l'AFP, "ce qui semble se produire, c'est que la chaleur des océans se mêle désormais à l'eau la plus proche de l'Antarctique", ce qui signifie que le changement climatique a finalement rattrapé les mers gelées du continent austral.
La glace de mer n'augmente pas le niveau de la mer lorsqu'elle fond. Mais cette fonte a un impact sur le climat: le blanc de la glace réfléchit presque toute l'énergie solaire vers l'espace, leur remplacement par une surface d'eaux, plus sombre, participe au réchauffement climatique puisqu'elle absorbe cette même quantité d'énergie sans la renvoyer.
La banquise agit également comme un tampon, en empêchant la calotte glaciaire antarctique (la glace installée sur le continent) de pénétrer dans l'océan et d'amplifier l'élévation du niveau de la mer.
La fonte de la banquise pourrait aussi avoir un effet a priori paradoxal, souligne le scientifique Ted Scambos: "Une augmentation des chutes de neige en Antarctique, car l'air humide au-dessus de l'océan serait plus proche de la côte" de l'Antarctique.
Les données historiques montrent qu'à long terme, la calotte glaciaire se rétrécit inexorablement en cas de réchauffement climatique, précise néanmoins Ted Scambos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Espagne: les îles d'Ibiza et Formentera sous des trombes d'eau
En alerte rouge face aux pluies, les touristiques îles d'Ibiza et de Formentera en Espagne ont fermé leurs plages et leurs écoles mardi, près d'un an après les inondations qui ont endeuillé la région de Valence, sur la côte en face de l'archipel des Baléares.
Les services d'urgence des deux îles ont envoyé une alerte sur les téléphones des habitants, leur demandant d'éviter déplacements et activités en extérieur, ainsi que de ne pas rester près des cours d'eau ou en sous-sol.
L'Aemet, l'agence météorologique nationale, a indiqué que des précipitations allant jusqu'à 200 litres de pluie par mètre carré se sont abattues sur Ibiza en raison du mouvement "très lent" de la tempête, a déclaré le gouvernement régional des îles Baléares dans un communiqué.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient des piétons traversant de l'eau boueuse sur un front de mer d'Ibiza bordé de palmiers, de bars et de restaurants, tandis que les sirènes des véhicules d'urgence hurlaient en arrière-plan.
Une eau brunâtre et trouble s'est également déversée dans les rues, emportant de grands conteneurs à déchets et obligeant les véhicules à avancer au ralenti.
Le gouvernement des Baléares a signalé 132 incidents à Ibiza, principalement liés à des inondations au rez-de-chaussée, sur les routes, des chutes d'arbres et de matériel urbain, ainsi que des débordements des rivières. Aucun blessé n'était toutefois à déplorer mardi après-midi.
Changement climatique en cause
Les autorités régionales ont suspendu les cours à Ibiza et Formentera, demandant aux élèves de rester dans les écoles pour éviter les déplacements "jusqu'à nouvel ordre", et ont ordonné la fermeture des plages.
L'unité d'urgence de l'armée espagnole était en cours de déploiement avec des renforts provenant de l'île voisine de Majorque et du continent.
L'Aemet a rétrogradé dans l'après-midi son alerte pour Ibiza et Formentera de rouge à orange, comme elle l'avait déjà fait dans la matinée pour Valence, où de fortes pluies ont entraîné la fermeture des écoles pour plus de 500'000 élèves lundi.
L'alerte rouge de lundi à Valence a ravivé les souvenirs d'octobre 2024, lorsque des inondations ont tué plus de 230 personnes.
Les scientifiques affirment que le changement climatique causé par l'activité humaine intensifie les phénomènes météorologiques extrêmes comme les fortes pluies qui provoquent des inondations.
En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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