Rejoignez-nous

International

Le mystère des attaques demeure après la mort du dernier suspect

Publié

,

le

Des centaines de policiers étaient à la recherche du suspect dans la Saskatchewan. (© KEYSTONE/AP/Heywood Yu)

Le mystère reste entier jeudi au Canada autour des motifs des attaques au couteau qui ont fait dix morts et 18 blessés, au lendemain du décès du dernier suspect peu après son interpellation, épilogue d'une vaste chasse à l'homme de quatre jours.

Des centaines de policiers traquaient depuis plus de trois jours Myles Sanderson, soupçonné d'être responsable avec son frère Damien Sanderson retrouvé mort lundi, de ces attaques commises dimanche dans le centre du Canada, qui comptent parmi les plus meurtrières dans le pays ces dernières années.

Myles Sanderson a été arrêté mercredi dans la province de la Saskatchewan, près de la ville de Rosthern à une centaine de kilomètres à l'ouest du lieu des agressions. Peu après son arrestation, il "est entré en détresse médicale", a expliqué à la presse la commissaire adjointe de la Gendarmerie royale du Canada, Rhonda Blackmore sans donner plus d'explication sur ce malaise.

"Il a été déclaré mort à l'hôpital", a-t-elle ajouté.

En fin d'après-midi, la police avait annoncé son arrestation sur les réseaux sociaux : "Myles Sanderson a été localisé et placé en garde à vue" avant de remercier le public pour avoir fourni des "renseignements pertinents" permettant sa capture.

Les autorités craignent toutefois que les motifs de ces attaques en pleine province de la Saskatchewan, vaste territoire rural fait d'immenses prairies, restent inconnues.

"Maintenant que Myles est décédé, nous ne pourrons peut-être jamais comprendre ses motivations", a ajouté Rhonda Blackmore précisant que plus de 120 entretiens avec des proches ou des témoins avaient déjà été menés sans que cela ne permette d'éclairer le passage à l'acte.

Le suspect, âgé de 32 ans, qui était armé d'un couteau, a été repéré après avoir volé une voiture, dans une zone située à une centaine de kilomètres des lieux du crime.

Connu des services de police et de la justice pour de multiples faits de violence et des vols, Myles Sanderson était déjà recherché depuis mai dernier pour ne pas avoir respecté son contrôle judiciaire. Pendant quatre jours, la police a multiplié les alertes et prévenu la population de la dangerosité du suspect.

Le corps de Damien Sanderson, 31 ans, a été retrouvé, lardé de plusieurs coups de couteau à proximité des lieux des crimes. Les circonstances de sa mort restent à éclaircir, mais il pourrait avoir été tué par son frère aîné, selon la police.

"Cauchemar"

Avant que ne soit annoncée l'arrestation du suspect, certaines familles ont pris la parole publiquement pour raconter leur "cauchemar", pour la première fois depuis dimanche.

D'après la police, certaines victimes ont été ciblées quand d'autres ont été frappées au hasard.

Neuf des 10 victimes sont issues de la communauté autochtone de James Smith Cree Nation, et la dernière du village voisin de Weldon.

Il s'agit d'hommes et de femmes âgés de 23 à 78 ans. Parmi les blessés, on compte un "jeune adolescent" et dix-sept adultes, a ajouté la police fédérale.

"C'est un moment difficile pour nos familles", a confié Mark Arcand à la presse, évoquant des "actes horribles et insensés". Sa soeur Bonnie Burns, 48 ans, et son neveu Grégory Burns, 28 ans, figurent parmi les victimes.

"Bonnie faisait toujours passer les autres avant elle", a-t-il raconté, très ému. "Elle faisait tout son possible pour subvenir aux besoins de sa famille. Sa maison était remplie d'amour et d'attention".

M. Arcand s'est aussi interrogé sur le déroulé des attaques. "Comment cela est-il arrivé? Pourquoi est-ce arrivé? Nous ne savons pas vraiment ce qui s'est passé. Nous n'avons pas de réponses".

Jusqu'ici, les proches avaient choisi de s'exprimer presque uniquement sur les réseaux sociaux, demandant aux médias de rester à l'écart de leur communauté de 3400 personnes.

Sur Facebook, Dillon Burns a raconté que sa mère Gloria était morte "en protégeant un jeune homme alors qu'il était attaqué", ajoutant qu'"elle aurait fait la même chose pour chacun d'entre nous... (même) pour l'homme qui lui a ôté la vie".

Mercredi soir, dix patients étaient toujours hospitalisés et deux restaient dans un état critique, selon les autorités sanitaires.

La quasi-totalité des victimes sont des autochtones. Ceux-ci représentent environ 5% des 38 millions d'habitants du Canada et vivent dans des communautés souvent ravagées par le chômage et la pauvreté. Ils sont aussi plus souvent victimes d'homicides.

Ces dernières années, le Canada a vécu une succession d'événements d'une violence rare pour le pays. Des "tragédies devenues trop courantes" selon le Premier ministre Justin Trudeau.

En avril 2020, un tireur s'étant fait passer pour un policier avait tué 22 personnes en Nouvelle-Ecosse. En janvier 2017, six personnes avaient péri et cinq avaient été blessées dans des attaques contre une mosquée de Québec.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Vergé-Dépré/Mäder s'inclinent en finale à Xiamen

Publié

le

Anouk Vergé-Dépré (à droite) et Joana Mäder ont atteint la finale à Xiamen ce week-end (© KEYSTONE/EPA/CHRISTIAN BRUNA)

Anouk Vergé-Dépré et Joana Mäder ont marqué à leur tour de précieux points dans la lutte pour les tickets olympiques. La Bernoise et la Zurichoise ont atteint la finale à Xiamen.

Victorieuses de leurs cinq premiers matches dans ce tournoi Pro Tour, les médaillées de bronze des JO de Tokyo 2021 ont été battues 22-20 21-14 en finale par les Allemandes Karla Borger/Sandra Ittlinger. Leur performance survient une semaine après la victoire de Tanja Hüberli et Nina Brunner dans le tournoi Elite 16 de Tepic.

La Suisse ne disposera que de deux places dans le tableau féminin aux Jeux de Paris cet été. Les paires Vergé-Dépré/Mäder et Hüberli/Brunner sont à la lutte avec le duo Esmée Böbner/Zoé Vergé-Dépré, vainqueur d'un tournoi Pro Tour à Guadalajara à la mi-avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Dublin veut légiférer pour renvoyer des migrants au Royaume-Uni

Publié

le

Interrogé dans une interview diffusée dimanche sur Sky News, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a évoqué l'effet dissuasif de la loi, adoptée cette semaine, qui doit permettre au Royaume-Uni d'expulser prochainement des migrants vers le Rwanda (archives). (© KEYSTONE/EPA/JASON ALDEN / POOL)

Le gouvernement irlandais entend légiférer en urgence pour pouvoir renvoyer des migrants vers le Royaume-Uni, face à afflux en provenance de son voisin dans le sillage de la politique britannique d'expulsions vers le Rwanda.

Selon le gouvernement irlandais, 80% des arrivées récentes d'étrangers en situation irrégulière se font via la frontière terrestre, ouverte en vertu de l'accord de paix de 1998 - entre la province britannique d'Irlande du Nord et la République d'Irlande.

Interrogé dans une interview diffusée dimanche sur Sky News, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a évoqué l'effet dissuasif de la loi, adoptée cette semaine, qui doit permettre au Royaume-Uni d'expulser prochainement des migrants vers le Rwanda.

Selon le média public irlandais RTE, citant un porte-parole du Premier ministre Simon Harris (centriste), celui-ci a demandé à sa ministre de la Justice de faire des propositions la semaine prochaine pour "amender la loi actuelle concernant la désignation de pays tiers sûr et permettre le renvoi vers le Royaume-Uni des demandeurs de la protection internationale non-admissibles".

Il s'agit "d'une mesure parmi de nombreuses autres que nous prenons pour renforcer notre système et faire en sorte qu'il soit fort, efficace et agile", a souligné le porte-parole.

Tensions croissantes

Si selon son porte-parole le chef du gouvernement irlandais "ne fait pas de commentaire sur la politique migratoire d'un autre pays", il souligne "l'importance de protéger l'intégrité du système migratoire en Irlande". Le pays de cinq millions d'habitants, membre de l'Union européenne, est en proie ces derniers mois à des tensions croissantes au sujet de l'hébergement des migrants, avec une multiplication de manifestations hostiles parfois émaillées d'incidents.

Sur RTE, la ministre irlandaise de la Justice Helen McEntee - responsable des questions intérieures - a indiqué samedi qu'elle évoquerait le renvoi de migrants vers le Royaume-Uni avec le ministre britannique de l'Intérieur James Cleverly lors d'une visite à Londres lundi.

"Ce qui est clair dans la décision qu'a prise le Royaume-Uni en choisissant le Brexit est qu'ils observent une hausse des demandeurs d'asile dans leur pays", a déclaré samedi la ministre sur RTE.

"Mon souci en tant que ministre de la Justice est de faire en sorte que nous ayons un système et des structures en matière d'immigration efficaces", a-t-elle déclaré. "C'est pourquoi je présenterai une législation d'urgence cette semaine pour faire en sorte que nous puissions en effet renvoyer des gens de manière efficace au Royaume-Uni", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Moto3: Noah Dettwiler seulement 21e à Jerez

Publié

le

Noah Dettwiler (à droite) a terminé 21e dimanche à Jerez (© KEYSTONE/EPA/Jose Manuel Vidal)

Noah Dettwiler n'a pas inscrit de point dimanche à Jerez. Le Bâlois, qui a fêté ses 19 ans vendredi, a pris la 21e place du GP d'Espagne en Moto3.

Dettwiler, qui avait signé son premier top 15 en championnat du monde à Austin deux semaines plus tôt (14e), se retrouve bredouille pour la troisième fois en quatre courses. La victoire est revenue au Néerlandais Collin Veijer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Villas-Boas détrône le président du FC Porto

Publié

le

André Villas-Boas est le nouveau président du FC Porto (© KEYSTONE/EPA/FERNANDO VELUDO)

André Villas-Boas a été élu président du FC Porto pour la période 2024-2028, a annoncé dimanche le club du nord du Portugal.

L'ex-entraîneur détrône ainsi Jorge Nuno Pinto da Costa, qui était en poste depuis 42 ans.

Lors des élections tenues samedi, Villas-Boas (46 ans), passé par Porto, Chelsea, le Zenit Saint-Pétersbourg et l'Olympique de Marseille en tant que coach, a obtenu 21'489 des voix des "socios" du club, contre 5224 pour son adversaire de 86 ans, qui a enchaîné 15 mandats consécutifs à la tête des Dragons.

"Quelle soirée historique (...). Notre club est vivant et il a aujourd'hui fait preuve de sa force", a réagi André Villas-Boas, cité dans un autre communiqué diffusé par Porto.

Pendant sa campagne électorale, "AVB" a promis d'engager au poste de directeur sportif l'ancien gardien international espagnol Andoni Zubizareta, qu'il avait croisé à l'OM, et de confier le département du football à l'ancien défenseur international portugais Jorge Costa, devenu ensuite entraîneur.

M. Pinto da Costa avait de son côté annoncé cette semaine la prolongation du contrat de l'actuel entraîneur de Porto, Sérgio Conceiçao.

Crise

Depuis sa première élection à la présidence du club, en avril 1982, cette personnalité incontournable du football portugais des dernières décennies aura été créditée de 23 trophées de champion national et deux titres de champion d'Europe, en 1987 et 2004. Mais Porto traverse actuellement une crise financière et sportive, comme en témoigne sa 3e place au classement de la ligue portugaise.

En tant qu'entraîneur, André Villas-Boas a pour sa part offert au FC Porto au cours de la saison 2010/2011 un quadruplé en remportant l'Europa League, le championnat national, la Coupe du Portugal et la Coupe de la Ligue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Cancer

Ce qui vous lie à votre tendre moitié est fabuleux et aujourd’hui, vous allez créer, ensemble, un climat érotique et brûlant entre vous deux...

Les Sujets à la Une

X