International
Elisabeth Borne échappe à deux motions de censure
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/10/le-rn-ne-craint-pas-une-dissolution-quon-se-le-dise-en-haut-lieu-a-dit-marine-le-pen-a-lassemblee-1000x600.jpg&description=Elisabeth Borne échappe à deux motions de censure', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'Assemblée nationale a rejeté lundi deux motions de censure sur le budget 2023, malgré l'annonce surprise d'un soutien du RN au texte de la gauche, la Première ministre dénonçant les "outrances" et "l'alliance contre-nature" des oppositions.
Les deux votes valent adoption en première lecture du volet recettes du budget 2023.
Le Rassemblement national a fait un coup politique en apportant son soutien à la motion de gauche Nupes, repoussée à 50 voix près, avec 239 votes sur les 289 nécessaires.
Trois écologistes n'ont pas pris part au scrutin, dont Jérémie Iordanoff, qui "refuse de mêler sa voix" à celles de l'extrême droite.
Dans la foulée, l'Assemblée a largement rejeté la motion portée par le RN soutenue par les députés de Marine Le Pen, le non-inscrit Nicolas Dupont-Aignan et seulement un député LFI, Jean-Philippe Nilor.
Dans l'hémicycle, la première ministre s'en est prise aux "excès" des oppositions. Elisabeth Borne a reproché à la coalition de gauche (LFI, PS, EELV, PCF) des "contrevérités", jugeant que "l'insoumission a gagné la partie", dans un "pays alternatif où Jean-Luc Mélenchon" aurait "gagné" la présidentielle.
La cheffe du gouvernement a ensuite pointé le "simplisme et l'outrance" du Rassemblement national, dont "les fondamentaux idéologiques n'ont pas bougé depuis cinquante ans". "Vous visez le désordre et la discorde au prix d'une alliance contre-nature avec la Nupes", a lancé Elisabeth Borne.
Volte-face
Car Marine Le Pen venait d'annoncer que son groupe voterait "également la motion" présentée par la Nupes, face à "l'arrogance" de l'exécutif. Au "RN, nous ne craignons pas les menaces de dissolution", a lancé la présidente du groupe d'extrême droite dans une allusion à une menace brandie par Emmanuel Macron.
RN comme Nupes ont décrit une atmosphère de "fin de règne" avec le recours au 49.3, qui permet de faire passer sans vote une partie des budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale.
Oratrice de la coalition de gauche, la présidente du groupe écologiste Cyrielle Chatelain a accusé l'exécutif de "museler" l'Assemblée. Elle a reproché à la première ministre son "inaction" climatique: "votre planification est une mascarade".
L'Insoumise Mathilde Panot a de son côté épinglé la "macronarchie" et "l'autoritarisme" d'Emmanuel Macron.
Les oppositions reprochent au gouvernement de "balayer" des amendements votés par l'Assemblée, notamment la hausse de la taxation des "superdividendes", proposée par le MoDem, membre de la majorité.
Les macronistes leur renvoient au contraire la responsabilité du "blocage". Et la cheffe de file des députés Renaissance Aurore Bergé s'en est prise à l'alliance "de circonstance" des "extrêmes" dans "le seul but de faire tomber le gouvernement".
LR en arbitre
Ces motions répondent à l'article 49.3 de la Constitution activé à deux reprises mercredi et jeudi par la première ministre pour faire passer sans vote les parties recettes du projet de loi de finances et de financement de la Sécu.
Dans la soirée, les députés examineront une autre motion Nupes présentée par le socialiste Jérôme Guedj à partir de 21h30, sur le financement de la Sécurité sociale. Depuis les débuts de la Ve République, c'est la première fois que trois motions de censure sont examinées dans la même journée.
Comme pour les deux premières, elle n'a a priori aucune chance de recueillir la majorité absolue de 289 voix nécessaire pour faire tomber le gouvernement, la droite ayant prévenu que, là-encore, elle n'entendait pas la voter pour ne "pas rajouter du désordre au désordre".
"Ces motions de censure, personne n'y croit donc vraiment, pas même ceux qui les ont déposées. Mais nous n'hésiterons pas à en déposer une nous-mêmes si les circonstances l'exigent", a averti le chef de file des députés LR, Olivier Marleix.
Une seule motion de censure a été adoptée sous la Ve République, en 1962, faisant tomber le gouvernement de Georges Pompidou.
"Décision lourde"
Le 49.3 est une "décision lourde" mais qui "s'imposait", a souligné Elisabeth Borne. "Nous ne pouvions pas laisser la France sans budget et les Français sans protection".
Un rejet des motions de censure permettrait l'adoption des parties recettes du projet de loi de finances (PLF) et de celui de la Sécu pour 2023. Et de poursuivre l'examen de ces deux textes.
En l'absence de majorité absolue pour les macronistes à l'Assemblée, ces deux 49.3 sont probablement les premiers d'une longue série durant cet automne budgétaire.
Dans la version du budget soumise au 49.3 lundi en première lecture, l'exécutif a conservé une centaine d'amendements votés pendant le débat, mais ni du RN ni de LFI, et pas les plus sensibles.
Mais "je ne considère pas que nous sommes au bout du chemin", a dit Elisabeth Borne, qui a demandé au gouvernement de travailler sur le "dividende salarié", pour le "partage de la valeur".
Dans ce budget 2023, le gouvernement revendique un équilibre entre la maîtrise des finances publiques et la "protection" des Français, grâce à un "bouclier tarifaire" de 45 milliards d'euros pour limiter à 15% la hausse des tarifs réglementés de l'électricité et du gaz.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Palestine: les USA sanctionnent la rapporteure de l'ONU
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a annoncé mercredi que les Etats-Unis imposeront des sanctions à Francesca Albanese, la rapporteure spéciale de l'ONU pour les Territoires palestiniens à Genève. Il a mis en cause ses "efforts illégitimes et honteux".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'étape à Evenepoel, le jaune pour Pogacar
Remco Evenepoel a remporté le contre-la-montre de la cinquième étape du Tour de France à Caen. Pour sa part, Tadej Pogacar a pris le maillot jaune pour repousser déjà très loin Jonas Vingegaard.
Sur un parcours de 33 km, le Belge, grand favori de ce chrono, s'est imposé avec 16 secondes d'avance sur Pogacar qui a admirablement résisté au champion olympique. Jonas Vingegaard, seulement 13e, est le grand perdant du jour parmi les principaux favoris du Tour en concédant 1'21'' à Evenepoel.
Au classement général, Pogacar, qui ravit le maillot jaune à Mathieu van der Poel dont le contre-la-montre n'est pas du tout la spécialité, compte désormais 42 secondes d'avance sur Evenepoel, qui passe de la neuvième à la deuxième place, 59 secondes sur Kévin Vauquelin, et surtout 1'13'' sur Vingegaard, un écart déjà très conséquent.
C'est la deuxième victoire d'étape sur le Tour de France pour Evenepoel après celle dans le contre-la-montre l'année dernière à Gevrey-Chambertin pour ses débuts sur la Grande Boucle.
Le Flamand, coiffé d'un casque doré depuis son doublé olympique, est quasiment invincible dans l'exercice. Il a remporté les six derniers chronos auxquels il a pris part dont celui du Tour de Romandie à Genève, et 9 sur 12 depuis le début de l'année 2024. Il a bouclé le parcours en 36:42 à une moyenne affolante de 54 km/h.
"Je suis content de ma performance évidemment. Décrocher une deuxième victoire d'étape pour notre équipe c'est très bien aussi", a-t-il dit, s'imposant deux jours après son coéquipier chez Soudal Quick-Step, Tim Merlier.
"Tadej a fait un très gros chrono aussi, a-t-il ajouté. Comparé à celui du Dauphiné (en juin), il a fait un gros pas en avant. Il a montré qu'il était en grande forme et que c'était l'homme à battre dans ce Tour. Pour ma part, j'ai fait un pas vers le podium mais la route est encore longue."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Inéligibilité: demande de suspension de Le Pen rejetée par la CEDH
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a rejeté mercredi la demande de mesure provisoire déposée la veille par Marine Le Pen. Elle visait à faire suspendre sa peine d'inéligibilité prononcée à son encontre par le tribunal correctionnel de Paris.
"La Cour rejette la demande de Marine Le Pen", présidente du groupe du Rassemblement nationale (RN) à l'Assemblée nationale, "au motif qu'en tout état de cause l'existence d'un risque imminent d'atteinte irréparable à un droit protégé par la Convention (européenne des droits de l'homme) ou ses protocoles n'est pas établie", indique la CEDH, basée à Strasbourg.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'abbé Pierre visé par 12 nouvelles accusations de violences
Un an après les premières révélations, l'abbé Pierre est visé par douze nouvelles accusations de violences sexuelles. "Sept concernent des personnes mineures" au moment des faits, selon un rapport du cabinet spécialisé Egaé, publié mercredi.
Figure iconique de la défense des démunis, Henri Grouès, décédé en 2007, est désormais visé par 45 accusations de violences sexuelles.
Pour ces victimes, Emmaüs et la Conférence des évêques de France (CEF) ont "décidé conjointement la mise en place d'un dispositif de réparation financière", précise Emmaüs dans un communiqué.
Parmi les témoignages anonymisés, le rapport cite ceux de deux soeurs dont l'une a "fait état d'une masturbation de l'abbé Pierre sur son sexe alors qu'elle venait d'avoir 11 ans", au milieu des années 70. Sa soeur "lui a confié avoir subi une fellation forcée à ses 15 ans", ce qui relève du viol.
"Tout imaginé"
Une autre victime a décrit dans un courriel "au moins trois faits de violences sexuelles lorsqu'elle avait 10 ans" dans les années 1990, selon le compte-rendu d'activité de la ligne d'écoute dédiée aux victimes de l'abbé Pierre entre janvier 2025 et juillet 2025.
Une autre encore, âgée de 17 ans à l'époque, "a subi un contact entre ses cuisses, sous sa jupe" alors qu'elle voyageait en train dans le wagon de l'abbé Pierre en 1953. A son arrivée, les soeurs qui l'ont accueillie "lui ont dit qu'elle avait tout imaginé", rapporte le cabinet.
Fonds de réparation financé par Emmaüs
Le dispositif de réparation financière pour sa part "sera porté par la commission reconnaissance et réparation (CRR)", une instance mise en place par la CEF après les révélations, en 2021, sur la pédocriminalité dans l'Eglise depuis les années 50, précise le communiqué.
Ce dispositif, opérationnel à compter de septembre 2025, "sera entièrement financé par les fonds propres du mouvement Emmaüs et ceux de la CEF".
Le principe est celui de "responsabilité partagée" car "à partir de 1954, l'abbé Pierre devient une figure publique associée à la fois à son sacerdoce et à son rôle dans la fondation d'Emmaüs", ajoute le communiqué.
L'autre instance de réparation mise en place par l'Eglise, l'Inirr, s'est elle engagée "prendre en charge la réparation pour les trois victimes de l'abbé Pierre qui l'ont déjà contactée", assure Emmaüs.
La CRR et l'Inirr recueillent les témoignages de victimes et proposent une réparation financière pouvant aller jusqu'à 60'000 euros.
Rapport attendu début 2027
Dans le "travail de transparence" engagé depuis la révélation des premières accusations, en juillet 2024, Emmaüs rappelle avoir créé en interne une commission de recherche dont le rapport est attendu "début 2027".
"Désormais, une nouvelle phase s'ouvre, avec un dispositif complet au service des victimes", assure l'association de lutte contre la pauvreté
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
-
ClimatIl y a 3 jours
Texas: plus de 80 morts dans les inondations, l'espoir s'amenuise
-
LausanneIl y a 2 jours
Les "Seniors en forme" reviennent cet été
-
InternationalIl y a 3 jours
Theres Rösti parle de sa vie au côté d'un conseiller fédéral
-
ClimatIl y a 2 jours
Texas: 27 personnes du camp de vacances dévasté décédées
-
InternationalIl y a 3 jours
Australienne coupable d'un triple meurtre aux champignons vénéneux
-
InternationalIl y a 3 jours
Trêve à Gaza: les négociations ont commencé au Qatar
-
InternationalIl y a 3 jours
La Pologne introduit des contrôles aux frontières
-
SuisseIl y a 2 jours
Zurich veut interdire les adaptations de sexe chez les ados