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La CGT échoue à mobiliser lors de sa journée d'action en solo

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Les mobilisations connaissent "des hauts et des bas" et les périodes de congés scolaires sont moins favorables, a reconnu le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Environ 15'000 personnes dans toute la France: la CGT a échoué à mobiliser jeudi en faveur des salaires lors d'une journée d'action organisée pendant les vacances scolaires et sans participation d'autres syndicats.

La police a recensé 14'000 manifestants en province et 1360 à Paris, un niveau particulièrement faible pour ce genre de mobilisation.

Au plus fort du blocage des raffineries, la mobilisation du 18 octobre, considérée comme un demi-succès, avait rassemblé 107'000 manifestants selon la police (300'000 selon le syndicat), avec des grèves dans le nucléaire et les transports. Mais elle rassemblait aussi FO, Solidaires et la FSU, absents jeudi.

La CGT n'a pas donné de chiffres jeudi mais a salué "un nouveau temps fort de mobilisation" qui servira de "tremplin" pour une prochaine journée d'action le 10 novembre.

"Des hauts et des bas"

Les mobilisations connaissent "des hauts et des bas" et les périodes de congés scolaires sont moins favorables, a reconnu le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. "Mais il y a besoin de continuer à maintenir cette pression pour qu'il y ait augmentation des salaires", a-t-il justifié au départ de la manifestation parisienne à Montparnasse.

La CGT réclame une augmentation du Smic, une indexation de tous les salaires sur l'inflation et une revalorisation du point d'indice des fonctionnaires, a rappelé M. Martinez qui va "demander une réunion à Elisabeth Borne" sur ces thèmes. Sur le refus réitéré mercredi soir d'Emmanuel Macron d'indexer les salaires sur les prix, M. Martinez a jugé que le président de la République était "plus que jamais hors sol".

A Lille, 200-300 personnes ont défilé dans le centre, parmi lesquelles le secrétaire général du Parti communiste Fabien Roussel.

"Bombe sociale"

"Il y a une bombe sociale, là, qui est prête à exploser, le seul moyen de désamorcer la mèche, c'est d'augmenter les salaires en fonction de l'inflation", a-t-il déclaré à l'AFP. "La CGT et la CFDT m'ont dit qu'il n'y a jamais eu autant de conflits dans de petites entreprises sur les salaires", a-t-il ajouté.

A Toulouse, seulement une centaine de personnes ont défilé.

"La taille de la mobilisation n'est pas importante, ce qui est important c'est ce qui se passe actuellement dans les boîtes", assure Cédric Caubere, responsable départemental de la CGT. "On voit que les luttes sont en train de payer. Les vannes sont en train de s'ouvrir, le patronat et le gouvernement n'ont plus le choix", a-t-il jugé.

"C'est compliqué, il n'y a pas tous les syndicats. D'autres attendent la réforme des retraites. Mais au niveau de la CGT on est là pour s'inscrire dans la durée", a jugé Guy Laurent, 51 ans, salarié d'Orange et manifestant parisien.

"Au lieu d'augmenter les salaires on nous fait marcher à la prime. C'est la carotte. Ça n'est pas la même chose qu'une hausse des salaires. Une prime ce n'est pas compté dans la retraite", a expliqué Christine Roquet, 64 ans, maîtresse de conférence à l'université Paris 8.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Soupçons d'ingérence russe: perquisitions au Parlement européen

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En Allemagne, Maximilian Krah, tête de liste de l'AfD pour les élections européennes du 9 juin, est visé par une enquête préliminaire du parquet de Dresde pour soupçons de financements russe et chinois. (© KEYSTONE/DPA/KAY NIETFELD)

Des perquisitions ont été menées mercredi au Parlement européen à Bruxelles et Strasbourg dans le cadre d'une enquête de la justice belge sur des soupçons d'ingérence russe et de corruption. Ceux-ci éclaboussent l'eurodéputé allemand d'extrême droite Maximilian Krah.

"La police judiciaire fédérale de Bruxelles (...) a procédé le 29 mai à des perquisitions au domicile d'un collaborateur du Parlement européen à Schaerbeek (commune du nord de Bruxelles) ainsi qu'à son bureau au Parlement européen de Bruxelles", a annoncé le parquet fédéral belge dans un communiqué.

Une perquisition a aussi été menée dans le bureau de cet assistant au Parlement européen à Strasbourg, "en étroite collaboration avec Eurojust et les autorités judiciaires françaises", ajoute le parquet.

Selon une source proche du dossier, la personne visée est Guillaume Pradoura, ancien assistant parlementaire, français, de Maximilian Krah, du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui se trouve au coeur d'un scandale pour ses liens présumés avec la Chine et la Russie.

Payés pour relayer la propagande russe

Les perquisitions "s'inscrivent dans le cadre d'un dossier d'ingérence, de corruption passive et d'appartenance à une organisation criminelle, et concernent des indices d'ingérence russe, selon lesquels des membres du Parlement européen auraient été approchés et payés pour promouvoir la propagande russe via le 'site web d'information' Voice of Europe", précise le parquet fédéral.

"Des indices prouvent que le collaborateur du Parlement européen en question a joué un rôle important dans cette affaire", indique-t-on de même source.

Guillaume Pradoura est désormais assistant de l'eurodéputé Marcel de Graaff, membre du Forum pour la démocratie, un parti eurosceptique et conservateur néerlandais. Il a aussi été assistant de l'eurodéputé français Nicolas Bay, et exclu du Rassemblement national (RN) en 2019 à la suite de la publication d'une photo à connotation antisémite.

Argent versés à des élus

Interrogé par l'AFP, le porte-parole de Maximilian Krah a souligné que cet ex-collaborateur ne travaillait plus pour l'eurodéputé allemand "depuis deux ans". Mais ce sont bien plutôt ces anciennes fonctions qui sont visées, selon la source proche du dossier.

L'enquête a été lancée par le parquet fédéral belge en avril, après l'identification d'un réseau d'influence financé par Moscou.

Prague avait révélé fin mars la découverte par les services de renseignement tchèques d'un tel réseau qui répandait la propagande du Kremlin via le site "Voice of Europe", pour dénoncer notamment le soutien militaire occidental à l'Ukraine dans la guerre déclenchée par Moscou.

Selon les autorités tchèques et belges, la plateforme servait aussi à fournir secrètement des soutiens financiers à des élus pour relayer les messages de Moscou. Le site a récemment été placé sur une liste de sanctions de l'UE, et interdit de diffusion.

Faire élire des candidats prorusses

En Allemagne, Maximilian Krah, tête de liste de l'AfD pour les élections européennes du 9 juin, est visé par une enquête préliminaire du parquet de Dresde pour soupçons de financements russe et chinois.

Cet ancien avocat de 47 ans a reconnu être apparu à deux reprises sur le site "Voice of Europe", mais a nié avoir "reçu de l'argent pour cela".

L'un de ses collaborateurs, Jian Guo, se voit reprocher par la justice allemande d'avoir espionné pour le compte de Pékin au coeur même du Parlement européen. A la suite de son arrestation en avril, cet assistant avait été suspendu, et son bureau au Parlement bruxellois avait été perquisitionné.

De son côté, le numéro deux de la liste de l'AfD aux élections européennes, Petr Bystron, a vu son bureau à la chambre des députés allemande perquisitionné le 16 mai par la police, en raison de soupçons de financement illégal en provenance de Russie.

L'UE s'inquiète des ingérences étrangères à l'approche des élections européennes. Selon les services de renseignement belges, "les objectifs de Moscou sont clairs: aider à élire davantage de candidats prorusses au Parlement européen" et "renforcer le discours prorusse au sein de cette institution", avait indiqué en avril le Premier ministre belge Alexander De Croo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Palestine demande à Washington de "pousser" pour l'aide à Rafah

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Le ministre palestinien de la santé Abou Ramadan estime que le port artificiel américain au large de la bande de Gaza est "illégal". (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Etats-Unis doivent "pousser davantage" Israël à rouvrir le point de passage de Rafah à l'assistance, selon le ministre palestinien de la santé Abou Ramadan. Mercredi à Genève, il a aussi estimé que le port artificiel américain au large de Gaza était "illégal".

"Vous avez seulement à ouvrir les six points de passage prévus" entre Israël et la bande de Gaza, a affirmé le ministre devant les correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU). Celui de Rafah est fermé depuis plusieurs semaines et "il n'y a aucune indication" qu'Israël autorise prochainement à nouveau un accès.

Le ministre a insisté sur l'importance de cet accès pour l'assistance humanitaire et le personnel. Et déploré que des milliers de tonnes d'aide stockées à al-Arish depuis des mois en attendant une approbation israélienne "ne soient plus utiles" en raison de la chaleur.

Comme l'ONU, il a laissé entendre que le port artificiel américain, établi au large de Gaza pour acheminer de l'aide et par ailleurs endommagé par des frappes, ne constituait pas la solution. "A ma connaissance, il a été lancé sans discussion avec les Palestiniens. Ce qui le rend illégal", a dit le ministre qui a rencontré son homologue américain Xavier Becerra à Genève. Celui-ci a affirmé de son côté que Washington rétablirait le pont.

Besoin de médicaments

Le responsable palestinien a aussi rejeté les déclarations israéliennes selon lesquelles les dizaines de victimes d'une frappe dimanche à Rafah auraient été tuées par des explosions secondaires d'armes palestiniennes. "Israël a l'habitude de dire ce qu'il veut", affirme-t-il, ajoutant que l'Etat hébreu savait où se trouvent les civils et "n'aurait jamais dû attaquer cette partie" du territoire.

Selon le ministre, plus de 500 travailleurs de santé ont été tués depuis le début de l'offensive israélienne en octobre dernier. Plusieurs ont été pris en otage ou détenus.

Outre les victimes des bombardements, le ministre est inquiet des épidémies et des maladies habituelles qui ne peuvent être soignées en raison de la pénurie de médicaments. "On ne peut donner de chiffre sur les décès" liés à ces problèmes indirects, mais il s'attend à un certain nombre d'entre eux. Il faut pouvoir acheminer des médicaments, ajoute le ministre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Hansi Flick nouvel entraîneur du FC Barcelone

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Hansi Flick est le nouveau coach du Barça (© KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)

Hansi Flick est le nouvel entraîneur du FC Barcelone.

L'ex-sélectionneur allemand s'est engagé pour les deux prochaines années en remplacement de Xavi Hernandez, limogé au terme d'une saison décevante sans trophée remporté.

"Le FC Barcelone et Hansi Flick ont trouvé un accord pour que l'Allemand soit l'entraîneur de l'équipe première masculine jusqu'au 30 juin 2026", a écrit le club catalan dans un communiqué, après avoir annoncé en premier lieu la résiliation du contrat de Xavi.

Homme de l'historique sextuplé de 2020 avec le Bayern Munich, Flick (59 ans) était sans contrat depuis la fin brutale de son aventure à la tête de la Mannschaft en septembre 2023. Il était annoncé depuis plusieurs mois comme le successeur potentiel de Xavi Hernandez.

Ce dernier avait fini par être licencié vendredi dernier quelques semaines après avoir été conforté à son poste pour la dernière année de son contrat, alors qu'il avait en premier lieu annoncé sa démission au terme de la saison fin janvier.

Echec avec la Mannschaft

Ancien adjoint fidèle et discret de Joachim Löw, Hansi Flick avait échoué dans sa mission de succéder à l'emblématique sélectionneur allemand et n'a pas su relever une sélection en perdition depuis 2018.

C'est également en tant qu'adjoint de Niko Kovac que l'ancien milieu de terrain avait fait son retour au Bayern Munich, club où il avait remporté quatre fois la Bundesliga. Il l'a ensuite emmené vers un impensable sextuplé en 2020 (Championnat, Coupe d'Allemagne, Ligue des champions, Supercoupe d'Allemagne, Supercoupe d'Europe, Coupe du monde des clubs).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Etats-Unis "optimistes" pour un accord contre les pandémies

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Les Etats-Unis veulent un accord rapide contre les pandémies mais anticipent un délai d'un ou deux ans à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les Etats-Unis restent "optimistes" pour un accord contre les pandémies à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), malgré les divisions. "Les éléments d'un bon arrangement sont sur la table", a affirmé mercredi à Genève le secrétaire à la santé Xavier Becerra.

"Nous ne devrions pas perdre de temps" et "nous avons besoin d'un accord maintenant", a-t-il affirmé à quelques journalistes en marge de l'Assemblée mondiale de la santé. Pour autant, les Etats-Unis, comme la Suisse et les autres pays occidentaux, ne sont pas favorables à la proposition des pays africains de prolonger les négociations jusqu'à la fin de l'année.

Washington estime un délai supplémentaire d'un à deux ans réaliste pour éviter des dommages à la réputation de l'organisation en cas de nouvelle absence de consensus. "Pouvez-vous me donner une avancée internationale qui se soit faite un en jour?", demande-t-il.

Interrogé sur la présidentielle qui pourrait remettre en cause ce calendrier si Donald Trump est élu, le ministre américain ne répond pas directement. "Nous avons accéléré le processus" de négociation, se contente-t-il dire. Il fait aussi remarquer qu'il faudra, comme toujours, passer la difficulté du Sénat américain pour ratifier un éventuel accord.

"La collaboration est sans précédent" entre les pays, estime-t-il. Contrairement à ceux qui trouvent que le projet de texte est dilué sur les garanties d'un accès pour tous les pays aux vaccins et autres technologies contre de futures pandémies, il ajoute que "l'équité est sur la table" et les "Etats feront tout ce qu'ils peuvent" pour maintenir cette approche, dit-il.

Pas d'accord pour le RSI

Selon lui, les divergences ne sont pas aussi importantes que certains veulent bien le dire. Les Etats du Nord et du Sud divergent aussi encore sur les questions de financement ou sur le partage des indications sur les pathogènes.

Washington souhaite au moins que la communauté internationale reparte de l'Assemblée mondiale en fin de semaine avec un accord sur des amendements au Règlement sanitaire international (RSI) de 2005 qui régit la réponse internationale aux crises internationales. Celui-ci avait été largement remis en cause pendant la pandémie de coronavirus.

Malgré un accord de principe sur de nombreuses questions, les membres n'ont pas trouvé un consensus. Mais les discussions se poursuivent activement. Principale innovation, une nouvelle "urgence pandémique" pourrait être décrétée par le directeur général de l'OMS selon des critères communs. Cet ajout permettrait d'activer les dispositifs prévus dans un futur accord contre les pandémies lorsque celui-ci sera en vigueur.

Seul accord validé pour le moment, les membres ont approuvé mardi les grands axes de la politique de l'OMS pour 2025 à 2028. Dotés de 11 milliards de dollars, ceux-ci vont de la réponse aux effets du changement climatique sur la santé aux urgences sanitaires en passant par la santé pour tous, selon l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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