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International

Thierry Marx appelle à une "régularisation" des salariés étrangers

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Selon Thierry Marx, l'hôtellerie-restauration a "200'000 postes non pourvus" en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le chef étoilé Thierry Marx, président du principal syndicat patronal de l'hôtellerie-restauration en France, appelle à une régularisation des salariés étrangers du secteur "reconnus pour leurs compétences". Le secteur est confronté à des difficultés de recrutement.

Le gouvernement a dévoilé il y a un mois les grandes lignes de son projet de loi sur l'immigration qui doit être étudié par les parlementaires en 2023. Il prévoit notamment la création d'un titre de séjour "métier en tension", pour recruter dans les secteurs en pénurie de main-d'oeuvre.

"Il faudrait déjà que notre secteur, la restauration, soit considéré comme en tension de recrutement! Nous avons 200'000 postes non pourvus et étonnamment, ils ne figurent pas sur la liste permettant de recruter du personnel étranger. Même chose pour l'hôtellerie", s'insurge Thierry Marx , dans une interview au Journal du dimanche..

Les difficultés de recrutement que rencontre le secteur ont été accrues par la pandémie de coronavirus et les besoins vont encore augmenter, selon le médiatique chef étoilé. "Quand vous cherchez des pâtissiers ou des cuisiniers et que vous n'en trouvez pas en France, il faut bien regarder ailleurs", explique-t-il.

Eviter les amalgames

"Nous demandons une régularisation rapide de nos salariés étrangers reconnus pour leurs compétences et qui se retrouvent plongés dans l'illégalité du jour au lendemain", abonde Thierry Marx. Il dénonce notamment les "lenteurs administratives" ou des suspensions de titres de séjour sans justification et la fragilité de certaines petites entreprises face à cette incertitude.

"Créer un titre de séjour sur les métiers en tension faciliterait les démarches et sécuriserait les entreprises", ajoute-t-il, mettant en avant la montée en compétences rapide pour les employés du secteur mais aussi la dépendance d'autres, comme le BTP, aux salariés étrangers.

"Confondre les problèmes de sécurité avec les questions d'intégration de personnes qui ne commettent pas d'infraction et qui sont une force vive pour des entreprises ne me paraît pas être la bonne méthode. Vous savez, en cuisine, tout mélanger ne fait pas forcément un bon plat", conclut-il.

Le gouvernement a dévoilé il y a un mois les grandes lignes de son projet de loi sur l'immigration qui doit être étudié par les parlementaires en 2023. Il prévoit notamment la création d'un titre de séjour "métier en tension", pour recruter dans les secteurs en pénurie de main-d'oeuvre.

"Il faudrait déjà que notre secteur, la restauration, soit considéré comme en tension de recrutement! Nous avons 200'000 postes non pourvus et étonnamment, ils ne figurent pas sur la liste permettant de recruter du personnel étranger. Même chose pour l'hôtellerie", s'insurge Thierry Marx , dans une interview au Journal du dimanche..

Les difficultés de recrutement que rencontre le secteur ont été accrues par la pandémie de coronavirus et les besoins vont encore augmenter, selon le médiatique chef étoilé. "Quand vous cherchez des pâtissiers ou des cuisiniers et que vous n'en trouvez pas en France, il faut bien regarder ailleurs", explique-t-il.

Eviter les amalgames

"Nous demandons une régularisation rapide de nos salariés étrangers reconnus pour leurs compétences et qui se retrouvent plongés dans l'illégalité du jour au lendemain", abonde Thierry Marx. Il dénonce notamment les "lenteurs administratives" ou des suspensions de titres de séjour sans justification et la fragilité de certaines petites entreprises face à cette incertitude.

"Créer un titre de séjour sur les métiers en tension faciliterait les démarches et sécuriserait les entreprises", ajoute-t-il, mettant en avant la montée en compétences rapide pour les employés du secteur mais aussi la dépendance d'autres, comme le BTP, aux salariés étrangers.

"Confondre les problèmes de sécurité avec les questions d'intégration de personnes qui ne commettent pas d'infraction et qui sont une force vive pour des entreprises ne me paraît pas être la bonne méthode. Vous savez, en cuisine, tout mélanger ne fait pas forcément un bon plat", conclut-il.

"Bravo", dit le ministre

"Banco, bravo pour ce courage d'exprimer des réalités qui sont parfois un peu niées", a réagi le ministre de l'Industrie Roland Lescure.

"Le modèle d'intégration à la française a échoué", a-t-il ajouté au cours de l'émission Questions politiques de France Inter/France Télévisions/Le Monde.

Quand le gouvernement dit qu'il va "donner des permis de travail à des jeunes ou des moins jeunes qui travaillent dans des métiers en tension", il "dit un peu la même chose", a affirmé M. Lescure, "c'est une régularisation qui a un intérêt économique et social".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

NBA: les San Antonio Spurs joueront deux matches à Paris

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Victor Wembanyama (1) jouera deux matches dans son pays en janvier (© KEYSTONE/AP/Eric Gay)

Les San Antonio Spurs du Français Victor Wembanyama disputeront deux matches de la prochaine saison régulière de NBA à Paris. Ils affronteront les Indiana Pacers les 23 et 25 janvier 2025.

"Paris, on revient!! Et pour deux matches", a indiqué la NBA sur son compte X en français. Si la capitale française accueillera pour la troisième année d'affilée une rencontre de saison régulière de NBA, il s'agira d'une première pour la franchise texane dans laquelle évolue Wembanyama. Le lieu de la rencontre n'a pas été précisé, alors que les deux dernières éditions du "Paris Game" avaient eu lieu à Bercy.

En janvier, les Cleveland Cavaliers ont ainsi dominé les Brooklyn Nets dans cette salle. Un an plus tôt, ce sont les Chicago Bulls qui avaient remporté cette rencontre délocalisée face aux Detroit Pistons.

La venue des Spurs était dans les tuyaux depuis plusieurs mois, dans le sillage de l'émergence du phénomène Victor Wembanyama (20 ans, 2,24 m), sélectionné par la franchise texane comme premier choix du premier tour de draft en juin dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Six ans après l'incendie de Mati, six personnes jugées coupables

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Six ans après l'incendie de Mati qui avait fait plus de 100 morts, six des 21 personnes jugées ont été condamnées à des peines de prison avec sursis. (© KEYSTONE/AP/THANASSIS STAVRAKIS)

Près de six ans après l'incendie de Mati, au nord-est d'Athènes, qui avait fait plus de cent morts, six des 21 personnes poursuivies ont été condamnées à des peines de prison avec sursis et 40'000 euros chacune pour homicides involontaires et négligence criminelle.

Le tribunal correctionnel d'Athènes a annoncé la sentence lundi. Parmi les responsables condamnés à payer ces 40'000 euros et qui n'iront pas en prison figurent notamment le chef des pompiers de l'époque, mais aucun des dirigeants politiques poursuivis.

Les maires des communes locales et la gouverneure de la région de l'Attique où s'est déroulé le drame ont été relaxés, provoquant la colère des proches des victimes présents au tribunal, selon la radio Skai.

Le 23 juillet 2018, autour de la ville balnéaire de Mati, la majorité des victimes avaient été piégées par les flammes alors qu'elles se trouvaient coincées dans les embouteillages en tentant de fuir la zone. D'autres se sont noyées en s'échappant par la mer. Au total, 104 personnes sont mortes et plusieurs dizaines d'autres ont été blessées, faisant de cet incendie le pire de l'histoire de Grèce.

Le gouvernement de l'époque, alors dirigé par le leader de gauche Alexis Tsipras, avait souligné la difficulté à évacuer les victimes ce jour-là avec des vents soufflant à près de 120 km/h.

Mais la police et les pompiers avaient livré des rapports contradictoires. Et la justice avait engagé des poursuites pour "négligence criminelle" contre 21 responsables du service d'incendies, de la police portuaire et de la protection civile ainsi que des autorités locales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

BYD: croissance ralentie au 1er trimestre

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Le groupe d'Elon Musk affirme avoir repris le titre de premier vendeur de véhicules électriques à BYD au 1er timestre, mais ce dernier conserve la tête sur son marché national. (archive) (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

La croissance du groupe chinois BYD, qui dispute à l'américain Tesla le titre de premier constructeur mondial de voitures électriques, a ralenti au premier trimestre en raison d'une guerre des prix en Chine et de la pression réglementaire sur les marchés occidentaux.

Le bénéfice net de la firme de Shenzhen (sud) a augmenté de 10,6% à 4,57 milliards de yuans (590 millions d'euros), selon des résultats publiés lundi.

Le chiffre d'affaires des trois premiers mois de l'année a progressé de seulement 4,0% - son rythme le plus lent depuis quatre ans - à 124,94 milliards de yuans (16,1 milliards d'euros), quand les analystes interrogés par Bloomberg tablaient sur 135,53 milliards.

BYD ("Build Your Dreams") a dépassé Tesla au quatrième trimestre 2023 pour devenir le premier vendeur mondial de véhicules électriques. Le groupe d'Elon Musk affirme avoir repris ce titre au premier trimestre cette année, mais BYD reste fermement en tête sur son marché national, avec un tiers des ventes, contre 8% pour Tesla.

BYD, qui s'implante rapidement à l'étranger, a indiqué que ses dépenses de recherche-développement et marketing avaient fortement augmenté au premier trimestre.

Le marché chinois de la voiture électrique, en pointe, voit s'affronter 129 marques, mais 20 d'entre elles seulement ont 1% de parts de marché, selon des données compilées par Bloomberg. D'où une guerre des prix, et une course pour intégrer gadgets et options de personnalisation bon marché.

L'expansion rapide de la production chinoise de véhicules électriques inquiète les pays occidentaux, qui craignent pour l'avenir de leurs propres constructeurs.

Les régulateurs européens, en particulier, dénoncent une "surcapacité" industrielle chinoise créée par des subventions publiques excessives, qui pourrait inonder les marchés mondiaux de véhicules bon marché. L'Union européenne a lancé l'année dernière une enquête sur ces subventions, qui, selon elle, ont donné aux entreprises chinoises un avantage "injuste".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Allemagne: inflation stable en avril, la voie se dégage pour la BCE

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Côté denrées alimentaires, les prix sont repartis à la hausse en Allemagne. (archive) (© KEYSTONE/AP FILES/MICHAEL PROBST)

L'inflation en Allemagne est demeurée stable en avril à 2,2% sur un an, à son plus bas niveau depuis avril 2021, renforçant la perspective d'une baisse des taux d'intérêt en zone euro, selon des chiffres provisoires publiés lundi.

Le taux d'inflation hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie est de 3,0%, en recul de 0,3 point de pourcentage par rapport à mars, a ajouté l'office des statistiques Destatis dans un communiqué.

Cette "poursuite de l'apaisement du taux d'inflation dit sous-jacent ouvre la voie à la Banque centrale européenne pour réduire ses taux d'intérêt en juin", commente Ulrich Kater, économiste chez Dekabank.

Car à moins d'une mauvaise surprise sur l'inflation pour l'ensemble de la zone euro durant le printemps, une baisse des taux est acquise lors de la prochaine réunion de la BCE en juin, selon les récentes déclarations de ses dirigeants dont la présidente Christine Lagarde.

Sur un mois, les prix en Allemagne ont augmenté de 0,5%.

La date avancée de Pâques fin mars n'avait pas causé de sursaut spécifique des prix et il n'y a pas eu de contrecoup non plus en avril.

Les prix de l'énergie, premier facteur de l'inflation depuis deux ans, ont baissé de 1,2% par rapport à avril 2023, mais moins vite qu'en mars (-2,7%) sur fond de remontée des prix du carburant et de levée en avril de la réduction temporaire de TVA sur les prix du gaz et du chauffage urbain.

Côté denrées alimentaires, les prix sont repartis en hausse, de 0,5% sur un mois, après la baisse de 0,7% en mars qui marquait une première depuis début 2015.

Les prix des services continuent d'évoluer au-dessus de l'indice général, gagnant 3,4% sur un mois, alors que les hausses importantes de salaires influent sur les prix finaux.

Le gouvernement allemand voit l'inflation afficher en moyenne 2,4% cette année, après 5,9% l'an dernier, grâce au reflux plus fort qu'attendu des prix de l'énergie, qui ont lésé son modèle industriel depuis la guerre russe en Ukraine.

Servant de référence à la BCE, l'indice global des prix harmonisé a légèrement augmenté en avril, à 2,3% sur un an, en restant proche de l'objectif à terme de 2%.

En Espagne, l'inflation a légèrement accéléré en avril pour atteindre 3,3% sur un an, à cause des prix du gaz et de l'alimentation, selon une première estimation officielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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