Rejoignez-nous

Suisse

Les singes aiment parier sur une option plus risquée

Publié

,

le

Orangs-outans et gorilles se basent sur des indices rationnels pour effectuer leurs choix, mais ils parient volontiers lorsqu'une plus grosse récompense est en jeu, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

Plutôt que de se contenter d’une friandise qu’ils sont sûrs de recevoir, les orangs-outans et les gorilles préfèrent parier sur une plus grosse récompense. C’est ce que montre une étude menée au zoo de Bâle par une équipe de l’Université de Neuchâtel (UniNe).

L'objectif des scientifiques était de voir dans quelle mesure le goût du risque et des paris a des bases purement culturelles ou si ce penchant a été acquis dans le processus d'évolution des espèces, a indiqué mercredi l'UniNe dans un communiqué.

Les singes se sont vu proposer deux gobelets posés à l'envers, un de couleur jaune qui contenait à coup sûr une petite récompense, et un de couleur rose qui pouvait cacher aléatoirement une gratification plus importante. Le primate avait donc le choix entre une option sûre et une option risquée.

"Nous avons montré que les orangs-outans et les gorilles sont capables de percevoir des variations de quantité de récompenses ainsi que des variations de probabilité de gain, et de faire des choix rationnels sur ces variations", indique Pénélope Lacombe, première auteure de l'étude, citée dans le communiqué.

Dans un deuxième temps, l'équipe a remplacé le gobelet rose par un ensemble de gobelets oranges, la grosse récompense étant cachée sous un seul de ces gobelets, avec une probabilité de gagner identique. Cette configuration amenait ainsi les singes à réfléchir à des stratégies de paris différentes.

Biais cognitifs

"On sait que les humains sont beaucoup moins rationnels qu'on a pu le supposer par le passé", a expliqué la chercheuse à Keystone-ATS. Le même type de biais cognitifs et de distorsion de probabilités a été observé chez les singes, a-t-elle ajouté.

Ainsi, la manière dont on présente le protocole change la stratégie chez le singe. Dans l'une des expériences, les primatologues ont comptabilisé jusqu'à 78% de préférences pour les options risquées par rapport à l'ensemble des choix effectués, selon ces travaux publiés dans la revue PLOS One.

Pour les auteurs, ce type de comportement "à risque" a donc de grosses bases évolutives. Pénélope Lacombe entend les quantifier plus précisément dans de futures recherches comparant nos plus proches cousins - les grands singes - avec des humains adultes et enfants.

Cette recherche a été menée dans le cadre du Centre de recherche sur les primates, institution créée en partenariat entre le zoo de Bâle et l'UniNE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

Publié

le

La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 1, 8, 9, 18 et 50 et les étoiles 1 et 5.

Lors du prochain tirage vendredi, 80 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Martin Pfister souligne l'importance de la Swisscoy au Kosovo

Publié

le

Le ministre de la défense Martin Pfister a été reçu à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine. (© KEYSTONE/AP/Armin Durgut)

Le ministre de la défense Martin Pfister a rencontré les troupes de la Swisscoy au Kosovo. La situation sécuritaire dans le pays est encore trop instable pour renoncer à l'engagement des troupes, a-t-il indiqué mardi à Keystone-ATS après sa visite.

Le Zougois a rendu visite aux troupes de la Swisscoy et s'est fait une idée générale de la situation sécuritaire. "Je suis fasciné par l'ampleur de l'engagement, c'est une contribution importante pour la région", a relevé M. Pfister. Le mandat de la Swisscoy court jusqu'à la fin 2026. Le Conseil fédéral prépare une prolongation jusqu'en 2027, a-t-il ajouté, tout en précisant qu'en fin de compte, c'est le Parlement qui décidera.

Le contingent de la Swisscoy compte actuellement jusqu'à 215 militaires. Il y a un an, il a été augmenté de 20 personnes. Le recrutement est difficile, selon le ministre, qui assure que l'on trouve toutefois les gens et que l'on peut remplir les contingents.

A Mitrovica, au nord du Kosovo, une visite de l'équipe de liaison et d'observation (Liaison and Monitoring Team, LMT) de la Swisscoy, responsable de la région, était notamment prévue. Le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) s'est rendu lundi et mardi en Bosnie-Herzégovine, en plus du Kosovo.

L'objectif de cette visite de travail de deux jours était de s'informer sur la situation en matière de sécurité et sur le rôle de la Suisse dans les engagements de promotion de la paix. L’engagement de la Suisse dans les Balkans occidentaux est une composante essentielle de la coopération internationale en Europe, a écrit le DDPS à ce sujet. Outre la visite auprès des militaires suisses, Martin Pfister a mené des entretiens bilatéraux dans les deux pays.

Stabilité aussi importante pour la Suisse

Selon le DDPS, la stabilité dans cette région est d'un grand intérêt pour la Suisse du point de vue de la politique de sécurité, de l'économie et de la politique migratoire.

Depuis 1999, la Suisse fait partie de la Kosovo Force (KFOR), dirigée par l'OTAN, avec un contingent comptant jusqu'à 215 militaires (Swisscoy). Depuis 2004, jusqu'à 20 militaires helvétiques participent aussi à la mission ALTHEA de la European Union Force (EUFOR-), dirigée par l'UE, en Bosnie et Herzégovine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Un taxi aérien sans pilote pourrait débarquer en Suisse rapidement

Publié

le

Le véhicule aérien autonome est pour le moment au sol à Genève mais il pourrait débarquer assez rapidement dans l'espace aérien en Suisse. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plusieurs pays voient déjà dans leur ciel de petits hélicoptères biplaces où les occupants ne sont que des passagers. Exposé à Genève dans le cadre du sommet "IA pour le bien commun", cet engin de mobilité urbaine pourrait être rapidement opérationnel en Suisse.

"Nous avons des plans pour l'Europe", a affirmé à Keystone-ATS un responsable pour l'Europe de la start-up chinoise EHang, leader du marché mondial de la mobilité urbaine aérienne. Si rien n'est décidé encore pour la Suisse, le dispositif "pourrait aller très vite", dit-il.

Active dans 19 pays, la société a obtenu une certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA). Or, c'est celle-ci "qui est compétente et non les autorités nationales", a dit à Keystone-ATS un porte-parole de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC). Une entreprise suisse est en cours de certification auprès de l'AESA, mais pas pour de la "mobilité urbaine" comme EHang.

Pour la start-up chinoise, le nombre de pays où cette technologie devrait être utilisée devrait augmenter très rapidement. Il atteindra une centaine d'entre eux "bien avant" 2030", estime son responsable. En Chine, "nous ne pouvons satisfaire la demande" tant elle est importante, ajoute-t-il.

Des grandes villes affectées par le trafic routier urbain voient déjà certains patrons recourir à ces taxis aériens. Mais les utilisations vont aussi bien de la livraison urgente de matériel médical, comme le font aussi parfois des drones, au tourisme en passant par les acheminements postaux ou de marchandises.

Vers des changements en Suisse

L'engin peut voler jusqu'à 400 mètres d'altitude avec une autonomie de 30 km, mais il reste sous les 120 mètres en raison des réglementations. Il faut convaincre la société de laisser la place dans l'aménagement urbain à ce type d'acteur qui a besoin d'infrastructures d'accompagnement au sol pour voler, quitte à sacrifier certaines zones.

"L'acceptation sociale" est plutôt positive tant la population voit les défis de mobilité dans les grandes villes, explique le responsable. L'objectif est également d'atteindre des territoires plus difficiles d'accès, hors des zones urbaines, ajoute-t-il.

L'OFAC fait de son côté remarquer que, outre l'acceptation, les principales difficultés sont liées au bruit, ainsi qu' à "la visibilité électronique et la visibilité générale".

Le Conseil fédéral affirmait récemment dans un rapport que le premier espace aérien qui permet aux pilotes de drones de dialoguer entre eux et avec les autres usagers devrait être a priori établi à Zurich. Il ajoutait que des règles devraient être adaptées pour les infrastructures de décollage et d'atterrissage de ce dispositif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Les pluies n'ont pas comblé le déficit pluviométrique

Publié

le

Un arroseur automatique fait pleuvoir de l'eau fraîche sur un espace vert. Les précipitations du début de semaine n'ont pas permis de combler le déficit pluviométrique en Suisse. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les précipitations du début de semaine n'ont pas permis de combler le déficit pluviométrique en Suisse. Sur le Plateau, il est tombé environ 15 millimètres de pluie sur une grande partie du territoire.

Chaque goutte est la bienvenue et les précipitations ont certes quelque peu atténué la sécheresse, mais le déficit de précipitations persiste, a indiqué mardi l'Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) à Keystone-ATS.

Il est tombé jusqu'à 40 millimètres de pluie sur le Plateau et 60 à 70 millimètres dans les Alpes glaronnaises et grisonnes. Cependant, cela ne compense pas un mois de juin très sec, explique MétéoSuisse. De plus, le temps était très ensoleillé et l'humidité en surface s'est évaporée. Selon les prévisions, il n'y a actuellement pas de signes clairs d'une plus grande quantité de pluie dans les jours et semaines à venir.

L'arrivée du froid a également apporté de la neige en altitude. Au-dessus de 2500 mètres d'altitude, il y a eu en de nombreux endroits de 5 à 15 centimètres de neige, et au-dessus de 3000 mètres d'altitude, en Suisse centrale, de 30 à 50 centimètres, poursuit MétéoSuisse. Cela n'a rien d'exceptionnel à cette époque de l'année, mais en raison d'un mois de juin très chaud, la vague de froid y est plus visible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

SAY YOU SAY ME

LIONEL RICHIE

23:31

Les 2 derniers titres

LETS GET OUT

THE MOOSE

23:28

JOSIE HAS THE UPPER HAND

JOSH WOODWARD

23:26

Votre Horoscope

Balance

Les Etoiles suggèrent que vous allez être confronté à une décision professionnelle importante, écoutez vos ressentis, pour faire le bon choix !

Les Sujets à la Une