Lausanne
Un avocat va étudier la situation fiscale de Valérie Dittli
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/03/un-avocat-de-geneve-a-ete-charge-dexaminer-la-situation-fiscale-de-valerie-dittli-avant-son-accession-au-conseil-detat-vaudois-archives-1000x600.jpg&description=Un avocat va étudier la situation fiscale de Valérie Dittli', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le Conseil d'Etat vaudois a commandé une expertise sur la fiscalité de Valérie Dittli, sous le feu des critiques pour avoir attendu 2022 avant d'établir son domicile dans le canton. La ministre des finances soutient cette mesure et écarte l'idée d'une démission.
Le mandat a été confié à un avocat et expert fiscal, Me Daniel Schafer, associé à l'étude Lenz & Staehelin à Genève. Son travail portera "sur l'examen de la domiciliation et sur le contrôle de l'assujettissement à l'impôt pour les années 2016 à 2021 au regard du droit fiscal cantonal et fédéral", a indiqué jeudi le Conseil d'Etat.
Le gouvernement vaudois précise que cette décision a été prise hors de la présence de Valérie Dittli, conformément aux règles de récusation. La principale intéressée se rallie toutefois à cette mesure. "Bien que non encore élue au Conseil d’Etat à cette période, elle partage la nécessité d'amener des éléments factuels sur ce dossier", poursuit le communiqué.
Le Conseil d'Etat ajoute qu'il rendra public le résultat de ce rapport d'expertise externe, qui sera réalisé "dans les meilleurs délais".
Pas de démission en vue
Dans une note aux médias séparée, envoyée jeudi après-midi, Mme Dittli confirme avoir "naturellement accepté de lever le secret fiscal dans le cadre de ce mandat". Elle ajoute qu'elle répondra aux nombreuses sollicitations des médias "une fois que les conclusions de ce rapport seront disponibles".
Elle écarte aussi toute idée de démission du gouvernement. "Je réaffirme que l'engagement pour mon mandat est entier et que je continuerai à exercer ma fonction avec humilité, détermination et passion", écrit-elle dans cette note personnelle.
Pour mémoire, la RTS a révélé en fin de semaine dernière que Valérie Dittli n'avait installé son domicile fiscal à Lausanne que début 2022, alors qu'elle se lançait dans la course au Conseil d'Etat. Les six années précédentes, malgré une vie active dans la capitale vaudoise, notamment comme assistante-doctorante en droit à l'Université de Lausanne (UNIL), elle a continué de payer ses impôts dans le canton de Zoug, où vit sa famille.
Expertise neutre
L'élue centriste s'est défendue d'avoir pratiqué le tourisme fiscal. Elle a affirmé qu'elle avait toujours considéré, à l'époque, que son "centre de vie" demeurait à Zoug. Ne sachant pas quel serait son avenir professionnel, et loin de s'imaginer devenir conseillère d'Etat, elle n'avait pas jugé nécessaire de s'établir fiscalement dans le canton de Vaud.
Peu après ces révélations, Valérie Dittli avait indiqué avoir elle-même mandaté un expert pour faire la lumière sur sa situation fiscale avant son élection au Conseil d'Etat. Plusieurs voix se sont toutefois levées, notamment mardi lors de la séance du Grand Conseil, pour demander une expertise fiscale indépendante.
Très critique envers la grande argentière du canton, la gauche a exigé un processus "neutre" et "dénué de conflits d'intérêts", avait notamment martelé le président du PS, Romain Pilloud. La droite a, elle, fait bloc derrière la ministre. "Dans un esprit d'apaisement, le PLR pourra se rallier à une expertise fiscale indépendante", avait toutefois souligné la présidente du PLR, Florence Bettschart-Narbel.
"Aucun lien"
Cette expertise externe est désormais lancée. Pour garantir son indépendance, Me Daniel Schafer "a confirmé qu'il n'avait aucun lien avec les parties concernées et qu'il n'est membre d'aucun parti politique", indique encore le Conseil d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Des "Boulangeries Vertes" pour valoriser les pains locaux
Le Canton de Vaud veut valoriser les pains issus de circuits courts et produits localement. En partenariat avec les Artisans boulangers-pâtissiers-confiseurs, Vaud Promnotion a lancé une campagne baptisée "Boulangeries Vertes". Celle-ci a été présentée vendredi à Lausanne en présence de la conseillère d'Etat en charge de l'agriculture Valérie Dittli.
Aujourd'hui, quinze boulangeries vaudoises proposent des pains labellisés (94 pains certifiés au total, dans 31 espaces de vente). Vaud Promotion souhaite encourager davantage de professionnels de la branche à se lancer dans l'aventure. "Notre association s'est donné pour mission d'élargir cette communauté, en atteignant d'ici fin 2025 le nombre de 50 boulangeries qui proposeront au minimum un pain 'Vaud certifié d'ici'", indique-t-elle dans un communiqué.
Ceux-ci seront facilement reconnaissables. Ils porteront le logo attestant de leur labellisation via une pastille en azyme, tandis que les vitrines des boulangeries seront spécialement habillées pour assurer une visibilité optimale, est-il précisé.
L'opération "Boulangeries Vertes" s'inscrit dans un contexte législatif. Depuis le 1er février 2025, la loi impose désormais aux commerçants d'indiquer clairement et par écrit la provenance des produits de boulangerie vendus en vrac. "Pour les consommateurs, cette nouvelle législation offre davantage de transparence, puisqu'ils pourront connaître en un coup d'oeil le lieu de production du pain et des différents produits de boulangerie".
A noter qu'une dégustation sera réalisée à la fin de l'année pour désigner le pain du Conseil d'Etat 2026. Un pain "Vaud certifié d'ici" côtoiera donc les traditionnels vin et fromage de l'année sur les tables des manifestations officielles du canton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Lausanne: rencontres prévues avec les joueuses espagnoles
La population lausannoise est invitée à venir rencontrer les joueuses de l'équipe d'Espagne, lesquelles séjourneront dans la capitale vaudoise lors du prochain Euro. Leur premier entraînement, le 30 juin à 10h30 au stade Juan-Antonio-Samaranch, sera ouvert au public. Il sera suivi d'une séance de dédicaces.
Les places étant limitées, les personnes intéressées doivent obligatoirement réserver leur billet sur le site internet de la Ville, annonce-t-elle dans un communiqué.
Les championnes du monde en titre arriveront en début de soirée le dimanche 29 juin à Lausanne. A cette occasion, la population pourra venir les accueillir sur les derniers mètres devant leur hôtel du Royal Savoy.
"Des drapeaux aux couleurs de l'Espagne et de la Suisse seront distribués aux personnes présentes afin de former une haie d'honneur vivante et colorée le long de l'avenue de Cour", indique la Ville.
A la descente du bus, les joueuses, emmenées par Montserrat Tomé, seront accueillies par la Municipalité de Lausanne, les autorités cantonales et l'ambassadrice d'Espagne.
Pour mémoire, Lausanne n'accueille pas de matches de l'Euro. Une fan zone a néanmoins été installée à côté de la place de la Navigation à Ouchy. Une "fun zone", située juste à côté, accueillera un terrain de football 3 contre 3. De nombreuses animations et initiations y seront également proposées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Récolte de paraphes rémunérés: Vaud contre une interdiction totale
Le Conseil d'Etat vaudois s'oppose à une interdiction totale de la récolte rémunérée des signatures, qui ne pourrait toucher que les initiatives et référendums cantonaux et communaux. Le gouvernement explore plutôt d'autres pistes, comme la soumission des entreprises de récolte de signatures à autorisation.
En réponse à une interpellation du député écologiste Alberto Mocchi relative à la récolte rémunérée des signatures, le Conseil d'Etat indique jeudi qu'"à sa connaissance, aucune initiative cantonale ne serait touchée par des fraudes dans la récolte de signatures". "Dès lors, une interdiction totale de la récolte rémunérée n'apparaît pas opportune", estime-t-il dans ses décisions hebdomadaires.
"Quant aux contrôles effectués par les communes, ils ne peuvent être renforcés, ces dernières n'ayant aucun moyen de vérifier si une signature apposée sur une liste est authentique et des contrôles plus étendus auprès des personnes signataires nécessiteraient des moyens considérables pour un résultat aléatoire", poursuit-il. En revanche, le Conseil d'Etat signale que le problème est désormais pris très au sérieux par la Chancellerie fédérale.
La récolte de signatures rémunérées a en effet régulièrement défrayé la chronique ces derniers mois en Suisse, en raison de divers soupçons de fraudes. Des mesures ont déjà été proposées, tant au niveau fédéral que dans plusieurs cantons. La justice a aussi été saisie, via des plaintes pénales déposées par la Chancellerie fédérale auprès du Ministère public de la Confédération.
En novembre dernier, les députés vaudois s'étaient prononcés pour mieux cadrer la récolte de signatures rémunérées pour des référendums ou des initiatives. Une motion avait été plébiscitée pour soumettre à autorisation les entreprises actives dans ce domaine et basées dans le canton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La Ville de Lausanne pérennise son observatoire de l'environnement
La Ville de Lausanne pérennise son observatoire de l'environnement, lancé en 2021. Elle demande un crédit de 200'000 francs au Conseil communal pour renforcer cet outil conçu pour mesurer, analyser et communiquer des données environnementales. Celui-ci permet un suivi local, tout en orientant les politiques publiques et en sensibilisant la population aux enjeux climatiques et sanitaires.
Ce sont les résultats positifs de la phase-pilote qui ont encouragé la Municipalité à poursuivre la mission de cet observatoire, indique-t-elle jeudi dans un communiqué. Cet essai a permis le déploiement d'un réseau de 40 microcapteurs à Lausanne pour mesurer des paramètres environnementaux tels que le bruit, la température et la qualité de l'air, rappelle-t-elle.
"Les données récoltées ont montré qu'il était par exemple possible de mesurer la baisse de bruit routier due au 30 km/h de nuit introduit grâce au plan de mesures de modération de trafic mis en place par la Municipalité ou encore de suivre des indicateurs climatiques tels que le nombre de nuits tropicales", explique-t-elle.
"Il n'est cependant pas possible de mesurer distinctement des bruits forts de courte durée tel que le passage d'un véhicule particulier ou d'un avion. La phase-pilote a permis la mise en évidence des enjeux liés à un tel réseau de mesure et à la gestion des données (robustesse du réseau, qualité, interprétation, visualisation, etc) qui seront pris en compte dans le développement de l'observatoire afin d'assurer un partage d'informations de qualité", écrit-elle.
Doubler les microcapteurs
Concrètement, le renforcement de l'observatoire passera par un doublement au moins du nombre de capteurs. Le dispositif aura pour objectifs de récolter des données, suivre l'évolution de différents paramètres environnementaux à Lausanne et fournir des informations à la population et aux différentes parties prenantes, selon la Ville.
Des outils de visualisation et des indicateurs seront développés pour pouvoir interpréter et vulgariser les données récoltées, notamment avec une carte des emplacements des capteurs et des paramètres mesurés. Afin de donner accès à la connaissance aux différents publics, un bilan annuel sera publié sur le site internet de la commune.
"En capitalisant sur les premiers résultats de l'observatoire de l'environnement et en le pérennisant, la Ville de Lausanne se dote d'un outil d'aide à la décision pour les politiques publiques locales et d'un moyen de promotion de la santé et de sensibilisation du public. Ce dispositif est un élément nécessaire pour un suivi de la qualité environnementale à Lausanne afin de lutter notamment contre les changements climatiques", commente Natacha Litzistorf, municipale en charge de l'environnement, citée dans le communiqué.
La Municipalité prévoit dès lors un crédit de 200'000 francs, qui sera prélevé sur un préavis sur l'assainissement du bruit routier, à hauteur de 100'000 francs, et sur un préavis sur le Plan climat, également de 100'000 francs. Il sera prochainement soumis au Conseil communal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 1 jour
Les chauffeurs de bus du VMCV indignés par leur condition de travail
-
SuisseIl y a 2 jours
Vers une fusion entre protection et service civils
-
LausanneIl y a 2 jours
Classes vaudoises 1-2P: des négociations avec le Canton
-
CultureIl y a 3 jours
Tom Cruise va recevoir un Oscar d'honneur
-
SuisseIl y a 2 jours
Une femme et un couple tués dans le canton de Soleure
-
ÉconomieIl y a 2 jours
La cathédrale de Lausanne bientôt sous une lumière nouvelle
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Implenia remporte un contrat de plusieurs centaines de millions
-
SuisseIl y a 3 jours
La cagnotte de 233 millions est tombée à l’Euro Millions