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Économie

L'OMC prévoit une croissance du commerce mondial de 1,7% en 2023

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L'Organisation mondiale du commerce (OMC) anticipe une croissance plus importante en 2024 du commerce mondial (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'OMC prévoit une croissance de 1,7% du commerce mondial cette année, moins que celle qu'elle anticipait il y a quelques mois. Mercredi à Genève, après l'affaire Credit Suisse, elle a averti contre les effets de difficultés bancaires sur le financement du commerce.

En octobre dernier, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) estimait que la croissance atteindrait 1% seulement en 2023. La nouvelle prévision anticipe toujours une embellie "lente" par rapport aux autres années et "inférieure" à l'année dernière, a affirmé mercredi à la presse à Genève l'économiste en chef de l'organisation, Ralph Ossa.

En fonction des variations du Produit intérieur brut (PIB), estimé pour cette année à 2,4%, le commerce mondial pourrait reculer de 2,8% dans le pire scénario et grandir de 4,7% dans le meilleur des cas.

L'amélioration de l'évaluation en quelques mois est liée à l'assouplissement des contrôles liés à la pandémie de coronavirus en Chine, qui devrait libérer la demande de consommation accumulée dans le pays et stimuler le commerce international. En revanche, le volume des importations sur le continent américain et sur le continent européen devrait reculer cette année.

Egalement il y a six mois, l'OMC prévoyait que la croissance du commerce mondial s'établirait à 3,5% pour l'année dernière. Mais cette augmentation s'est limitée à 2,7%, en raison d'une fin d'année moins bonne. En revanche, le commerce des services a retrouvé un volume similaire à celui de l'année qui précédait la pandémie.

Suisse proche des 20 meilleurs

Le commerce mondial doit faire face aux effets de la guerre en Ukraine, à "l'inflation obstinément élevée", à "une politique monétaire plus rigoureuse" et à l'incertitude des marchés financiers, selon l'OMC. Les effets de la pandémie de coronavirus en Chine sont également en cause.

Mais le commerce mondial devrait se relancer à 3,2% en 2024. "Ce n'est pas extrêmement fort", mais la situation reviendrait à des "niveaux habituels" de croissance, a affirmé un économiste de l'institution, Coleman Nee. Le PIB devrait lui augmenter de 2,6% l'année prochaine.

Le commerce mondial "restera soumis à la pression de facteurs externes", estime la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala. "Il est d'autant plus important que les gouvernements évitent une fragmentation" et renoncent aux restrictions au commerce", ajoute-t-elle.

L'année dernière, la Chine est arrivée largement première en termes d'exportations de marchandises, avec environ 15% de l'activité, loin devant les Etats-Unis. Comme annoncé récemment par l'OMC, celles de la Russie ont progressé en termes de valeur grâce à l'augmentation des prix des carburants, des céréales et des engrais. En revanche, elles semblent avoir un peu diminué en volume, affectées notamment sur les véhicules, les avions et les produits pharmaceutiques.

De leur côté, les exportations ukrainiennes ont reculé en termes de valeur de 30% sur un an. Celles des céréales, importantes pour l'approvisionnement alimentaire des pays africains, ont diminué de près de 15%. Cette situation s'est améliorée avec l'accord arraché par l'ONU entre Kiev et Moscou. La Suisse, avec une progression de 6% en termes de valeur, reste proche des 20 plus gros exportateurs.

Effets bancaires à court terme

Côté importations, les Etats-Unis mènent largement devant la Chine. Là encore, la Suisse, avec une augmentation de 10%, est proche des 20 premiers.

"Il est probable" que les effets de la pandémie et les tensions politiques grandissantes auront toujours une influence sur le commerce mondial cette année, renchérit M. Ossa. "Les hausses de taux d'intérêt dans les économies avancées ont aussi révélé des faiblesses dans les systèmes bancaires qui pourraient aboutir à une instabilité financière plus large s'il n'y est pas remédié", ajoute celui qui a dirigé le département d'économie à l'Université de Zurich.

"Les gouvernements et les organismes de réglementation devront être attentifs" dans les prochains mois, ajoute-t-il sans s'exprimer sur le cas de Credit Suisse. La politique monétaire de différents pays explique en partie le recul du commerce en fin d'année dernière, selon lui. En cas d'augmentation rapide des taux d'intérêt, des effets à court terme pourraient être observés sur le financement du commerce, dit encore l'économiste en chef de l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Repli de la production et des ventes du secondaire au 1er trimestre

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Dans l'industrie, le tassement s'est étalé sur tous les mois. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le secteur secondaire a connu un début d'année poussif, sa production et ses chiffres d'affaires ayant tous deux reculé au premier trimestre. Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), il s'agit de la plus forte baisse de la production depuis l'été 2020.

Dans l'industrie, le tassement s'est étalé sur tous les mois, précise le communiqué de l'OFS. Le repli de la production a ainsi atteint 2,1% sur un an en janvier, 1,9% en février et 3,8% en mars, pour se fixer à -3,1% au 1er trimestre. Du côté de la construction, la production a diminué de 1,8% en rythme annuel. Elle s'est étiolée de 3,4% dans le bâtiment, de 3,5% dans le génie civil et de 0,8% dans les travaux de construction spécialisés.

Les ventes de l'industrie ont augmenté de 1,5% en janvier avant de fléchir de 0,6% en février et de 2,7% en mars. Sur l'ensemble de la période, les statisticiens fédéraux constatent une contraction de 0,6%.

Du côté de la construction, les recettes ont reculé de 0,9%, alors que la baisse s'est affiche à 3,3% dans le bâtiment et à 2,2% dans le génie civil. Léger mieux pour les travaux de construction spécialisés, dont les revenus ont augmenté de 0,9% de janvier à mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les hubs du projet Cargo souterrain ne font pas l'unanimité

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Les communes et organisations des cantons concernés avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer sur le plan sectoriel du projet de Cargo souterrain (archives). (© KEYSTONE/CARGO SOUS TERRAIN)

Le projet Cargo souterrain (CST) pour les marchandises entre Zurich et Härkingen (SO) est jugé très innovant. Les emplacements prévus pour les points d'accès suscitent toutefois des réserves. Les milieux consultés demandent des améliorations.

Le premier tronçon du Cargo souterrain, un projet porté par l'économie privée, doit relier l'aéroport de Zurich à Härkingen (SO), via Zurich, Urdorf (ZH), Spreitenbach (AG) et Suhr (AG). Onze points de raccordement ou hubs sont prévus. Les communes et organisations des cantons concernés avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer sur le plan sectoriel.

La ville de Zurich critique les trois city-hub actuellement privilégiés. Ces emplacements sont jugés inadéquats: deux sont situés dans des zones d'habitation et le troisième est trop près d'une nappe phréatique. En outre, la ville doute que ce mode de transport réduise de manière significative le trafic en surface.

Le promoteur de CST affirme pour sa part le contraire, estimant le gain à 5200 camions-kilomètres par jour à Zurich en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

France: 20 minutes va supprimer son édition papier

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L'édition papier de 20 minutes était le dernier des journaux gratuits en France. (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BLUMBERG)

"20 minutes", dernier journal gratuit distribué en France, va arrêter sa formule papier en septembre pour se concentrer sur le numérique, a indiqué sa direction à l'AFP jeudi, confirmant une information du média La Lettre.

Selon une source interne qui confirme une information de La Lettre, cette mesure va s'accompagner de 56 suppressions de postes. La direction du journal, contrôlé par les groupes Ouest-France et Rossel, n'a pas commenté ce chiffre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les loyers toujours sur une pente ascendante

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La tendance à la hausse des loyers en avril a été constatée dans tous les cantons de Suisse, sauf Nidwald. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les loyers des appartements locatifs en Suisse ont continué d'augmenter en avril, selon l'indice des loyers de Homegate. La hausse est généralisée, à l'exception du canton de Nidwald et de la ville de Lugano.

Par rapport au mois précédent, les loyers ont augmenté de 0,9% dans toute la Suisse au début du deuxième trimestre et de 6% par rapport à l'année précédente, a fait savoir la plateforme immobilière en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB).

Cette tendance à la hausse peut être observée dans tous les cantons, à l'exception du canton de Nidwald qui enregistre une baisse de 0,9%. Cela s'explique toutefois par le fait que le canton de Suisse centrale a enregistré en mars un net bond de 2,5%. Ce sont les cantons de Glaris, d'Uri et de Bâle-Ville qui ont connu les hausses les plus importantes en avril, à savoir de 1,9% chacun. Sur les douze derniers mois, tous les cantons affichent une majoration des loyers, parfois significative comme dans le canton de Schaffhouse avec 12,8%.

La situation est similaire dans les villes: à une exception près, les loyers ont augmenté partout, en particulier à Bâle et à Saint-Gall, où ils ont grimpé de 1,7%. En revanche, ils ont baissé de 0,9% à Lugano. Toutefois, il existe ici des parallèles avec l'évolution décrite à Nidwald, puisque la ville tessinoise semble également compenser en avril l'augmentation sensible de mars (+1,3 %). Par rapport à l'année précédente, la hausse est d'au moins 5% dans les villes, en particulier à Zurich (+10,7 %).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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