Genève
Les effets de la course mondiale au quantique s'anticipent à Genève
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Des dizaines de scientifiques et politiques sont réunis à Genève pour anticiper une utilisation équitable des technologies. Parmi celles-ci, l'ordinateur quantique pourrait devenir réalité d'ici 20 ans. Il ressemble à une course à l'arme nucléaire du 21e siècle.
Pendant cinq jours cette semaine à l'invitation de l'Anticipateur de Genève pour la diplomatie scientifique (GESDA), des profils très différents se retrouvent autour de la table. Scientifiques mais aussi politologues et responsables politiques confrontent leur approche parfois très différente.
Selon le directeur exécutif du Centre sur les sciences et l'ingénierie quantique de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) Philippe Caroff, les scientifiques commencent à faire un pas vers la communauté diplomatique. "Il faut penser aux conséquences que les recherches peuvent avoir" pour la société, affirme-t-il à Keystone-ATS. "Le changement climatique nous a fait prendre conscience qu'il faut un développement raisonnable".
Parmi les nouvelles technologies à attendre, l'ordinateur quantique provoque entre stimulation et inquiétude. Avec son énorme puissance de calcul, "il pourrait constituer une menace pour la sécurisation des données au niveau mondial", estime aussi M. Caroff.
Avant d'ajouter qu'une entreprise genevoise travaille déjà depuis 20 ans à une solution. Mais il faudra attendre de voir un ordinateur quantique utile au quotidien pour les citoyens avant de savoir si celle-ci fonctionne. "Pas entièrement impossible d'ici 20 ans", estime le responsable de l'EPFL.
Etats-Unis et Chine en manoeuvre
D'autres, comme la spécialiste de la géopolitique des technologies Alice Pannier, estiment même qu'un délai de dix ans n'est pas à exclure. Pour le moment, seules des entités américaines et chinoises ont montré, par des expérimentations, la "suprématie quantique". "Il y a un jeu de course de vitesse", fait remarquer la chercheuse à l'Institut français de relations internationales (IFRI).
Elle n'hésite pas à faire le parallèle avec l'arme nucléaire. "La première nation qui aura un ordinateur quantique à grande échelle sera capable de déchiffrer toutes les données". Mais la chercheuse ajoute qu'avant de le revendiquer, ce pays restera sans doute discret pour exploiter au maximum son avantage.
De quoi provoquer l'inquiétude chez certains et un appel aux citoyens à se pencher sur ces questions. Des effets positifs pour la médecine ou sur les engrais sont à attendre. Mais cette technologie pourrait aussi être utilisée, par exemple, pour lancer de nouvelles armes chimiques.
D'où, comme pour le nucléaire, l'importance d'établir un cadre réglementaire commun, ajoute Mme Pannier. Or, les discussions à Genève entre Etats sur les usages militaires de l'intelligence artificielle (IA) ces dernières années n'ont pas abouti à de réelles avancées.
Selon Mme Pannier, le contexte politique décidera de ce que deviendra la technologie quantique. "Les tensions actuelles accélèrent encore la course" à ces recherches. Au total, si les montants investis par les grandes entreprises restent largement secrets, le gouvernement américain a injecté près d'un milliard de dollars sur plusieurs années. Les chiffres pour la Chine sont eux difficiles à vérifier.
Prochain acteur à Genève
Pour éviter une augmentation des inégalités et garantir une utilisation qui honore les Objectifs de développement durable (ODD), le GESDA en a fait lui aussi l'un de ses principaux chantiers. Il veut lancer, peut-être dès l'année prochaine, un Open Quantum Institute (OQI) pour faire en sorte que ces technologies, le moment venu, soient accessibles aussi aux pays les plus pauvres.
"L'institut va faire en sorte que les recherches soient utiles pour l'humanité. Ce n'est pas toujours la première indication à laquelle pensent les scientifiques", admet M. Caroff. Seul problème, certains ne voient peut-être pas l'utilité à court terme, dit-il.
Certaines responsables politiques ont appelé à faire une pause dans l'exploitation de certaines technologies tant leurs effets pour les citoyens doivent être redoutés. "La puissance publique est dépassée" tant celles-ci progressent rapidement, affirme Mme Pannier. Si elle ne pense pas que les innovations peuvent être empêchées, elle appelle à évaluer les effets pour la société, avant de les rendre largement accessibles.
Selon elle, le GESDA ne règlera pas ces problèmes à lui seul mais peut permettre de mieux saisir les défis. Cet acteur cher à la Suisse organisera dans quelques mois son troisième sommet à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG
Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.
L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.
A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.
Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.
Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Recours contre l'ouverture des magasins le dimanche 21 décembre
A Genève, les syndicats SIT et Unia ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les magasins le dimanche 21 décembre. Pour les syndicats, le canton a "interprété de façon abusive" une décision du Tribunal fédéral.
Le recours a été déposé mercredi devant la Chambre administrative de la Cour de justice, indiquent vendredi le SIT et Unia dans un communiqué. Ils s'opposent à l'autorisation octroyée par l'office cantonal de l’inspection et des relations de travail (OCIRT), qui répondait une requête des associations patronales Genève Commerces et NODE.
Cette autorisation a été délivrée alors qu’aucune convention collective de travail (CCT) étendue ne protège les employés, dénoncent les syndicats. Ils demandent l'annulation de la décision de l’OCIRT.
Le peuple genevois aurait dû se prononcer en novembre sur le projet de loi d’ouverture de deux dimanches à Genève sans autorisation. Mais le Conseil d'Etat avait annulé la votation suite à un arrêt du Tribunal fédéral.
Les juges de Mon Repos ont estimé que la loi genevoise sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM) violait le droit supérieur. En cause, la disposition qui conditionne les ouvertures le dimanche à l'existence d'une CCT étendue. Une révision prochaine de la loi est attendue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée
A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.
Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.
Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.
Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.
Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.
Victimes collatérales
Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.
A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Grand Conseil genevois enterre le projet de budget d'Etat 2026
Genève débutera 2026 sous le régime des douzièmes provisoires. Fustigeant l'absence de réformes structurelles, la majorité de droite du Grand Conseil a refusé jeudi l'entrée en matière sur le projet de budget d'Etat 2026 fortement déficitaire.
L'entrée en matière a été refusée par voix 62 contre 32 (PS et Vert-e-s), mettant fin au débat budgétaire. Le projet de loi soumis en plénière présentait un déficit de 409 millions de francs, alourdi à 767 millions, suite notamment à une réévaluation à la baisse des revenus.
"Ce projet de budget ne constitue pas une base acceptable", a relevé Laurent Seydoux, député LJS et rapporteur de majorité. "Les dépenses du canton sont à niveau tel que la marge d'action est dérisoire", a-t-il ajouté, en soulignant que les "réformes structurelles ne sont toujours pas au rendez-vous".
Le Conseil d'Etat devra représenter un projet de budget au plus tard fin mars 2026. En attendant, l'Etat devra calquer ses dépenses mensuelles sur celles de l'exercice 2025, plus les charges contraintes prévues pour 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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