International
Echec de la motion de censure anti-Modi en Inde
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/08/le-parti-nationaliste-hindou-bharatiya-janata-bjp-de-m-modi-detient-une-large-majorite-de-303-sieges-sur-543-a-la-chambre-basse-archives-1000x600.jpg&description=Echec de la motion de censure anti-Modi en Inde', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre indien Narendra Modi a échoué jeudi à recueillir une majorité de voix. Cela en l'absence de dizaines d'opposants dont Rahul Gandhi, un de leurs chefs de file.
Le texte de défiance avait été déposé sur fond de violences meurtrières dans l'Etat oriental de Manipur. Au moins 120 personnes y ont été tuées depuis mai lors d'affrontements armés entre la majorité hindoue Meitei et la communauté chrétienne Kuki.
Le texte de défiance n'a pas recueilli de majorité à l'issue d'un vote oral à la chambre basse du Parlement, selon des images de la télévision.
Auparavant, selon la télévision, des dizaines de députés de l'opposition avaient quitté les lieux, notamment Rahul Gandhi, figure de proue du Congrès.
"Brûler le pays tout entier"
Mercredi, M. Gandhi avait prononcé une diatribe contre le Premier ministre. "Vous jetez du kérosène dans tout le pays. Vous avez jeté du kérosène à Manipur et allumé une étincelle", avait-il lancé, ajoutant: "Vous êtes déterminés à brûler le pays tout entier".
Narendra Modi a répliqué jeudi: "Ceux qui ne font pas confiance à la démocratie sont toujours prêts à faire un commentaire mais n'ont pas la patience d'écouter" la réfutation.
Ils "parlent mal et s'enfuient, jettent des ordures et s'enfuient, répandent des mensonges et s'enfuient", a lancé le Premier ministre sous les acclamations des bancs de sa majorité. "C'est leur jeu et le pays ne peut pas attendre grand-chose d'eux".
Le gouvernement avait dénoncé cette motion de censure comme une manoeuvre de l'opposition destinée à faire les gros titres de la presse avant les élections générales prévues l'année prochaine.
"Toujours le même produit"
Le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP) de M. Modi détient de toute façon une large majorité de 303 sièges sur 543 à la chambre basse. Il est au pouvoir depuis 2014, et donné favori au prochain scrutin.
"Je comprends le problème qu'a le parti du Congrès", a raillé Narendra Modi dans son discours: "Ils lancent toujours le même produit, mais le lancement échoue à chaque fois", en référence aux deux précédentes défaites du parti mené par M. Gandhi.
Rahul Gandhi, 53 ans, descendant de la dynastie politique des Gandhi, a été réintégré au Parlement lundi après la suspension par la Cour suprême de sa condamnation du 23 mars à deux ans de prison pour diffamation suite à des commentaires critiquant M. Modi durant une campagne électorale en 2019.
Le Congrès était autrefois la force dominante de la politique indienne, mais M. Gandhi a perdu deux élections face à M. Modi et son parti nationaliste hindou. Il s'emploie désormais à la formation d'une grande coalition avec des partis d'opposition régionaux disparates.
Rahul Gandhi est descendant de la première dynastie politique indienne. Il est le fils de Rajiv (et Sonia) Gandhi, petit-fils d'Indira Gandhi et arrière-petit-fils du dirigeant indépendantiste Jawaharlal Nehru, tous anciens Premiers ministres. Il n'a pas de lien de parenté avec le Mahatma Gandhi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Pékin évacue 82'000 personnes avant des pluies torrentielles
Les autorités chinoises ont évacué plus de 82'000 personnes à Pékin exposées à des pluies torrentielles, selon un média d'Etat, une semaine après des intempéries meurtrières ayant conduit les responsables locaux à présenter un rare mea culpa.
Des dizaines de milliers de personnes avaient été déplacées des zones vulnérables lundi à 21h00, selon le quartier général de réponse aux inondations de la municipalité, cité par l'agence étatique Chine nouvelle.
Les autorités ont alerté sur le risque d'inondations dans la banlieue nord-ouest du district de Miyun, le sud-ouest de Fangshan, l'ouest de Mentougou et le nord de Huairou, selon la même source.
La municipalité de Pékin avait émis lundi son alerte maximale pour des pluies torrentielles entre lundi midi et mardi matin.
Intempéries
Les districts ruraux du nord de Pékin avaient été sévèrement touchés la semaine dernière par des intempéries, qui ont fait au moins 44 morts et neuf disparus, selon les chiffres officiels. La majorité des décès ont eu lieu dans un centre de soins pour personnes âgées du district de Miyun.
Cette catastrophe a conduit les autorités à reconnaître des "lacunes" dans la préparation des services municipaux.
Les catastrophes naturelles sont courantes en Chine, surtout durant l'été, quand certaines régions sont submergées par des pluies diluviennes pendant que d'autres sont en proie à la sécheresse.
La Chine est le plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, qui, selon les scientifiques, accélèrent le changement climatique et rendent plus fréquents et intenses les événements météorologiques extrêmes.
Le géant asiatique se présente aussi comme un meneur mondial des énergies renouvelables et vise la neutralité carbone d'ici à 2060.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Mexique: les restes de 32 cadavres démembrés dans une maison
Des restes humains retrouvés la semaine dernière dans une maison abandonnée de l'État de Guanajuato (centre), le plus violent du Mexique, sont ceux de 32 cadavres, a annoncé lundi le parquet régional. Quinze victimes ont été "pleinement identifiées".
Les cadavres démembrés avaient été retrouvés dans des sacs en plastique lors d'une perquisition dans une maison à Irapuato dans le cadre d'une enquête sur des personnes disparues.
Les 32 corps ont été retrouvés "dans des conditions fragmentées et complexes", précise le parquet, ajoutant que le processus d'identification des autres victimes est en cours.
En mai dernier, dans une autre maison abandonnée d'Irapuato, 17 corps avaient été retrouvés "à différents stades de décomposition", selon le parquet.
Rivalité entre deux gangs
En 2024, Guanajuato a encore terminé l'année en tête des 32 Etats par le nombre d'homicides: 3151, soit 10,5% des cas survenus dans tout le pays, selon les chiffres officiels. Plus de 3600 personnes y sont portées disparues.
Etat industriel, culturel et touristique avec ses usines et ses villes coloniales, le Guanajuato est le théâtre de la rivalité entre deux organisations criminelles: le cartel Jalisco Nueva Generacion, récemment classé par le gouvernement américain sur une liste de huit mafias d'Amérique latine "terroristes", et un gang local, le cartel de Santa Rosa de Lima (CSRL).
Les morgues mexicaines croulent sous le nombre de cadavres non identifiés: plus de 50'000, jusqu'à 72'000 selon certaines estimations parues en septembre 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un "projectile houthi" tiré vers Israël du Yémen
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen. Son lancement avait déclenché les sirènes d'alerte aérienne dans plusieurs zones d'Israël.
"Un missile qui avait été lancé du Yémen a été intercepté" par l'armée de l'air, a écrit l'armée israélienne sur ses réseaux sociaux. "Les sirènes ont retenti conformément au protocole".
Les Houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa et de larges pans du Yémen, en guerre depuis 2014, font partie de l'alliance contre Israël mise en place par Téhéran, qui comprend d'autres groupes comme le Hezbollah au Liban et le Hamas palestinien.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, les rebelles tirent régulièrement des missiles vers Israël, dont la plupart sont interceptés.
En riposte, Israël a bombardé plusieurs fois des infrastructures sous leur contrôle, y compris des ports de l'ouest du pays et l'aéroport de Sanaa.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Brésil: l'ex-président brésilien Bolsonaro assigné à résidence
Un juge de la cour suprême du Brésil a ordonné lundi l'assignation à résidence de l'ex-président Jair Bolsonaro. La mesure sanctionne un non-respect réitéré d'une interdiction d'expression sur les réseaux sociaux liée à son procès pour tentative de coup d'Etat.
En cause, selon le magistrat Alexandre de Moraes, chargé du procès, des interventions à distance de M. Bolsonaro lors de manifestations de son camp dimanche à travers le pays, qui ont été relayées ensuite par des personnalités de son bord sur les réseaux sociaux. L'ancien président brésilien (2019-2022), 70 ans, était le grand absent de ces manifestations.
Visé par une enquête pour obstruction présumée à son procès pour tentative de coup d'Etat, il est contraint depuis la mi-juillet de porter un bracelet électronique, de rester chez lui soir et week-end, et il lui est interdit de s'exprimer sur les réseaux sociaux, directement ou par le biais de tiers.
Lundi, il lui a également été interdit d'utiliser tout téléphone mobile, qu'il s'agisse du sien ou d'un appareil appartenant à d'autres personnes. Toute visite à son domicile est également proscrite, à part celle de ses avocats.
"Chasse aux sorcières"
Ce nouveau rebondissement spectaculaire a lieu alors que la situation judiciaire de Jair Bolsonaro est au coeur de vives tensions entre Brésil et Etats-Unis. Le 30 juillet, le département américain du trésor a infligé des sanctions financières au juge Moraes.
Le même jour, le président Donald Trump a invoqué une "chasse aux sorcières" visant son allié d'extrême droite pour justifier une surtaxe douanière de 50% sur certains produits brésiliens exportés vers les Etats-Unis. La mesure doit entrer en vigueur le 6 août.
"Comme je l'ai affirmé de façon réitérée, la justice est aveugle, mais elle n'est pas idiote", a martelé le juge Moraes pour justifier ces nouvelles mesures. "La justice est la même pour tous. Un accusé qui viole délibérément les mesures qui lui sont imposées, pour la deuxième fois, doit en subir les conséquences judiciaires".
Le juge Moraes lui reproche spécifiquement le fait qu'un échange téléphonique avec son fils aîné Flavio Bolsonaro durant les manifestations en son soutien dimanche ait été publié sur les réseaux sociaux. Au moment de cet appel, le sénateur Flavio Bolsonaro se trouvait sur une estrade, face à des milliers de manifestants, à Rio de Janeiro.
Jair Bolsonaro est actuellement jugé à la cour suprême pour tentative de coup d'Etat pour se maintenir au pouvoir malgré sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022. Déjà inéligible jusqu'en 2030 pour désinformation sur le système de vote électronique, il risque plus de 40 ans de prison.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
ClimatIl y a 3 jours
Thaïlande: la tempête Wipha a fait six morts
-
SuisseIl y a 2 jours
La Suisse va préparer "une future offre" aux Etats-Unis
-
FootballIl y a 2 jours
Sion prête Djokic au Debreceni VSC
-
SuisseIl y a 3 jours
Intense circulation sur l'autoroute A2: bouchons au Gothard
-
InternationalIl y a 3 jours
Un volcan indonésien projette des cendres à 18 km d'altitude
-
InternationalIl y a 2 jours
Nouveaux heurts lors de manifestations anti-migrants au Royaume-Uni
-
InternationalIl y a 2 jours
Superbe 2e place de Jan Christen à San Sebastian
-
CultureIl y a 3 jours
Vernier (GE): une dernière saison culturelle à la salle du Lignon