International
Elections: le vote est prolongé, l'opposition craint des fraudes
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/08/le-vote-a-enjeu-crucial-se-poursuit-a-harare-alors-que-des-fraudes-y-sont-suspectees-image-dillustration-1000x600.jpg&description=Elections: le vote est prolongé, l'opposition craint des fraudes', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le Zimbabwe a continué à voter jeudi dans certains bureaux, notamment dans la capitale, après des retards importants constatés la veille en raison de matériel de vote manquant. La situation est dénoncée par l'opposition qui craint des fraudes.
Le vote "se poursuit dans des circonscriptions" à Harare comme dans l'est du pays, a précisé la commission électorale (ZEC) Justin Manyau. "Nous collectons les informations" de manière "méticuleuse", a affirmé à l'AFP son vice-président Rodney Kiwa.
Dans des dizaines de bureaux, des foules d'électeurs furieux et épuisés ont attendu longtemps devant des tentes ou des écoles l'arrivée des bulletins de vote "en cours d'impression".
Ces retards ont contraint le président Emmerson Mnangagwa, 80 ans, qui brigue un second mandat, à publier dans la soirée une directive prolongeant le scrutin d'une journée.
La pagaille constatée dans certaines circonscriptions clés a suscité des accusations de "triche" et de "suppression d'électeurs" de la part de l'opposition.
Processus "fondamentalement défectueux"
Les élections présidentielle, législative et municipale opposent principalement la Zanu-PF, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, au principal parti d'opposition, la Coalition des citoyens pour le changement (CCC) menée par Nelson Chamisa, avocat et pasteur de 45 ans.
Le processus électoral est "fondamentalement défectueux" et "incapable de produire un résultat électoral libre et équitable", a commenté le porte-parole du CCC, Promise Mkwananzi. Mais le parti, qui mène un décompte parallèle, ne jette pas l'éponge.
Selon les premiers éléments dont il dispose, "nous sommes en tête de l'élection présidentielle et nous obtenons de bons résultats aux législatives", a-t-il affirmé lors d'un point-presse.
Par ailleurs, une quarantaine d'observateurs zimbabwéens ont été arrêtés dans un hôtel de Harare mercredi soir, soupçonnés par la police de "coordonner la publication présumée des résultats des élections".
"Il ne peut y avoir de signe plus clair de la profonde panique du parti au pouvoir", a déclaré à l'AFP Charles Kwaramba, un autre porte-parole de la CCC.
"Mon vote doit compter"
À Glen Norah, au sud-ouest de Harare, les bulletins ne sont arrivés que vers 2 heures du matin. Dans la matinée, des électeurs allaient et venaient, courroucés mais déterminés, dans cette école servant de bureau de vote, a constaté l'AFP.
Bouteilles d'eau et de jus de fruit vides de la veille sont éparpillées devant le mur d'enceinte. "Nous avons attendu toute la journée", plus de 16 heures, en vain, précise Lawrence Dzukutu, commerçant de 52 ans, revenu voter.
"Certains d'entre nous étaient censés aller travailler", s'agace-t-il, reconnaissant que la priorité est de voter, dans ce scrutin qui a semblé à plusieurs moments de la campagne gagné d'avance par le pouvoir en place.
Tafadzwa Chipfuva, médecin de 43 ans, se dit "déçu" des contretemps mais convaincu que son vote comptera. "Il doit compter, c'est pour ça que je suis là", dit-il avec candeur et conviction.
Le CCC surnommé "Triple C", fortement implanté dans les villes, a multiplié les messages sur les réseaux sociaux recensant les différents bureaux où le vote se poursuit.
Il a aussi réitéré les messages de mise en garde contre des risques de fraude, lors du vote lui-même ou des dépouillements, et d'intimidation, notamment de la part des Forever Associates Zimbabwe (FAZ), une organisation apparue il y a seulement quelques mois, soupçonnée d'agir pour le compte de la Zanu-PF au pouvoir.
Appel à la vigilance
"Nous invitons les citoyens de ces régions à rester vigilants et à protéger leur vote. Résistez à toute tentative des FAZ ou de faux électeurs de saper la volonté du peuple", a écrit le CCC sur X (ex-Twitter).
Mercredi, peu après l'ouverture des bureaux prévue à 07H00, la ZEC avait rapidement concédé que moins d'un quart des bureaux de la capitale avaient pu ouvrir à temps.
Pour Sara Dorman, spécialiste politique africaine à l'université d'Édimbourg, le "chaos" et la "confusion" de cette élection zimbabwéenne est "sans précédent".
"Comment un pays peut-il organiser régulièrement des élections depuis son indépendance et se retrouver avec une telle pagaille?", interroge-t-elle auprès de l'AFP.
Il est aussi "très clair" que les bureaux de vote manquant de bulletins "se trouvent tous dans des zones considérées comme des bastions de l'opposition", relève-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.
Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.
Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.
Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël
Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.
A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.
La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.
Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.
Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.
Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".
En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.
Volumes faibles
Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.
Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.
Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.
Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.
En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.
"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".
Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.
"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
France: la cyberattaque contre La Poste toujours en cours
La cyberattaque, revendiquée par des hackers prorusses, qui a touché La Poste à quelques jours de Noël, est toujours en cours mercredi midi, sous une forme "fluctuante" et a "perdu en intensité", selon l'opérateur postal.
Le suivi des colis reste "difficile", mais "sans en empêcher la livraison" expose La Poste dans un point de situation publié à 12h00. Les cadeaux devraient donc arriver à temps sous le sapin.
Autre point d'amélioration, "l'activité de banque en ligne a repris normalement" tout comme le bon fonctionnement des centres d'appel.
L'attaque informatique est survenue lundi, au début de la première semaine des fêtes de fin d'année, période la plus dense pour La Poste. Sur les deux derniers mois de l'année, le groupe trie et distribue 180 millions de colis.
La Poste, qui a déposé plainte mardi, avait assuré lundi qu'aucune donnée sensible n'avait été volée, évoquant un incident de type "déni de service".
Ces attaques informatiques consistent à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu'ils ne soient plus accessibles.
Le parquet de Paris a confirmé mardi à l'AFP que le groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant principalement l'Ukraine mais aussi ses alliés dont la France, avait revendiqué l'attaque.
Pour Baptiste Robert, chercheur en cybersécurité, il faut être prudent avec cette revendication "tardive" car il est "habituel de voir des revendications opportunistes" par des groupes cherchant la lumière médiatique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
CultureIl y a 2 jours
Le chanteur britannique Chris Rea est décédé à 74 ans
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent
-
LausanneIl y a 1 jour
Deux jeunes cambrioleurs interpellés dimanche à Gland
-
VaudIl y a 4 heures
Orbe (VD): une piétonne de treize ans grièvement blessée
-
SuisseIl y a 2 jours
Les hospitalisations d'urgence augmentent fortement en hiver
-
InternationalIl y a 1 jour
Greta Thunberg arrêtée à Londres lors d'une manif pro-Palestine
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Anzère (VS) inaugure une nouvelle télécabine
-
InternationalIl y a 2 jours
Plan pour l'Ukraine: la Russie fait état de "lents progrès"


