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Vaud

Une parcelle en jeu au Conseil communal de Vevey

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La Municiplaité de Vevey souhaite acquérir une partie d'un terrain appartenant à Nestlé pour 11,5 millions de francs constructible au nord-ouest de la Ville appartenant à Nestlé (photo d'illustration). (©KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

De nouveaux logements pourraient bientôt sortir de terre à Vevey. La Ville souhaite en tout cas acquérir un des derniers terrains constructibles sur le sol communal, appartenant à Nestlé, pour en faire une zone d’utilité publique. Un crédit de 11,5 millions sera sur la table du Conseil communal jeudi soir.

Vevey veut se payer un des derniers terrains constructibles de la ville. Le Conseil communal se penchera ce jeudi sur une demande de crédit de 11,5 millions de francs. L’objectif : racheter le terrain, situé au nord-ouest de la ville, à Nestlé, actuel propriétaire de la parcelle. La multinationale a, en effet, accepté une offre de Vevey il y a quelques mois.

La parcelle en question abrite pour l’heure un parking privé. Et l’idée de la ville n’est pas de le conserver. Le syndic de Vevey, Yvan Luccarini.

Yvan LuccariniSyndic de Vevey

La Municipalité souhaite donc faire de cette parcelle un espace 100% d’utilité publique, dont des logements. Le quartier de Plan-Dessus est déjà une zone dense au sein de la ville de Vevey. Construire de nouveaux bâtiments est-il vraiment judicieux, ou faudrait-il davantage d’espaces verts ? On retrouve Yvan Luccarini.

Yvan LuccariniSyndic de Vevey

Le Conseil communal se prononcera donc jeudi sur cette demande de crédit.

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1 commentaire

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  1. Yerly

    6 septembre 2023 à 21:27

    Endettée comme elle l'est, comment Vevey peut-elle engager 11,5 millions !?!

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Football

"Si on a réussi à se maintenir ainsi, c'est grâce à ce vestiaire"

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"Tout le meilleur, capitaine" ont écrit les supporters du LS pour dire au revoir à Stjepan Kukuruzovic. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

La saison est terminée pour le Lausanne-Sport. Les Lausannois accueillaient Grasshopper pour ce dernier match du championnat. Au-delà du résultat (0-0) et d’un match sans plus, c’était une soirée riche en émotions pour certains.

C’est un dernier match peu palpitant auquel ont eu droit les 5’078 spectateurs de la Tuilière. Lausanne a bien essayé de shooter quelques fois devant le but en première mi-temps. Mais comme trop souvent cette saison, ça n’a pas voulu entrer, à l’instar de cette superbe frappe signée Donat Rrudhani, sur un bon travail d’Antoine Bernede, qui a passé à ras du poteau.

Les Zurichois en revanche ont trouvé par deux fois le chemin des filets, mais sans plus de succès. En début de match, un accrochage entre un visiteur et Noë Dussenne a permis à Filipe de Carvalho de s’échapper, de passer à côté de Thomas Castella et de marquer dans la cage vide. Mais la VAR s’est manifestée et l’arbitre est allé revoir cet accrochage au début de l’action. La faute aurait dû être sifflée, le but est annulé.

Et puis à la 40e, c’est encore de Carvalho qui a envoyé le ballon au fond du but. Mais le milieu de terrain zurichois était hors-jeu sa réussite n’a pas été validée. Heureusement pour les Lausannois, sur la seule autre action dangereuse (et où tout était réglementaire) de GC, Castella a fait l’arrêt qu’il fallait.

Dix minutes après le début de la deuxième mi-temps, on a enfin cru à l’ouverture du score. Rares Ilie a tiré un ballon a mi-chemin entre une tentative de frappe cadrée et un centre. Et Rrudhani est arrivé juste au bon moment pour pousser le ballon au fond. Sauf que dans sa course, il a entraîné au sol un Zurichois. La VAR est encore une fois intervenue et l’arbitre a estimé qu’il y avait faute. Le but est annulé.

La dernière belle occasion du match a été co-signée par Simone Pafundi et Samuel Kalu. Le jeune italien a servi une incroyable passe à son coéquipier. Le ballon a parfaitement trouvé la tête de Kalu, mais celui-ci n’a malheureusement pas réussi à viser le but. Les deux équipes se sont donc quittées sur le score de 0-0.

Séquence émotion

Si ce match avait eu lieu il y a quelques semaines, on aurait certainement parlé longtemps du score et de la performance. On aurait peut-être même fait des articles entiers sur ce but annulé de Rrudhani. Mais mardi à la Tuilière, les points importaient peu.

La soirée a été marquée par des célébrations. Tout d’abord en début de match. Cinq joueurs en fin de contrat ont été accueillis sur le terrain par une haie d’honneur constituée notamment de dizaines de jeunes du club. Simone Grippo, Chris Kablan, Stjepan Kukuruzovic, Mickaël Nanizayamo et Raphael Spiegel ont ainsi été applaudis une dernière fois.

Mais il y a des joueurs qu’on ne peut pas juste laisser partir comme cela. Alors après le coup de sifflet final, les joueurs, le staff, le public, a pris un moment pour remercier comme il se doit Stjepan Kukuruzovic. Au programme, vidéo retraçant son parcours, fumigènes, banderole des supporters et chants. Le milieu de terrain était arrivé à Lausanne en 2018. Ce mardi, en entrant en jeu à la 60e, l’ancien capitaine du LS a disputé son 160e match en bleu et blanc. Alors logiquement, lorsqu’il s’est présenté aux journalistes, les yeux étaient légèrement humides. Et lorsqu’on lui demande ce qu’il lui est passé par la tête pendant cette soirée spéciale, les mots manquent un peu.

 

Et au moment d’entrer en jeu? A-t-il réussi à rester concentré sur le football et le match?

 

Six ans dans un club, ce n’est pas rien. Il y a de quoi se créer de beaux souvenirs. On sait que la question est impossible, mais on tente tout de même. S’il ne fallait retenir qu’un moment de cette carrière au Lausanne-Sport, lequel vient à l’esprit en premier? Stjepan Kukuruzovic, hésite, réfléchis, puis se lance.

 

Stjepan Kukuruzovic pourra ajouter ce maintien en Super League à sa liste de souvenirs. Pour la suite, le milieu de terrain n'est pas encore fixé. "Si quelque chose se présente, que je me sens bien, j'ai la motivation pour continuer à jouer, explique celui qu'on surnomme Kuki. Sinon, c'est fini."

Le club a aussi voulu remercier le public. En effet, la Tuilière a connu de belles affluences ces dernières semaines. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Du côté de Ludovic Magnin aussi, il y avait quelques poussières dans l’œil. Avec l’entraîneur, pour une fois, pas question de parler du match. La saison est terminée, l’objectif atteint. Alors, maintenant que la pression peut redescendre un peu, c’est un Ludovic Magnin ému et fier qui nous livre son sentiment sur cette fin de saison.

 

Les joueurs vont et viennent, c’est le jeu dans tous les sports. Mais lorsque des joueurs emblématiques, des piliers, s’en vont, ce n’est pas pareil.

 

Le club doit maintenant gérer l’effectif pour la saison prochaine. "Il y a des fins de contrat qu’on doit encore discuter, tout comme les prêts et les joueurs sous contrats qui vont avoir des offres", explique Ludovic Magnin. Et sur le plan sportif, la préparation commencera mi-juin avec deux jours de tests, des entraînements et des matchs amicaux dans diverses localités vaudoises. "La proximité. De donner cette équipe aux Vaudois qu’on puisse les voir, les toucher, je pense que c’est aussi quelque chose d’important et ça on va pas le perdre", lance l’entraîneur.

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Vaud

Echos du Parlement vaudois du 21 mai

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Les députés ont siégé ce 21 mai durant l'après-midi. (Archives © KEYSTONE/Cyril Zingaro)

Les députés vaudois étaient en séance ce mardi 21 mai. Parmi les différents points à l'ordre du jour, focus sur deux thématiques : le droit à l'alimentation et le taux d'incarcération dans le canton.

Les députés vaudois se sont retrouvés ce mardi pour une nouvelle session du Grand Conseil. Retour sur deux dossiers traités par le plénum :

Droit à l'alimentation

A l'heure de la pandémie de Covid, des scènes rarement vues en Suisse se sont notamment déroulées à Genève, avec de la distribution de nourriture aux plus démunis. Une initiative déposée devant le plénum vaudois souhaite éviter ce genre de situations sur sol vaudois. Selon le texte, ce ne sont pas moins de 10'000 personnes qui se rendraient aujourd'hui auprès des épiceries ou organisations de soutien dans la région lausannoise, et ce chaque semaine. L'objet parlementaire souhaite une modification de la constitution vaudoise, avec l'ajout d'un article, qui demande un droit à l'alimentation garanti pour toute personne, qui doit être à l'abri de la faim tout en ayant droit à une alimentation adéquate.

Vincent Keller est député POP au Grand Conseil et auteur du texte :

Selon le député, ces organisations pourraient être considérées comme un "service public". Vincent Keller :

Rappelons que le canton de Genève a inscrit dans sa constitution un alinéa pour un droit à l'alimentation. Une initiative finalement acceptée par près de 67% du corps électoral genevois.

En ces temps d'augmentation du coût de la vie, des logements, de l'énergie, cette modification serait la bienvenue souligne le député Vincent Keller :

Munie d'au moins vingt signatures, cette initiative est renvoyée en commission pour examen. Si elle passe toutes les étapes institutionnelles, le peuple vaudois pourrait être appelé à se prononcer dans les urnes sur ce dossier.

Infléchir le taux d'incarcération

Le Canton de Vaud est à nouveau dans le trio de tête des cantons suisses ayant le plus de personnes détenues, précédé de Zurich et devant le canton de Genève. Des chiffres issus de la publication annuelle de l'Office fédéral de la statistique.

Par ailleurs, rappelons également que le Procureur général relevait, lors de la conférence de presse annuelle de l'Office judiciaire vaudois, l'augmentation de plus de 8% des demandes de mises en détention durant l'année 2023, en comparaison à 2022.

Pour tenter de faire face à cette situation, la Commission thématique des affaires juridiques du Grand Conseil a déposé un postulat, demandant notamment au gouvernement d'établir un rapport sur le taux d'incarcération dans le Canton, ses caractéristiques, ses causes, ainsi que d'éventuelles solutions pour tenter de freiner l'augmentation.

David Raedler, député vert au Grand Conseil et vice-président de la Commission thématique des affaires juridiques :

Alexandre Berthoud est député PLR au Grand Conseil. Il ne partage pas l'avis de la Commission des affaires juridiques :

Le texte n'empêcherait pas d'agrandir le cadre du rapport demandé par le postulat, selon David Raedler :

Finalement, le plénum a poussé le postulat au gouvernement, au grand damne d'une partie de la droite qui souhaitait le renvoyer en commission. Une occasion malgré tout d'avancer dans ce dossier ? Alexandre Berthoud :

Le postulat, issu de la Commission thématique des affaires juridiques, a été finalement envoyé au Conseil d'Etat pour prise en considération immédiate.

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Lausanne

Droit de préemption: victoire de la droite au Parlement vaudois

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Le Conseil d'Etat vaudois doit bénéficier d'un fonds pour exercer son droit de préemption sur les biens immobiliers, lorsque celui-ci est cédé par une commune (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les députés vaudois se sont penchés mardi sur le droit de préemption du canton pour des biens immobiliers, lorsque celui-ci est cédé par une commune. La droite l'a emporté sur le fil en permettant à l'Etat de créer un fonds de 20 millions de francs, alors que la gauche réclamait le double.

Depuis 2020, les communes vaudoises ont le droit d'acquérir en priorité un bien-fonds (bâti ou non bâti) afin de créer des logements d'utilité publique (LUP). Elles ont aussi la possibilité de transmettre ce droit au canton si, par exemple, elles ne disposent pas de l'argent nécessaire.

Le canton a alors 20 jours pour agir. Mais pour cela, il doit disposer d'un fonds pour payer le vendeur et indemniser l'acquéreur évincé. Quel montant attribuer à ce fonds cantonal ? A quelles conditions doit-il être activé ? C'est à ces questions que les députés ont commencé à répondre mardi. Et comme attendu, les discussions se sont avérées animées, le sujet étant politiquement très clivant.

Plusieurs élus de droite ont défendu le "droit à la propriété", soulignant que ce droit de préemption cantonal devait rester "exceptionnel et proportionné". Le rôle de l'Etat ne doit, par ailleurs, être que "subsidiaire": il ne doit agir que si une commune lui cède "explicitement" son droit de préemption.

A gauche, les députés ont insisté sur la pénurie de logements, en particulier d'utilité publique. Ils ont affirmé que le droit de préemption était l'un des instruments permettant de lutter contre cette pénurie. Ils ont aussi rappelé que le peuple vaudois avait voulu cet outil, en acceptant en 2017 la loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL).

Pour une voix

Mardi après-midi, le Grand Conseil a eu juste le temps de voter, en premier débat, le montant qui serait attribué au fonds cantonal. La version du Conseil d'Etat à 20 millions de francs, soutenue par le PLR et l'UDC, l'a emporté d'une voix (69 à 68) contre la proposition de la gauche de doubler ce fonds à 40 millions. Une autre proposition de la gauche radicale, à 65 millions, avait précédemment été écartée.

A noter que ce fonds, s'il est utilisé, sera reconstitué par la vente ultérieure des biens-fonds acquis dans le cadre de l'exercice du droit de préemption cantonal.

Les discussions se poursuivront lors d'une prochaine séance. Les députés devront notamment se prononcer sur l'institution d'une commission, chargée d'examiner la pertinence de l'achat d'un bien immobilier. Il s'agira aussi de définir un seuil de LUP au-dessous duquel l'Etat ne devrait pas préempter.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La Pontaise et le Lausanne-Sport, une belle histoire qui prend fin

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L'histoire du Stade de la Pontaise et du Lausanne-Sport aura duré près de 120 ans. Ici, les supporters fêtaient la promotion en Super League du LS en 2020. ©KEYSTONE/Laurent Gillieron

Une page se tourne dans le football lausannois. Le Lausanne-Sport a très probablement disputé son dernier match au Stade de la Pontaise samedi dernier. Souvenirs.

Le Lausanne-Sport s'était installé à la Pontaise en 1904. À cette époque-là, le club s'appelait encore le Montriond FC. Depuis, Lausanne y aura tout vécu. Des victoires en Coupe de Suisse – le LS remporte d'ailleurs son premier titre le 19 mai 1935, dans son stade, devant 10'000 supporters. Des victoires en championnat – Lausanne y fêtera 7 titres de Champion de Suisse entre 1913 et 1965.

Il y a aussi eu des derbys. Entre Servette et Lausanne tout d'abord. Des matchs qui ont toujours attiré les foules. Le 19 novembre 1961, ce ne sont pas moins de 32'000 personnes qui ont assisté à la rencontre entre les deux grands rivaux. "Il y avait tellement de monde que le public a été contraint de prendre place le long des lignes de touches", peut-on lire sur le site du LS. Il y a aussi eu le premier derby lausannois de l'histoire en Super League. C'était le 21 octobre dernier face à Stade Lausanne Ouchy.

Et puis il y a bien sûr eu des défaites, des relégations (pour des raisons financières en 2002 et 2003, pour des raisons sportives en 2014 et 2018), des promotions (en 2004, 2005, 2011 et 2016).

Les Lausannois possèdent maintenant leur enceinte toute neuve, le stade de la Tuilière, à quelques pas de leur ancien QG. Et la Pontaise est devenue la maison de Stade Lausanne Ouchy. Une situation qui a donc vu les supporters du LS changer de statut. En effet, ces dernières années, lorsqu'ils se rendaient au stade olympique, c'était en tant que visiteurs. Maxime Margairaz, Président de la Confrérie du Lausanne-Sport, nous raconte son sentiment par rapport à cela.

 

Dernière célébration en date à la Pontaise: le maintien en Super League du LS pour la saison 2024/2025. ©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

Des instants gravés dans les mémoires

Plus de 100 ans de résidence dans un stade, ça signifie que les supporters y ont aussi leurs souvenirs. "Mon histoire avec le Lausanne-Sport, elle date de ma plus tendre enfance, grâce à mon grand-père et à ma mère surtout, qui m'ont amené aux matchs dès le berceau pratiquement", raconte Maxime Margairaz,. Alors, en toute logique, son premier match, c'était à la Pontaise.

 

Ludovic Magnin, l'entraîneur du Lausanne-Sport, a fait ses premières armes dans ce stade emblématique.

 

On parle en effet de potentiel dernier match du LS à la Pontaise pour deux raisons. La première est sportive. Les Lausannois ont validé leur maintien en Super League alors que Stade Lausanne Ouchy, actuel pensionnaire du stade, est relégué en Challenge League. Les deux équipes ne se rencontreront donc plus.

Et même si à l'avenir, elles devaient se retrouver, ce ne sera probablement pas à la Pontaise puisque le stade est voué à disparaître. La Ville de Lausanne a pour objectif de relocaliser une partie des activités sportives à Vidy et d'augmenter l'exploitation de la Tuilière au cas où le SLO et le LS évolueraient à nouveau tout deux en Super League. Le projet de transformation du Stade de Coubertin a été retiré par la Municipalité après son rejet par le conseil communal. Mais ce n'est qu'une question de temps avant que le stade olympique ne soit délaissé.

La Pontaise sera-t-elle totalement démolie? Seulement en partie? Plusieurs options sont encore sur la table. Dans tous les cas, cela a de quoi émouvoir. On retrouve Maxime Margairaz.

 

Un lieu chargé en souvenirs donc. Quels moments ont le plus marqué Maxime Margairaz?

 

Ludovic Magnin aussi a des images précises en tête lorsqu'on lui demande de se remémorer les bons moments passés à la Pontaise.

 

Les supporters lausannois avaient d'ailleurs préparé un tifo à l'occasion du dernier match du LS à la Pontaise.

Le Lausanne-Sport a maintenant la voie libre pour se créer de nouveaux beaux souvenirs, à la Tuilière, en Super League.

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