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Suisse

Roche acquiert Telavant pour plus de 7 milliards de dollars

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Roche, ici son patron Thomas Schinecker, va acquérir l'américain Telavant et les droits pour un traitement gastroentérologique auprès de Roivant pour 7,1 milliards de dollars. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le laboratoire bâlois Roche a conclu un accord pour acquérir l'américain Telavant et les droits pour un traitement gastroentérologique auprès de Roivant pour un prix d'achat de 7,1 milliards de dollars (6,4 milliards de francs).

Des paiements d'étape de 150 millions sont également prévus.

Le contrat prévoit le développement, la production et les droits de commercialisation du médicament RVT-3101 par Roche aux Etats-Unis et au Japon. Cet anticorps a livré fin juin des résultats prometteurs en étude clinique de phase IIb contre la colite ulcéreuse et est en passe d'intégrer une phase III.

Selon Roche, 8 millions de personnes sont diagnostiquées au niveau mondial avec cette maladie chronique.

L'opération doit être clôturée d'ici la fin de l'année ou au premier trimestre 2024.

Vers une nouvelle étude clinique

Le groupe pharmaceutique rhénan va démarrer l'étude clinique de phase III "le plus rapidement possible", a-t-il souligné dans un communiqué publié lundi. Hors les Etats-Unis et le Japon, les droits de commercialisation reviennent à l'américain Pfizer. Ce dernier détenait Telavant via une coentreprise avec Roivant.

Roche a aussi souscrit une option pour une collaboration avec Pfizer sur l'anticorps p40/TL1A, actuellement en études cliniques de phase 1.

Créé en 2014 et coté au Nasdaq américain à la faveur d'une intégration dans une coquille dédiée au printemps 2021, le bâlois Roivant se présente comme un incubateur de sociétés biopharmaceutiques, dédiées chacune au développement de traitements spécifiques. Le RVT-3101 constitue le coeur d'activité de la filiale Telavant, cofondée en fin d'année dernière avec Pfizer pour développer cette substance issue du portefeuille du mastodonte américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La population suisse favorable à une taxe sur les billets d'avion

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Les recettes de la taxe sur les billets d'avion doivent notamment servir à promouvoir les trains de nuit. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Deux tiers des Suisses sont favorables à une taxe sur les billets d'avion, révèle un sondage. Les recettes générées par cette dernière devraient alors être utilisées pour subventionner les transports publics et développer les trains de nuit.

L'introduction d'une taxe sur les billets d'avion a recueilli le plus grand nombre d'avis favorables dans le groupe d'âge des plus de 65 ans. 80% d'entre eux ont répondu "oui" ou "plutôt oui", a indiqué mardi l'organisation environnementale actif-trafiC, spécialisée dans la politique des transports, qui a commandé ce sondage auprès de l'institut gfs-zurich.

L'utilisation des recettes de la taxe sur les billets d'avion pour promouvoir les carburants synthétiques, comme l'électricité, a été approuvée par moins de la moitié des personnes interrogées (43%), selon l'enquête. En revanche, la réduction des tarifs des transports publics et la promotion des trains de nuit sont appelées de leurs voeux par environ 60% des sondés.

Un peu plus d'un tiers des personnes interrogées préfèrent que cette taxe soit fixée à 30 francs pour les vols court-courriers et à 120 francs pour les vols long-courriers. L'étude indique que pour près de 70% des sondés, la taxe devrait en outre être plus élevée pour les trajets sur lesquels il est facile de se rabattre sur le train.

Pas de répartition uniforme

Une répartition uniforme des recettes sans affectation précise a été rejetée par 60% des personnes interrogées. L'organisation environnementale prévoit désormais de lancer une initiative au printemps 2026 afin de mettre en ½uvre la taxe sur les billets d'avion.

Dans le cadre de l'enquête, 1019 personnes ont été interrogées en Suisse alémanique et en Suisse romande entre le 3 et le 21 novembre. Les participants étaient âgés d'au moins 18 ans et ont participé par téléphone ou en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

SL: Henchoz veut allier "constance" et "fraîcheur" avec le LS

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Stéphane Henchoz, directeur sportif du Lausanne-Sport, souhaite que son équipe soit plus "constante" dans cette 2e partie de saison. (Archives) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le LS peut être satisfait de sa première moitié de saison, lui qui s'est assuré un printemps européen. Son directeur sportif Stéphane Henchoz dresse le bilan avant la trêve.

À peine sorti du terrain dimanche, le Fribourgeois évacue d'entrée tout commentaire sur la défaite du jour. En revanche, il aligne les explications sur la performance d'ensemble de l'équipe après 33 matches.

Car au-delà de l'échec contre Lucerne, l'absence de certains cadres offensifs permet en partie d'expliquer qu'un but seulement ait été marqué par le LS lors des cinq dernières rencontres. Mais pas seulement: "Les milieux Beloko, Al Saad, Soppy, Lekwaeiry et l'attaquant Diakité sont indisponibles", rappelle Henchoz.

"Mais il y a eu beaucoup de mauvaises décisions qui ont coûté cher. On a manqué un petit peu de fraîcheur physique et mentale", admet celui qui a joué plus de 200 matches sous le maillot de Liverpool.

La C4 n'était "pas planifiée"

Actuel 9e de Super League après 18 matches, Lausanne a soufflé le chaud et le froid, alternant des périodes fastes et les moments creux. Le début de saison avait été compliqué, avec notamment le départ des cadres Alvyn Sanches à YB et de Noé Dussène vers le championnat belge.

Malgré cela, les victoires successives face à Skopje, Astana puis Beskitas ont offert au club sa première participation à une Coupe d'Europe en 15 ans. "Ce n'est pas forcément quelque chose qu'on avait planifié", révèle Henchoz. "On espérait naturellement aller loin. La victoire face à Besiktas a ouvert le champ des possibles."

"Il nous manque quatre points"

Ce succès a poussé le Lausanne-Sport vers une succession de semaines anglaises. "C'est un apprentissage, les joueurs ne sont pas habitués à enchaîner autant de matches", avance Henchoz.

"Globalement, on a eu des performances de très bon niveau en Super League. Mais on peut regretter des nuls à domicile, comme face à Sion et Lugano, ou cette défaite à 11 contre 10 à St-Gall", lâche le Fribourgeois. "Mais soyons clairs, il ne nous manque pas dix points, plutôt quatre. Il nous faut un peu plus de constance sur l'ensemble pour prétendre à mieux". Les victoires contre les grosses écuries que sont YB, Bâle et Thoune montre que "l'équipe est capable de performer".

Garder ses cadres, la priorité du mercato

Dans un championnat serré où seuls neuf points séparent le 10e Servette et le 5e YB, la deuxième partie de la saison va être décisive. Pour le directeur sportif du LS, les Vaudois ont désormais des certitudes sur lesquelles il faut capitaliser.

"Actuellement, on a des joueurs qui viennent du banc, capables de performer et qui ont suffisamment d'expérience. Pour moi, ça veut dire que l'équipe a assez de substance pour continuer ainsi. En janvier, la priorité sera de garder nos meilleurs joueurs", assume-t-il, tout en se déclarant satisfait du travail de l'entraîneur Peter Zeidler.

Plus de constance, l'objectif numéro un

Eliminés de Coupe de Suisse mais toujours en lice en Conférence League et pour un top 6 en championnat, les Lausannois ont encore tout en main pour réaliser une saison pleine. À condition de retrouver de la constance offensive, tant sur le plan individuel que collectif.

"Au niveau de l'équipe, on a eu moins d'occasions nettes récemment. Les performances individuelles ont été globalement moins bonnes vers la fin, comme Diakité", estime Henchoz. Le groupe a désormais huit jours pour digérer cette première partie de saison, avant de reprendre le chemin de l'entraînement en vue de la reprise de Super League face à Servette le 14 janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Une femme à la tête de basketteurs masculins

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Mouna Skaria, dermatologue et presidente des Pully Lausanne Foxes (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dermatologue à Vevey, mais également l'une des premières femmes à présider un club masculin de basket, Mouna Skaria ne ménage pas ses efforts pour professionnaliser les Pully Lausanne Foxes.

A leur tête depuis 4 mois, elle plaide pour des infrastructures adaptées à l’élite du basket vaudois. Rien ne prédestinait cette dermato-chirurgienne d’origine libanaise à s'impliquer dans le basket. Ce sont ses fils, passionnés par Michael Jordan, qui la plongent en 2016 dans l’univers des Pully Lausanne Foxes.

Eux lâcheront les paniers, mais elle, au contraire, s'investira toujours davantage jusqu’à être élue présidente en septembre dernier. Une nomination encore rare dans un milieu largement masculin. Le club, engagé en Swiss Basket League, se félicite d’ailleurs de ce "jalon majeur dans la reconnaissance du leadership féminin", l’un des objectifs affichés par la Confédération en matière de sport.

Des buvettes à la présidence

Dans le "temple lausannois du basket" à la Vallée de la Jeunesse, Mouna Skaria commence modestement: elle gère les buvettes, se démène pour trouver des frigos, organise un baskethon, remplace les maillots jugés "trop moches". Parallèlement, le club fusionne avec celui de Pully, géant des années 80-90, pour devenir les Pully Lausanne Foxes.

En 2020, alors que la structure frôle la faillite, elle rejoint le comité. S’ouvrent alors "trois ans de calvaire. Je n'étais pas prise très au sérieux dans ce milieu masculin", confie-t-elle. Sa détermination et son engagement portent cependant leurs fruits. Le club se stabilise.

La quinquagénaire - elle est âgée de 54 ans - met en place une billetterie en ligne, construit une équipe marketing et communication, développe les produits dérivés. En deux ans, les Foxes passent de LNB à la SBL, disputent à deux reprises les play-off et décrochent une troisième place en 2024, malgré l’un des plus petits budgets du championnat. L'équipe pointe actuellement au quatrième rang.

Liste d'attente

Toujours tirée à quatre épingles et féminine jusqu'au bout des ongles, sportive dans l’âme mais non basketteuse, Mouna Skaria consacre aujourd’hui plus de la moitié de son temps au club. Elle s'y prête entièrement bénévolement et avec l'endurance d'une marathonienne.

Aujourd’hui, les Foxes comptent 400 joueurs, 20 entraîneurs et 20 équipes de jeunes, faisant du club l’un des plus importants du canton et le seul labellisé "formateur". Pourtant, une centaine d’enfants restent sur liste d’attente, faute de salles adéquates.

Course d'obstacles

Les objectifs de la présidente sont clairs: décrocher un titre national et développer le mouvement jeunesse. Ce sport est d'ailleurs accessible toute l’année, ce qui constitue "un vrai atout, notamment pour les familles et les jeunes". Et la demande augmente: "L’an dernier, elle a bondi de 30% dans les clubs de basket en Suisse. Mais les installations ne suivent pas. La ville de Lausanne est aux abonnés absents", déplore-t-elle.

L’équipe de SBL joue ainsi dans une salle omnisports "obsolète et non adaptée": gradins à installer à chaque match, matériel de sponsors à monter, interdiction de mettre au sol des autocollants de sponsoring, joueurs devant traverser les gradins pour rejoindre les vestiaires", énumère-t-elle. Sans compter la concurrence d’autres activités scolaires et sportives pour obtenir des créneaux horaires.

Le budget du club, lui, ne représente qu’un quart de celui de ses concurrents fribourgeois ou genevois, la situation ne lui permettant pas d’augmenter ses moyens.

Une pionnière

L’entraîneur Randoald Dessarzin, coach historique de Boncourt et Lugano, salue l’engagement et la ténacité de Mouna Skaria, qu’il décrit comme "la meilleure dirigeante qu’il ait jamais connue". "Je vois l’adversité dans laquelle elle évolue. C’est une pionnière", affirme-t-il, rappelant que Nicoletta Mettel, première femme présidente d’un club de LNA au Tessin dans les années 2000, n’avait laissé qu’un souvenir amer.

Selon lui, l’obstacle principal reste, encore et toujours, l’absence d’une salle dédiée: "C'est un mauvais calcul. Quand les enfants font du sport, leurs parents savent où ils sont", glisse-t-il.

A bout de bras

L'ancien municipal lausannois des sports Oscar Tosato qui suit le club depuis longtemps partage ce constat. "Se battre pour avoir une salle, c’est noble comme idéal", dit-il de la présidente du club, tout en soulignant la concurrence intense des autres sports à Lausanne: handball, waterpolo, courses...Sans oublier le football et le hockey qui concentrent millions et projecteurs.

Malgré les embûches, Mouna Skaria continue de porter le club à bout de bras. Charismatique, investie, toujours en quête de nouveaux talents - y compris outre-Atlantique - elle multiplie les démarches pour faire grandir les Foxes. Son moteur: le dévouement au club, à ses jeunes et à un sport qui, dans l’ombre du hockey et du football, ne demande qu’à s'épanouir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

NL: Fin de série pour Lausanne, Ajoie s'incline lourdement

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La joie de Ramon Untersander après avoir offert la victoire à Berne en prolongation lundi à Lausanne. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne s'est incliné 3-2 en prolongation face à Berne, qui a mis fin à une série de sept victoires du LHC lundi en National League. Malgré l'ouverture du score, Ajoie a été défait 6-1 à Lugano.

Dans un match longtemps indécis, il a fallu attendre la dernière minute de la deuxième période pour voir les Vaudois ouvrir la marque grâce à un puck dévié par Erik Brännström. Mais les Ours ont répliqué à deux reprises dans le dernier tiers, par Ramon Untersander à la 42e puis Mats Alge à la 48e. Drake Caggiula a ramené les siens à 2 partout 8 minutes du terme, mais Untersander a frappé une deuxième fois en prolongation pour ramener à Berne une troisième victoire en cinq rencontres.

Face à l'équipe de la capitale qui pointe désormais à la 11e place du classement, il s'agit de la première défaite cette saison pour les Lions en trois confrontations. Les Lausannois (65 points) restent ainsi à la troisième place derrière Fribourg-Gottéron (67), mais avec un match de moins que les Dragons.

Ajoie s'incline lourdement à Lugano

Dans l'autre rencontre de National League de la soirée, Ajoie n'a pas pu éviter une 5e défaite d'affilée 6-1 à Lugano. Malgré l'ouverture du score par Julius Nättinen à la 9e, les Jurassiens n'ont pas su contenir les assauts des Tessinois, notamment lors d'un deuxième tiers catastrophique, où les Ajoulots ont encaissé quatre buts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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