Économie
Chine: rebond surprise des exportations mais reprise encore fragile
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Les exportations de la Chine ont rebondi en novembre après six mois de contraction, tandis que ses importations ont connu un nouveau repli, selon des chiffres officiels qui traduisent une reprise économique fragile du géant asiatique.
Les exportations sont historiquement un levier de croissance clé pour la Chine et leur performance a un impact direct sur l'emploi pour des milliers d'entreprises du secteur.
Hormis une brève hausse en mars et avril, les ventes du géant asiatique étaient constamment en repli depuis octobre 2022.
Le mois dernier, les ventes de produits chinois destinés à l'étranger ont augmenté de 0,5% sur un an, selon les chiffres en dollars publiés jeudi par les Douanes chinoises.
Ce rebond est inattendu: des analystes sondés par l'agence Bloomberg prévoyaient une nouvelle contraction après celle d'octobre (-6,4%).
La menace de récession en Europe, combinée à une inflation élevée, a contribué à affaiblir la demande internationale en produits chinois.
Les tensions géopolitiques avec les Etats-Unis et la volonté de certains pays occidentaux de réduire leur dépendance à la Chine ou de diversifier leurs chaînes d'approvisionnement expliquent également ce repli.
Pour le seul mois de novembre, le montant des exportations chinoises a néanmoins atteint 291 milliards de dollars (254,8 milliards de francs), d'après les Douanes.
"Fragilité"
Les exportations vers les pays occidentaux étaient toutefois dans le rouge sur un an (-13,8% avec les Etats-Unis, -11% avec l'Union européenne).
Un sommet entre l'Union européenne et la Chine se tient justement jeudi à Pékin et portera notamment sur le déséquilibre commercial entre les deux partenaires, qui s'est creusé ces dernières années.
Mais les exportations sont restées robustes avec la Russie (+50,2%), confirmant l'accélération du rapprochement économique entre les deux voisins depuis le début de la guerre en Ukraine.
A l'inverse, les importations de la Chine se sont contractées le mois dernier (-0,6%) après une hausse éphémère en octobre (+3%), signe d'une demande intérieure à la peine.
Là aussi ce repli n'était pas prévu: les analystes interrogés par Bloomberg tablaient sur une nette accélération (+3,7%).
Cette baisse semble refléter "la fragilité de l'activité dans l'industrie" faute de demande, note l'économiste Ken Cheung, de la banque japonaise Mizuho.
Avec le rebond des exportations, l'excédent commercial de la deuxième économie mondiale a logiquement progressé en novembre à 68,4 milliards de dollars.
Les importations chinoises avaient connu 11 mois de contraction avant de rebondir en octobre.
Lot d'incertitudes
Cette rechute est d'autant plus inquiétante que la comparaison se fait avec novembre 2022, quand les restrictions sanitaires étaient un frein à l'activité et au commerce.
Si la reprise s'est confirmée depuis, elle demeure entravée par l'incertitude envers l'avenir qui pénalise la consommation, une crise persistante dans l'immobilier mais aussi un chômage élevé des jeunes.
Certains indicateurs semblent toutefois montrer une stabilisation de la situation ces dernières semaines.
"Malgré une amélioration sur le front des exportations, il n'est pas certain qu'elles contribuent (significativement) à la croissance l'an prochain", prévient l'économiste Zhiwei Zhang, de Pinpoint Asset Management.
"La Chine doit compter sur la demande intérieure comme principal moteur", souligne-t-il.
En octobre, la Chine est retombée en déflation en octobre malgré les mesures de soutien du pouvoir à la consommation.
Cela pèse sur la capacité du pays à pouvoir atteindre son objectif de croissance pour 2023, fixé par le gouvernement à "environ 5%".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les cantons romands accusent le coup face aux taxes américaines
Le tissu économique romand digère péniblement les droits de douane américains de 39% entrés en vigueur jeudi. Du Valais au Jura bernois en passant par Geneve, tous craignent les conséquences de ces taxes et réclament des mesures d'aide.
Ces droits de douane sont vus comme un "coup de massue", "un désenchantement" ou encore un "fiasco" par les différents acteurs du monde économique romand.
Ces derniers saluent toutefois la volonté affichée jeudi par le Conseil fédéral de continuer à négocier avec les Etats-Unis pour trouver un accord. Dans une interview au Nouvelliste, le ministre valaisan de l'économie Christophe Darbellay suggère notamment le président de la FIFA Gianni Infantino (né à Brigue VS) comme facilitateur des négociations.
Les milieux économiques romands s'accordent aussi à dire que plus ce taux de 39% perdurera, plus les conséquences seront lourdes pour les entreprises. Les réductions d’horaire de travail (RHT) sont vues comme une mesure efficace à prendre à court terme, mais pas suffisantes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Raiffeisen abaisse ses prévisions de PIB pour 2025
Raiffeisen revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour le produit intérieur brut (PIB) en 2025. La banque explique ce ralentissement économique par le fait qu'aucun accord commercial sur les tarifs douaniers avec les USA n'est attendu dans un avenir proche.
Dans une étude publiée vendredi, les économistes de Raiffeisen prévoient une croissance du PIB de 0,9%, ajustée des événements sportifs. Auparavant, une augmentation de 1,1% était attendue. Les prévisions de croissance du PIB pour 2026 restent à 1,0%.
Les experts de la coopérative bancaire estiment qu'avec l'annonce des droits de douane américains de 39%, "la Suisse doit de toute façon se préparer à une croissance du PIB plus faible, d'autant plus qu'elle subit un désavantage concurrentiel douloureux par rapport à d'autres pays".
Si des droits de douane américains sur les importations de produits pharmaceutiques sont également imposés, la Suisse risque de se retrouver en difficulté, précisément dans le secteur qui a toujours servi de point d'ancrage pour la stabilité en période de difficultés économiques, écrivent-ils.
Baisse des exportations attendue
Les exportations vers les Etats-Unis ont enregistré une hausse significative au premier semestre. Cependant, avec un taux de droits de douane de 39%, une baisse rapide est attendue, selon l'étude. En mai et juin, environ 3 milliards de francs suisses de marchandises ont été exportés de Suisse vers les États-Unis.
Raiffeisen s'attend à d'importantes fluctuations des exportations dans certains secteurs. Dans l'industrie horlogère, par exemple, les premiers tarifs douaniers au printemps ont entraîné une forte hausse des exportations en avril avant de rechuter par la suite. Dans l'industrie alimentaire, une baisse a été constatée en juin, notamment pour les exportations de café.
L'impact des droits de douane américains varie également considérablement selon les cantons. Ceux fortement exposés aux États-Unis sont particulièrement touchés. Il s'agit notamment de Nidwald, Neuchâtel, Argovie, Valais, Vaud et Bâle-Ville.
Bâle-Ville et le Tessin sont en tête en termes de valeur des exportations. Toutefois, Bâle-Ville bénéficie d'une position particulière en raison de son industrie pharmaceutique, jusqu'à présent largement exemptée de droits de douane. La situation est similaire au Tessin, où les exportations d'or ont jusqu'à présent été exonérées.
Pas de ralentissement du marché du travail
En raison de la pénurie générale de main-d'oeuvre, aucun ralentissement du marché du travail n'est attendu. Cela devrait maintenir la demande intérieure stable dans la zone euro et en Suisse, ce qui plaide contre une forte baisse de l'inflation, selon Raiffeisen.
Aux États-Unis, en revanche, l'inflation a été étonnamment modérée ces derniers mois. Cependant, les économistes de Raiffeisen s'attendent à ce que les entreprises répercutent une partie de la charge douanière sur les consommateurs, ce qui entraînera une nouvelle hausse sensible de l'inflation. Les prix des produits importés, tels que l'électronique, les vêtements et les articles ménagers, ont déjà considérablement augmenté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le moral des consommateurs suisses stable en juillet
Le climat de consommation en Suisse n'a que faiblement varié en juillet, malgré une nette dégradation du sentiment lié à la situation économique générale à venir. Le sondage du Seco a été réalisé avant l'annonce des droits de douane américains de 39%.
L'indice du climat de consommation a légèrement reculé de 0,4 point en rythme annuel, à -32,8 points, selon les indications du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) diffusées vendredi. La hausse de certains sous-indices ont en grande partie compensé la baisse d'autres.
Les participants au sondage ont révisé largement à la baisse leur impression sur la situation économique générale à venir, le sous-indice afférent ayant chuté de 20,4 points à -36,4 points. En contrepartie, une nette amélioration - de 11,7 points - est constatée du côté de la situation financière passée, dont le baromètre s'est arrêté en juillet à -40,6 points.
Les sondés se montrent plutôt pessimistes vis-à-vis de leur situation financière à venir. Le sous-indice a atteint -27,9 points, en recul de 3,4 points. Il en va différemment pour les grandes acquisitions. Le Seco constate une progression de 4 points à -26,1 points.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
France: le taux de chômage stable à 7,5% au deuxième trimestre
Le taux de chômage en France au sens du Bureau international du Travail (BIT) s'établit à 7,5% au deuxième trimestre 2025, a rapporté vendredi l'Insee, qui a aussi révisé de 7,4% à 7,5% le taux du premier trimestre.
Le taux de chômage reste donc "stable", selon l'Institut national des Statistiques, qui précise que le nombre de chômeurs au sens du BIT augmente de 29.000 sur le trimestre à 2,4 millions de personnes.
Le taux de chômage de la population active en France demeure ainsi "légèrement supérieur" à son point le plus bas depuis 1982, de 7,1%, et inférieur de 3 points à son pic de mi-2015.
Ce taux ne prend en compte que les chômeurs qui recherchent du travail et sont immédiatement disponibles sur le marché du travail. Il est calculé sur la base d'une enquête et ses résultats diffèrent des statistiques sur les demandeurs d'emploi inscrits à France Travail.
Au deuxième trimestre, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans diminue de 0,2 point par rapport au premier trimestre, mais reste élevé à 19% et en augmentation de 1,2 point sur un an.
Le taux de chômage des seniors de 50 ans et plus reste stable sur le trimestre à 4,8% et inférieur de 0,2 point par rapport au deuxième trimestre 2024.
Celui des 25-49 ans augmente de 0,2 point sur le trimestre et de 0,3 point sur un an à 6,9%.
Le taux de chômage des femmes est "quasi stable" (-0,1 point) à 7,3%, tandis que celui des hommes augmente de 0,2 point à 7,7%.
Le halo autour du chômage, constitué des personnes qui souhaitent un emploi mais n'en recherchent pas ou ne sont pas immédiatement disponibles, atteint 1,9 million de personnes, soit 4,4% de la population des 15-64 ans. Il augmente légèrement sur le trimestre, de 21.000 personnes, mais diminue de 51.000 personnes sur un an.
Enfin, le taux d'emploi continue de progresser, quoique très légèrement, au deuxième trimestre, atteignant 69,6%, son plus haut historique depuis que l'Insee a commencé à le mesurer en 1975. Il est 0,5 point au-dessus de son niveau du deuxième trimestre 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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