Économie
Le nouveau projet appelle à "la réduction" des énergies fossiles
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/12/le-nouveau-projet-daccord-veut-atteindre-la-neutralite-carbone-dici-avant-ou-autour-de-2050-comme-preconise-par-la-science-image-dillustration-1000x600.jpg&description=Le nouveau projet appelle à "la réduction" des énergies fossiles', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le président émirati de la 28e conférence de l'ONU sur le climat a proposé lundi une voie médiane pour la réduction des énergies fossiles dans le monde, à la grande déception des pays et des ONG qui attendaient un appel clair à la "sortie".
"Nous avons fait des progrès mais nous avons encore beaucoup à faire", a déclaré lundi le président de la COP28 à Dubaï Sultan Al Jaber après la publication d'un nouveau projet de compromis jugé décevant par les ONG et de nombreux pays.
"Nous devons encore combler de nombreux différends", a reconnu Sultan Al Jaber en séance plénière, assurant qu'il n'y avait "pas de temps à perdre".
"Nous devons parvenir à un résultat qui respecte la science et qui maintienne l'objectif de 1,5°C à portée de main", a-t-il déclaré à la veille de la clôture officielle de la conférence climat de l'ONU.
Les groupes de pays vont maintenant tenter de parvenir à un compromis à partir de ce texte avant la date limite fixée par Al Jaber lui-même, mardi à 11h00.
Le temps des décisions
"Nous avons un texte et nous devons nous mettre d'accord sur le texte. Le temps des discussions touche à sa fin et le moment n'est pas aux hésitations. Il est temps de décider", a pressé l'Emirati.
Le nouveau texte appelle à la "réduction à la fois de la consommation et de la production des énergies fossiles d'une manière juste, ordonnée et équitable, de façon à atteindre zéro net (neutralité carbone, NDLR) d'ici, avant ou autour de 2050, comme préconisé par la science".
Mais il ne mentionne plus le mot de "sortie" des énergies fossiles. Et il inclut désormais tout un menu de voeux du camp des pays producteurs ou exportateurs de pétrole, comme la mention des technologies balbutiantes de captage et de stockage du carbone, exigées par eux pour continuer à pomper des hydrocarbures.
Sur le charbon, le texte appelle à "réduire rapidement le charbon sans captage de carbone" mais aussi à des "limites sur les permis accordés pour de nouvelles centrales au charbon" sans captage de CO2, ce qui constitue en fait un recul par rapport à la COP de Glasgow il y a deux ans, où aucun blanc seing n'avait été accordé pour de nouvelles centrales.
Un paragraphe de ce texte de 21 pages cite aussi les technologies "à basses émissions", dont le nucléaire, le captage de carbone et l'hydrogène "bas carbone", "afin d'améliorer les efforts pour remplacer les énergies fossiles sans captage (unabated) dans les systèmes énergétiques".
Cette formulation fait écho à la déclaration commune de Sunnylands signée en novembre par la Chine et les Etats-Unis. Les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre (41% à eux deux) évitaient de parler de "sortie" des énergies fossiles mais soulignaient que les énergies renouvelables (solaire, éolien, etc.) devaient graduellement s'y substituer.
Déception
A mesure que les négociateurs et les observateurs décortiquent le texte, les réactions commencent à tomber à Dubaï, allant du modéré au scandalisé.
"Nos voix ne sont pas entendues" et le projet est "totalement insuffisant" sur la question des énergies fossiles, a dénoncé le ministre samoan Cedric Schuster, qui préside l'alliance des petits Etats insulaires (Aosis).
Le texte "représente une régression importante par rapport aux versions précédentes", a déclaré Harjeet Singh, le chef de la stratégie politique mondiale au CAN, qui représente plus de mille associations et participe aux travaux de la COP en tant qu'observateur. "De façon stupéfiante, il n'inclut plus de formule explicite sur la sortie des énergies fossiles".
Andreas Sieber, de l'ONG 350.org, a lui aussi dénoncé des propositions "affaiblies" par rapport aux précédentes propositions.
"Les nations engagées dans l'action climatique doivent rejeter cette proposition affaiblie, et insister sur les changements transformateurs pour avoir un effet significatif sur le changement climatique", affirme-t-il.
Une source parmi les négociateurs européens, contactée par l'AFP, juge que ce texte "est loin de ce dont a besoin le climat aujourd'hui. Une chose est claire: nous n'y arriverons pas d'ici à mardi 11h00", l'heure à laquelle Sultan Al Jaber souhaitait clore la COP28.
Li Shuo, du centre de réflexion Asia Society, relève que le texte n'inclut plus d'options différentes mais est dans une forme finale, contrairement aux trois versions précédentes, ce qui suggère selon lui que le président de la COP28, Sultan Al Jaber, présente un compromis "à prendre ou à laisser".
Une séance plénière est prévue pour 19h00 (16h00 suisses).
Encore un jour
"Nous sommes dans une course contre la montre", avait tonné au début de cette interminable journée le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, appelant les pays au "maximum de flexibilité" pour éviter une immense déception mardi.
Il a été très clair: la COP28 sur le climat doit appeler à la "sortie des énergies fossiles" mais "cela ne veut pas dire que tous les pays doivent sortir des énergies fossiles en même temps". C'est-à-dire que les pays riches doivent donner l'exemple et aider les plus pauvres à financer leurs centrales solaires ou l'électrification de leurs usines.
"Nous n'avons pas une minute à perdre dans cette cruciale dernière ligne droite", a mis en garde avant lui Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, estimant que "les plus hauts niveaux d'ambition sont possibles" sur les deux sujets indissociables au coeur des derniers pourparlers: la fin du pétrole, du charbon et du gaz d'une part et les dollars dont ont besoin les pays pauvres pour se développer sans énergies fossiles d'autre part.
"Nous ne pouvons pas sortir de Dubaï sans avoir une claire visibilité sur comment nos pays vont être accompagnés sur la transition énergétique", dit à l'AFP la Sénégalaise Madeleine Diouf Sarr, la présidente sortante du groupe des pays les moins avancés (LDC)
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Les banques cantonales entre stabilité et volatilité début 2025
L'heure est au bilan financier à mi-parcours pour les banques cantonales suisses romandes. Depuis le début de l'année, la volatilité des marchés comme la diversification des défis n'ont pas manqué d'animer le secteur. Les résultats sont globalement attendus stables.
C'est à la Banque cantonale du Jura (BCJ) d'ouvrir le bal des résultats semestriels des établissements financiers cantonaux jeudi, suivie de celle de Fribourg la semaine suivante. Pour ces deux établissements, "un ralentissement de la conjoncture économique et une probable évolution à la baisse des taux d'intérêts" était attendu pour 2025 lors de la présentation de leurs résultats 2024.
A échelle plus large, "les baisses successives du taux directeur par la Banque nationale suisse (BNS) en 2024, et celles encore attendues ce printemps, vont toucher le résultat d'intérêt 2025", prévenait alors le directeur général de la BCF Daniel Wenger en entretien accordé à l'agence AWP. "Toutefois, les perspectives bénéficiaires restent intactes et la solidité financière s'en trouvera encore améliorée", assurait-il. Depuis, la BNS a abaissé ton taux directeur à 0,25% en mars puis 0,00% en juin.
Pour la Chambre de commerce et d'industrie du canton de Fribourg (CCIF), qui chapeaute plus de 1250 sociétés, "le meilleur moyen actuel pour conserver une résilience économique cantonale est d'intensifier la diversification".
De manière générale, "pour faire face à la volatilité des marchés il ne faut pas céder à la panique lors de mouvements brusques, réduire l'exposition au marché américain et revenir sur les sociétés européennes avec du potentiel, notamment dans les secteurs liés à la défense, de manière directe ou indirecte, car d'énormes investissements seront incontournables", explique le directeur adjoint de la CCIF Philippe Gumy à AWP.
Concernant la cybermenace, "il est extrêmement important d'accroître les investissements. Les risques sont trop souvent sous-estimés, de l'avis de nos sociétés membres actives dans l'IT".
Enfin, la création de nouvelles réglementations, qualifiée de "gros défi" atteint des limites car elles sont coûteuses et les effets peu perceptibles, selon M. Gumy. "La Suisse ne doit pas réglementer davantage que les autres pays. Cela vaut pour la finance avec la conformité ou la gestion du programme 'too big to fail' (TBTF)."
A l'exception de la BCGE, la BCBE et la BCV, les autres banques cantonales ont une garantie explicite de la Confédération en cas de faillite. "Elle n'a plus de raison d'être", relève l'expert Lukas Schmid pour le groupe de réflexion libéral Avenir Suisse qui estime le potentiel d'économies à 585 millions de francs par an.
Faible copie rendue en 2024
L'année dernière, les 24 banques cantonales que compte la Suisse ont globalement vu leur activité faire du surplace, selon l'Union des banques cantonales suisses (UBCS).
Pour leur totalité, les revenus provenant des activités d'intérêts ont baissé de 3,4% à 7,3 milliards comme ceux du négoce et opérations de valeur à 1,1 milliard (-4,9%), alors que les commissions ont rapporté 3 milliards, soit 8,5% de plus sur un an.
Côté produits d'exploitation, la tendance cantonale s'est stabilisée à 11,7 milliards (-0,6%). Les charges en personnel (+4,3%) et d'exploitation (+4,6%) se sont faites plus lourdes. Au final, le bénéfice net s'est amoindri de 2,8% à 4,2 milliards. Dernier point, l'activité hypothécaire s'est vu renforcée de 4,9% à 502,6 milliards et les avoirs à la clientèle de 4,1% à 476,4 milliards.
Pour 2025, le système bancaire suisse, englobant les banques cantonales et une vingtaine d'établissements comme UBS, devrait "continuer à bénéficier de conditions économiques solides et de la baisse des taux directeurs", selon les analystes de Moody's. L'agence de notation a conservé sa perspective à "stable".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les prix de l'immobilier ont nettement augmenté en juin
Les prix des logements en propriété s'inscrivent à nouveau à la hausse au mois de juin. Dans la région lémanique, les prix des maisons individuelles ont sensiblement augmenté. Fait surprenant, Zurich et sa région ont connu un mouvement inverse.
En juin, les prix publiés dans les annonces pour les maisons individuelles ont progressé sur un mois de 0,8%, selon l'indice des achats de la plateforme de l'immobilier ImmoScout24 publié mercredi, qui observe l'évolution des prix des logements en propriété mis en vente. Sur une année, la hausse atteint 3,6%.
Pour les appartements en copropriété, la progression est plus modérée, après une forte poussée en mai. L'augmentation mensuelle s'élève à 0,2%, tandis que sur l'année, la hausse s'inscrit à 4,5%.
Au niveau régional, avec une augmentation de 2%, la région lémanique a connu le mois dernier la plus forte augmentation des prix sur le marché des maisons individuelles. Les prix ont également crû dans la région de la Suisse du Nord-Ouest (+1,6%) et en Suisse orientale (+1,5%).
Les prix proposés ont été en revanche légèrement inférieurs à la moyenne nationale en Suisse centrale (+0,7%) et au Tessin (+0,4 %). Dans le Grand Zurich (-0,9%), on constate des baisses de prix pour les maisons, ce qui est pour une fois atypique, relève ImmoScout24.
Sur le marché des appartements en copropriété, avec une hausse de 1,8%, la Suisse centrale s'affiche comme la région où les prix ont le plus enflé, ce qui est probablement dû en grande partie à l'offre très limitée. La Suisse orientale présente une augmentation de 0,4%, légèrement supérieure à la moyenne.
En revanche, le Grand Zurich (+0,1%), le Tessin (+0,1%) et la Suisse du Nord-Ouest (-0,1%) n'ont guère évolué par rapport au mois précédent, tandis que le Mittelland (-0,2%) et la région lémanique (-0,3%) ont enregistré de légères baisses.
Par ailleurs, les loyers continuent d'augmenter en de nombreux endroits, en particulier pour les nouvelles locations. Ainsi, l'écart entre les coûts locatifs et les coûts d'accession à la propriété se creuse à nouveau et un logement en propriété coûte actuellement moins cher qu'une location, en particulier sur le long terme, souligne encore ImmoScout24.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Nomination à la direction de SIX
L'opérateur boursier suisse SIX a annoncé mercredi nommer Christoph Müller comme responsable des services bancaires et membre de la direction générale. Il prendra place le 1er octobre.
Au sein du groupe depuis 2019, M. Müller était directeur adjoint des services bancaires et responsable Ecosystem Debit & ATM Services, indique un communiqué. Il y dirigeait les activités de traitement des débits, des bancomats et de Twint.
Il succèdera à Dieter Goerdten qui prendra sa retraite en février prochain. Ce dernier avait rejoint l'opérateur boursier en 2018 en tant que responsable produits et solutions. Il assurera la transition jusqu'à son départ.
Concernant le conseil d'administration, SIX a annoncé en mai dernier être à la recherche d'un nouveau président. Thomas Wellauer a décidé de ne pas briguer le renouvellement de son mandat et prendra congé en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Chine: les prix à la consommation rebondissent en juin
Les prix à la consommation en Chine ont légèrement augmenté en juin après quatre mois de baisse. Un signe positif pour la deuxième économie mondiale confrontée à une longue pression déflationniste et à une consommation morose.
L'indice des prix à la consommation (CPI) - un indicateur clé de l'inflation - a progressé de 0,1% sur un an le mois dernier, selon des données publiées mercredi par le Bureau national des statistiques (BNS). Ce chiffre contraste avec le recul de 0,1% enregistré en mai, et déjoue les prévisions des économistes sondés par l'agence Bloomberg qui anticipaient une baisse (-0,1%).
La déflation, certes appréciée des consommateurs, est généralement considérée comme un phénomène dangereux pour l'économie, notamment car elle incite les ménages à reporter leurs achats dans l'espoir de prix encore plus bas. Or, depuis la pandémie de Covid-19, la deuxième économie mondiale est confrontée à une demande atone, notamment en raison d'une longue crise de l'immobilier et d'un chômage élevé chez les jeunes.
Cette situation, qui tire les prix vers le bas, s'est aggravée avec la bataille commerciale engagée par les Etats-Unis. "Il est trop tôt pour parler de la fin de la déflation à ce stade", nuance ainsi l'économiste Zhiwei Zhang, de chez Pinpoint Asset Management.
"La dynamique du secteur immobilier continue de s'affaiblir", et le marché "sous-estime les dégâts que les droits de douane américains pourrait causer à l'économie mondiale", estime-t-il. Signe de ces difficultés persistantes, l'indice des prix à la production (IPP) a reculé en juin à son rythme le plus sévère (3,6%) depuis près de deux ans, selon le BNS.
Ce repli, plus marqué que les prévisions des experts interrogés par Bloomberg, est synonyme de marges réduites pour les entreprises.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
LausanneIl y a 3 jours
Les "Seniors en forme" reviennent cet été
-
ClimatIl y a 2 jours
Texas: 27 personnes du camp de vacances dévasté décédées
-
InternationalIl y a 3 jours
Theres Rösti parle de sa vie au côté d'un conseiller fédéral
-
InternationalIl y a 2 jours
France: le député LR Olivier Marleix a mis fin à ses jours
-
InternationalIl y a 3 jours
Australienne coupable d'un triple meurtre aux champignons vénéneux
-
SuisseIl y a 2 jours
Zurich veut interdire les adaptations de sexe chez les ados
-
InternationalIl y a 3 jours
La Pologne introduit des contrôles aux frontières
-
GenèveIl y a 2 jours
L'Imad a effectué 226 visites supplémentaires durant la canicule