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Culture

Le Kunstmuseum de Bâle refuse de restituer un tableau

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Le Kunstmuseum de Bâle refuse de restituer le tableau d'Henri Rousseau "La muse inspirant le poète" (1909), acquis en 1940 et considéré comme un "bien en fuite" (archives). (© Keystone/GEORGIOS KEFALAS)

Le Kunstmuseum de Bâle refuse de restituer un tableau d'Henri Rousseau acquis en 1940 et considéré comme un "bien en fuite". Des pourparlers sont en cours pour une indemnisation "juste et équitable".

Le tableau en question est "La muse inspirant son poète / Apollinaire et sa muse" peint en 1909 par Henri Rousseau, a indiqué mardi le Kunstmuseum de Bâle. Le musée a acheté l'oeuvre en 1940 à la comtesse Charlotte von Wesdehlen.

En 2021, les avocats d'un requérant ont pris contact avec le musée pour demander sa restitution. La commission artistique du Kunstmuseum a alors vérifié le contexte dans lequel le tableau a été acquis.

Restitution demandée en 2022

Le département de recherche de provenance du musée bâlois a établi les faits historiques. Un groupe de travail a été mis en place pour discuter des solutions possibles. Le résultat a été communiqué aux avocats du requérant lors d'une réunion en juin 2022. Les représentants du requérant ont demandé la restitution de l'oeuvre, précise le musée.

Selon le Kunstmuseum, la vente du tableau d'Henri Rousseau par Charlotte von Wesdehlen fait partie des cas traités en Suisse comme des ventes de "biens en fuite". Il s'agit des ventes faites par des émigrés ayant fui l'Allemagne nazie vers un pays étranger non occupé entre 1933 et 1945.

Vente pour des raisons financières

Charlotte von Wesdehlen, de religion juive, a fui l'Allemagne nazie et se trouvait en Suisse au moment de la vente du tableau. Elle a dû le vendre pour des raisons financières, ce qui n'aurait pas été le cas sans la persécution nazie.

Selon le rapport de la commission artistique, le prix de vente était "bas, voire déraisonnablement bas". Le Kunstmuseum a payé à l'époque 12'000 francs pour ce tableau, alors que "le marchand intermédiaire et le directeur du musée savaient qu'au moins 20'000 francs auraient été appropriés".

En 1940, sur le marché libre, le tableau aurait dû rapporter au moins 40'000 francs, voire 60'000 francs. L'histoire de "La muse inspirant son poète" a déjà été traitée dans le cadre du rapport Bergier.

"Solution juste et équitable"

Le Kunstmuseum considère qu'il n'existe pas de droit de restitution pour ce tableau. Le musée préconise des négociations pour une "solution juste et équitable" comme le prévoient les principes de Washington. Ces négociations ont débuté en vue de se mettre d'accord sur une compensation financière d'un montant "raisonnable" qui restera en principe confidentiel, a déclaré à l'agence Keystone-ATS Felix Uhlmann, président de la commission artistique.

La Commission des beaux-arts et le Kunstmuseum adhèrent aux principes de Washington. Ils estiment que certains cas de ventes de "biens en fuite" doivent être jugés en vertu de ces principes. La restitution de "biens en fuite" est possible, mais constitue une exception. Une telle exception "n'est ni évidente ni justifiée dans le cas" du tableau d'Henri Rousseau, souligne le musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Tour de Suisse en musique: Béatrice Graf à la batterie et au vélo

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La batteure de jazz genevoise Béatrice Graf s'apprête à partir pour son 3e Cycloton, qui l'emmènera de St-Gall à Villars-sur-Glâne du 8 au 25 juillet. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La batteure de jazz genevoise Béatrice Graf se lance dans son 3e Cycloton de St-Gall à Villars-sur-Glâne (FR) en passant par Château-d'Oex (VD), du 8 au 25 juillet. A la force du mollet, elle franchira la barrière de röstis à vélo.

"L'énergie de ce système de sonorisation des concerts est produite par deux personnes du public qui pédalent", a dit Béatrice Graf à Keystone-ATS à Genève. Elle a découvert le Cyclotone - ce sound system, qui fonctionne à l'énergie humaine - au FestiWald dans la forêt de Moncor, à côté de Villars-sur-Glâne (FR) en 2018.

A l'énergie humaine

Pendant ce Cycloton, la version mobile, elle jouera avec Domi Chansorn, 37 ans, en duo sous le nom d'Aufzug ! (Ascenseur). Ce "Wunderkind" s'est notamment produit avec Sophie Hunger.

Une quinzaine d'artistes de chaque région complètent la programmation. Parmi eux, le duo biennois, formé de Laura Moser & Anatole Bucella, le contrebassiste Raffaele Bossard ou un autre duo, de Baden cette fois, avec Daniela Weinmann et Donat Kaufmann.

https://cycloton.ch/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La BD Utop'IA se penche sur l'impact de l'intelligence artificielle

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Quel est l’impact de l’IA sur la biodiversité ? C’est la question que se pose une nouvelle bande dessinée du nom d’Utop’IA. Un projet publié par le Centre des sciences de l’apprentissage de l’EPFL. Le dessinateur romand Herji a collaboré avec les experts du Centre Learn de l’EPFL. L'objectif : créer une ressource pédagogique pour sensibiliser aux risques de l'intelligence artificielle.

Utop'IA raconte l'histoire de deux étudiants qui ont une vision radicalement opposée de l’intelligence artificielle. Une professeur du nom d'Eliza présente à ces deux étudiants l’envers du décor de l’IA, en particulier sur son impact environnemental. Un impact très souvent négatif comme nous l’explique Herji.

La réalisation de la bande dessinée est le fruit d’une collaboration entre Herji et le Centre des sciences de l’apprentissage de l’EPFL. Le scénario a été validé par un comité scientifique. Six experts de différentes disciplines ont participé à ce projet pour proposer un contenu basé sur des faits établis.  Mais pourquoi s'intéresser à l'impact de l'IA sur la biodiversité ? Ecoutez Herji.

Plusieurs milliers de téléchargement

D’autres ressources supplémentaires à destination des enseignants sont disponibles sur le site de l’EPFL. Pour l'heure, les retours sont positifs.

La bande dessinée Utop’IA peut être téléchargée gratuitement sur le site de la maison d'édition EPFL Press. Elle est également disponible en librairie.

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Culture

Lausanne: carton plein pour le Festival de la Cité

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Le groupe mexicain "Karen y Los Remedios" a joué, samedi, sur la scène de la Place du Chateau lors du Festival de la Cité 2025. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'édition 2025 du Festival de la Cité à Lausanne a attiré 110'000 personnes. Une affluence qui n'avait plus été enregistrée depuis 2013 avec 113'000 spectateurs. La manifestation se conclut dimanche soir.

"Malgré les températures intenses, cette édition a été un véritable succès tant en termes de fréquentation que dans la force des ½uvres présentées durant six jours", résume Martine Charlverat, directrice du Festival de la Cité dans un communiqué de presse diffusé dimanche.

"Nous avons mis en place notre plan canicule pensé pour assurer le bon déroulé et la sécurité de la manifestation, notamment en multipliant les points d’eau gratuits accessibles sur le site, en déplaçant des spectacles et en communiquant de manière active sur les bonnes pratiques à adopter face à de telles chaleurs", a encore précisé Martine Chalverat. "Un travail en amont de la manifestation a par ailleurs été réalisé pour penser des lieux de représentation adaptés au régime climatique qui tendra incontestablement à s’intensifier dans les années à venir."

Près de 200 représentations

Du 1er au 6 juillet, la manifestation a proposé 140 projets artistiques sur 20 lieux pour un total de 196 représentations gratuites mêlant danse, théâtre, musique et cirque. Pendant six jours, la manifestation aura attiré 110'000 spectateurs, contre un peu plus de 100'000 personnes en 2023 et 2024.

Installée sur la place du Château, la structure monumentale "Crescendo" du céramiste suisse Julian Vogel aura été l'épicentre du Festival, accueillant spectacles d’arts vivants et concerts, selon les organisateurs.

Cette 53e édition a mis à l’honneur la scène musicale féminine suisse, avec un coup de projecteur particulier sur les personnes intersexes, trans, agenre et non-binaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Zoë Më ne participerait pas une nouvelle fois à l'ESC

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Zoë Më ne veut plus monter sur la scène de l'ESC en tant qu'artiste (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Zoë Më ne participerait pas une deuxième fois au Concours Eurovision de la Chanson (ESC), du moins pas en tant qu'artiste, indique-t-elle dans une interview avec la "Sonntagszeitung".

Participer à l'Eurovision cette année à Bâle a été une belle expérience, confie la jeune femme de 24 ans, qui ne veut toutefois pas monter une deuxième fois sur la scène de l'ESC. Car pendant que d'autres faisaient encore la fête, elle s'est couchée tôt et a ménagé sa voix. "C'était du travail", résume-t-elle.

La jeune femme peut toutefois s'imaginer une autre participation, mais dans un autre rôle qu'artiste, par exemple en tant que compositrice pour quelqu'un d'autre. Zoë Më se considère clairement comme une compositrice. Il était donc important pour elle de représenter la Suisse avec "Voyage", une chanson sur laquelle elle a également travaillé.

Une fois l'Eurovision terminée, la musicienne s'est directement plongée dans le travail. Elle voulait ainsi éviter de tomber dans un trou, comme c'est arrivé à d'autres participants, selon elle. Elle a aujourd'hui l'impression que sa prestation était comme un rêve. C'est "comme si je ne l'avais pas vraiment fait".

Même si elle ne peut pas encore vivre de la musique, Zoë Më n'a pas l'intention d'exploiter sa nouvelle notoriété. Sa chanson "Million de Mois", qui vient d'être publiée, est trop personnelle pour cela, relève-t-elle. Commercialement, elle n'attend pas grand-chose de cette sortie. "Je souhaite qu'elle trouve un beau foyer auprès du public".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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