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Kanye West accusé de racisme et d'antisémitisme par un ex-employé

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Kanye West, également connu sous le nom de Ye, est devenu un paria depuis qu'il a multiplié les propos antisémites en 2022 et affiché sa sympathie pour le dictateur nazi (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/EVAN AGOSTINI)

Le rappeur controversé Kanye West a hurlé à plusieurs reprises sur des employés noirs et a fait l'éloge d'Adolf Hitler en tant qu'"innovateur", selon une nouvelle plainte déposée en Californie mardi. Le plaignant réclame 35'000 dollars de dommages et intérêts.

L'artiste, également connu pour sa marque de mode Yeezy, est devenu un paria depuis qu'il a multiplié les propos antisémites en 2022 et affiché sa sympathie pour le dictateur nazi.

Cette plainte, dans laquelle un ex-employé affirme que le chanteur a assuré à des écoliers qu'il était persécuté par le peuple juif, ternit encore davantage l'image de l'artiste, qui dit souffrir de troubles bipolaires.

Elle a été déposée par un Afro-Américain qui a travaillé pendant près d'un an pour Yeezy et pour la Donda Academy, une école fondée par le rappeur controversé.

Embauché à la fin 2022, l'ex-salarié affirme n'avoir "jamais vu M. West hurler et réprimander une personne blanche", selon la plainte. "Mais à d'innombrables reprises, il a vu et/ou subi personnellement les hurlements frénétiques de Kanye sur des personnes noires".

"Les juifs volent tout mon argent"

Selon l'accusateur, le rappeur s'est lancé à plusieurs reprises dans des tirades antisémites devant son personnel, en assurant que "les juifs veulent [l]e faire tomber" ou que "les juifs volent tout [s]on argent". De nombreuses marques, comme Adidas, Gap et Balenciaga, ont coupé les ponts avec Kanye West, à cause de précédentes déclarations antisémites.

Selon la plainte, l'artiste, également connu sous le nom de Ye, a fait l'éloge d'Hitler lors d'un dîner dans un restaurant huppé de Los Angeles. "Hitler était fabuleux", a estimé le rappeur, d'après la plainte.

"Hitler était un innovateur. Il a inventé tant de choses. C'est grâce à lui que nous avons des voitures", a-t-il ajouté, en assénant une contrevérité historique.

Dans sa plainte, l'ex-employé affirme également que lors d'une conversation avec deux enfants de la Donda Academy, le rappeur leur a dit de se raser la tête et a menacé de les enfermer dans des cages. La Donda Academy est déjà au centre de plusieurs plaintes déposées par d'anciens enseignants, licenciés après avoir émis des réserves sur la sécurité et l'environnement toxique qu'elle réserve à ses écoliers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump annonce qu'il rencontrera Poutine le 15 août en Alaska

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La dernière rencontre entre Vladimir Poutine, à gauche sur le cliché, et Donald Trump, à droite, remonte à 2019 (archives). (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko Mark Schiefelbein)

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi sur son réseau social Truth Social que sa "rencontre très attendue" avec son homologue russe Vladimir Poutine aurait lieu le 15 août en Alaska. Leur dernière réunion date de 2019.

Le président américain, qui a promis à maintes reprises de mettre fin à la guerre en Ukraine, a plusieurs fois parlé au téléphone avec le président russe ces derniers mois, mais ne l'a pas revu en personne depuis son retour à la Maison-Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Jim Lovell, commandant de la mission Apollo 13, est mort

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Jim Lovell, ici en 2013, est resté l'un des grands noms du programme lunaire américain, mondialement connu pour avoir prononcé le fameux "Houtons, nous avons un problème" (archives). (© KEYSTONE/AP/Kamil Krzaczynski)

L'astronaute américain Jim Lovell, commandant de la célèbre mission lunaire Apollo 13, qui avait manqué de tourner à la catastrophe en 1970 après une explosion en vol, est mort à l'âge de 97 ans, a annoncé vendredi la Nasa.

"La Nasa présente ses condoléances à la famille du capitaine Jim Lovell, dont la vie et l'oeuvre ont inspiré des millions de personnes au fil des décennies", a déclaré l'agence spatiale dans un communiqué, saluant son "caractère et son courage inébranlable" ayant permis aux Etats-Unis "d'atteindre la Lune".

L'Américain, qui n'a jamais marché sur la Lune, est resté l'un des grands noms du programme lunaire américain, mondialement connu pour avoir prononcé le fameux "Houston, nous avons un problème".

Incarné sur le grand écran par Tom Hanks dans le blockbuster éponyme "Apollo 13" sorti en 1995, son sang-froid lors de cette odyssée spatiale chaotique lui ont valu une large reconnaissance.

Lancée le 11 avril 1970, neuf mois après les premiers pas historiques de Neil Amstrong sur la Lune, la mission pilotée par Jim Lovell aux côtés des astronautes Fred Haise et Jack Swigert devait se poser sur l'astre.

Mais une explosion survenue en plein vol, entraînant une fuite d'oxygène, a bouleversé ces plans. "Houston, nous avons un problème", avait alors annoncé laconiquement Jim Lovell au centre de contrôle de la Nasa.

L'Amérique, qui considérait déjà ces vols comme une routine, se retrouva alors projetée en direct dans une tragédie inédite, trois hommes risquant de rester à jamais dans l'espace. Grâce au sang-froid du commandant et de la Nasa, le trio s'en était heureusement sorti, réussissant à revenir sain et sauf sur Terre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump assure avoir "définitivement" réconcilié Erevan et Bakou

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Ilham Aliev et Nikol Pachinian se sont serré la main, sous l'oeil satisfait de Donald Trump, et ont ensuite signé un document que la Maison-Blanche a appelé une "déclaration commune". (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

L'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont engagés vendredi à Washington à "cesser définitivement", selon Donald Trump, le conflit qui les oppose depuis des décennies. La nature contraignante ou non de cet engagement n'est toutefois pas claire.

Les deux anciennes républiques soviétiques "s'engagent à cesser définitivement tout conflit, à ouvrir les relations commerciales et diplomatiques et à respecter la souveraineté et l'intégralité territoriale" de chacune, a assuré le président américain à la Maison-Blanche, aux côtés du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du premier ministre arménien Nikol Pachinian

"Vous allez avoir une très bonne relation", a-t-il lancé à ses deux invités, ajoutant: "Si ce n'est pas le cas, appelez-moi et j'arrangerai cela".

Ilham Aliev a salué un jour "historique" et a proposé d'envoyer, avec Nikol Pachinian, une lettre pour soutenir la candidature au prix Nobel de la paix. "Qui, si ce n'est le président Trump, [le] mérite?", a-t-il demandé.

Il a aussi remercié Donald Trump pour sa décision, également annoncée vendredi, de lever les restrictions pesant depuis plusieurs années sur la coopération militaire de son pays avec les Etats-Unis.

Une "déclaration commune"

Le dirigeant arménien a lui aussi exprimé son soutien à un prix Nobel de la paix pour le président américain, dont il a salué le bilan de "faiseur de paix", en disant: "Nous allons défendre" cette candidature.

Donald Trump a plusieurs fois dit publiquement qu'il méritait cette distinction en raison de ses efforts de médiation dans plusieurs conflits internationaux.

MM. Aliev et Pachinian se sont serré la main, sous l'oeil satisfait de Donald Trump, et ont ensuite signé tout comme lui un document que la Maison-Blanche a appelé une "déclaration commune".

"Nous établissons aujourd'hui la paix dans le Caucase", a commenté le président azerbaïdjanais. Le premier ministre arménien a lui parlé d'un accord qui "ouvrait la voie pour mettre fin à des décennies de conflit".

L'accord conclu vendredi prévoit par ailleurs la création d'une zone de transit passant par l'Arménie et reliant l'Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan plus à l'ouest.

TRIPP

Cette zone de transit, qui répond à une revendication de longue date de Bakou, sera nommée "Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale" (TRIPP, son acronyme en anglais). Les Etats-Unis y disposeront de droits de développement, ce qui leur permet d'avancer leurs pions dans une région très stratégique et riche en hydrocarbures.

Interrogé sur ce que l'Arménie tirait de cet accord, un haut responsable américain avait jugé plus tôt dans la journée qu'Erevan gagnait "le partenaire le plus énorme et le plus crucial au monde, les Etats-Unis", mais sans s'étendre sur la question toujours très sensible du Karabakh. "Les perdants ici sont la Chine, la Russie et l'Iran", a-t-il affirmé, sous le couvert de l'anonymat.

La région contestée du Karabakh est reconnue internationalement comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, mais elle a été contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu'ils avaient remportée à la dislocation de l'URSS et qui avait provoqué l'exode de la quasi-totalité des Azéris qui l'habitait.

Bakou a repris partiellement cette enclave lors d'une nouvelle guerre à l'automne 2020, puis entièrement lors d'une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100'000 Arméniens du Karabakh.

Arméniens divisés

Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan s'étaient mis d'accord en mars sur le texte d'un traité de paix. Mais l'Azerbaïdjan, victorieux, exige que l'Arménie modifie sa constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Karabakh.

Nikol Pachinian s'est déclaré prêt à s'y conformer, annonçant son intention d'organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays.

Les candidatures pour le prix Nobel de la paix 2025 sont closes depuis le 31 janvier et ne sont pas rendues publiques. Israël, le Pakistan et le Cambodge ont annoncé récemment qu'ils nommaient Donald Trump pour cette distinction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'OMC améliore sa prévision du commerce mondial grâce à Trump

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La directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala a salué la solidité du commerce mondial (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) anticipe une progression du commerce mondial de 0,9% pour cette année, mieux qu'attendu en avril. En raison des annonces de droits de douane de Donald Trump, les importations américaines ont bondi au premier trimestre.

Et elles ont prix 11% au premier semestre par rapport à la même période l'année dernière, a précisé vendredi l'organisation à Genève. Les entreprises américaines se sont précipitées sur les marchandises de leurs partenaires étrangers avec l'incertitude liée à la situation après la pause de trois mois sur les tarifs décrétée par le président américain.

"Le commerce mondial a montré de la solidité" face aux perturbations, "y compris les augmentations de droits de douane récentes", a estimé la directrice générale de l'OMC Ngozi Okonjo-Iweala. "L'impact entier des récentes mesures tarifaires n'a toutefois pas encore eu lieu", selon elle.

En avril, au milieu de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, l'OMC parlait d'une contraction de 0,2% du commerce mondial pour cette année. Un effet correctif en raison des nouveaux tarifs est toutefois attendu pour le second semestre.

La trêve entre Washington et Pékin et certaines exceptions contribuent positivement. Mais les nouveaux droits de douane entrés en vigueur jeudi affecteront davantage les importations aux Etats-Unis. Celles-ci devraient reculer de 8,3%.

Asie en première place

Et la situation s'annonce désormais surtout difficile pour l'année prochaine, selon les économistes de l'OMC. La progression devrait s'établir à 1,8%, contre 2,5% estimés auparavant.

Autre explication pour cette année, la situation économique mondiale est plus favorable. La dépréciation du dollar devrait faciliter les conditions pour les pays en développement. Et la chute des prix du pétrole devrait soutenir la croissance dans les économies industrialisées, même si elle devrait diminuer la demande en importations dans les régions pétrolières.

Par région, l'Asie va continuer de porter le commerce mondial avec des exportations en augmentation de 4,9% et des importations qui vont progresser de 3,3%. Les exportations européennes devraient elles diminuer de 0,9%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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