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Suisse

Tarifs médicaux: le Tardoc et les premiers forfaits remplacent le Tarmed en 2026

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Le TARMED a été introduit en 2004 et est jugé obsolète (illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La structure tarifaire pour l'ambulatoire Tarmed, obsolète, sera remplacée en 2026. Le Conseil fédéral a approuvé mercredi le Tardoc et les premiers forfaits ambulatoires. Des adaptations seront encore nécessaires afin de coordonner les deux structures.

Le Tarmed, introduit en 2004, n'a jamais été entièrement révisé. Il est jugé dépassé et doit être "impérativement" remplacé, a indiqué la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider devant les médias. Une demande qui émane également du Parlement.

Plusieurs sénateurs ont rappelé jeudi dernier que le Tarmed ne correspondait plus aux prestations médicales ou à la réalité. Le Vaudois Pierre-Yves Maillard (PS) a soulevé le problème en rappelant que des assureurs recevaient des factures d'anesthésie de 20h pour une opération qui a duré 3h.

Le gouvernement a donc approuvé les deux structures proposées par les partenaires tarifaires. Selon lui, celles-ci sont "bientôt prêtes" à être introduites.

Des points et des forfaits

Le Tardoc, élaboré par la faîtière des assureurs curafutura et l'organisation des médecins FMH, est un tarif à la prestation qui repose sur la même construction que le Tarmed.

La rémunération des prestations est définie par points tarifaires. Leur valeur est fixée au niveau cantonal. Le coût d'une même prestation varie donc de canton à canton. Le Tardoc permet une facturation plus précise des durées de consultation et tient mieux compte des spécificités et des besoins de la médecine de famille. Il compte 2630 positions (contre 4600 dans le Tarmed).

Les forfaits dans l'ambulatoire, portés par santésuisse et les Hôpitaux H+, sont inspirés du système DRG utilisé dans le stationnaire. Ils permettent de simplifier les factures et de limiter les incitations à accroître les quantités de prestations facturées. Les prix peuvent être fixés au niveau cantonal, régional ou national.

Ces deux structures sont essentielles pour le système de santé. Elles déterminent ce qui est remboursé et représentent un volume de 13 milliards, soit un quart des prestations à la charge de l'assurance maladie, a rappelé la ministre.

Longtemps en concurrence, elles sont regroupées dans l'Organisation tarifs médicaux ambulatoires (OTMA). Celle-ci a pour mandat de développer et d'adapter les structures tarifaires du domaine ambulatoire.

Coordination

"Développées séparément, ces deux structures doivent être coordonnées ensemble par les partenaires tarifaires", a exigé Mme Baume-Schneider. Le Conseil fédéral attend pour le 1er novembre 2024 un contrat qui règle cette coordination. S'ils devaient échouer, le gouvernement fixera les règles et les tarifs.

Le catalogue de critères est précis. Et "si tous les partenaires s'engagent, nous y arriverons", a assuré Pierre-Alain Schnegg, conseiller d’Etat bernois et président de l’OTMA qui gère la collaboration des partenaires tarifaires.

Les deux structures ont été présentées séparément au Conseil fédéral et doivent maintenant être réunies. Il s'agit notamment de présenter un concept unique pour la neutralité des coûts. Le passage du Tarmed aux nouvelles structures ne doit pas entraîner de coûts supplémentaires, y compris au cours des premières années suivant leur introduction.

Moins de forfaits dans les cabinets

Le Conseil fédéral demande également de revoir les forfaits pour les cabinets médicaux. Leur calcul repose uniquement sur des données des hôpitaux. Plutôt que de courir le risque d'avoir trop de forfaits, il faut les réduire, a précisé Mme Baume-Schneider. Il faut d'abord savoir s'ils sont adaptés aux cabinets médicaux.

Dans les faits, les prestations des cabinets médicaux seront majoritairement facturées par le système Tardoc (90%), qui permet de mieux prendre en compte la diversité des cas. Au total, le Tardoc représentera environ 70 à 75% des prestations en cabinet et dans les stations ambulatoires des hôpitaux.

Le reste sera facturé sur la base d'un forfait. Celui-ci ne peut s'appliquer qu'à des interventions standardisées peu pratiquées par les cabinets médicaux (10% des prestations). Il s'agit notamment d'endoscopies, de coloscopies, des prestations liées à la maternité et à la naissance, ou une opération du coeur.

M. Schnegg a encore précisé que les deux tarifs continueront à évoluer. Comme c'est le cas avec le SwissDRG, qui règle les forfaits stationnaires, les grilles seront revues chaque année et tiendront compte de l'évolution de la médecine.

Si un forfait est valable, il n'y aura pas de tarif à la prestation. Cette décision a été prise dans le cadre du premier volet de mesures visant à freiner la hausse des coûts de la santé.

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Genève

Une conférence sur les dessous du raisonnement mathématique

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A l'occasion de la 5e édition des conférences Jean Piaget, le professeur à l'Université de Genève Hugo Duminil-Copin,donnera mercredi une conférence sur l'analogie en mathématiques (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'intuition occupe une place essentielle dans le processus créatif, même en mathématiques. A l'occasion de la 5e édition des conférences Jean Piaget, le professeur à l'Université de Genève (UNIGE) Hugo Duminil-Copin, médaillé Fields 2022, donnera mercredi une conférence sur la question.

Dans son exposé intitulé "AnaLogique: ce qui se cache derrière le raisonnement mathématique", le mathématicien parlera de l'importance fondamentale de l'analogie dans le processus mathématique. La mise en relation d'idées complexes sans lien apparent entre elles constitue un des piliers de la pensée scientifique, relève l'UNIGE.

Cette série de conférences est organisée par le Centre Jean Piaget de l'UNIGE en collaboration avec le laboratoire Instruction, Développement, Education et Apprentissage (IDEA) et le groupe de recherche en didactique des sciences. Neuf conférenciers s'exprimeront sur la thématique de "l'analogie" jusqu'à vendredi. Le colloque est ouvert au public.

www.unige.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pour Cassis, la situation mondiale a aidé le dossier européen

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Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a déclaré dans une interview à la "NZZ" que la Suisse avait obtenu plus qu'elle ne pouvait espérer dans le dossier européen. (Photo d'archives) (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Selon le conseiller fédéral Ignazio Cassis, la situation mondiale difficile a aidé le dossier de l'UE en Suisse. Dans les négociations sur les nouveaux accords, la Suisse a obtenu plus qu'elle ne pouvait espérer, a-t-il laissé entendre dans une interview.

"Par rapport aux discussions sur l'accord-cadre il y a quatre ans, lorsque l'état du monde était meilleur, nous ressentons aujourd'hui une plus grande urgence", a déclaré le ministre des affaires étrangères dans une interview publiée samedi par la "NZZ". Des relations étroites et stables avec les voisins les plus proches sont de plus en plus importantes, ajoute-t-il.

"La participation au marché intérieur européen est vitale pour la Suisse - et elle le sera encore plus si d'autres marchés ne sont plus accessibles ou seulement à de moins bonnes conditions", souligne M.Cassis.

La publication des accords avec l'UE a été "un coup de pouce après des mois extrêmement intenses et éprouvants". "Je constate un grand intérêt de la part du public", déclare le Tessinois. On veut comprendre dans toute son ampleur et sa profondeur "ce que nous avons négocié" sans se limiter aux "sempiternels mots-clés".

Le conseiller fédéral pense que tout le paquet d'accords est bon pour la Suisse, mais il ne sait pas si le peuple le verra exactement de la même manière. "Aujourd'hui, je peux dire avec assurance que le résultat dépasse nos espoirs. A l'inverse, cela signifie que je ne peux pas imaginer que nous trouvions une meilleure solution pour sauver la voie bilatérale", déclare le ministre suisse des affaires étrangères.

La Suisse a obtenu davantage, par exemple en ce qui concerne la clause de sauvegarde sur la libre circulation des personnes. Nous avons surtout pu garantir le noyau dur: chez nous, la libre circulation des travailleurs continue de prévaloir, et non celle des citoyens", souligne Cassis. Seules les personnes qui travaillent en Suisse ou qui peuvent subvenir à leurs besoins peuvent y vivre avec leur famille.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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Un homme coche des numéros sur un bulletin de l'Euro Millions de la Loterie Romande . (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 5, 8, 24, 37 et 47 et les étoiles 3 et 9.

Lors du prochain tirage mardi, 25 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'achat des avions F-35 pourrait coûter nettement plus cher

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Prix fixe, ou dépassement massif des coûts lors de l'acquisition des 36 avions de combat F-35A ? Les rumeurs vont bon train dans la Berne fédérale. (archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'acquisition des avions de combat F-35A pourrait coûter nettement plus cher, environ 1,3 milliard de francs, en plus du prix fixe convenu de 6 milliards. C'est ce que révèlent les recherches de Beni Gafner, un connaisseur de l'armée, sur lesquelles s'appuie la SRF.

Plusieurs sources crédibles dans différents départements ont assuré à M. Gafner que le prix fixe ne pourrait pas être respecté, a-t-il déclaré vendredi soir à l'agence de presse Keystone-ATS. Un dépassement de coûts de 1,3 milliard de francs pour l'achat des 36 avions de combat commandés aux Etats-Unis a été évoqué à plusieurs reprises.

Le Département de la défense (DDPS) indique pour sa part que le Conseil fédéral reste d'avis que le prix fixe convenu avec le gouvernement américain s'applique à l'achat des F-35A. Le Conseil fédéral examine toutefois la situation en permanence et informerait en cas de changement de situation.

La votation populaire en faveur de nouveaux avions de combat, en septembre 2020, avait été extrêmement serrée, avec 50,1 % des voix.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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