International
Début du procès pour espionnage du journaliste américain Gershkovich en Russie
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/06/les-autorites-russes-nont-jamais-etaye-leurs-accusations-contre-ce-correspondant-du-wall-street-journal-1000x600.jpg&description=Début du procès pour espionnage du journaliste américain Gershkovich en Russie', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La première audience dans le procès à huis clos du journaliste américain Evan Gershkovich s'est déroulée mercredi dans un tribunal d'Ekaterinbourg, dans l'Oural. Il est détenu en Russie depuis 15 mois pour des accusations d'espionnage, qu'il rejette.
Les autorités russes n'ont jamais étayé leurs accusations contre ce correspondant du Wall Street Journal et ont gardé secret le contenu du dossier. Washington a dénoncé un "simulacre" de procès.
M. Gershkovich, 32 ans, a été interpellé en mars 2023 en plein reportage à Ekaterinbourg par les services de sécurité russes (FSB), devenant le premier journaliste occidental depuis l'époque soviétique à être accusé d'espionnage en Russie.
Le reporter est apparu mercredi dans un box vitré du tribunal régional de Sverdlovsk, le crâne rasé, souriant aux journalistes qu'il reconnaissait et leur adressant un "salut" à peine audible, selon une équipe de l'AFP.
Après cette première comparution, une porte-parole du tribunal, Irina Tochtcheva, a précisé que la prochaine audience aurait lieu le 13 août et que la presse ne serait pas autorisée à filmer à nouveau le journaliste avant l'énoncé du verdict, à une date encore indéterminée.
Contacté par l'AFP, le service de presse du service fédéral des prisons (FSIN) a refusé de dire où M. Gershkovich - jusqu'alors en détention provisoire à Moscou, à 1.400 km d'Ekaterinbourg - serait détenu d'ici à cette nouvelle audience. Seuls son avocat ou ses proches "peuvent fournir cette information".
Il a aussi affirmé ne pas savoir pourquoi M. Gershkovich avait désormais le crâne rasé, s'il s'agissait de la coupe réglementaire des prisonniers ou d'une décision personnelle.
"Un simulacre de procès"
La Maison Blanche a dénoncé un "simulacre de procès", répétant que M. Gershkovich n'avait "jamais travaillé pour le gouvernement" américain, n'était "pas un espion" et "n'aurait jamais dû être arrêté".
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale John Kirby a indiqué que Washington "continue à faire tout son possible" pour libérer le journaliste.
L'ambassade des Etats-Unis à Moscou a affirmé que ses représentants avaient pu assister mercredi à une courte partie de l'audience.
"Aucune preuve"
"Pendant ce laps de temps, les autorités russes n'ont présenté aucune preuve corroborant les accusations", a-t-elle dénoncé, réaffirmant que le journaliste était utilisé comme "monnaie d'échange" par la Russie "pour atteindre des objectifs politiques".
Les enquêteurs assurent que M. Gershkovich, qui a aussi travaillé pour l'AFP à Moscou en 2020-2021, a collecté des informations sensibles pour la CIA sur l'un des principaux fabricants russes d'armements, l'entreprise Ouralvagonzavod.
Ouralvagonzavod produit notamment des chars T-90 utilisés en Ukraine et ceux de nouvelle génération Armata, ainsi que des wagons de marchandises.
M. Gershkovich, son employeur et ses proches rejettent fermement ces accusations, tout comme Washington, estimant que Moscou a fabriqué l'affaire afin d'échanger le journaliste contre des Russes détenus par les Occidentaux.
Le Wall Street Journal a écrit mercredi que le reporter, arrêté selon lui pour avoir "simplement fait son travail" et qui encourt jusqu'à 20 ans de prison, faisait face à "des accusations montées de toutes pièces" et à "un simulacre de procès".
"Evan est un journaliste et le journalisme n'est pas un crime", a quant à elle martelé la famille de M. Gershkovich dans un communiqué diffusé le même jour.
Ce dernier a passé sa détention provisoire dans la prison moscovite de Lefortovo, administrée par le FSB, mais est jugé à Ekaterinbourg, où il a été arrêté.
Échange et assassinat
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a, pour sa part, une nouvelle fois refusé, mercredi, de s'exprimer sur un éventuel échange de prisonniers.
Un haut responsable diplomatique russe, Sergueï Riabkov, avait affirmé la semaine dernière que Moscou avait fait une proposition à Washington en vue d'un tel échange, sans révéler le contenu de cette offre.
Mercredi, M. Riabkov, cité par l'agence de presse Interfax, a appelé les Etats-Unis à étudier "sérieusement" les "signaux" envoyés par Moscou à ce sujet.
Négociations en cours
Le président russe Vladimir Poutine a déjà reconnu que des négociations étaient en cours et sous-entendu qu'il exigeait la libération de Vadim Krassikov, condamné à la prison à vie en Allemagne pour avoir assassiné à Berlin en 2019, pour le compte de la Russie, un ex-commandant séparatiste tchétchène.
La Russie détient plusieurs autres Américains, dont la journaliste russo-américaine Alsu Kurmasheva, arrêtée en 2023 pour une infraction à la loi sur les "agents de l'étranger", et l'ex-marine Paul Whelan, qui purge une peine de 16 ans de prison pour espionnage, une accusation qu'il conteste.
M. Gershkovich travaillait en Russie depuis 2017 pour plusieurs médias. Il avait dit en 2023, dans une lettre à son journal, "ne pas perdre espoir".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie affirme avoir recouru à des missiles hypersoniques
La Russie a affirmé samedi avoir frappé des installations industrielles et énergétiques ukrainiennes dans la nuit avec des missiles hypersoniques, dans ce qu'elle a qualifié de représailles à des frappes ukrainiennes contre des "cibles civiles" en Russie.
Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir mené une "frappe massive" contre des installations de l'armée et du secteur énergétique en Ukraine, utilisant notamment des missiles hypersoniques Kinjal, en "réponse aux attaques terroristes de l'Ukraine contre des cibles civiles en Russie".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté affirmé que des frappes russes dans la nuit ont endommagé plus d'une douzaine d'installations civiles en Ukraine et privé des milliers de personnes d'électricité dans sept régions.
"Il est important que chacun voie maintenant ce que fait la Russie (...) car il ne s'agit clairement pas de mettre fin à la guerre", a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux. Il a affirmé que Moscou "visent toujours à détruire notre Etat et à infliger le plus de souffrance à notre peuple".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Val d'Isère: Trois Suisses dans le top 7, Brennsteiner en tête
Les Suisses Marco Odermatt (4e), Loïc Meillard (5e) et Thomas Tumler (7e) ont terminé dans le top 7 de la première manche du géant de Val d'Isère. L'Autrichien Stefan Brennsteiner a dominé les débats.
Parti avec le dossard 3, Odermatt a eu de la peine à se mettre dans le rythme. Malgré une 2e partie de course concluante, le skieur d'Hergiswil a été trop imprécis sur le haut du parcours pour espérer mieux, concédant 0''46 au leader Brennsteiner.
Le Nidwaldien n'a désormais plus droit à l'erreur en 2e manche (13h00) sur la Face de Bellevarde s'il entend rejoindre Alberto Tomba et ses 50 succès. L'homme aux 28 victoires en géant est condamné à réaliser une performance inédite cette saison, à savoir gagner sans déjà mener au terme de la 1re manche, comme cela avait été le cas lors de ses succès à Sölden et Beaver Creek.
Quatre Suisses dans le top 15
L'Autrichien Stefan Brennsteiner, qui comme Odermatt comptait 200 points en géant cette saison avant cette course, a réalisé une manche pleine pour obtenir le meilleur chrono en 1'01''15, devant les deux Norvégiens Henrik Kristoffersen (à 0''28) et Timon Haugan (à 0''33).
Juste derrière Odermatt, Loïc Meillard s'est classé à une bonne 5e place (à 0''57), son meilleur résultat en 1re manche dans la discipline cette saison. Son compatriote Thomas Tumler a également conservé ses chances de podium, lui qui a obtenu le 7e rang (à 0''77).
Enfin, le Valaisan Luca Aerni s'est hissé au 13e rang, à 1''36 du meilleur temps. Les autres Suisses en lice ont tous échoué au-delà de la 30e place.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Indonésie: les inondations ont fait plus d'un millier de morts
Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé l'Indonésie il y a deux semaines dépasse désormais le millier de morts. Il s'établit à 1003 morts et 218 disparus, a annoncé samedi l'Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB).
Les inondations qui ont touché les provinces de Sumatra nord et ouest et d'Aceh ont également fait plus de 5400 blessés tandis que 1,2 million d'habitants sont toujours hébergés dans des abris temporaires, a ajouté l'agence.
Des tempêtes tropicales et des pluies de mousson ont frappé l'Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie et Thaïlande) et l'Asie du Sud (Sri Lanka), ce mois-ci, provoquant des glissements de terrain et des crues éclair.
C'est l'une des pires catastrophes qui ait touché récemment Sumatra et notamment Aceh, à son extrémité occidentale, également balayée par le tsunami de 2004. Le coût de la reconstruction pourrait s'élever à 51'820 milliards de roupies (2,5 milliards de francs).
Le gouvernement indonésien est critiqué pour ne pas avoir décrété l'état de catastrophe naturelle, ce qui aurait pu permettre d'accélérer les secours et une meilleure coordination. Jakarta n'a pas non plus fait appel à l'aide internationale, contrairement au Sri Lanka.
Samedi, le président Prabowo Subianto s'est de nouveau rendu dans les provinces sinistrées. "Ici et là, en raison des conditions naturelles et physiques, il y a eu de légers retards, mais j'ai inspecté tous les sites d'évacuation: leurs conditions sont bonnes, les services fournis sont adéquats et les provisions alimentaires sont suffisantes", a-t-il dit à l'issue d'une visite à Langkat, dans la province de Sumatra nord.
"Dans les zones les plus isolées, comme Takengon, nous continuons de travailler sans relâche pour rouvrir les routes d'accès. A Bener Meriah également, je crois que le pont est déjà opérationnel", a ajouté le chef de l'Etat indonésien, depuis la base aérienne de Soewondo, gérée par l'armée de l'air.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La plus ancienne preuve de maîtrise du feu trouvée au Royaume-Uni
Des scientifiques ont annoncé mercredi avoir découvert des preuves de la capacité de l'homme à faire du feu 400'000 ans avant notre ère, au Royaume-Uni. C'est bien plus tôt que ce que les précédentes découvertes laissaient penser.
La capacité de l'homme à faire du feu constitue l'un des tournants de l'histoire de l'humanité, permettant non seulement à nos ancêtres de se réchauffer, mais aussi de se socialiser et de cuire des aliments, ce dernier point contribuant à l'évolution de nos cerveaux.
Il existe des signes de l'utilisation du feu par les hommes remontant à un million d'années, en Afrique, mais il est admis qu'il s'agissait de feu apparu naturellement, par l'entremise des éclairs par exemple. Trouver des preuves solides de ce savoir-faire s'avère extrêmement difficile, en raison de l'effacement des signes au cours du temps, en moins d'un millénaire.
C'est pourtant ce qu'a été en mesure de prouver une équipe de chercheurs du British Museum, avec un foyer datant de 400'000 ans près du village de Barnham, dans le Suffolk (nord-est de Londres). La précédente preuve de fabrication et d'utilisation du feu dans le monde était estimée à 50'000 ans avant notre ère, en France.
Pyrite
"C'est la découverte la plus extraordinaire de mes 40 années de carrière", s'est réjoui Nick Ashton, curateur au British Museum et auteur principal de l'étude publiée mercredi dans Nature.
Le site de Barnham, qui se situe près d'un étang, a été découvert pour la première fois à la fin des années 1800. Le premier indice laissant penser que le site pouvait abriter un foyer est apparu en 2021, lorsque des scientifiques ont découvert des sédiments qui avaient clairement été chauffés. Mais "le moment-clé a été la découverte de pyrite de fer", explique M. Ashton.
Ce minéral est utilisé pour créer l'étincelle allumant le feu. La pyrite est très rare dans cette région, ce qui indique qu'elle avait été apportée sur place dans ce but, soulignent les chercheurs. Ils ont également mis au jour des haches qui avaient pu servir à fracasser la pyrite.
Chauffer notre nourriture, en particulier la viande, nous a permis d'économiser de l'énergie auparavant utilisée lors de la digestion, ce qui a contribué à notre développement intellectuel.
Il existe des fossiles datant de 400'000 ans avant notre ère qui montrent que c'est à ce moment que les cerveaux ont approché leur taille moderne, indiquent les chercheurs.
Même si l'identité exacte des utilisateurs du foyer de Barnham n'est pas complètement établie, les chercheurs estiment qu'il s'agissait sans doute de Néandertaliens, car des fossiles néandertaliens ont été découverts dans des sites à proximité en Angleterre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 3 jours
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 19 heures
Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées
-
LausanneIl y a 3 jours
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police
-
SuisseIl y a 2 jours
Les pétards devraient être interdits en Suisse
-
CultureIl y a 3 jours
La cuisine italienne rejoint le patrimoine immatériel de l'Unesco
-
FootballIl y a 3 jours
USA: vers un examen de l'historique des réseaux sociaux des touristes étrangers
-
GenèveIl y a 3 jours
Initiatives pour la gratuité des crèches et du parascolaire valides


