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Culture

Maurice Ravel est l'unique auteur du "Boléro", a tranché la justice

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Le Bolero, interprété ici à Bâle par Fernando Solano et l'Ensemble des Balletts Teatro Espanol de Fafael Aguilar reste du domaine public (Archives). (© KEYSTONE/MARKUS STUECKLIN)

La justice française a débouté vendredi les ayants droits de Maurice Ravel et du décorateur russe Alexandre Benois, qui demandaient à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) de reconnaître ce dernier comme coauteur du célèbre "Boléro".

Le tribunal de Nanterre, près de Paris, "a rejeté les demandes des ayants droits de Maurice Ravel et d'Alexandre Benois au sujet du Boléro, une des oeuvres les plus jouées et diffusées au monde", a détaillé le tribunal dans un communiqué. L'oeuvre "reste par conséquent dans le domaine public", a-t-il ajouté.

Concernant l'hypothèse d'un coautorat de M. Benois, le tribunal a estimé que "les pièces fournies ne démontraient pas sa qualité d'auteur de l'argument (court résumé, ndlr) du ballet".

La thèse d'une autre coautrice lésée, la chorégraphe Bronislava Nijinska, a également été écartée par ce jugement, l'artiste n'ayant "jamais figuré sur la documentation du 'Boléro' comme coauteur".

"C'est une décision très argumentée, qui a pris soin d'examiner l'ensemble des éléments portés à la connaissance du tribunal et qui valide bien la Sacem à la fois dans sa démarche (...) et dans sa position au regard de la sauvegarde des intérêts de ses membres", a réagi auprès de l'AFP Me Yvan Diringer, un des avocats de la Sacem, l'organisme qui gère et collecte les droits d'auteur en France.

"L'action des successions et éditeurs (également parties au dossier, ndlr) est rejetée par le tribunal, nous analysons la décision sereinement avant de répondre à la presse", a pour sa part déclaré à l'AFP Me Gilles Vercken, avocat de la succession Ravel.

Domaine public

L'héritière de Maurice Ravel, Evelyne Pen de Castel, est par ailleurs condamnée à verser un euro à la Sacem "en réparation de son préjudice résultant de l'abus de droit moral d'auteur", détaille la décision.

Ce jugement assure qu'à ce stade, le "Boléro" reste dans le domaine public tel qu'il l'a été depuis 2016.

Que la Sacem reconnaisse M. Benois comme coauteur aurait eu pour conséquence de protéger l'oeuvre jusqu'au 1er mai 2039, M. Benois étant décédé en 1960.

En France, les droits d'auteur sur une composition musicale durent toute la vie de son auteur puis les septante ans qui suivent. Elle tombe ensuite dans le domaine public et peut être utilisée librement.

Le "Boléro" a été protégé pendant septante-huit ans et quatre mois, car la loi prévoit des prorogations qui visent à compenser le manque à gagner des artistes français durant les deux Guerres mondiales, ce qui portait la protection jusqu'au 1er mai 2016.

Si les droits générés ont représenté "pendant un temps des millions et des millions d'euros" annuels, selon les indications fournies en février à l'AFP par Me Josée-Anne Bénazéraf, les montants n'ont plus atteint en moyenne que 135'507 euros par an entre 2011 et 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG

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Quartier SIG présente dès lundi à Genève l'exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". (© ®fondation Hainard)

Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.

L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.

A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.

Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.

Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Plus de 175 chefs-d'oeuvre de la gravure exposés à Martigny (VS)

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La nouvelle exposition de la Fondation Gianadda propose de découvrir 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XX et XIXe siècles. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'immense créativité des artistes dans le domaine de l'estampe" se révèle à travers la nouvelle exposition de la Fondation Gianadda. "De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" présente 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XIXe et XXe siècles jusqu'au 14 juin 2026.

Edouard Manet, Elssworth Kelly, Francisco de Goya ou Edvard Munch font partie des noms qui habillent les murs de l'institution muséale martigneraine. Cette "présentation exceptionnelle d'oeuvres modernes et contemporaines" plonge le public dans les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) de Paris, initiée par le mécène français Jacques Doucet.

L'accrochage est organisé en une dizaine de séquences thématiques, dont une dédiée à l'histoire du collectionneur. "L'estampe s'y révèle comme un art de l'empreinte, de l'action de la matière, du multiple et la variation", écrit la Fondation Gianadda.

"De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" est pensée comme un prolongement d'une exposition de 1992, où quelques oeuvres avaient déjà été montrées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le producteur de cinéma bâlois Arthur Cohn est décédé

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Arthur Cohn est décédé à l'âge de 98 ans (photo d'archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le producteur de cinéma bâlois et lauréat de plusieurs Oscars Arthur Cohn est décédé vendredi à l'âge de 98 ans. C'est ce qu'a annoncé sa famille dans un avis de décès transmis à l'agence de presse Keystone-ATS.

Arthur Cohn a reçu six Oscars pour ses productions cinématographiques. Il a également reçu une étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood, trois doctorats honoris causa, dont celui de l'Université de Bâle, et la plus haute distinction française, le Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres. En 2019, le producteur de cinéma a été récompensé à Berlin pour l'ensemble de son ½uvre.

Arthur Cohn a passé ses années de jeunesse et d'études à Bâle. Il a ensuite travaillé plusieurs années comme journaliste, notamment pour l'émission de radio "Echo der Zeit" de la SRF, avant de se lancer progressivement dans le cinéma.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le premier film en anglais de Petra Volpe sélectionné à Sundance

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"Frank & Louis", premier film en anglais de Petra Volpe, sélectionné au Festival de Sundance 2026. (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Le premier film en anglais de la réalisatrice suisse Petra Volpe, "Frank & Louis" est sélectionné pour le prochain Festival du film indépendant de Sundance fin janvier 2026. Il s'agit de la toute première production suisse à être retenue dans la section "Premieres".

"L'histoire est profondément américaine - ancrée dans la complexité de l’exécution des peines, de la criminalité, du soin, de la punition et de la masculinité -, mais racontée depuis une perspective non américaine", a déclaré Petra Volpe dans un communiqué du distributeur Filmcoopi Zurich. "Sundance offre un espace pour observer les récits américains de l'extérieur", estime-t-elle.

Dans ce film, on suit le parcours de Frank - Kingsley Ben-Adir, que l'on a vu dans "Bob Marley: One Love" -, qui purge une peine de prison à perpétuité. Il accepte un travail dans un établissement pénitentiaire consistant à s’occuper de personnes âgées incarcérées souffrant d’Alzheimer et de démence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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