Climat
La tempête tropicale Béryl s'approche du Texas

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La tempête tropicale Béryl se dirige dimanche vers le Texas où elle pourrait être reclassée en ouragan avant de toucher terre lundi matin, selon les autorités américaines.
Plusieurs localités de la côte, comme la ville de Galveston au sud de la métropole Houston, ont émis des ordres d'évacuation volontaire.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des files de voitures quittant la ville dimanche après-midi.
"Ce sera une tempête mortelle pour les personnes qui se trouveront directement sur sa trajectoire", a averti dimanche le gouverneur du Texas par intérim, Dan Patrick. "La bonne nouvelle, c'est qu'il semble que la tempête se déplacera rapidement à travers l'Etat (...), du moins selon les projections actuelles", a-t-il ajouté devant la presse.
La Maison Blanche a indiqué dimanche qu'elle surveillait la situation.
La tempête Béryl a laissé au moins sept morts sur son passage dans les Caraïbes et au Venezuela, au faîte de sa puissance.
"On s'attend à un renforcement constant et Béryl devrait redevenir un ouragan plus tard dans la journée", a indiqué dimanche le Centre national des ouragans (NHC).
Puissant et précoce
Jusqu'à 380 mm de pluie sont attendus dans certaines parties du Texas, selon le centre, qui évoque le risque d'inondations soudaines.
Premier ouragan de la saison dans l'Atlantique, qui s'étend de début juin à fin novembre, Béryl est exceptionnellement puissant et précoce. Pour les scientifiques, le changement climatique, en réchauffant les eaux des océans, rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Blatten: des mouvements de terrain visibles dès 2016 par satellite
Des signes avant-coureurs de l'éboulement de Blatten (VS) étaient déjà visibles depuis l'espace des années avant la catastrophe. Comme le montre une analyse d'images satellites de l'Agence spatiale européenne (ESA), la pente du Petit Nesthorn bougeait déjà en 2016.
Ces mouvements n'ont cessé d'augmenter au fil des années et se sont nettement renforcés jusqu'à l'éboulement du mois de mai, a indiqué vendredi l'ESA dans un communiqué.
"Notre analyse confirme que les déplacements du Petit Nesthorn se sont développés sur plusieurs années avant l'effondrement", explique Andrea Manconi, du WSL Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF).
"De tels résultats nous aident à voir plus clairement comment les données satellitaires peuvent être utilisées pour la détection précoce", ajoute le spécialiste, cité dans le communiqué.
Une vitesse croissante
Dans le cadre du projet "Modulate" de l'ESA, Andrea Manconi et d'autres scientifiques ont analysé des images radar de deux satellites prises entre 2016 et 2024.
Entre 2016 et 2017, les images montraient déjà que la pente sur les flancs du Petit Nesthorn se déplaçait lentement. Dans les années qui ont suivi, ces mouvements sont devenus de plus en plus forts et rapides.
Jusqu'en 2023, la pente se déplaçait d'environ 50 centimètres par an et dans les dernières images analysées de l'été 2024, elle se déplaçait à une vitesse de 150 centimètres par an.
Selon l'ESA, cela marque une transition claire d'une déformation relativement lente à une déformation rapide et montre que la probabilité d'une catastrophe imminente était nettement plus élevée.
Alerte précoce grâce aux satellites
Les images analysées proviennent de satellites dits en bande L. Ils émettent des ondes radar plus longues que d'autres satellites plus répandus, tels que les Sentinel 1 de l'ESA. Ils peuvent ainsi mieux pénétrer la végétation et les terrains complexes.
Certains satellites en bande L sont déjà en service, mais jusqu'à présent à une échelle moindre que d'autres satellites radar. Selon l'ESA, ces découvertes montrent l'importance de tels satellites pour détecter rapidement les mouvements dangereux.
Les autorités de Blatten ont pu évacuer les gens à temps grâce à des observations locales. Mais l'installation de capteurs locaux sur chaque versant alpin n'est pas réalisable d'un point de vue logistique et financier, note l'ESA.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Climat: le mois de juillet le 3e plus chaud jamais mesuré
Malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 se classe au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur terre, a annoncé jeudi Copernicus. Il a été en moyenne 1,25 degré plus chaud qu'un mois de juillet de l'ère pré-industrielle.
"Deux ans après le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, la récente série de records de température mondiale est terminée. Pour l'instant. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique s'est arrêté", souligne Carlo Buontempo, directeur de l'observatoire européen Copernicus sur le changement climatique (C3S).
Comme en juin, juillet montre une inflexion: il a été en moyenne 1,25 degré Celsius plus chaud qu'un mois de juillet de l'ère pré-industrielle (1850-1900) et la barre de 1,5 degré de réchauffement, inscrite dans l'accord de Paris, a été régulièrement franchie depuis deux ans. Mais les mois de juillet des trois dernières années restent les trois plus chauds jamais enregistrés.
Cette augmentation de température, qui peut sembler minime, suffit pourtant, ont montré les scientifiques, à rendre les tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes nettement plus meurtriers et destructeurs.
Canicules et inondations
Et surtout, souligne M. Buontempo, "nous continuons d'observer les effets du réchauffement climatique lors d'événements tels que les vagues de chaleur extrêmes et les inondations catastrophiques du mois de juillet".
Le mois dernier, le thermomètre a dépassé 50 degrés non seulement dans le golfe Persique et en Irak, mais aussi en Turquie pour la première fois; des pluies torrentielles ont tué des centaines de personnes en Chine et au Pakistan; des incendies ont ravagé des dizaines de milliers d'hectares notamment au Canada.
En Espagne, plus de mille décès ont été attribués par un institut public à la chaleur en juillet, moitié plus qu'à la même période de 2024.
L'urgence est donc toujours là, explique M. Buontempo, alors que le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de charbon et de gaz, dont la combustion libère du CO2. "À moins de stabiliser rapidement les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, nous devons nous attendre non seulement à de nouveaux records de température, mais aussi à une aggravation de ces impacts, et nous devons nous y préparer".
Contrastes régionaux
Les moyennes mondiales de températures sont calculées à l'aide de milliards de relevés satellitaires et météorologiques, sur terre et en mer. Les données historiques de Copernicus remontent à 1940.
Le mois dernier, 11 pays et territoires ont connu leur mois de juillet le plus chaud depuis au moins 1970, dont sept en Asie (Chine, Japon, Corée du Nord, Tadjikistan, Bhoutan, Brunei, Malaisie), selon les calculs de l'AFP à partir de ces données.
Sans égaler les records des étés précédents, une large partie de l'Europe a été au-dessus des normales, en particulier dans les pays nordiques.
A cela s'ajoute une sécheresse record sur plus de la moitié des sols européens et sur le pourtour méditerranéen entre le 1er et 10 juillet, du jamais vu depuis le début des observations en 2012, selon l'analyse par l'AFP des dernières données disponibles de l'Observatoire européen de la sécheresse (EDO).
En revanche, les températures ont été sous les normales en Amérique du Nord et du Sud, en Inde et sur des parties de l'Australie ou de l'Afrique, ainsi qu'en Antarctique.
Des mers en surchauffe
A la surface des océans, juillet a été le 3e mois de juillet le plus chaud. Mais localement, plusieurs records mensuels ont été battus: en mer de Norvège, dans certaines parties de la mer du Nord, de l'Atlantique Nord à l'ouest de la France et du Royaume-Uni...
Le mois dernier, l'étendue de la banquise arctique a été inférieure de 10% à la moyenne, se classant au deuxième rang des plus faibles pour un mois de juillet depuis 47 ans d'observations satellitaires, pratiquement à égalité avec 2012 et 2021.
Dans l'Antarctique, la superficie de glace de mer est au troisième rang des plus faibles jamais enregistrées pour ce mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Inde: plus de 50 disparus après une crue subite dans l'Himalaya
L'armée indienne recherche mercredi une cinquantaine de personnes portées disparues au lendemain de crues subites meurtrières. Celles-ci ont touché une localité de l'Himalaya et fait au moins quatre morts.
La catastrophe a eu lieu lorsque des eaux boueuses mélangées à des débris ont envahi la vallée de la localité de Dharali, dans l'Etat septentrional d'Uttarakhand. Des pluies de mousson torrentielles continuent mercredi de tomber sur la région et compliquent le travail des secours. Les lignes téléphoniques sont endommagées et les communications difficiles.
"Les recherches pour retrouver les disparus se poursuivent", a assuré Mohsen Shahedi, de la Force nationale de réponse aux catastrophes. Soldats et secouristes sont parvenus à accéder aux individus isolés et, après l'annonce mardi qu'une centaine de personnes avaient été portées disparues, le bilan a été réduit de moitié.
Des vidéos diffusées par les médias indiens montrent des torrents d'eaux boueuses emporter mardi des immeubles d'habitation de Dharali, un lieu touristique de l'Uttarakhand. Une large partie du village est envahie par la boue. Des responsables des opérations de secours estiment qu'elle recouvre certains lieux jusqu'à 15 mètres, de quoi engloutir entièrement des bâtiments.
C'est là que plus de 50 personnes sont recherchées, selon M. Shahedi, tandis que 11 soldats sont également portés disparus à Harsil, un village en aval. "Des colonnes militaires supplémentaires" ont été déployées pour les opérations de secours aux côtés de chiens renifleurs, de drones et d'engins de génie civil, a annoncé l'armée indienne mercredi.
Des hélicoptères militaires sont mobilisés à des fins d'approvisionnement, notamment en médicaments, et d'évacuation, a ajouté l'armée.
"Bruit sourd"
Le chef du gouvernement régional Pushkar Singh Dhami a précisé que l'inondation était due à des précipitations soudaines et intenses. Les vidéos diffusées montrent plusieurs personnes courir avant d'être englouties par des vagues sombres encombrées de débris détruisant des bâtiments entiers.
"Les gens ne comprenaient pas ce qu'il se passait. Les eaux de la crue les ont frappés en 15 secondes", a rapporté Suman Semwal au journal The Indian Express, expliquant que son père a vu, depuis un village situé en amont, cette crue "d'une ampleur inimaginable" frapper Dharali dans "un bruit sourd".
Les prévisionnistes ont annoncé mercredi que le niveau de tous les principaux fleuves de l'Etat d'Uttarakhand se trouvait au-dessus du seuil de danger. "Les habitants ont été déplacés sur les hauteurs en raison de l'élévation des niveaux d'eau causée par les pluies incessantes", a indiqué l'armée.
Les inondations meurtrières et les glissements de terrain sont courants lors de la saison de la mousson de juin à septembre en Inde mais "ces épisodes de pluies intenses deviennent de plus en plus fréquents et pourraient être liés au changement climatique", a indiqué l'hydrologue Manish Shrestha. Selon lui, 270 mm de pluie enregistrés en 24 heures font de cet épisode un "événement extrême".
Dans les montagnes, des pluies de cette ampleur ont un effet encore "plus concentré" que sur les plaines en contrebas, ajoute cet expert du Centre international pour le développement intégré des montagnes, basé au Népal. L'agence météorologique des Nations unies (OMM) indiquait l'année dernière que les inondations et sécheresses de plus en plus intenses étaient "un signal d'alarme" de ce qui attendait les populations à l'heure du changement climatique, qui rend le cycle de l'eau de la planète plus imprévisible.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Crue subite dans une localité himalayenne: près de 100 disparus
Une crue soudaine entraînant un torrent de boue a frappé une ville de la région himalayenne du nord de l'Inde, faisant au moins quatre morts et environ 100 disparus, a indiqué un ministre de la Défense.
"C'est une situation grave... Nous avons reçu des informations faisant état de quatre décès et environ 100 personnes portées disparues. Nous prions pour leur sécurité", a déclaré Sanjay Seth, ministre d'Etat de la Défense, à l'agence de presse Press Trust of India (PTI).
Des vidéos diffusées sur les médias indiens montrent des eaux boueuses emporter des immeubles d'habitation à Dharali, un lieu touristique de l'Etat septentrional d'Uttarakhand. On y voit plusieurs personnes en train de courir avant d'être englouties par des vagues sombres encombrées de débris détruisant des bâtiments entiers.
Pushkar Singh Dhami, ministre en chef de cet Etat frontalier du Népal a indiqué que des équipes de secours étaient mobilisées.
La boue jusqu'au toit des maisons
"Un énorme glissement de terrain a frappé Dharali ... déclenchant un flot soudain d'eau et de débris", a déclaré l'armée.
Sur des images rendues publiques par l'armée, montrant le site après la survenue de la catastrophe, on pouvait voir une rivière de boue coulant lentement.
Une grande partie de la ville était submergée, et par endroits, la boue atteignait les toits des maisons.
"Les efforts de recherche et de sauvetage sont en cours, et tous les moyens disponibles déployés pour localiser et évacuer les personnes toujours prises au piège", a déclaré le porte-parole de l'armée Suneel Bartwal.
Alerte
Le ministre en chef Dhami a déclaré que l'inondation était due à des précipitations soudaines et intenses.
Les services météorologiques indiens avaient émis une alerte en raison de fortes pluies dans l'Uttarakhand, précisant avoir enregistré 21 cm de précipitations dans des zones isolées de cet Etat.
Les inondations meurtrières et les glissements de terrain sont courants lors de la saison de la mousson de juin à septembre en Inde. Les experts affirment que le changement climatique accroît leur intensité et leur fréquence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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