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International

Venezuela: appel à l'armée à se ranger "du côté du peuple"

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Selon la cheffe de l'opposition María Corina Machado, Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté la présidentielle vénézuélienne avec 67% des voix (archives). (© KEYSTONE/EPA/RONALD PENA R.)

L'opposition vénézuélienne, qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet, a appelé lundi l'armée à se ranger "du côté du peuple" dans la crise qui l'oppose à Nicolás Maduro, proclamé vainqueur. Des poursuites ont aussitôt été lancées à son encontre.

"Nous lançons un appel à la conscience des militaires et policiers pour qu'ils se rangent du côté du peuple et de leurs propres familles", écrivent dans un communiqué commun la cheffe de l'opposition María Corina Machado et le candidat à la présidentielle Edmundo Gonzalez Urrutia.

"Le nouveau gouvernement de la République élu démocratiquement offre des garanties à ceux qui accompliront leur devoir constitutionnel", promettent les deux dirigeants, espérant ainsi faire basculer l'armée de leur côté. Ils réitèrent avoir "les preuves irréfutables" de la victoire de M. Gonzalez Urrutia, qui avait remplacé comme candidat au pied levé Mme Machado, déclarée inéligible.

"Diffusion de fausses informations"

Le parquet vénézuélien a réagi au communiqué en ouvrant une enquête criminelle dans l'après-midi contre M. Gonzalez Urrutia et Mme Machado, notamment pour "usurpation de fonctions, diffusion de fausses informations, incitation à la désobéissance aux lois, incitation à l'insurrection, association de malfaiteurs".

M. Gonzalez et Mme Machado "annoncent un faux vainqueur de l'élection présidentielle [...] incitent ouvertement les fonctionnaires de police et les militaires à désobéir", selon un communiqué du parquet. Il a donc "décidé d'ouvrir une enquête pénale à l'encontre des deux".

Les troubles qui ont suivi la proclamation de la victoire du président sortant ont fait 11 morts parmi les civils, selon les organisations de défense des droits humains. M. Maduro a de son côté annoncé la mort de deux membres de la garde nationale et l'arrestation de plus de 2000 personnes, promettant de poursuivre la répression contre ce qu'il qualifie de tentative de "coup d'Etat impérialiste". Il a assuré samedi que le déploiement policier et militaire se poursuivrait dans le pays pour "protéger le peuple".

L'armée "agira avec force"

Au surlendemain du scrutin, le ministre de la défense, le général Vladimir Padrino, avait réaffirmé au nom de l'armée "notre loyauté la plus absolue et notre soutien inconditionnel au citoyen Nicolás Maduro Moros, président constitutionnel [...] notre commandant en chef légitimement réélu par le pouvoir populaire", précisant que l'armée agira "avec force" pour "préserver l'ordre intérieur".

Le conseil national électoral (CNE) a "remis" lundi en début de soirée officiellement à la cour suprême (TSJ) les procès-verbaux de la réélection de M. Maduro, qui avait saisi la haute juridiction pour faire valider sa victoire. Ce sont justement ces fameux procès-verbaux - avec le décompte bureau par bureau - que réclament l'opposition et une partie de la communauté internationale.

On ne s'attend toutefois pas à des grandes annonces: le CNE comme la cour suprême (TSJ) sont considérés comme aux ordres du pouvoir par l'opposition, mais aussi par la plupart des observateurs.

Détail des votes pas donnés

Avec cette procédure, M. Maduro "admet implicitement que personne ne croit en la proclamation (du CNE), au point qu'il demande qu'un autre pouvoir intervienne, comme un greffe ou un notaire, pour certifier sa victoire", souligne Perkins Rocha, avocat de l'opposition. "M. Maduro sait qu'il peut compter sur un TSJ à genoux devant lui".

Le CNE a ratifié vendredi la victoire de M. Maduro avec 52% des voix, contre 43% à Edmundo Gonzalez Urrutia. Se disant victime d'un piratage informatique, l'autorité électorale n'a toujours pas donné le détail du vote bureau par bureau.

L'opposition estime qu'il s'agit d'une manoeuvre pour ne pas révéler les vrais résultats. Elle a publié sur un site Internet les procès-verbaux correspondant selon elle à chaque bureau. Selon ces documents, dont la validité est rejetée par M. Maduro, M. Gonzalez Urrutia a remporté le scrutin avec 67% des voix.

Dimanche, l'Union européenne a estimé qu'elle ne pouvait reconnaître les résultats officiels: "Bien qu'il s'y soit engagé, le CNE n'a toujours pas publié les procès-verbaux officiels des bureaux de vote. Faute de preuve pour les soutenir, les résultats publiés le 2 août par le conseil national électoral ne peuvent être reconnus".

Contrairement aux Etats-Unis et à plusieurs autres pays, l'UE s'est toutefois gardée de reconnaître formellement la victoire de M. Gonzalez Urrutia.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Iran: les USA ont attaqué trois sites nucléaires

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Le site nucléaire de Fordo au sud de Téhéran a été la cible d'une charge complète de bombes américaines dans la nuit de samedi à dimanche. (Photo d'archives). (© KEYSTONE/EPA/MAXAR TECHNOLOGIES HANDOUT)

Le président américain Donald Trump a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche que les Etats-Unis ont mené une attaque "très réussie" sur trois sites nucléaires iraniens.

Une charge complète de bombes a notamment visé le site nucléaire de Fordo, au sud de la capitale iranienne Téhéran.

"Nous avons mené à bien une attaque très réussie sur les trois sites nucléaires en Iran, notamment Fordo, Natanz et Ispahan", a déclaré le président américain dans un communiqué.

"Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo", a-t-il poursuivi, ajoutant que tous les avions ayant participé à l'attaque étaient "désormais hors de l'espace aérien iranien".

"Félicitations à nos grands guerriers américains. Aucune autre armée au monde n'aurait pu faire cela. L'HEURE DE LA PAIX A SONNÉ!", a-t-il encore dit, affirmant que l'Iran devait "maintenant accepter de mettre fin à cette guerre".

Les experts s'accordent sur le fait que seuls les Etats-Unis ont la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, comme l'usine d'enrichissement d'uranium de Fordo, située au sud de Téhéran et au coeur du programme nucléaire iranien.

Des avions bombardiers B-2 ont décollé d'une base aux Etats-Unis en direction de l'ouest, au-dessus du Pacifique, ont rapporté samedi le New York Times et des sites de suivi de vols, sans que l'on sache s'ils ont participé à l'attaque.

Le président américain, qui avait assuré que l'Iran ne pouvait en aucun cas disposer de l'arme nucléaire, avait dit vendredi donner au "maximum" deux semaines à l'Iran pour éviter d'éventuelles frappes américaines, mais il a finalement décidé d'aller de l'avant au côté de son allié israélien.

Il avait réuni en début de soirée à la Maison Blanche son conseil de sécurité et doit s'exprimer plus tard dans la soirée, à 4h00 en Suisse.

Vague d'attaque de drones

Auparavant, le président iranien Masoud Pezeshkian a menacé Israël d'une riposte "plus dévastatrice" à son attaque, et exclu tout arrêt du programme nucléaire de Téhéran.

Samedi soir, Téhéran a annoncé le lancement d'une "vague importante de drones d'attaque et de drones suicides" vers Israël.

Israël a de son côté prévenu d'une "longue" opération militaire, le chef de la diplomatie, Gideon Saar, affirmant que le risque que Téhéran se dote de "la bombe atomique" avait déjà été "retardé d'au moins deux ou trois ans".

Assurant que son ennemi juré était sur le point de l'acquérir, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques de l'atome.

L'Iran dément vouloir se doter de l'arme atomique, mais défend son droit à un programme nucléaire civil.

L'Iran et Israël ont échangé de nouvelles frappes samedi, et dans la soirée, Israël a annoncé mener des raids dans la région de Bandar Abbas, grand port du sud de l'Iran, dans le détroit d'Ormuz. Des médias iraniens ont rapporté qu'une base militaire dans le sud de Téhéran avait été touchée et fait état de frappes sur Chiraz, grande ville du sud de l'Iran.

L'Iran a menacé de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient si les Etats-Unis décidaient d'intervenir directement dans le conflit.

Jusqu'à présent, Washington s'était contenté d'apporter une aide défensive à Israël face aux missiles iraniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Début de l'évacuation des ressortissants américains d'Israël

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L'ambassadeur américain en Israël Mike Huckabee (à g.) a annoncé que les Etats-Unis avaient commencé samedi l'évacuation volontaire de leurs ressortissants d'Israël. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Les États-Unis ont commencé samedi l'évacuation volontaire de leurs ressortissants d'Israël, au neuvième jour de la guerre qui oppose ce pays à l'Iran, a annoncé l'ambassadeur américain à Jérusalem.

"Le Département d'État a commencé les vols d'évacuation depuis Israël", a fait savoir Mike Huckabee sur son compte X.

Deux vols ont été affrétés au départ de Tel-Aviv, avec à leur bord quelque 70 personnes, en direction d'Athènes, a précisé un responsable du Département d'Etat.

Ces évacuations interviennent au moment où le président américain Donald Trump soupèse une intervention militaire contre l'Iran. Il a donné vendredi au "maximum" deux semaines à Téhéran pour éviter d'éventuelles frappes américaines.

Donald Trump, qui a dit que l'Iran ne pouvait pas disposer d'une arme nucléaire, est rentré samedi en fin d'après-midi à la Maison Blanche pour y présider un nouveau conseil de sécurité.

Les experts s'accordent sur le fait que seuls les Etats-Unis ont la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, dont celles de Fordo, au sud de Téhéran.

Parallèlement, des avions bombardiers B-2 ont décollé d'une base aux Etats-Unis et se dirigeaient vers l'Ouest, au-dessus du Pacifique, ont rapporté samedi le New York Times et des sites de suivi de vols.

Ces bombardiers stratégiques furtifs sont les seuls capables de transporter des puissantes bombes anti-bunker de type GBU-57. Cette ogive de 13 tonnes peut s'enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d'exploser.

Les Etats-Unis déconseillent aux Américains de se rendre notamment en Israël et en Irak et de ne surtout pas voyager en Iran, "quelles que soient les circonstances".

Les Etats-Unis ont déjà réduit les effectifs de leur ambassade en Irak et autorisé du personnel non essentiel, ainsi que leurs proches, à quitter ce pays, ainsi qu'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

L'Inter s'en sort de justesse face à Urawa

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Lautaro Martinez a inscrit le premier des deux buts de l'Inter samedi (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

L'Inter Milan a évité de peu le camouflet pour son deuxième match dans le Mondial des clubs.

L'ancien portier de l'équipe de Suisse Yann Sommer et ses équipiers ont renversé les Urawa Red Diamonds (2-1) samedi à Seattle en marquant deux fois dans le dernier quart d'heure.

Mené dès la 11e minute sur un but de Ryoma Watanabe, le finaliste malheureux de la dernière Ligue des champions a longtemps été incapable de déstabiliser le bloc bas des Red Diamonds. Mais une reprise acrobatique de Lautaro Martinez sur corner a permis aux Intéristes d'égaliser (78e).

Valentin Carboni a ensuite marqué avec calme dans les arrêts de jeu (92e), ce qui élimine le club japonais, défait pour la seconde fois. L'Inter, qui a monopolisé le cuit samedi (82% de possession de balle), totalise quant à lui 4 points avant son troisième match contre River Plate mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Présidentielle ivoirienne: Ouattara désigné candidat par son parti

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Militants et cadres du RHDP ont loué le bilan du président ivoirien Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011. (© KEYSTONE/EPA/LEGNAN KOULA)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a été désigné samedi soir candidat à la présidentielle du 25 octobre par son parti. Il n'a toutefois pas encore confirmé s'il allait briguer ou non un quatrième mandat.

Le climat politique en Côte d'Ivoire est tendu depuis quelques semaines après l'exclusion du scrutin, par des décisions de justice, de plusieurs figures de l'opposition, dont l'ancien président de Credit Suisse Tidjane Thiam. Le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), la principale formation d'opposition, a été écarté pour des problèmes de nationalité.

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a adopté par acclamation la désignation de M. Ouattara lors de son congrès organisé à Abidjan. Les milliers de participants ont accueilli l'annonce par des "ADO, ADO, ADO", le surnom d'Alassane Dramane Ouattara, qui a par ailleurs été réélu président du parti.

Suspense

La question d'un éventuel quatrième mandat de M. Ouattara, qui aura 84 ans en janvier, est sur toutes les lèvres en Côte d'Ivoire. Le chef de l'Etat entretient savamment le suspense depuis des mois, le seul indice public qu'il ait donné étant une déclaration en janvier où il se disait "désireux de continuer à servir son pays".

Le RHDP, unanime derrière sa candidature, a multiplié les meetings ces dernières semaines dans toutes les régions du pays pour l'appeler à se présenter. Désormais intronisé, M. Ouattara doit s'exprimer dimanche lors d'un grand meeting au stade d'Ebimpé, où la Côte d'Ivoire avait remporté la Coupe d'Afrique des nations en 2024.

Reste à savoir si le chef de l'Etat, absent samedi, acceptera immédiatement d'endosser le costume du candidat ou s'il s'accordera encore un délai de réflexion. "Il est obligé d'accepter et d'écouter le cri de ses enfants qui l'appellent à continuer l'aventure", prédit Honoré Adom, un congressiste de l'est du pays.

Concert de louanges

Samedi, devant plusieurs milliers de congressistes à Abidjan, les cadres du parti ont loué le bilan du chef de l'Etat, au pouvoir depuis 2011. "La Côte d'Ivoire a réalisé des avancées majeures sur le plan économique, social et culturel, avec une croissance soutenue que beaucoup nous envient encore. Nous sommes fiers d'être ivoiriens", a lancé le vice-président Tiemoko Meyliet Koné.

"Grâce à lui, la Côte d'Ivoire est redevenue une puissance économique en Afrique de l'Ouest, un modèle de résilience et de stabilité, et un havre de paix dans un monde en proie à tant d'incertitudes", a ajouté le ministre de l'équipement, Amédée Koffi Kouakou.

L'opposition, elle, est vent debout contre une telle candidature, a fortiori après l'exclusion des principales tête d'affiches de la course. L'ex-président Laurent Gbagbo (2000-2011), son ancien bras droit Charles Blé Goudé et l'ancien Premier ministre en exil Guillaume Soro sont radiés de la liste électorale pour des condamnations en justice.

Le pouvoir nie toute intervention politique dans le processus électoral, assurant qu'il s'agit de décisions prises par une justice indépendante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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