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Sabotage Nord Stream: l'enquête s'oriente vers l'Ukraine

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Le 26 septembre 2022, quatre énormes fuites de gaz précédées d'explosions sous-marines avaient eu lieu à quelques heures d'intervalle sur Nord Stream 1 et 2 (archives). (© KEYSTONE/AP)

L'enquête sur le sabotage du gazoduc russe Nord Stream en 2022 en mer Baltique s'oriente vers une piste ukrainienne avec la révélation d'un mandat d'arrêt de la justice allemande contre un plongeur ukrainien soupçonné d'être impliqué avec deux de ses compatriotes.

Ce nouvel élément dans cette mystérieuse affaire qui dure depuis près de deux ans a été dévoilé mercredi par des médias allemands, la chaîne de télévision publique ARD et les prestigieux journaux Die Zeit et Süddeutsche Zeitung.

Le parquet polonais a confirmé auprès de l'AFP avoir reçu en juin un mandat d'arrêt européen lancé par le parquet fédéral allemand contre un Ukrainien établi à l'époque en Pologne, présenté comme Volodymyr Z.

En vertu des règles de l'entraide judiciaire européenne, les autorités polonaises avaient 60 jours pour réagir à la demande allemande et interpeller ce suspect.

Or ce dernier a entre temps quitté la Pologne début juillet pour rentrer en Ukraine, a indiqué le parquet polonais, rejetant la responsabilité sur les autorités allemandes.

Selon lui, elles n'ont pas inscrit le suspect dans le registre des personnes recherchées, ce qui a permis à l'intéressé de partir.

Berlin déterminé

Interrogé par l'AFP, le parquet fédéral allemand, chargé d'un des volets de l'enquête sur cet attentat, n'a pas souhaité faire de commentaire.

A Berlin, le porte-parole adjoint du gouvernement, Wolfgang Büchner, ne s'est pas prononcé sur ce dernier rebondissement, mais a laissé entendre devant la presse que la justice allemande était déterminée à poursuivre les investigations sur le sabotage, quels qu'en soient les auteurs.

"L'enquête est menée (...) sans distinction de personne et peu importe le résultat", a-t-il dit, ajoutant que cela ne changeait rien au fait que la Russie menait une guerre d'agression contraire au droit international contre l'Ukraine.

Selon les médias allemands, le moniteur de plongée ukrainien Volodymyr Z., vivait non loin de Varsovie.

Il est soupçonné par la justice allemande d'avoir été impliqué, avec deux autres plongeurs ukrainiens, présentés par les médias allemands comme Jevhen U. et Svitlana U., dans le sabotage du gazoduc dans les profondeurs de la mer Baltique.

Le trio aurait transporté sur place les explosifs à bord d'un voilier, l'"Andromède", à propos duquel le parquet allemand avait révélé en 2023 avoir ouvert une enquête. Selon les enquêteurs, ce voilier est parti de Rostock en Allemagne sur la mer Baltique, puis a fait escale sur une île danoise, avant d'aller en Suède et en Pologne.

Les autorités allemandes s'étonnent en interne du manque de coopération de la Pologne dans cette enquête, selon les médias allemands, qui évoquent de possibles complicités dont aurait pu bénéficier le trio ukrainien dans ce pays.

Brièvement joints au téléphone par différents médias allemands, Volodymyr Z. et Svitlana U. ont réfuté toute implication dans l'attentat.

Selon le quotidien allemand Die Welt qui a contacté mercredi Svitlana U., cette dernière compte se défendre juridiquement contre les affirmations des médias allemands.

Kiev nie une implication

Alors que la Suède et le Danemark avaient déjà cessé d'enquêter sur cette affaire au début de l'année, les enquêteurs allemands ont poursuivi leur travail.

Selon les médias allemands, aucun élément à ce stade n'indique toutefois que les suspects ukrainiens aient agi sur ordre des autorités de leur pays, service secret ou armée.

Kiev nie toute responsabilité dans ce sabotage. "Je ne ferais jamais cela", a affirmé en juin 2023 le président ukrainien Volodymyr Zelensky au quotidien allemand Bild.

En mars 2023, le New York Times avait déjà affirmé, sur la base d'informations consultées par le renseignement américain, qu'un "groupe pro-ukrainien" serait à l'origine du sabotage, mais sans implication du chef de l'Etat.

Le 26 septembre 2022, quatre énormes fuites de gaz précédées d'explosions sous-marines avaient eu lieu à quelques heures d'intervalle sur Nord Stream 1 et 2, conduites reliant la Russie à l'Allemagne et acheminant l'essentiel du gaz russe vers l'Europe.

Les gazoducs n'étaient pas en opération lors des fuites.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Pakistan dit proposer Trump au Nobel de la paix

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Donald Trump a été proposé au Nobel de la paix par le Pakistan. (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Le Pakistan a annoncé samedi avoir proposé Donald Trump au prix Nobel de la paix, un mois et demi après que le président américain a annoncé, à la surprise générale, un cessez-le-feu entre Islamabad et New Delhi.

Du 6 au 10 mai, les deux puissances nucléaires voisines et rivales depuis leur partition sanglante en 1947 avaient fait redouter au monde entier le point de non-retour.

Leur conflit s'était terminé par l'annonce sur le réseau social de M.Trump d'un cessez-le-feu obtenu, selon l'hôte de la Maison Blanche, à l'issue "d'une longue nuit de négociations organisées par les Etats-Unis".

Depuis, Islamabad ne cesse de saluer l'action de Washington, longtemps son grand partenaire militaire dans la "guerre contre le terrorisme" avant de se retirer d'Afghanistan et de délaisser la région.

Le Premier ministre indien Narendra Modi répète de son côté qu'il n'y a eu aucune médiation américaine pour parvenir au cessez-le-feu.

M.Trump, lui, assure être derrière une demi-douzaine d'accords de paix ou simplement le maintien de bonnes relations de voisinage ces dernières années et s'est plaint, dans un long message sur son réseau social dans la nuit, de ne pas avoir obtenu de prix Nobel pour cela.

Islamabad, qui a échappé de peu à la faillite en 2023 grâce à un énième prêt du Fonds monétaire international (FMI) ne cesse de lancer des appels du pied aux capitales étrangères, Washington en tête, espérant qu'elles investissent dans ses ressources minières.

De nouveau, mercredi, en déjeunant avec M.Trump à Washington, le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Asim Mounir, a proposé "un partenariat aux bénéfices mutuels" citant notamment "minerais", "cryptomonnaies" et "intelligence artificielle", autant de domaines dans lesquels M.Trump investit personnellement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Suissesses veulent quitter Le Pirée la tête haute

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L'équipe de Suisse fera face à un sacré défi samedi (© KEYSTONE)

L'équipe de Suisse est d'ores et déjà éliminée de la course aux quarts de finale de l'EuroBasket féminin.

Les joueuses du coach François Gomez feront tout pour quitter Le Pirée la tête haute samedi, même si leur ultime défi s'annonce quasi insurmontable.

Nancy Fora et ses coéquipières en découdront dès 16h30 avec la France, vice-championne olympique l'été dernier à Paris et présente sur le podium lors des huit derniers championnats d'Europe. Tout juste peuvent-elles espérer que les Bleues, déjà assurées de terminer en tête du groupe A, lèvent le pied après leurs succès face à la Turquie puis à la Grèce.

La Suisse n'a pas démérité jusque-là pour sa première participation à un Euro féminin depuis 1956. Mais elle n'a jamais pu croire en l'exploit dans ses deux premiers matches, tant mercredi face à la Grèce (87-65) que jeudi face à la Turquie (91-67).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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USA: Mahmoud Khalil libéré d'un centre de détention fédéral

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L'activiste palestinien Mahmoud Khalil s'est exprimé après sa libération d'un centre de détention fédéral. (© KEYSTONE/AP/Matthew Hinton)

Figure clé des manifestations propalestiniennes sur le campus de l'université Columbia, Mahmoud Khalil a été libéré vendredi soir après plus de trois mois de détention sur ordre d'un juge américain qui s'est dressé contre l'administration Trump.

"Trump et son administration ont choisi la mauvaise personne", a déclaré M.Khalil, revêtant un keffieh palestinien, à sa sortie du centre de détention pour immigrants de Jena, en Louisiane (sud) qu'il a qualifié de "musée témoignant des politiques racistes des Etats-Unis". "Personne ne devrait être écroué pour dénoncer un génocide", a-t-il ajouté.

Depuis son arrestation à New York le 8 mars, pour son rôle de porte-parole de la contestation contre la guerre à Gaza sur le campus new-yorkais, Mahmoud Khalil est devenu le symbole de la volonté du président américain Donald Trump de museler ce mouvement étudiant.

Après son interpellation par la police fédérale de l'immigration (ICE), Mahmoud Khalil, né en Syrie de parents palestiniens, titulaire d'une carte verte de résident permanent, avait été transféré à près de 2000 kilomètres dans ce centre en Louisiane.

La semaine dernière, le juge Michael Farbiarz du tribunal fédéral du New Jersey, près de New York, avait décrété que le gouvernement ne pouvait détenir M.Khalil en se basant sur les affirmations du secrétaire d'Etat Marco Rubio. Selon ce dernier, sa présence sur le sol américain posait "potentiellement des conséquences sérieuses pour la politique étrangère" américaine.

"Réduire au silence"

Mais le ministère de la Justice avait rétorqué qu'il ne serait "pas illégal" de détenir M.Khalil sur la base d'un autre motif d'accusation, ce qui avait poussé le juge à surseoir à sa libération.

Dans un nouveau rebondissement de cette saga juridico-politico-universitaire, le juge Farbiarz a ordonné vendredi la libération, le jour même, de M.Khalil. Une décision fustigée par l'administration Trump qui a accusé "le pouvoir judiciaire de miner la sécurité nationale".

En vertu de ces conditions de libération, M.Khalil ne sera pas autorisé à quitter le territoire américain, hormis dans le cas d'une démarche "d'auto-expulsion", et devra limiter ses déplacements à quelques Etats, dont celui de New York, où il réside, et celui du Michigan, d'où est originaire son épouse, qui a donné naissance à leur fils, Deen, alors qu'il était en détention.

"Après plus de trois mois, nous pouvons enfin pousser un soupir de soulagement et savoir que Mahmoud est sur le chemin du retour, auprès de moi et de Deen, qui n'aurait jamais dû être séparé de son père", a réagi son épouse Noor Abdalla, accusant le gouvernement Trump de "tenter de réduire au silence" ceux qui "dénoncent le génocide israélien à l'encontre des Palestiniens".

Cas emblématique

"Il s'agit d'une victoire, mais il n'aurait jamais dû être arrêté en premier lieu", a déclaré à l'AFP Elora Mukherjee, professeure de droit à l'université Columbia pour qui la mesure "obscure" évoquée pour écrouer Mahmoud Khalil n'avait "jamais" été utilisée auparavant, selon ses recherches, sur le titulaire d'un permis de résidence.

Emblématique, le cas de Mahmoud Khalil s'inscrit dans le cadre d'une charge du gouvernement Trump contre des universités qu'il accuse de ne pas avoir suffisamment protégé des étudiants juifs pendant les manifestations étudiantes contre la guerre dévastatrice d'Israël dans la bande de Gaza.

Et plus généralement contre une idéologie dite "woke", terme utilisé de manière péjorative par les conservateurs pour dénoncer ce qu'ils perçoivent comme un excès de militantisme en faveur des minorités.

L'ami de Mahmoud Khalil, Mohsen Mahdawi, cofondateur d'un groupe d'étudiants palestiniens à Columbia, avait été arrêté le 14 avril par des agents de l'ICE avant d'être libéré sous conditions deux semaines plus tard par une décision de justice.

Et début mai, un juge avait ordonné la libération de Rumeysa Ozturk, une doctorante turque de l'université Tufts dans le Massachusetts, arrêtée par des agents de l'ICE pour un article qu'elle avait cosigné dans son journal universitaire critiquant la façon dont son établissement gérait le mouvement de protestation contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.

Lors de la cérémonie de la remise des diplômes, fin mai, à Columbia, la présidente de l'université avait été copieusement huée par des étudiants qui lui reprochaient de ne pas avoir défendu Mahmoud Khalil, arrêté dans une résidence de l'université et de céder aux pressions de Trump.

En sens contraire, le président de l'université Harvard avait reçu une ovation monstre de ses étudiants pour avoir défendu les libertés d'expression et académique face à cette offensive de Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Guerre Iran-Israël: les derniers développements

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ILe dôme de fer israélien a de nouveau été mis à contribution dans les premières heures de samedi. (© KEYSTONE/AP/Leo Correa)

Israël a estimé samedi avoir "retardé d'au moins deux ou trois ans la possibilité" pour l'Iran de disposer de la bombe atomique. Téhéran refuse toute reprise des négociations nucléaires avec les Etats-Unis tant que les frappes israéliennes se poursuivent.

Israël a estimé samedi avoir "retardé d'au moins deux ou trois ans la possibilité" pour l'Iran de disposer de la bombe atomique, Téhéran refusant toute reprise des négociations nucléaires avec les Etats-Unis tant que les frappes israéliennes contre son territoire se poursuivent.

L'armée israélienne a annoncé samedi avoir lancé de nouvelles frappes aériennes "contre les infrastructures de stockage et de lancement de missiles dans le centre de l'Iran". L'agence iranienne Fars a indiqué qu'une explosion avait été signalée à Ispahan, grande ville du centre du pays déjà bombardée vendredi.

Depuis l'offensive massive lancée le 13 juin, "selon l'évaluation qu'on nous fait, nous avons déjà retardé d'au moins deux ou trois ans la possibilité pour (l'Iran) d'avoir une bombe nucléaire", affirme le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Saar, dans un entretien au journal allemand Bild.

"Le fait que nous ayons éliminé ces personnes qui dirigeaient et poussaient la mise au point d'armes dans le cadre du programme nucléaire est extrêmement important", dit M.Saar.

"Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'aurons pas fait tout ce que nous pouvons faire afin d'éliminer cette menace", assure encore le ministre.

Le président américain Donald Trump, qui s'est donné "deux semaines" pour décider d'une éventuelle intervention militaire aux côtés d'Israël, a souligné vendredi que ce délai était un "maximum" et qu'il pourrait prendre sa décision plus tôt.

"Opérations combinées"

Les gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, ont affirmé samedi dans un communiqué relayé par l'agence officielle Irna avoir lancé "dans la nuit plusieurs escadrilles de drones Shahed 136" et de missiles, annonçant la poursuite des "opérations combinées de drones et de missiles".

Les services de secours israéliens ont pour leur part rapporté un incendie sur le toit d'un immeuble dans le centre d'Israël, qui n'a pas fait de victimes. Selon les médias, citant les pompiers, le feu s'est déclaré après la chute de débris d'un missile iranien intercepté par la défense anti-aérienne.

Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires sur le territoire iranien qui ont fait au moins 657 morts et 2000 blessés, selon l'ONG Human Rights Activists News Agency (HRANA) basée aux Etats-Unis.

Téhéran, qui a riposté avec des tirs de missiles et de drones vers Israël qui ont fait au moins 25 morts, dément vouloir fabriquer l'arme atomique mais défend son droit à développer un programme nucléaire civil.

"Ils veulent nous parler"

"L'Iran est prêt à envisager à nouveau la diplomatie une fois que l'agression aura cessé", a dit vendredi le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi après une rencontre à Genève avec des ministres des Affaires étrangères allemand, français et britannique.

Ils ont exhorté l'Iran à poursuivre la voie diplomatique "sans attendre la fin du conflit" et reprendre les discussions lancées en avril avec Washington pour trouver un accord sur son programme nucléaire et suspendues après le début de la guerre.

"Le résultat positif aujourd'hui est que nous quittons la salle avec le sentiment que l'Iran est fondamentalement prêt à continuer à discuter de toutes les questions importantes pour nous, Européens", a déclaré le ministre allemand Johann Wadephul.

Le président français Emmanuel Macron avait affirmé que les Européens allaient faire "une offre de négociation complète" à l'Iran incluant le nucléaire et les "activités balistiques" du pays.

Mais Donald Trump a rejeté l'idée que les Européens puissent être utiles pour résoudre la crise. "L'Iran ne veut pas parler à l'Europe. Ils veulent nous parler à nous. L'Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet", a dit M.Trump.

Après Genève, M.Araghchi est arrivé samedi à Istanbul où il doit participer à une réunion de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) sur le conflit avec Israël, selon l'agence Tasnim.

Affirmant que l'Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, considérée comme une menace existentielle pour le pays, Israël a lancé le 13 juin une attaque aérienne massive contre son ennemi juré, frappant des infrastructures militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques associés au programme nucléaire.

L'armée israélienne a annoncé samedi la mort dans une frappe d'Aminpour Joudaki, présenté comme un commandant des Gardiens de la Révolution ayant dirigé "des centaines" d'attaques de drones sur Israël depuis le sud-ouest du pays.

"Une campagne prolongée"

Le chef d'état-major israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, a mis en garde la population sur un conflit au long cours.

"Nous avons lancé la campagne la plus complexe de notre histoire (...) Nous devons être prêts à une campagne prolongée", a-t-il dit dans un message vidéo aux Israéliens. "Malgré des avancées significatives, des jours difficiles nous attendent. Nous nous préparons à de nombreuses éventualités."

Vendredi, l'Iran a tiré une salve de missiles contre Israël qui a fait 19 blessés selon un hôpital de Haïfa (nord) où au moins un bâtiment a été touché. Une attaque iranienne a aussi visé Beersheva (sud), faisant des dégâts.

Les Gardiens de la Révolution ont affirmé dans un communiqué avoir ciblé en Israël des "centres militaires, des industries de défense, des centres de commandement et de contrôle" ainsi que des bases militaires.

L'armée israélienne a de son côté annoncé avoir frappé des lanceurs de missiles dans le sud-ouest de l'Iran, après avoir bombardé des cibles à Téhéran, Ispahan et dans l'Ouest.

A Téhéran, des milliers de personnes sont descendues dans la rue en scandant des slogans de soutien à leurs dirigeants et contre Israël et les Etats-Unis. Ils ont brûlé et piétiné des drapeaux israélien et américain.

"Je sacrifierai ma vie pour mon guide", proclamait une banderole, en référence au guide suprême, Ali Khamenei, menacé par Israël et son allié américain.

Vendredi, jour de repos en Iran, la plupart des commerces sont restés fermés à Téhéran, à l'exception des boulangeries et de quelques magasins d'alimentation.

Dans les quartiers nord, le bazar de Tajrish, habituellement noir de monde le vendredi, était quasi fantôme et l'immense majorité des magasins fermés.

"Je n'ai pas peur de la guerre, je reste ouvert mais les affaires sont vraiment mauvaises", déclare à l'AFP un vendeur qui préfère taire son nom.

Devant le Conseil de sécurité de l'ONU vendredi, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a assuré pouvoir "garantir, par l'intermédiaire d'un système d'inspections incontestables, que des armes nucléaires ne seront pas développées en Iran".

Israël, qui maintient l'ambiguïté sur sa propre possession de l'arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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