Genève
Le Ministère public réclame 14 ans de prison contre Erwin Sperisen
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/09/erwin-sperisen-a-pu-sexprimer-en-dernier-a-son-proces-il-sen-est-pris-a-la-commission-internationale-contre-limpunite-au-guatemala-un-organisme-a-lorigine-de-ses-deboires-1000x600.jpg&description=Le Ministère public réclame 14 ans de prison contre Erwin Sperisen', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le premier procureur Yves Bertossa a demandé mercredi à la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève de reconnaître Erwin Sperisen coupable de complicité d'assassinat de sept détenus au Guatemala. Il a requis à son encontre une peine de prison de 14 ans.
Erwin Sperisen est jugé pour la quatrième fois à Genève. L'ex-chef de la police nationale civile du Guatemala est accusé d'avoir donné son accord à la liquidation, par un commando de tueurs, de sept détenus de la prison guatémaltèque de Pavon, en 2006, lors d'une opération de reprise de contrôle de l'établissement pénitentiaire.
Pour le premier procureur Bertossa, il ne fait aucun doute que l'ancien patron de la police guatémaltèque était au courant des agissements de cet escadron de la mort. L'équipe de tueurs était composée "des hommes d'Erwin Sperisen". Il y avait notamment son lieutenant et ses deux conseillers personnels.
Il existe, selon le magistrat, des témoins qui étaient au contact de ce groupe d'individus cagoulés. Ces personnes qui ont raconté ce qu'elles ont vu n'étaient pas des détenus, mais des gardes du corps, des policiers, des agents pénitentiaires. "Des gens qui n'avaient rien à gagner" et dont certains ont dû fuir le Guatemala.
Des vidéos et des photographies aident aussi à retracer le déroulement de cette journée à la prison de Pavon. Elles permettent d'affirmer que les sept détenus ne sont pas morts au cours d'un affrontement armé avec les forces de l'ordre, mais qu'ils ont été rassemblés dans une maison pour "être abattus comme des chiens".
Confirmé par le TF
Selon Yves Bertossa, tous ces éléments sont confirmés dans un arrêt du Tribunal fédéral datant de 2017, qui précise qu'Erwin Sperisen a pris part à la mise en place des circonstances permettant le passage à l'acte. Pour le premier procureur, il s'agit de la définition même de la coactivité ou de la complicité.
Le magistrat est aussi revenu sur Javier Figueroa, le bras droit d'Erwin Sperisen, qui était membre du commando de tueurs et qui, jugé pour ces faits, a été acquitté par un tribunal autrichien. Yves Bertossa a estimé que la justice suisse n'était pas liée par ce jugement.
Un autre membre du commando a été poursuivi au Guatemala et a été reconnu coupable. M. Bertossa a souligné ne pas comprendre pourquoi ce jugement aurait moins de valeur que celui d'Autriche. S'il avait accepté d'être extradé au Guatemala, Erwin Sperisen, qui dispose aussi de la nationalité suisse, "aurait pu y être jugé".
Erwin Sperisen a pu s'exprimer en dernier à son procès. Le prévenu s'en est pris à la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala (CICIG), un organisme à l'origine de ses déboires et dont le travail a, selon lui, fait l'objet d'un rapport sévère d'une commission parlementaire du Guatemala.
Privé de liberté pendant 11 ans
Erwin Sperisen, âgé de 54 ans, s'est réfugié en Suisse avec sa famille en 2007. Il a été arrêté à Genève en 2012. Il a passé plus de 11 ans privé de liberté, entre détention préventive, assignations à résidence et peine de prison. Se disant innocent, il réclame environ 8 millions de francs de réparation à l'Etat de Genève.
En 2018, la Chambre pénale d'appel et de révision avait condamné le double national suisse et guatémaltèque à 15 ans de prison pour complicité d'assassinat.
L'audience de jugement de ce quatrième procès aura lieu le jeudi 12 septembre à 16h00.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Mieux comprendre la physique quantique du quotidien à l'Unige
Dans le café du matin ou sur les vitres du train, la physique quantique se cache partout dans la vie quotidienne. Le physicien et célèbre vulgarisateur Fabrizio Bucella décryptera ces phénomènes pour le grand public dans sa conférence "La quantique au coin de la rue", mercredi, à l'Université de Genève (Unige).
Regarder son reflet dans la vitre du train tout en observant le paysage défiler. Siroter son café sans recevoir une décharge de rayons ultra-violets. Voici des exemples de physique quantique du quotidien que le professeur de physique et de mathématiques à l'Université de Bruxelles décryptera dans le bâtiment Sciences II de l'Unige.
Fabrizio Bucella, invité par le Quantum Club, rassemble un million d'abonnés sur l'ensemble de ses réseaux sociaux, selon un communiqué de l'Unige. Il est aussi chroniqueur à la radio et télévision publique belge et auteur du livre de vulgarisation "Comment gagner à pile ou face? Et autres énigmes scientifiques ébouriffantes" aux éditions Allary.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG
Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.
L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.
A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.
Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.
Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Recours contre l'ouverture des magasins le dimanche 21 décembre
A Genève, les syndicats SIT et Unia ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les magasins le dimanche 21 décembre. Pour les syndicats, le canton a "interprété de façon abusive" une décision du Tribunal fédéral.
Le recours a été déposé mercredi devant la Chambre administrative de la Cour de justice, indiquent vendredi le SIT et Unia dans un communiqué. Ils s'opposent à l'autorisation octroyée par l'office cantonal de l’inspection et des relations de travail (OCIRT), qui répondait une requête des associations patronales Genève Commerces et NODE.
Cette autorisation a été délivrée alors qu’aucune convention collective de travail (CCT) étendue ne protège les employés, dénoncent les syndicats. Ils demandent l'annulation de la décision de l’OCIRT.
Le peuple genevois aurait dû se prononcer en novembre sur le projet de loi d’ouverture de deux dimanches à Genève sans autorisation. Mais le Conseil d'Etat avait annulé la votation suite à un arrêt du Tribunal fédéral.
Les juges de Mon Repos ont estimé que la loi genevoise sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM) violait le droit supérieur. En cause, la disposition qui conditionne les ouvertures le dimanche à l'existence d'une CCT étendue. Une révision prochaine de la loi est attendue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée
A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.
Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.
Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.
Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.
Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.
Victimes collatérales
Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.
A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 2 jours
Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police
-
VaudIl y a 1 jour
Succession de Ruiz: les socialistes ont choisi Roger Nordmann
-
InternationalIl y a 3 jours
OpenAI va pouvoir utiliser les personnages de Disney
-
GenèveIl y a 3 jours
Le Grand Conseil genevois enterre le projet de budget d'Etat 2026
-
InternationalIl y a 3 jours
Le Portugal au ralenti pour cause de grève générale
-
GenèveIl y a 3 jours
Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Le Grec Pierrakakis élu président de l'Eurogroupe


