International
Allemagne: droite et extrême-droite adoptent ensemble un texte
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/01/le-resultat-du-vote-a-ete-accueilli-par-une-salve-dapplaudissements-a-la-chambre-des-deputes-dans-les-rangs-des-elus-dextreme-droite-archives-1000x600.jpg&description=Allemagne: droite et extrême-droite adoptent ensemble un texte', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les conservateurs allemands et l'extrême droite ont brisé un tabou en alliant leurs voix mercredi pour faire adopter ensemble de justesse à la chambre des députés un texte. Celui-ci vise à durcir la politique migratoire du pays, à quelques semaines des législatives.
La motion, qui n'est pas contraignante mais a une haute valeur symbolique, a été proposée par les conservateurs, favoris des sondages en vue du scrutin du 23 février - et soutenue par l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), sans qui le texte n'aurait pu être adopté. Il a recueilli 348 votes positifs, 345 contre et 10 abstentions.
La motion demande notamment que l'Allemagne refoule à la frontière tous les étrangers non munis de documents d'entrée en règle, y compris les demandeurs d'asile.
Elle a été déposée après une agression au couteau imputée à un Afghan en situation irrégulière, qui a fait deux morts dont un enfant, et ébranlé l'opinion allemande.
En associant en toute connaissance de cause leurs voix à l'extrême droite de l'AfD sur ce texte, les conservateurs CDU/CSU - le parti de l'ancienne chancelière Angela Merkel - ont brisé un tabou national.
Depuis la Deuxième guerre mondiale, les partis modérés traditionnels ont toujours exclu jusqu'ici une coopération avec l'extrême droite au niveau fédéral, maintenant ce qu'ils qualifient de "cordon sanitaire".
Le résultat du vote a été accueilli par une salve d'applaudissements à la chambre des députés dans les rangs des élus d'extrême droite. "C'est un moment historique", a lancé l'un de ses dirigeants, Bernd Baumann, "une nouvelle ère s'ouvre ici et maintenant" en Allemagne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un équipage quitte l'ISS pour revenir sur terre
Après avoir passé quasiment cinq mois dans l'espace, deux astronautes américains, un cosmonaute russe et un Japonais ont entamé vendredi leur trajet retour vers la Terre à bord d'une capsule de SpaceX. L'engin spatial doit amerrir au large de la Californie samedi.
Cette opération conclura la dixième mission de rotation d'équipage de la station spatiale internationale (ISS) menée dans le cadre du programme Commercial Crew de la NASA, créé pour succéder à l'ère de la navette spatiale en s'associant à l'industrie privée.
La capsule Dragon de l'entreprise du multimilliardaire Elon Musk s'est détachée vendredi de l'ISS à 18h15, heure de la côte est américaine (00h15 samedi en Suisse).
Croissance des plantes
Les Américaines Anne McClain et Nichole Ayers, le Russe Kirill Peskov et le Japonais Takuya Onishi doivent passer plus de 17 heures à bord de l'appareil avant de toucher mer, à 11h33 samedi (17h33 en Suisse), au large de la côte ouest des Etats-Unis.
La vertigineuse descente de la capsule sera freinée par l'entrée dans l'atmosphère terrestre, puis par d'immenses parachutes. La capsule sera ensuite récupérée par un navire de SpaceX et une fois hissée à bord, elle sera enfin ouverte pour laisser les astronautes en sortir.
Lors de leur séjour dans l'ISS, l'équipage baptisé Crew-10 a réalisé de multiples expériences scientifiques, étudiant la croissance de plantes ou encore la manière dont les cellules réagissent à la gravité.
En mars, leur départ dans l'espace avait été particulièrement scruté, car il devait permettre le retour de deux astronautes américaines coincés dans l'espace depuis neuf mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump annonce qu'il rencontrera Poutine le 15 août en Alaska
Le président américain Donald Trump rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine le 15 août en Alaska pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, a-t-il annoncé vendredi. L'accord comprendra, selon le président américain, des concessions territoriales.
M. Trump, qui a promis à maintes reprises de mettre fin à ce conflit, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l'a pas encore revu en personne depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.
Plutôt qu'en terrain neutre, la rencontre aura lieu dans le vaste et sauvage Etat de l'Alaska, dans l'extrême nord-ouest du continent américain et près de la Russie, un territoire que cette dernière avait cédé à l'Amérique au XIXe siècle.
Confirmant l'entrevue, le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov a qualifié ce choix d'"assez logique". Les deux présidents "se focaliseront sans aucun doute sur une discussion autour des options pour parvenir à un règlement pacifique à long terme de la crise ukrainienne", a-t-il ajouté.
Après le sommet en Alaska, Moscou "cherchera naturellement à organiser la prochaine réunion entre les présidents en territoire russe" et "une "invitation en ce sens a déjà été envoyée au président américain", a précisé M. Ouchakov. Le Kremlin a qualifié ce choix d'"assez logique" et dit avoir invité le président américain à visiter la Russie après le sommet.
Il s'agira du premier tête-à-tête entre les deux dirigeants depuis juin 2019 au Japon, un an après un sommet à Helsinki où Donald Trump avait eu un ton résolument conciliant avec l'homme fort du Kremlin. M. Poutine n'a plus foulé le sol américain depuis 2015, sous la présidence de Barack Obama.
Sans Zelensky
Cette rencontre très attendue se déroulera donc sans le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui ne cesse pourtant d'exiger d'avoir voix au chapitre.
Le président américain, interrogé plus tôt vendredi pour savoir si l'Ukraine devra faire des concessions territoriales, a répondu qu'"il y aurait des échanges de territoires au bénéfice de chacun", sans donner de détail.
"On parle d'un territoire sur lequel les combats font rage depuis plus de trois ans et demi [...] C'est compliqué; ce n'est vraiment pas facile, mais nous allons en récupérer une partie", a-t-il ajouté à la Maison-Blanche.
Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN.
Ces exigences sont qualifiées d'inacceptables par Kiev, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie.
Poutine parle avec Xi et Modi
Parlant de la rencontre avec le président russe, "cela aurait pu se faire plus tôt, mais je suppose qu'il y a malheureusement des mesures de sécurité à prendre", a dit le président Trump.
Vladimir Poutine s'est entretenu vendredi au téléphone avec le président chinois Xi Jinping et le premier ministre indien Narendra Modi.
Ces développements surviennent alors que le président américain avait lancé un ultimatum à la Russie la semaine dernière, qui a expiré vendredi, pour faire avancer les négociations avec Kiev, sous peine de nouvelles sanctions américaines.
L'offensive russe à grande échelle contre l'Ukraine, déclenchée en février 2022, a fait a minima des dizaines de milliers de morts dans les deux pays et causé d'immenses destructions.
Après plus de trois ans de combats, les positions ukrainienne et russe sont toujours irréconciliables. La Russie est accusée de bloquer les pourparlers en maintenant des demandes maximalistes, à un moment où ses forces ont l'avantage sur le front et continuent d'y gagner du terrain.
Lente progression russe
Le dernier cycle de négociations directes entre les deux belligérants à Istanbul en juillet n'avait débouché que sur un nouvel échange de prisonniers et de dépouilles de soldats.
Pour tenter de faire avancer les choses, l'émissaire américain Steve Witkoff a été reçu cette semaine au Kremlin par Vladimir Poutine, ce qui a permis une accélération au plan diplomatique marquée par l'annonce jeudi par Moscou d'un "accord de principe" pour un prochain sommet entre les dirigeants américain et russe.
Ces derniers temps, Donald Trump s'était dit à plusieurs reprises "très déçu" par son homologue russe du fait de l'absence d'avancées dans les négociations entre Kiev et Moscou.
Sur le terrain, l'armée russe poursuit ses attaques aériennes meurtrières sur l'Ukraine et ses assauts sur le front, où ses soldats sont plus nombreux et mieux équipés.
L'Ukraine demande, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Jim Lovell, commandant de la mission Apollo 13, est mort
L'astronaute américain Jim Lovell, commandant de la célèbre mission lunaire Apollo 13, qui avait manqué de tourner à la catastrophe en 1970 après une explosion en vol, est mort à l'âge de 97 ans, a annoncé vendredi la Nasa.
"La Nasa présente ses condoléances à la famille du capitaine Jim Lovell, dont la vie et l'oeuvre ont inspiré des millions de personnes au fil des décennies", a déclaré l'agence spatiale dans un communiqué, saluant son "caractère et son courage inébranlable" ayant permis aux Etats-Unis "d'atteindre la Lune".
L'Américain, qui n'a jamais marché sur la Lune, est resté l'un des grands noms du programme lunaire américain, mondialement connu pour avoir prononcé le fameux "Houston, nous avons un problème".
Incarné sur le grand écran par Tom Hanks dans le blockbuster éponyme "Apollo 13" sorti en 1995, son sang-froid lors de cette odyssée spatiale chaotique lui ont valu une large reconnaissance.
Lancée le 11 avril 1970, neuf mois après les premiers pas historiques de Neil Amstrong sur la Lune, la mission pilotée par Jim Lovell aux côtés des astronautes Fred Haise et Jack Swigert devait se poser sur l'astre.
Mais une explosion survenue en plein vol, entraînant une fuite d'oxygène, a bouleversé ces plans. "Houston, nous avons un problème", avait alors annoncé laconiquement Jim Lovell au centre de contrôle de la Nasa.
L'Amérique, qui considérait déjà ces vols comme une routine, se retrouva alors projetée en direct dans une tragédie inédite, trois hommes risquant de rester à jamais dans l'espace. Grâce au sang-froid du commandant et de la Nasa, le trio s'en était heureusement sorti, réussissant à revenir sain et sauf sur Terre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump assure avoir "définitivement" réconcilié Erevan et Bakou
L'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont engagés vendredi à Washington à "cesser définitivement", selon Donald Trump, le conflit qui les oppose depuis des décennies. La nature contraignante ou non de cet engagement n'est toutefois pas claire.
Les deux anciennes républiques soviétiques "s'engagent à cesser définitivement tout conflit, à ouvrir les relations commerciales et diplomatiques et à respecter la souveraineté et l'intégralité territoriale" de chacune, a assuré le président américain à la Maison-Blanche, aux côtés du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du premier ministre arménien Nikol Pachinian
"Vous allez avoir une très bonne relation", a-t-il lancé à ses deux invités, ajoutant: "Si ce n'est pas le cas, appelez-moi et j'arrangerai cela".
Ilham Aliev a salué un jour "historique" et a proposé d'envoyer, avec Nikol Pachinian, une lettre pour soutenir la candidature au prix Nobel de la paix. "Qui, si ce n'est le président Trump, [le] mérite?", a-t-il demandé.
Il a aussi remercié Donald Trump pour sa décision, également annoncée vendredi, de lever les restrictions pesant depuis plusieurs années sur la coopération militaire de son pays avec les Etats-Unis.
Une "déclaration commune"
Le dirigeant arménien a lui aussi exprimé son soutien à un prix Nobel de la paix pour le président américain, dont il a salué le bilan de "faiseur de paix", en disant: "Nous allons défendre" cette candidature.
Donald Trump a plusieurs fois dit publiquement qu'il méritait cette distinction en raison de ses efforts de médiation dans plusieurs conflits internationaux.
MM. Aliev et Pachinian se sont serré la main, sous l'oeil satisfait de Donald Trump, et ont ensuite signé tout comme lui un document que la Maison-Blanche a appelé une "déclaration commune".
"Nous établissons aujourd'hui la paix dans le Caucase", a commenté le président azerbaïdjanais. Le premier ministre arménien a lui parlé d'un accord qui "ouvrait la voie pour mettre fin à des décennies de conflit".
L'accord conclu vendredi prévoit par ailleurs la création d'une zone de transit passant par l'Arménie et reliant l'Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan plus à l'ouest.
TRIPP
Cette zone de transit, qui répond à une revendication de longue date de Bakou, sera nommée "Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale" (TRIPP, son acronyme en anglais). Les Etats-Unis y disposeront de droits de développement, ce qui leur permet d'avancer leurs pions dans une région très stratégique et riche en hydrocarbures.
Interrogé sur ce que l'Arménie tirait de cet accord, un haut responsable américain avait jugé plus tôt dans la journée qu'Erevan gagnait "le partenaire le plus énorme et le plus crucial au monde, les Etats-Unis", mais sans s'étendre sur la question toujours très sensible du Karabakh. "Les perdants ici sont la Chine, la Russie et l'Iran", a-t-il affirmé, sous le couvert de l'anonymat.
La région contestée du Karabakh est reconnue internationalement comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, mais elle a été contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu'ils avaient remportée à la dislocation de l'URSS et qui avait provoqué l'exode de la quasi-totalité des Azéris qui l'habitait.
Bakou a repris partiellement cette enclave lors d'une nouvelle guerre à l'automne 2020, puis entièrement lors d'une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100'000 Arméniens du Karabakh.
Arméniens divisés
Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan s'étaient mis d'accord en mars sur le texte d'un traité de paix. Mais l'Azerbaïdjan, victorieux, exige que l'Arménie modifie sa constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Karabakh.
Nikol Pachinian s'est déclaré prêt à s'y conformer, annonçant son intention d'organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays.
Les candidatures pour le prix Nobel de la paix 2025 sont closes depuis le 31 janvier et ne sont pas rendues publiques. Israël, le Pakistan et le Cambodge ont annoncé récemment qu'ils nommaient Donald Trump pour cette distinction.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Rome donne son feu vert au plus grand pont suspendu au monde
-
GenèveIl y a 2 jours
Plastique: Greenpeace asperge de noir l'accès à l'ONU à Genève
-
LausanneIl y a 3 jours
Perséides: de nombreuses communes vont éteindre leur éclairage
-
InternationalIl y a 1 jour
Vaccins: l'OMS cible un "coup significatif" après l'annonce de RFK
-
InternationalIl y a 22 heures
Israël se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza
-
InternationalIl y a 1 jour
Venezuela: prime américaine de 50 millions pour arrêter Maduro
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Droits de douane: Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin de retour en Suisse
-
InternationalIl y a 2 jours
Sud de la France: journée décisive pour combattre le plus gros incendie de l'été