Rejoignez-nous

International

Poutine appelle les soldats ukrainiens à Koursk à se rendre

Publié

,

le

L'armée russe poursuit sa contre-offensive pour regagner les centaines de kilomètres carrés de la région de Koursk qui sont sous contrôle ukrainien depuis l'été. Une percée a permis aux Russes de reprendre en quelques jours l'essentiel du territoire perdu, en particulier la ville de Soudja. (© KEYSTONE/AP)

Vladimir Poutine a appelé vendredi les soldats ukrainiens à déposer les armes dans la région de Koursk, en écho à Donald Trump qui juge les discussions sur une trêve "productives" quand Kiev accuse Moscou de "chercher à enliser tout le monde".

La situation dans la région de Koursk est évidemment très difficile", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky à un groupe de médias dont l'AFP, mais les soldats s'y battent de manière "absolument héroïque".

"Il n'y a pas de menace d'encerclement de nos unités" dans la région de Koursk, a à son tour assuré l'état-major de l'armée ukrainienne, affirmant que ces informations étaient répandues par la Russie pour "faire pression sur l'Ukraine et ses partenaires".

Peu auparavant, le président russe, qui s'était exhibé mercredi en treillis militaire dans la région de Koursk, avait appelé les combattants ukrainiens à la reddition.

"S'ils déposent les armes et se rendent, ils se verront garantir la vie", a affirmé M. Poutine, qui s'est dit "sensible à l'appel du président Trump" à ce sujet.

Le président américain avait précédemment appelé son homologue russe à "épargner la vie" de "milliers de soldats ukrainiens" qui sont selon lui "complètement encerclés par l'armée russe", sans préciser le lieu de cet encerclement, ni la source de ces affirmations - la Russie selon Kiev.

Donald Trump a évoqué "de très bonnes et productives discussions" menées par son émissaire Steve Witkoff avec la direction russe jeudi à Moscou.

Koursk en jeu

Vladimir Poutine va "enliser tout le monde dans des discussions sans fin" pendant que son armée continue "de tuer", a répondu Volodymyr Zelensky.

Donald Trump, qui a adopté nombre de positions du Kremlin au grand dam de Kiev et de ses alliés européens, a exercé une pression considérable sur le président ukrainien, qui a finalement accepté mardi une cessation des hostilités de 30 jours dans la mesure où la Russie s'y plierait aussi.

Washington veut maintenant que Moscou fasse rapidement taire les armes, mais le président russe, sans s'opposer catégoriquement à une trêve, a déclaré jeudi qu'il y avait "des nuances" à régler sur cette question.

Il a notamment déclaré que les "prochaines étapes" vers une trêve dépendraient de la libération de la région frontalière russe de Koursk, où l'armée ukrainienne s'était emparée de plus d'un millier de kilomètres carrés en août dernier avec pour objectif affiché d'en faire une monnaie d'échange pour des négociations ultérieures avec Moscou.

"Optimisme prudent"

Les forces ukrainiennes ont reculé dans cette zone ces derniers jours, laissant finalement jeudi aux Russes selon Moscou la petite ville de Soudja que l'armée russe avait tenté en vain de reprendre depuis des mois.

Vendredi, l'armée russe a revendiqué la reconquête de Gontcharovka, une localité voisine.

Les forces ukrainiennes "se sont regroupées, se sont déplacées vers des positions défensives plus favorables" dans cette zone, a affirmé vendredi l'état-major l'armée ukrainienne.

La Russie et l'Ukraine "pourraient s'entendre assez rapidement si tout le monde s'aligne, mais je ne sais pas à quel point nous sommes alignés pour l'instant", a admis vendredi le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, affichant un "optimisme prudent".

Il s'exprimait en marge d'une réunion du G7 au Canada, dont le communiqué final a condamné "l'agression" russe - un terme jusqu'à présent évité par le nouveau pouvoir américain" - et a menacé la Russie de nouvelles sanctions si elle n'acceptait pas de faire taire les armes.

Les bombardements continuent

"Nous voyons, au lieu d'un engagement clair en faveur de la paix, de nouvelles conditions et des blocages" de la part de Moscou, a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, en marge de cette réunion.

Même position de la part du président français Emmanuel Macron, qui a appelé la Russie à cesser les "déclarations dilatoires" et à accepter la trêve, après un entretien téléphonique avec Volodymyr Zelensky.

La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas va de son côté proposer aux 27 pays de l'UE de fournir une aide militaire à l'Ukraine pouvant aller jusqu'à 40 milliards d'euros, selon des sources diplomatiques.

La Russie a émis jusqu'à présent des revendications maximalistes pour une cessation des hostilités, dont la cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, l'abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan, le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.

Dans l'immédiat, la Russie a continué de bombarder l'Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi, comme elle le fait presque chaque nuit depuis trois ans et le début de son assaut.

Les forces ukrainiennes, qui répliquent aux attaques russes avec leurs propres frappes de drones, ont dit vendredi avoir touché dans la nuit un entrepôt de missiles dans la région frontalière de Belgorod, et deux stations de compression de gaz situés à des centaines de kilomètres du front.

Une commission d'enquête internationale indépendante sous l'égide des Nations unies a conclu dans un rapport publié cette semaine que la Russie avait commis des crimes contre l'humanité dans le cadre "d'une attaque systématique et généralisée contre la population civile" en Ukraine.

La diplomatie russe s'est dite de son côté "indignée" par la condamnation en Finlande d'un chef du groupe paramilitaire néonazi russe "Rusich group" pour des crimes de guerre commis en Ukraine en 2014, année du début d'un conflit séparatiste soutenu par la Russie dans l'est de l'Ukraine, huit ans avant le lancement de son invasion massive du pays en février 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Ukraine: les Européens veulent "une pression" sur Moscou

Publié

le

Les soldats ukrainiens subissent des attaques sans relâche de la part des troupes russes, notamment dans le Donbass (archives). (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

Les principaux dirigeants européens ont appelé dimanche à garder la pression sur la Russie pour obtenir la paix avant le sommet entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine en Alaska. La rencontre fait craindre à Kiev un accord à ses dépens.

Les dirigeants américain et russe doivent se retrouver vendredi en Alaska, aux Etats-Unis, dans le cadre des efforts de Donald Trump pour trouver une issue au conflit que la Russie a déclenché en février 2022. Cette rencontre très attendue se déroulera sans le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui ne cesse pourtant d'exiger d'être partie prenante.

"Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l'Ukraine, serait une décision contre la paix", a averti M. Zelensky sur les réseaux sociaux, ajoutant que "les Ukrainiens n'abandonneront pas leur terre aux occupants".

"Il doit y avoir une fin honnête à cette guerre et il appartient à la Russie de mettre fin à la guerre qu'elle a commencée", a insisté le président ukrainien samedi soir, dans son discours quotidien à la population. L'armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien.

"Diplomatie active"

Au cours d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre britannique Keir Starmer samedi, Volodymyr Zelensky a exhorté ses alliés européens à prendre des "mesures claires" pour définir une approche commune, alors que ces derniers sont aussi écartés des pourparlers.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les principaux dirigeants européens se sont dit convaincus que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir.

"Nous saluons le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine" et "sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu'en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l'Ukraine" et "en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l'encontre de la Fédération de Russie", ont déclaré le président français Emmanuel Macron, la présidente du conseil italien Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le premier ministre polonais Donald Tusk, le premier ministre britannique Keir Starmer, la présidente de la Commission européenne Ursula von Der Leyen et le président finlandais Alex Stubb.

"La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine", ont-ils ajouté rappelant leur attachement "au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force" et précisant que "la ligne de contact [ligne de front, ndlr] actuelle devrait être le point de départ des négociations".

Intense activité diplomatique

L'initiative de M. Trump a provoqué une intense activité diplomatique. Le président ukrainien a eu des échanges téléphoniques avec Emmanuel Macron et le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

Le ministre britannique des affaires étrangères David Lammy a de son côté reçu samedi à Londres le vice-président américain JD Vance, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak et l'ex-ministre ukrainien de la défense Roustem Oumerov, ainsi que des conseillers à la sécurité nationale européens pour "discuter des prochaines étapes vers la paix en Ukraine".

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a pour sa part eu un échange téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.

Un règlement du conflit comprendra des échanges de territoires "au bénéfice de chacun", a assuré Donald Trump vendredi, sans donner plus de détails.

Le président américain, qui a promis à maintes reprises de mettre fin à la guerre en Ukraine, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l'a pas encore revu en personne depuis son retour aux affaires le 20 janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Des dizaines de milliers de manifestants à Tel-Aviv

Publié

le

Les manifestants brandissaient des photos des otages toujours détenus, exhortant le gouvernement israélien à obtenir leur libération. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus samedi à Tel-Aviv pour appeler à la fin de la guerre dans la bande de Gaza, au lendemain de l'annonce du plan israélien pour la conquête de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien.

Après 22 mois de guerre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu est confronté à une très forte pression en Israël et de l'étranger pour mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, où plus de 2 millions de Palestiniens sont menacés d'une "famine généralisée", selon l'ONU.

Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l'armée "se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza", une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, "tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat".

Samedi à Tel-Aviv, les journalistes de l'AFP présents sur place ont estimé à des dizaines de milliers le nombre des manifestants, le Forum des familles des otages faisant état de 100'000 participants. Les autorités n'ont pas fourni d'estimation officielle.

Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, exhortant le gouvernement à obtenir leur libération.

"Nous vous poursuivrons"

"Si vous envahissez certaines parties de Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sur les places publiques, pendant les campagnes électorales et à tout moment et en tout lieu", a déclaré à l'AFP Shahar Mor Zahiro, un proche d'un otage tué, dans un "message direct au Premier ministre".

Le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a affirmé vendredi que la décision israélienne d'occuper la ville de Gaza signifiait le "sacrifice" de ces otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

Les familles des otages et les militants israéliens en faveur de la paix avec les Palestiniens réclament un cessez-le-feu avec le Hamas pour obtenir la libération des derniers captifs.

Mais au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu, l'aile dure de la droite israélienne et leurs partisans veulent continuer à occuper et annexer plus de territoires palestiniens, faisant fi des critiques internationales.

Outre le désarmement du Hamas et le retour "de tous les otages, vivants et morts", le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et la placer sous contrôle israélien avant la mise en place "d'une administration civile" qui ne serait "ni le Hamas, ni l'Autorité palestinienne", a précisé vendredi le bureau de M. Netanyahu.

"Nous n'allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas", qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé M. Netanyahu sur X.

A la suite de l'annonce de ce plan, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra dimanche à 10h00 une réunion d'urgence sur Gaza, selon plusieurs sources diplomatiques.

De l'Allemagne, pourtant l'un des plus fidèles alliés d'Israël, à l'Union européenne, en passant par la France, la Chine, la Russie et de nombreux pays musulmans, l'annonce de ce plan a suscité la réprobation internationale.

"Nouveau crime"

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé samedi "un nouveau crime qui s'ajoute à la série de crimes israéliens commis en Cisjordanie, y compris à Jérusalem", soulignant "la nécessité urgente de prendre des mesures pour y mettre fin immédiatement".

Actuellement, l'armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies, démantelées lors de son retrait unilatéral en 2005.

Samedi, le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a fait état de 37 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens, dont des civils qui attendaient des distributions d'aide alimentaire.

Selon M. Bassal, douze personnes ont été tuées et près de 200 autres blessées quand les forces israéliennes ont ouvert le feu sur elles alors qu'elles se rassemblaient près d'un point de passage dans le nord de Gaza, utilisé pour l'acheminement de l'aide.

L'opération israéliennes à Gaza déjà fait 61'369 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Du côté israélien, l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 avait entraîné la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Retour sur Terre d'un équipage après cinq mois dans l'ISS

Publié

le

La capsule Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a amerri dans l'océan Pacifique après s'être détachée la veille de l'ISS. (© KEYSTONE/EPA/NASA/Keegan Barber / HANDOUT)

Un équipage de deux astronautes américaines, un cosmonaute russe et un Japonais est de retour sur Terre samedi après l'amerrissage réussi de la capsule Dragon de SpaceX au large de la Californie, selon le flux vidéo retransmis par l'entreprise spatiale.

Les Américaines Anne McClain et Nichole Ayers, le Russe Kirill Peskov, et le Japonais Takuya Onishi ont passé près de cinq mois dans l'espace.

Leur retour conclut la dixième mission de rotation d'équipage de la Station spatiale internationale (ISS) menée dans le cadre du programme Commercial Crew de la Nasa, créé pour succéder à l'ère de la navette spatiale en s'associant à l'industrie privée.

La capsule Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a amerri dans l'océan Pacifique à 08h34 heure locale (17h34 suisses) après s'être détachée la veille de l'ISS.

Sa vertigineuse descente a été freinée par l'entrée dans l'atmosphère terrestre, puis par d'immenses parachutes.

La capsule devait ensuite être récupérée par un navire de SpaceX et une fois hissée à bord, être enfin ouverte pour laisser les astronautes en sortir.

Lors de leur séjour dans l'ISS, l'équipage baptisé Crew-10 a réalisé de multiples expériences scientifiques, étudiant la croissance de plantes ou encore la manière dont les cellules réagissent à la gravité.

En mars, leur départ dans l'espace avait été particulièrement scruté car il devait permettre le retour de deux astronautes américaines coincés dans l'espace depuis neuf mois.

Initialement partis pour une mission de huit jours en 2024, Butch Wilmore et Suni Williams s'étaient retrouvé bloqués depuis juin dernier sur l'ISS en raison de défaillances sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés.

Après 25 ans de service pour la Nasa, M. Wilmore a décidé de prendre sa retraite, a annoncé cette semaine l'agence spatiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Tanja Hüberli doit se faire opérer

Publié

le

Blessée à la cheville, Tanja Hüberli doit observer une pause de trois mois (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Tanja Hüberli sera absente plusieurs mois. La médaillée de bronze aux JO de Paris s'est blessée cette semaine à la cheville gauche et doit se résoudre à une opération.

L'accident s'est produit mercredi lors du tournoi Challenge à Baden en Autriche. La Schwytzoise de 32 ans s'est foulé la cheville lors du match du premier tour avec sa nouvelle partenaire Leona Kernen. La paire helvétique menait clairement à ce moment-là, mais a dû abandonner en raison de la blessure.

Des examens complémentaires effectués en Suisse ont révélé une déchirure du cartilage, deux ligaments externes déchirés et une déchirure partielle du ligament interne, comme l'a annoncé Swiss Volley. Hüberli sera opérée mercredi prochain. L'objectif de l'intervention est de rétablir la stabilité de la cheville et de permettre un retour à la compétition dans environ trois mois.

"Notre objectif est le championnat du monde en novembre. Je ferai tout pour que Leona et moi puissions y participer", a déclaré Hüberli dans le communiqué de la fédération. La semaine prochaine, une décision sera prise quant à la manière dont Kernen s'entraînera et participera aux compétitions pendant la pause forcée de sa partenaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

ANDREA SI SPOSA

MILLIONAIRE BLONDE

04:23

Les 2 derniers titres

HAVE I WASTED

JONATHAN DIMMEL

04:20

NEXT SUMMER

DAMIANO DAVID

04:17

Votre Horoscope

Balance

Les tensions sont palpables, et il va vous falloir une bonne dose de diplomatie pour désamorcer les conflits avant qu’ils n’explosent.

Les Sujets à la Une