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Berlin augmente ses dépenses face aux menaces de guerre de Poutine

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Friedrich Merz, le chef du groupe des chrétiens-démocrates (CDU) et probable futur chancelier allemand, explique au Bundestag les raisons pour lesquelles Berlin veut augmenter ses dépenses militaires. Le Parlement allemand est appelé à se prononcer mardi. (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

La "guerre contre l'Europe" menée par la Russie rend nécessaires les investissements géants, notamment militaires, soumis mardi au vote du Bundestag. Friedrich Merz a ainsi expliqué pourquoi Berlin pose ainsi les bases d'une nouvelle communauté européenne de défense.

"Les circonstances sont avant tout déterminées par la guerre d'agression de (Vladimir) Poutine contre l'Europe. C'est en effet une guerre contre l'Europe, et pas seulement une guerre contre l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a déclaré le probable futur chancelier devant les députés du Bundestag.

Les pays européens se retrouvent aujourd'hui entre une "Russie agressive" et "des Etats-Unis d'Amérique imprévisibles", ils doivent "devenir plus forts" pour "assurer (leur) propre sécurité", a développé Friedrich Merz.

Les députés allemands se prononcent mardi sur un programme d'augmentation massive des dépenses budgétaires, tournant majeur pour la première économie européenne qui veut dépenser sans compter pour se réarmer et se moderniser.

La guerre menée par la Russie "se déroule quotidiennement, avec des attaques contre nos réseaux de données, avec la destruction de lignes d'approvisionnement, avec des incendies criminels, avec des assassinats commandités au coeur de notre pays, avec l'espionnage de casernes, avec des campagnes de désinformation", a dénoncé Friedrich Merz.

L'objectif est de "diviser et de marginaliser l'Union européenne", a-t-il accusé.

500 milliards d'euros en 12 ans

Le texte soumis au parlement prévoit un assouplissement des règles d'endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions. S'y ajoute un fonds spécial de 500 milliards d'euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne, en récession depuis deux ans.

Dans un contexte international bouleversé, "l'Allemagne a un rôle de meneur" à jouer en Europe, a affirmé Friedrich Merz, estimant que son projet n'était "rien de moins que le premier grand pas vers une nouvelle communauté européenne de défense".

Cette communauté devrait inclure "des pays qui ne sont pas membres de l'Union européenne", comme le Royaume-Uni et la Norvège, a-t-il encore affirmé.

Il a plaidé pour que les commandes d'équipements de défense destinées à réarmer l'Allemagne soient "attribuées dans la mesure du possible à des fabricants européens".

Après des années de sous-investissement chronique, l'armée allemande a besoin d'une défense "basée sur la technologie, avec des systèmes automatisés, une surveillance européenne autonome par satellite, des drones armés et de nombreux systèmes de défense modernes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Thames Water écope d'une amende salée pour pollution

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Thames Water est sous le feu des critiques en raison de déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau britanniques. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le régulateur britannique de l'eau Ofwat a infligé mercredi une amende record de près de 123 millions de livres (137 millions de francs) au plus grand distributeur d'eau du Royaume-Uni, Thames Water.

"Notre enquête a révélé une série de manquements de l'entreprise au niveau de la construction, l'entretien et l'exploitation d'infrastructures", a résumé David Black, directeur général de l'Ofwat, dans un communiqué, précisant que l'entreprise est aussi sanctionnée pour le versement de dividendes indus à ses actionnaires.

Souffrant d'un sous-investissement dans un système d'égouts qui date, pour grande partie, de l'époque victorienne, les compagnies des eaux britanniques, privatisées depuis 1989, sont sous le feu des critiques depuis plusieurs années à cause du déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau et en mer.

Thames Water est la plus grande: elle dessert la région de Londres et 16 millions de clients, soit un quart de la population britannique.

Mais l'entreprise croule sous une montagne de dettes et ses finances fragiles font planer le spectre d'un plan de sauvetage public potentiellement ruineux pour l'Etat si elle ne parvient pas à trouver les financements privés dont elle a besoin.

L'enquête de l'Ofwat sur le réseau de Thames Water a mis en évidence des débordements "réguliers", lors desquels des eaux usées se retrouvent dans les cours d'eau, et ajoute que "l'ampleur réelle des déversements" est sans doute encore plus importante que ce qui est relevé par la compagnie.

"Nous prenons très au sérieux notre responsabilité envers l'environnement et (...) nous avons déjà progressé dans la résolution des problèmes", a réagi Thames Water dans un communiqué.

L'amende pour ces faits s'élève à 104,5 millions de livres, "la plus lourde amende jamais infligée par l'Ofwat", à laquelle s'ajoutent 18,2 millions de livres à l'issue d'une enquête séparée qui pointe le versement de dividendes "injustifiés".

L'Ofwat a précisé mercredi que 131,3 millions de livres de dividendes seraient récupérés au profit des clients, et indique que désormais "aucun autre versement" aux actionnaires ne pourra être effectué sans son approbation préalable.

Thames Water, détenue par un consortium d'actionnaires, au premier rang desquels un fonds de pension canadien et un autre britannique, cherche activement un repreneur. Le fonds d'investissement américain KKR est le "partenaire privilégié" dans ces discussions de rachat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'Italien Antonio Filosa nommé directeur général de Stellantis

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Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l'un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général. (archive) (© )

Le constructeur automobile Stellantis a annoncé mercredi la nomination de l'Italien Antonio Filosa au poste de directeur général, en remplacement de Carlos Tavares, évincé en décembre.

Antonio Filosa, qui était jusqu'à présent directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud pour Stellantis, avait été nommé également début février à la tête d'une nouvelle direction mondiale de la qualité.

Stellantis "annonce que son conseil d'administration a élu à l'unanimité Antonio Filosa en tant CEO, à l'issue d'un processus de recherche approfondi de candidats internes et externes, mené par un comité spécial du conseil d'administration dirigé par son président exécutif, John Elkann", indique le constructeur dans un communiqué publié mercredi matin.

Le groupe "tiendra une assemblée générale extraordinaire, qui sera convoquée dans les prochains jours, afin d'élire Antonio Filosa au conseil d'administration en tant qu'administrateur exécutif de la société", précise l'entreprise. "Entre-temps, afin de lui donner les pleins pouvoirs et d'assurer une transition efficace, le conseil d'administration lui a accordé les pouvoirs de CEO, à compter du 23 juin".

Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l'un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général, vacant depuis la mise à l'écart de Carlos Tavares début décembre 2024.

M. Filosa avait déjà été promu fin 2024 directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud, et directeur de toutes les marques américaines (Chrysler, Dodge, Ram).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Climat: l'UE confiante pour ses objectifs 2030, en attendant 2040

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Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990, depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table. (archive) (© )

L'Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s'est réjouie la Commission mercredi, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.

Après avoir évalué les plans énergie-climat de la plupart des Etats membres, Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.

"Nous devons maintenant nous appuyer sur cette dynamique", a réagi Wopke Hoekstra, le commissaire européen en charge du climat.

"Il s'agit d'un moment décisif: chaque secteur, dans chaque Etat membre, doit contribuer", a-t-il réclamé.

Selon la Commission, l'Europe a déjà réduit de 37% ses émissions depuis 1990, dont 8% en 2023, et l'objectif 2030 est à portée de main.

Bruxelles relève toutefois des disparités entre Etats membres et souligne les difficultés en matière de protection des forêts et de séquestration du carbone.

Cette "faiblesse de nos puits de carbone, conséquence de la détérioration de nos forêts est inquiétante et il faut y remédier au plus vite", a prévenu l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew), tout en saluant la "bonne nouvelle" des estimations globales en 2030.

L'exécutif européen souligne aussi que la plupart des pays membres se sont alignés sur son objectif d'atteindre une part des énergies renouvelables dans la consommation totale de 42,5% d'ici 2030.

Avec une mauvaise élève du point de vue de Bruxelles, la France, même si Paris ne cesse de défendre son énergie nucléaire "décarbonée".

Trois Etats - la Belgique, l'Estonie et la Pologne - sont pointés du doigt pour n'avoir pas encore remis leur plan énergie-climat (Pniec). Ils "doivent le faire sans délai", a exhorté la Commission.

Après ce satisfecit pour 2030, le plus dur reste à faire sur la route de la neutralité climatique promise par l'Europe en 2050.

Virage "pro-business"

Car les Vingt-Sept vont d'abord devoir s'accorder sur l'étape intermédiaire de 2040, et les négociations piétinent.

Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990 au sein de l'UE. Depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table des Etats.

Car certains jugent l'objectif inaccessible. D'autres comme la France ne cachent pas leur scepticisme et demandent des garanties sur la décarbonation de l'industrie.

Embarrassée, la Commission européenne pourrait envisager des flexibilités dans son mode de calcul en 2040, peut-être grâce à l'achat de crédits carbone sur les marchés internationaux.

L'exécutif européen promet de soumettre une proposition avant l'été et assure que l'UE sera prête pour la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP30) en novembre au Brésil.

Mais ces atermoiements suscitent l'inquiétude des écologistes, qui espéraient une mobilisation européenne après le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord de Paris sur le climat.

Et les ONG s'alarment d'un détricotage en règle du Pacte vert, le fameux "Green Deal" adopté lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.

Confrontée à la concurrence chinoise et aux menaces douanières de M. Trump, l'Union européenne a en effet entamé un virage pro-business ces derniers mois.

Report de la loi contre la déforestation, suspense sur l'avenir d'un texte consacré à la "vigilance" environnementale des multinationales etc: Bruxelles entend réviser une série de lois, au nom de la lutte contre la "bureaucratie".

Et le contexte a changé au sein des 27 avec la montée de l'extrême droite.

La socialiste espagnole Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission en charge de la Transition propre, a peiné à se faire entendre jusqu'ici.

"Nous devons créer les conditions nécessaires" pour baisser les émissions de 90 % d'ici à 2040, a-t-elle appelé mercredi.

Avec les résultats du jour, l'Europe vient de "prouver que des objectifs fiables et prévisibles, fondés sur des données scientifiques, ainsi qu'une réglementation adéquate, sont efficaces", a-t-elle assuré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'UE en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030

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Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)

L'Union européenne est en "bonne voie" pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2030, a estimé la Commission mercredi. L'exécutif communautaire s'est exprimé après avoir évalué la plupart des plans énergie-climat des 27.

Si les pays européens mettent en oeuvre les mesures promises, la Commission table sur une baisse de 54% des émissions en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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