Suisse
Groupe E va supprimer près de 200 emplois en Suisse romande
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Groupe E se séparera de 188 salariés en Suisse romande, en raison notamment du manque de rentabilité des grands chantiers et d'une baisse des ventes de pompes. Les résultats 2024 de l'énergéticien ont pâti de cette situation, avec des recettes en recul.
"Un plan social sera élaboré avec les partenaires sociaux, dont le syndicat Syna et les commissions et représentations du personnel. Il vise à assurer une transition juste et respectueuse et comprend notamment un soutien actif dans la recherche d'un emploi", promet dans un communiqué publié mercredi la société basée à Granges-Paccot, dans le canton de Fribourg.
En fonction des résultats de la procédure de consultation qui a débuté mercredi et durera jusqu'à mi-mai, "les suppressions de postes interviendront dans le courant de cette année ou début 2026", ajoute-t-elle. Groupe E entend restructurer ses succursales dans les cantons du Jura, de Neuchâtel, de Vaud, de Fribourg, du Valais et dans le Jura bernois.
"Des suppressions de postes, qui toucheront 188 personnes sur un total de 2600, semblent malheureusement inéluctables, sous réserve de l'issue de la consultation préalable des partenaires sociaux", souligne-t-il.
Le groupe explique être confronté depuis 2023 "à une baisse marquée" des ventes de panneaux photovoltaïques et de pompes à chaleur. Pour pouvoir affronter cette évolution du marché et assurer la stabilité économique de l'entreprise, il a mené "une analyse stratégique". "Ses conclusions conduisent aujourd'hui à une restructuration d'envergure visant à rendre la Direction Technique et Infrastructures (DTI) plus agile, à augmenter sa rentabilité et à mieux répondre aux attentes de ses clients".
Unia en appelle aux cantons
Le directeur général de DTI, Michel Beaud, quitte son poste, après plus de 30 ans en fonction dans la société. "Il a été décidé d'un commun accord que Michel Beaud quitterait le groupe pour se consacrer dès à présent à de nouveaux projets professionnels", fait savoir cette dernière. Le conseil d'administration a nommé Jacques Mauron pour assurer la direction de DTI jusqu'au recrutement d'un successeur.
"Cette nouvelle organisation, plus flexible et axée sur des activités prometteuses, permettra au groupe de se repositionner durablement", assure Groupe E.
Réagissant à l'annonce de cette décision, le syndicat Unia a dénoncé "une vague de licenciements injustifiée". Elle "est d'autant plus inacceptable que Groupe E s'est illustré ces dernières années par une stratégie expansionniste démesurée et une politique de prix agressive. Il est scandaleux que ce soient aujourd'hui les salarié-e-s qui fassent les frais d'une gestion aussi irresponsable", s'est offusqué Unia dans un communiqué.
Le syndicat ajoute que les collectivités publiques ont une responsabilité directe dans cette situation, les cantons de Fribourg et de Neuchâtel figurant parmi ses actionnaires majoritaires avec notamment une participation de 80% pour le canton de Fribourg. "Ces partenaires publics doivent désormais assumer leurs responsabilités face à ce gâchis social et économique", estime-t-il
L'entreprise prévoit que la restructuration pèsera sur sa performance en 2025 et table sur une amélioration de sa rentabilité à partir de 2026.
En 2024, elle a vu son chiffres d'affaires se replier de 4% à 1,05 milliard de francs. Son résultat d'exploitation (Ebit) de 12 millions affiche un recul de 6,6 millions par rapport à l'exercice 2023 en raison notamment des coûts de restructuration liés à l'arrêt des activités fibre optique et du manque de rentabilité sur les grands chantiers. "Ce niveau est nettement inférieur aux attentes et nécessite des mesures d'assainissement", souligne-elle.
Le bénéfice net a lui chuté de 11,8% à 85 millions, mais a profité d'une contribution d'EOSH holding à hauteur de 55 millions. Les flux de trésorerie ont plus que doublé (+57,4%), s'élevant à 170 millions, "ce qui témoigne de la capacité de Groupe E à financer ses investissements dans la transition énergétique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours
Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.
Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.
Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Credit suisse: les parties ont fini de plaider
Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.
L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.
Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.
Les risques de la Bourse
La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.
A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.
Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.
Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Faux policiers: interpellation grâce à la victime d'une tentative
Un ressortissant français âgé de 19 ans et domicilié en France a été arrêté à la suite d'une tentative d'escroquerie aux faux policiers à Moudon (VD), grâce à la vigilance de la personne qu'il avait contactée par téléphone. Dénoncé au Ministère public, l'homme a été condamné par voie d'ordonnance pénale immédiate, a indiqué vendredi la police cantonale.
Les faits se sont déroulés il y a une semaine (vendredi 16 mai), précise la police vaudoise dans son communiqué. Contactée téléphoniquement vers 22h30 par un homme, une ressortissante suisse âgée de 71 ans a composé le 117 et a expliqué qu'un individu, qui prétendait travailler pour la police, allait passer à son domicile de Moudon pour récupérer ses cartes bancaires, détaille-t-elle.
Une patrouille s'est alors rapidement rendue sur place et les gendarmes ont réussi à interpeller un individu qui quittait les lieux. Interrogé, ce jeune Français a reconnu être l'auteur de la tentative d'escroquerie, poursuit la police.
Plus de 500 cas déjà en 2025
Celle-ci rappelle au passage que cette arnaque aux faux policiers a toujours cours dans le canton de Vaud. Pour l'année 2025, quelque 564 cas de faux policiers dont 159 réussites ont déjà été recensés sur le territoire cantonal, informe-t-elle.
La police cantonale rappelle également qu'elle ne se rend jamais chez des particuliers pour saisir les cartes bancaires ou les objets de valeur. Elle incite les personnes à rester vigilantes lorsqu'elles reçoivent un appel téléphonique de ce type et à composer directement le numéro 117.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: l'assainissement des sols pollués est loin de débuter
Il y a exactement quatre ans, fin mai 2021, Lausanne annonçait la détection de dioxines dans des sols des hauts de la ville. Cette pollution, d'une ampleur inédite en Suisse, semble avoir été causée par l'ancienne usine d'incinération du Vallon. Les travaux d'assainissement ne sont toutefois pas près de commencer. Explications.
"Nous ne disposons pas d'un horizon pour le début des mesures d'assainissement", indique la Direction générale de l'environnement (DGE) du canton de Vaud dans une réponse écrite à Keystone-ATS. "Les questions sont complexes tant au niveau juridique, législatif et technique pour une pollution d'une telle ampleur (...). Le temps investi pour y répondre est donc à la mesure de la complexité de la situation", souligne-t-elle.
Quelque 240 hectares - environ 343 terrains de foot - doivent potentiellement être assainis sur un périmètre allant d'Epalinges à Ouchy, et du Parc de Valency à l'ouest de Pully. Dans les zones les plus touchées, les concentrations de dioxines dépassent les 115 nanogrammes par kilo de sol, alors que la Confédération exige un assainissement au-delà de 20 nanogrammes.
Environ 3000 parcelles, comme des jardins ou des parcs, sont concernées. Des investigations doivent déterminer si les dioxines y dépassent les valeurs limites et si des enfants sont susceptibles d'y jouer. Si les deux cases sont cochées, un assainissement s'imposera.
Changer la terre...
Les autorités s'activent pour déterminer la meilleure façon d'assainir ces sols, en fonction de l'efficacité, du coût et de l'impact environnemental des méthodes à disposition.
L'une des solutions consiste à excaver les terres souillées par des dioxines pour les mettre en décharge et à les remplacer par des terres non polluées. Le canton y songe sérieusement. Les terres de remplacement seraient prises sur des chantiers de construction où des matériaux terreux excédentaires doivent être évacués. "Les prix sont de l'ordre de plusieurs dizaines de francs par m3 et varient selon l'offre et la demande", précise la DGE.
Cette option comporte cependant des "défis techniques", comme trouver suffisamment de sols non pollués, disponibles pour les remplacements. Elle impacte également la ressource en sol, puisqu'elle implique la mise en décharge d'importants volumes de terre.
...ou la nettoyer
Trois projets pilotes ont été mis sur pied afin d'explorer des alternatives. L'un d'entre eux, dit de "traitement physicochimique", a consisté à injecter de l'eau et des bulles d'air de très petite taille dans les sols touchés par les dioxines, afin de détacher les polluants et de les concentrer en surface. Ce procédé de "lavage de terre" s'est toutefois avéré inefficace.
Un autre projet, dit de "traitement thermique", a permis de confirmer que les dioxines pouvaient être retirées des matériaux terreux à des températures de l'ordre de quelques centaines de degrés. Cette méthode est donc techniquement "envisageable pour traiter les sols excavés lausannois". Cependant, les experts s'attendent à ce que la qualité du sol soit détériorée par un tel traitement.
Enfin, un projet dit de "biorémédiation" fait encore l'objet de tests. La méthode a consisté dans un premier temps à isoler en laboratoire des bactéries naturellement présentes dans des sols lausannois et capables de dégrader les dioxines, puis de les cultiver en laboratoire pour une éventuelle utilisation sur le terrain.
Dans un deuxième temps, ces bactéries ont été introduites dans trois échantillons de sols issus de parcelles publiques polluées à des degrés divers, afin d'évaluer leur efficacité à dégrader les dioxines qui y sont présentes. Cette phase est toujours en cours. "Aucune conclusion ne peut être tirée à ce stade", précisent les autorités.
Patience nécessaire
Cette dernière méthode aurait l'avantage de "pouvoir être mise en oeuvre directement" sur le terrain sans devoir littéralement déplacer des montagnes de terre. Elle présente cependant des inconvénients. D'une part, son efficacité reste "encore à démontrer", d'autre part, le temps de traitement pourrait s'étaler sur "plusieurs années, voire dizaines d'années", explique le canton.
Au final, quelle que soit l'option retenue, la patience sera de mise. "Les assainissements pourraient s'étaler sur plusieurs années", prévient la DGE.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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