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Suisse

Groupe E va supprimer près de 200 emplois en Suisse romande

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Face au manque de rentabilité des très grands chantiers et à une baisse significative des ventes de pompes à chaleur et de panneaux photovoltaïques, l'entreprise annonce qu'elle se séparera de 188 collaborateurs en Suisse romande dans les prochains mois. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Groupe E se séparera de 188 salariés en Suisse romande, en raison notamment du manque de rentabilité des grands chantiers et d'une baisse des ventes de pompes. Les résultats 2024 de l'énergéticien ont pâti de cette situation, avec des recettes en recul.

"Un plan social sera élaboré avec les partenaires sociaux, dont le syndicat Syna et les commissions et représentations du personnel. Il vise à assurer une transition juste et respectueuse et comprend notamment un soutien actif dans la recherche d'un emploi", promet dans un communiqué publié mercredi la société basée à Granges-Paccot, dans le canton de Fribourg.

En fonction des résultats de la procédure de consultation qui a débuté mercredi et durera jusqu'à mi-mai, "les suppressions de postes interviendront dans le courant de cette année ou début 2026", ajoute-t-elle. Groupe E entend restructurer ses succursales dans les cantons du Jura, de Neuchâtel, de Vaud, de Fribourg, du Valais et dans le Jura bernois.

"Des suppressions de postes, qui toucheront 188 personnes sur un total de 2600, semblent malheureusement inéluctables, sous réserve de l'issue de la consultation préalable des partenaires sociaux", souligne-t-il.

Le groupe explique être confronté depuis 2023 "à une baisse marquée" des ventes de panneaux photovoltaïques et de pompes à chaleur. Pour pouvoir affronter cette évolution du marché et assurer la stabilité économique de l'entreprise, il a mené "une analyse stratégique". "Ses conclusions conduisent aujourd'hui à une restructuration d'envergure visant à rendre la Direction Technique et Infrastructures (DTI) plus agile, à augmenter sa rentabilité et à mieux répondre aux attentes de ses clients".

Unia en appelle aux cantons

Le directeur général de DTI, Michel Beaud, quitte son poste, après plus de 30 ans en fonction dans la société. "Il a été décidé d'un commun accord que Michel Beaud quitterait le groupe pour se consacrer dès à présent à de nouveaux projets professionnels", fait savoir cette dernière. Le conseil d'administration a nommé Jacques Mauron pour assurer la direction de DTI jusqu'au recrutement d'un successeur.

"Cette nouvelle organisation, plus flexible et axée sur des activités prometteuses, permettra au groupe de se repositionner durablement", assure Groupe E.

Réagissant à l'annonce de cette décision, le syndicat Unia a dénoncé "une vague de licenciements injustifiée". Elle "est d'autant plus inacceptable que Groupe E s'est illustré ces dernières années par une stratégie expansionniste démesurée et une politique de prix agressive. Il est scandaleux que ce soient aujourd'hui les salarié-e-s qui fassent les frais d'une gestion aussi irresponsable", s'est offusqué Unia dans un communiqué.

Le syndicat ajoute que les collectivités publiques ont une responsabilité directe dans cette situation, les cantons de Fribourg et de Neuchâtel figurant parmi ses actionnaires majoritaires avec notamment une participation de 80% pour le canton de Fribourg. "Ces partenaires publics doivent désormais assumer leurs responsabilités face à ce gâchis social et économique", estime-t-il

L'entreprise prévoit que la restructuration pèsera sur sa performance en 2025 et table sur une amélioration de sa rentabilité à partir de 2026.

En 2024, elle a vu son chiffres d'affaires se replier de 4% à 1,05 milliard de francs. Son résultat d'exploitation (Ebit) de 12 millions affiche un recul de 6,6 millions par rapport à l'exercice 2023 en raison notamment des coûts de restructuration liés à l'arrêt des activités fibre optique et du manque de rentabilité sur les grands chantiers. "Ce niveau est nettement inférieur aux attentes et nécessite des mesures d'assainissement", souligne-elle.

Le bénéfice net a lui chuté de 11,8% à 85 millions, mais a profité d'une contribution d'EOSH holding à hauteur de 55 millions. Les flux de trésorerie ont plus que doublé (+57,4%), s'élevant à 170 millions, "ce qui témoigne de la capacité de Groupe E à financer ses investissements dans la transition énergétique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Un véhicule neuf sur trois avait une prise en juillet

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Avec 4083 nouveaux véhicules purement électriques mis en circulation en Suisse au mois de juillet, la progression atteint 18,9% sur un an. (© KEYSTONE/EPA/WU HAO)

Le marché automobile a progressé en Suisse en juillet, grâce toutefois à un report d'immatriculations du mois de juin. Depuis le début de l'année, le recul frôle 5%.

Au cours du mois sous revue, 19'629 voitures de tourisme ont été mises en circulation en Suisse et dans la principauté du Liechtenstein, soit 6,5% de plus sur un an, selon le communiqué d'Auto-Suisse mardi.

La faîtière nuance cependant cette croissance, expliquant qu'une partie des immatriculations de juin n'a pu être traitée que le mois suivant, "ce qui a un impact sur la comparaison mensuelle". Depuis le début de l'année, le recul s'avère nettement plus important que dans les pays voisins, avec une baisse de 4,9% pour les sept premiers mois, souligne-t-elle.

Hausse de la part de marché

Avec 4083 nouveaux véhicules purement électriques mis en circulation au mois de juillet, la progression atteint 18,9% sur un an. Leur part de marché total s'élève à 20,8%.

Si l'on y ajoute les 2406 hybrides rechargeables (+54,9% par rapport à juillet 2024), qui représentent une part de marché de 12,3%, on obtient pour les véhicules dits "à prise" une part de marché de 33,1%, soit un gain de 6,1% par rapport à la même période de l'année précédente.

Au cours des sept premiers mois de l'année, la part de marché des véhicules à prise parmi les voitures de tourisme nouvellement immatriculées s'élève, elle, à 31%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Bühler perd son ancien président et propriétaire

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Urs Bühler avait transmis en 2014 la société st-galloise à ses trois filles Karin, Maya und Jeannine Bühler afin d'assurer la continuité de l'entreprise familiale. (archives) (© KEYSTONE/REGINA KUEHNE)

Le constructeur de machines Bühler a annoncé mardi le décès à l'âge de 82 ans de son ex-patron, président et propriétaire Urs Bühler.

Ce dernier avait transmis en 2014 la société st-galloise à ses trois filles Karin, Maya und Jeannine Bühler afin d'assurer la continuité de l'entreprise familiale.

M. Bühler, né en 1943 à Uzwil, est décédé le 1er août, a précisé le groupe dans un communiqué.

Après des études à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, Urs Bühler est entré en 1970 dans l'entreprise familiale, avant d'en prendre les commandes opérationnelles en 1986. Huit ans plus tard, il assurera la présidence du conseil d'administration. Depuis 1990, il était l'unique propriétaire de la firme.

En 2001, il a transmis les rênes de la société à Calvin Grieder, qui occupe depuis 2014 la présidence de l'organe de surveillance.

Urs Bühler a contribué à internationaliser et étendre l'activité du groupe au niveau mondial, a précisé la société. Il a notamment lancé l'utilisation de nouveaux domaines technologiques, dont l'extrusion, l'informatique et l'automatisation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Oerlikon a plongé dans le rouge au 1er semestre

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La croissance dans l'aéronautique et la défense a partiellement compensé la faiblesse "temporaire" dans d'autres secteurs d'activité d'Oerlikon. (archives) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHNMIDT)

Oerlikon a souffert au 1er semestre. Finalisant le recentrage de ses activités sur le traitement de surfaces, le groupe a vu ses revenus et commandes fléchir, essuyant une perte nette de 46 millions de francs, contre un bénéfice net de 21 millions un an auparavant.

L'entreprise schwytzoise abaisse dans la foulée ses prévisions pour l'ensemble de l'année.

De janvier à fin juin, le chiffre d'affaires des activités poursuivies s'est contracté de 5,8% à 786 millions de francs, indique mardi Oerlikon. A taux de change constants, le repli des ventes, lesquelles ne comprennent pas celles de l'unité des machines et composants pour l'industrie textile en voie de cession au concurrent de Winterthour Rieter, s'est inscrit à 3%.

A fin juin, le carnet de commandes s'établissait à 826 millions de francs, en retrait de 3,2%. Hors effets de changes, le tassement s'est réduit à 0,3%. Le groupe sis à Pfäffikon explique avoir évolué dans un environnement commercial exigeant, marqué par les conflits géopolitiques, les tensions commerciales et une incertitude générale. Cette dernière a pesé sur les investissements et la production industrielle, en particulier en Europe, affectant quasiment tous les principaux marchés d'Oerlikon, notamment l'industrie automobile, l'ingénierie, l'outillage et le secteur du luxe.

Solide aéronautique et défense

L'entreprise a toutefois pu s'appuyer sur sa présence sur différents marchés, la croissance dans l'aéronautique et la défense ayant partiellement compensé la faiblesse "temporaire" dans d'autres secteurs, ajoute Oerlikon.

Côté rentabilité, le résultat opérationnel avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) a chuté de 18,7% à 122 millions de francs au premier semestre. La marge correspondante a reculé de 240 points de base, passant de 17,9 à 15,5%. L'Ebitda opérationnel a lui diminué de 14,1% à 131 millions et la marge afférente de 18,3 à 16,7%.

Evoquant la suite de l'exercice, Oerlikon, qui indique avoir mis en oeuvre des mesures de réduction des coûts, révise ses attentes à la baisse. Le groupe anticipe désormais pour l'ensemble de 2025 un chiffre d'affaires en léger repli, voire au mieux stable. La marge opérationnelle Ebitda devrait quant à elle se fixer entre 17 et 17,5%, contre 18,5% attendus jusqu'alors.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Adecco a peiné au deuxième trimestre

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Le chiffre d'affaires du spécialiste du recrutement et du travail temporaire Adecco a diminué d'avril à juin de 1% à 5,78 milliards d'euros. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Adecco a connu un deuxième trimestre poussif, avec un chiffre d'affaires en baisse et un bénéfice stable. La direction s'attend à ce que la rentabilité s'améliore en seconde partie d'année par rapport aux six premiers mois.

Le chiffre d'affaires du spécialiste du recrutement et du travail temporaire a diminué d'avril à juin de 1% à 5,78 milliards d'euros (5,40 milliards de francs). En termes organiques, la croissance s'est avérée nulle, selon le communiqué paru mardi.

Le résultat opérationnel (Ebita) ajusté a plongé de 21% à 141 millions d'euros, pour une marge afférente de 2,5%, en recul de 60 points de base. Quant à la marge brute, elle a décliné à 18,9% après 19,4%.

Serrer la vis des dépenses

Le bénéfice net a stagné à 58 millions.

Si l'Ebita et la marge brute ont raté de peu le consensus de l'agence AWP, la marge Ebita s'est ressortie conforme, quand la croissance organique a fait mieux qu'attendu. Les recettes ont même dépassé les attentes les plus optimistes des analystes consultés.

La direction s'attend à ce que la marge brute s'enrobe au cours du trimestre entamé et prévoit de limiter la dépense, hors éléments exceptionnels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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