International
L'Ukraine pourrait avoir à céder temporairement des territoires
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/04/la-crimee-dont-lannexion-est-ici-celebree-a-st-petersbourg-pourrait-etre-reconnue-par-les-etats-unis-comme-etant-russe-1000x600.jpg&description=L'Ukraine pourrait avoir à céder temporairement des territoires', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Vladimir Poutine a évoqué vendredi, en recevant au Kremlin l'émissaire américain Steve Witkoff, la "possibilité" de "négociations directes" entre Moscou et Kiev, sur fond de tractations diplomatiques à propos d'un plan de paix promu par Donald Trump.
Steve Witkoff, l'interlocuteur privilégié du chef de l'Etat russe au sein de l'administration américaine, a ainsi rencontré M. Poutine pour la quatrième fois depuis la relance inattendue des relations entre leurs deux pays mi-février à l'initiative du président américain.
"Comment allez-vous, Monsieur le Président ?", a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main du maître du Kremlin, qui lui a répondu "Très bien, merci !" en anglais, d'après une vidéo diffusée par la présidence russe.
Le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, a ensuite déclaré que les entretiens avaient duré trois heures et avaient été "constructifs et très utiles".
"Cette discussion a permis de davantage rapprocher les positions de la Russie et des États-Unis non seulement sur l'Ukraine mais aussi sur plusieurs autres questions internationales", a-t-il dit aux journalistes.
Selon lui, "il a été question en particulier de la possibilité de reprendre les négociations directes entre les représentants de la Russie et de l'Ukraine".
Aucune négociation directe en vue d'un arrêt du conflit n'a eu lieu entre Russes et Ukrainiens depuis celle qui s'est déroulée pendant tout premiers mois de l'offensive russe, en 2022, et qui n'avait alors pas abouti.
"Nous arrivons à des progrès", a de son côté commenté l'émissaire russe pour les questions économiques à l'international Kirill Dmitriev, un des interlocuteurs des Américains.
La question de la Crimée
Les Etats-Unis ont depuis plusieurs semaines des discussions séparées avec Russes et Ukrainiens dans le but de trouver un accord sur une fin des hostilités.
Dans ce contexte, Donald Trump a assuré mardi dans un entretien avec le magazine Time diffusé vendredi que la Russie conserverait la Crimée, une péninsule ukrainienne qu'elle a annexée en 2014 et dont la reconnaissance comme étant russe est mentionnée, selon des médias, dans la proposition américaine.
"La Russie gardera la Crimée. Et (le président ukrainien Volodymyr) Zelensky comprend ça", a dit le président américain dans cette interview. Il y répète que l'Ukraine est selon lui responsable du conflit : "ce qui a fait commencer la guerre, c'est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l'Otan", a-t-il dit.
Ces derniers jours, le président américain a, à plusieurs reprises, vivement critiqué son homologue ukrainien, auquel il impute les blocages dans les négociations.
Jeudi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté affirmé que son pays était prêt à un accord pour que les combats cessent, après un avertissement de Donald Trump à Vladimir Poutine à la suite de frappes sur Kiev jeudi, qui ont fait 12 morts.
M. Zelensky a assuré que l'un des missiles utilisés dans ce bombardement avait été produit en Corée du Nord et comprenait également des composants de fabrication américaine.
"Le missile qui a tué des civils à Kiev contenait au moins 116 composants provenant d'autres pays, dont la plupart, malheureusement, ont été fabriqués par des entreprises américaines", a-t-il affirmé.
"Vladimir, ARRÊTE !"
Les dernières frappes meurtrières russes ont conduit Donald Trump à sortir du ton très conciliant adopté ces derniers temps envers Vladimir Poutine.
"Vladimir, ARRÊTE !", s'est-il agacé sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n'être "pas content" de ces attaques survenues à un "très mauvais timing".
Il a aussi déclaré que les Etats-Unis exerçaient "une forte pression" sur Moscou en vue de mettre fin au conflit et a même jugé que la Russie ferait "une assez grosse concession" en acceptant de ne pas s'emparer de toute l'Ukraine.
Kiev et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les négociations en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes : le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à rejoindre l'Otan et sa démilitarisation.
Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir avec les Américains à un accord sur une refonte de l'architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l'expansion de l'Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l'URSS en 1991.
l'Ukraine veut, de son côté, des garanties de sécurité militaires solides de la part de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d'attaquer à nouveau après la conclusion d'un éventuel cessez-le-feu.
Le sujet de possibles concessions territoriales est très clivant en Ukraine. La Russie contrôle aujourd'hui environ 20% du territoire ukrainien.
"Un des scénarios (...) serait d'abandonner des territoires. C'est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c'est une solution, temporaire", a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, dans un entretien avec la BBC diffusé vendredi.
M. Zelensky a pour sa part écarté jeudi toute reconnaissance de la Crimée comme étant russe. "Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire (...) à la Constitution" ukrainienne sur l'intégrité territoriale du pays, a-t-il expliqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Roland-Garros: Coco Gauff gagne une finale à rebondissements
Coco Gauff (WTA 2) a remporté Roland-Garros pour la première fois. Au terme d'une finale à rebondissements, l'Américaine a battu la Biélorusse Aryna Sabalenka (WTA 1) en trois sets, 6-7 (5/7) 6-2 6-4.
Après 2h40 de lutte dans des conditions parfois rendues difficiles par le vent, Coco Gauff (21 ans) a décroché son deuxième titre du Grand Chelem après l'US Open en 2023. A Flushing Meadows, elle avait déjà battu Sabalenka à ce stade de la compétition.
L'Américaine a su rebondir après la perte de la manche initiale et a fait la différence grâce à sa régularité en fond de court. Elle a surtout commis moins d'erreurs que son adversaire, qui a payé un lourd tribut à la nervosité. Les deux joueuses ont souvent été mises en difficulté sur leur service. Rien que dans le premier set, il y a eu huit breaks.
La bonne recette
Déjà finaliste en 2022 à 18 ans, mais très sèchement battue alors par la Polonaise Iga Swiatek (6-1 6-3), Coco Gauff a trouvé la recette trois ans plus tard avec une inlassable défense. Elle a exploité les trop nombreuses imprécisions de son adversaire qui a eu les pires peines du monde à prendre son service puisqu'elle a été breakée neuf fois.
Contre Sabalenka, l'histoire a pourtant mal commencé. Menée 4-1 par la Bélarusse, l'Américaine est revenue grâce à sa défense solide et aux trop nombreuses fautes directes de Sabalenka (32 dans le 1er set). Gauff a écarté deux balles de sets et mené 3-0 dans le tie-break avant d'être renversée par Sabalenka, qui a retrouvé un peu de justesse.
70 fautes
Dans la deuxième manche, la Bélarusse a retrouvé ses démons, manquant à peu près tout (19 fautes directes). L'Américaine a conclu d'un smash rageur au filet, sous les encouragements du Central.
A l'image du match, c'est sur une faute directe de Sabalenka, la 70e de la finale, que Coco Gauff a converti sa deuxième balle de match, avant de s'effondrer au sol et de laisser exploser sa joie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
GP d'Aragon: Marc Marquez gagne le sprint devant son frère Alex
Marc Marquez (Ducati) a signé un septième succès en huit sprints cette saison en MotoGP. L'Espagnol s'est imposé avec autorité samedi lors du Grand Prix d'Aragon.
Surpris au départ malgré sa pole position, le leader du championnat du monde a pris la tête au 6e des 11 tours en dépassant son frère Alex Marquez (Ducati-Gresini). Ce dernier n'a ensuite pas pu suivre le rythme de son aîné, toujours très à l'aise sur le circuit d'Alcaniz.
Marc Marquez a franchi la ligne avec 2''080 d'avance sur son frère. Le podium a été complété par un autre Espagnol, Fermin Aldeguer (Ducati-Gresini). Qualifié en 4e position, l'Italien Francesco Bagnaia (Ducati) a vécu un sprint cauchemardesque, conclu à un décevant 12e rang.
Au championnat, l'avance de Marx Marquez sur Alex Marquez se monte désormais à 27 points.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Gaza: la Défense civile fait état d'au moins 36 morts
La Défense civile de Gaza a indiqué qu'au moins 36 personnes avaient été tuées samedi par les forces israéliennes dans différents endroits, six d'entre elles près d'un centre d'aide. L'armée a fait état de tirs de sommation en direction de "suspects".
Les forces israéliennes ont par ailleurs annoncé samedi avoir ramené au cours d'une opération spéciale à Gaza le corps d'un otage thaïlandais enlevé lors de l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre.
Après 20 mois d'hostilités, Israël fait face à une pression internationale pour mettre fin à la guerre à Gaza où la situation humanitaire est désastreuse, l'ONU mettant en garde contre une famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l'aide.
L'armée israélienne y a intensifié à la mi-mai son offensive dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de tout le territoire et anéantir le Hamas qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza.
Sur les 251 personnes enlevées, 55 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 sont mortes, selon les autorités israéliennes. Le Hamas retient aussi la dépouille d'un soldat israélien tué lors d'une précédente guerre à Gaza, en 2014.
"Danger"
Samedi vers 07h00 (06h00 en Suisse), "six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d'occupation israéliennes, près du rond-point d'Alam", où des habitants s'étaient rassemblés pour obtenir de l'aide humanitaire du centre américain situé à environ un kilomètre, dans le gouvernorat de Rafah (sud), a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
Un Gazaoui témoin de la scène, Samir Abou Hadid, a raconté à l'AFP que des milliers de personnes s'étaient rassemblées près du rond-point, et "au moment où certaines tentaient d'avancer vers le centre d'aide, les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu à partir de véhicules blindés stationnés près du centre, tirant en l'air, puis sur des civils".
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué que des soldats dans la région de Tel al-Sultan pendant la nuit avaient "appelé des suspects à s'éloigner, mais comme ils continuaient à avancer, mettant les troupes en danger, les soldats ont répondu par des tirs de sommation". Elle a ajouté être "au courant d'informations faisant état de victimes".
Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès à mesure que les combats s'étendent, il est extrêmement difficile de confirmer de façon indépendante les bilans et les circonstances des morts dont fait état la Défense civile.
Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité de ce centre d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.
La GHF a débuté ses opérations fin mai à Gaza, après la levée partielle d'un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois. L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.
"Effondrement du système de santé"
En fin d'après-midi, l'armée israélienne a lancé un appel à évacuer dans deux quartiers du nord de la bande de Gaza, avant "d'attaquer chaque zone utilisée pour lancer des roquettes" vers Israël.
Le porte-parole de la Défense civile a rapporté d'autres bombardements à travers le territoire, avec un bilan total d'au moins 36 morts depuis l'aube.
Dans un communiqué publié samedi, l'Organisation mondiale de la Sante (OMS) a mis en garde contre "l'effondrement du système de santé de la bande de Gaza", où "il n'y a déjà plus aucun hôpital en service dans le nord" du territoire.
L'armée israélienne a par ailleurs indiqué avoir récupéré dans la région de Rafah le corps de l'otage thaïlandais Nattapong Pinta, enlevé lors de l'attaque du 7-Octobre, dans le kibboutz Nir Oz, et "tué en captivité", selon le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.
De son côté, Bangkok s'est déclaré "profondément attristé" par cette nouvelle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Conflit social au Panama: des négociations prévues lundi
Le gouvernement panaméen et les travailleurs de la filiale de la compagnie bananière américaine Chiquita Brands se rencontreront lundi. Ils tenteront de mettre fin à plus d'un mois de manifestations et de blocages de routes, a annoncé vendredi un dirigeant syndical.
Depuis le 28 avril, les travailleurs du secteur bloquent les routes de la province caribéenne de Bocas del Toro, à la frontière du Costa Rica, pour protester contre la nouvelle loi sur la sécurité sociale.
Le blocage des routes perturbe fortement l'activité touristique locale et a conduit à des pénuries de marchandises et de carburant ainsi qu'à la fermeture des écoles.
Ce mouvement social a entraîné quelque 75 millions de dollars de pertes pour le géant américain de la banane, qui a répliqué en licenciant ses plus de 6500 salariés dans la province.
Les grévistes protestent notamment contre la suppression de prestations de santé et de retraite pour les travailleurs du secteur, prévue par la récente réforme de la sécurité sociale.
"Il est temps d'entamer un dialogue et d'écouter ces humbles personnes", a déclaré Francisco Smith, dirigeant du syndicat de la banane, précisant lors d'une conférence de presse qu'une délégation du syndicat rencontrerait lundi dans la capitale panaméenne des ministres et des députés afin de trouver un accord pour mettre fin à la grève.
M.Smith a indiqué que les routes bloquées seront rouvertes six heures par jour et que si les négociations progressent, cette durée sera "augmentée".
Ces déclarations ont été faites après que le président panaméen, José Raúl Mulino, s'est engagé à présenter un projet de loi visant à rétablir les droits des salariés du secteur si les blocages prenaient fin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
SuisseIl y a 1 jour
Straumann: jusqu'à 250 postes menacés sur le site de Villeret
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Le canton présente sa vision pour sortir de la situation de pénurie
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump enquête sur un possible "complot" autour du déclin de Biden
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump interdit aux ressortissants de douze pays l'entrée aux USA
-
LausanneIl y a 2 jours
Un piéton perd la vie à Lausanne
-
InternationalIl y a 3 jours
Incendies de forêts au Canada: les évacuations se poursuivent
-
FootballIl y a 3 jours
Cristiano Ronaldo donne la victoire au Portugal
-
ClimatIl y a 2 jours
Certains habitants de Blatten (VS) ont pu visiter leurs maisons