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Toyota et Daimler Truck construisent un poids lourd des camions

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Le constructeur japonais de camions Hino Motors, filiale de Toyota, va fusionner avec Mitsubishi Fuso, filiale de l'allemand Daimler Truck, pour former un champion mondial des poids lourds. (archives) (© KEYSTONE/DPA/JONAS WALZBERG)

Le constructeur japonais de camions Hino Motors, filiale de Toyota, va fusionner avec Mitsubishi Fuso, filiale de l'allemand Daimler Truck, pour former un champion mondial des poids lourds, selon l'accord conclu mardi par les entreprises concernées.

Toyota et Daimler Truck ont finalisé leur accord pour créer une holding commune regroupant leurs filiales respectives dédiées aux poids lourds, Hino et Mitsubishi Fuso, avec l'idée d'une fusion effective et d'une cotation distincte de la nouvelle entité en Bourse à Tokyo à partir d'avril 2026.

Objectif recherché: unir leurs forces pour rester compétitifs sur le marché disputé des camions et bus aujourd'hui bouleversé par les virages de la décarbonation et de la conduite autonome.

Et ce face à la montée en puissance technologique des constructeurs chinois, et dans un environnement mondial redessiné par la guerre commerciale.

L'entreprise issue de la fusion entre Fuso et Hino, forte de quelque 40'000 employés, permettra de "renforcer significativement la compétitivité des constructeurs japonais de véhicules utilitaires et consolider les bases de l'industrie automobile au Japon et en Asie", insiste le communiqué.

L'opération doit aussi permettre d'accélérer "le développement des technologies de véhicules connectés, autonome, partagés, électrifiés, notamment les motorisations hydrogène", ajoute-t-il.

Unir les forces

Daimler Truck et Toyota possèderont chacun 25% de cette holding, laquelle contrôlera 100% de Mitsubishi Fuso et Hino, précise le communiqué. Toyota détient actuellement 50,2% de Hino et Daimler Truck 89,3% de Mitsubishi Fuso.

"Nous façonnons le secteur en unissant nos forces. Avec cette nouvelle entreprise robuste, nous combinons nos deux marques de confiance, nos ressources, nos compétences et notre expertise", a assuré Karl Deppen, patron de Mitsubishi Fuso et désigné directeur général de la nouvelle holding.

La finalisation de l'opération sera soumise à l'approbation des conseils d'administration, des actionnaires et des régulateurs concernés, précisent les quatre entreprises.

Toyota, Hino, Daimler Truck et Mitsubishi Fuso avaient certes conclu un accord initial en mai 2023 pour finaliser leur fusion d'ici fin 2024, mais l'accord final avait été reporté sine die en raison des retombées de la fraude aux données moteur reprochée à Hino Motors.

La filiale de Toyota avait été épinglée courant 2022 pour des tests frauduleux, et avait reconnu avoir falsifié depuis des années des données relatives aux émissions et à la consommation de carburant, déclenchant des poursuites judiciaires en Amérique du Nord.

Hino Motors a accepté en janvier dernier de payer une amende de 1,2 milliard de dollars aux autorités américaines pour solder les poursuites, permettant la reprise des négociations sur la fusion.

L'entité fusionnée contrôlera environ 14% du marché mondial des véhicules utilitaires et poids lourds, assurait récemment le journal financier Nikkei.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Forte hausse des noyades en France, vague de chaleur en cause

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Plus de 100 personnes sont mortes noyées en France en un mois. La vague de chaleur est en cause. (image symbolique) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plus de 100 personnes sont déjà décédées par noyade en France depuis début juin, un bond de moitié par rapport à la même période en 2024, a constaté vendredi l'agence Santé publique France, qui y voit une conséquence de la récente vague de chaleur.

"On fait le lien avec la période de canicule qu'on vient de subir", a déclaré lors d'une conférence de presse Aymeric Ung, épidémiologiste pour l'agence de santé publique.

L'agence de santé publique relève qu'entre le 1er juin et le 2 juillet, 109 personnes sont mortes par noyade.

C'est 58% de plus qu'à la même période de l'année précédente. La tendance est encore plus marquée en prenant en compte l'ensemble des noyades, y compris celles n'ayant pas été mortelles: à plus de 400, elles ont doublé en un an.

La hausse apparaît particulièrement préoccupante chez les mineurs. Entre début juin et début juillet, 19 sont déjà morts en se noyant, alors qu'ils étaient moins de dix l'année précédente.

Ces cas concernent principalement des adolescents (plus de 13 ans) et, pour l'essentiel, ont eu lieu dans des cours d'eau ou des plans d'eau. Le contraste est frappant avec les adultes, chez qui les morts ont avant tout lieu en mer.

Chaleur exceptionnelle

Pour l'agence de santé publique, la cause est claire: la deuxième moitié de juin a été marquée par une vague de chaleur d'une ampleur quasiment jamais vue à cette période, prolongée par une forte canicule tout début juillet. Presque tout l'Hexagone a été frappé.

"On sait que ces températures élevées accentuent les dangers liés à la baignade", a insisté M. Ung, pour qui "le danger de noyade est bien réel (...) dans les cours d'eau et les plans d'eau non surveillés".

Les noyades viennent donc s'ajouter, de manière indirecte, à l'ensemble des problèmes de santé accentués par les fortes chaleurs, alors que celles-ci deviennent de plus en plus fréquentes dans un contexte de réchauffement climatique.

Santé publique France va continuer tout l'été à surveiller l'évolution des noyades, une tendance qui s'accentue généralement avec l'arrivée des vacances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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30 ans après, la Bosnie commémore le génocide de Srebrenica

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Une femme pleure parmi les tombes du Centre Mémoriel du génocide de Srebrenica, 30 ans après les faits. (© KEYSTONE/AP/Darko Bandic)

Des milliers de personnes sont attendues vendredi à Srebrenica pour commémorer le génocide commis il y a trente ans par les forces serbes. Il s'agit de l'un des pires massacres commis sur le sol européen depuis 1945.

La veille des commémorations, des milliers de "marcheurs de la paix de Srebrenica", qui ont parcouru plus de 100 kilomètres à la mémoire des victimes et des survivants du massacre, sont arrivées au centre commémoratif de Srebrenica-Potocari.

Srebrenica est l'épisode le plus sanglant du conflit intercommunautaire bosnien (1992-1995), qui a embrasé cette ancienne république yougoslave après la proclamation de son indépendance, souhaitée par les Bosniaques (musulmans) et les Croates (catholiques), mais refusée par les Serbes (orthodoxes).

Assiégée pendant plus de trois ans, l'enclave de Srebrenica, dans l'est de la Bosnie, proche de la frontière avec la Serbie, pourtant proclamée "zone protégée" des Nations unies, a été attaquée en juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie du général Ratko Mladic.

En l'espace de quelques jours, environ 8.000 hommes et adolescents bosniaques y ont été exécutés, leurs corps jetés dans des dizaines de fosses communes. A ce jour, les restes de plus de 80% de victimes ont été retrouvés et enterrés.

Essayant de dissimuler la gravité des crimes, les autorités serbes bosniennes avaient organisé des opérations de déplacements de cadavres, souvent déchiquetés par les machines lourdes et transportés vers plusieurs fosses communes dites "secondaires", selon les experts.

"Nous recherchons toujours un peu moins de 1000 victimes", précise la porte-parole de l'Institut bosnien pour les personnes disparues, Emza Fazlic.

Une souffrance toujours vive

"Depuis trente ans, nous portons la douleur dans nos âmes. Nos enfants ont été tués innocents dans la zone protégée de l'ONU. L'Europe et le monde ont observé, muets, la tuerie de nos enfants", explique Munira Subasic, présidente de la principale association des mères de Srebrenica, dont le mari Hilmo et le fils Nermin, 17 ans, ont été tués.

Vendredi, des survivants et des familles vont inhumer lors des commémorations au Centre mémorial Srebrenica-Potocari sept victimes, dont deux jeunes hommes qui avaient 19 ans au moment du massacre, et une femme qui était âgée 67 ans.

Leurs familles ont attendu pendant plusieurs années pour les inhumer, espérant que d'autres restes seraient retrouvés.

"Malheureusement, pour la plupart de ces victimes il s'agit de restes incomplets, dans certains cas il n'y a qu'un ou deux os", explique Mme Fazlic, précisant qu'une centaine de femmes, dont 80 sont toujours recherchées, ont aussi été tuées dans le massacre.

Mevlida Omerovic a décidé de ne plus attendre et a donné son accord pour l'enterrement des restes de son mari, Hasib, tué à 33 ans, probablement à Petkovci, à une soixantaine de kilomètres au nord de Srebrenica.

Pour ceux qui restent, le souvenir perdure

Il s'agit de l'un des cinq lieux d'exécutions de masse lors de ce massacre, seul épisode du conflit bosnien qualifié de génocide par la justice internationale. Environ mille personnes y ont été transportées, enfermées dans une école, puis exécutées.

"Son frère a été retrouvé et enterré il y a dix ans. Trente années sont passées et je n'ai plus rien à attendre", explique Mme Omerovic, 55 ans, qui souhaite pouvoir se recueillir avec ses enfants sur la tombe de son mari. Même si dans le cercueil, il n'y aura que la mâchoire de Hasib.

En se rendant sur les tombes de ses deux fils Sajib et Sinan, tués dans le massacre alors qu'ils avaient une vingtaine d'années, Nezira Mehmedovic se sent plus proche d'eux.

"C'est ici que j'aime le plus venir voir mes fils. Je leur parle, je pleure, je prie, je les embrasse... depuis 30 ans", dit-elle à l'AFP, assise à côté des tombes de ses fils.

"Mon coeur souffre constamment pour eux", pleure cette femme de 75 ans. "On dit que la vie continue... Mais comment?"

Les théories du complot vont bon train

Les anciens chefs politiques et militaires des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic et Ratko Mladic, ont été condamnés à perpétuité par la justice internationale pour crimes de guerre et génocide.

Mais la gravité de ce crime continue à être relativisée par de nombreux dirigeants politiques serbes, en Bosnie et en Serbie.

"Les Serbes n'ont pas commis de génocide à Srebrenica et il n'a pas eu lieu", a encore déclaré début juillet le président de l'entité serbe de Bosnie, Milorad Dodik.

L'Assemblée générale de l'ONU a créé en 2024 une Journée internationale de commémoration du génocide de Srebrenica, le 11 juillet, malgré la colère de la Serbie.

Pour les familles et les survivants, cette date ne s'effacera jamais.

"Pour moi, chaque jour est le 11 juillet, chaque nuit, chaque matin, quand je me lève et réalise qu'ils ne sont pas là", soupire Ramiza Gurdic, dont le mari Junuz et les fils Mehrudin et Mustafa ont été tués dans le massacre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La présidente du National a vécu une attaque de drones en Ukraine

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La Russie a multiplié les attaques nocturnes contre les villes ukrainiennes ces dernières semaines, notamment contre Kiev, obligeant les habitants à se réfugier dans des abris. (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

La présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR/AG) raconte vendredi dans la presse avoir dû passer deux heures dans un abri antiatomique lors de son voyage en Ukraine en raison d'attaques de drones russes. L'alerte a eu lieu pendant son sommeil vendredi à 01h30.

L'Argovienne se trouvait alors dans la ville de Vinnytsia, dans le centre du pays, dernière étape de sa visite de trois jours en Ukraine, précise-t-elle dans un entretien diffusé par les journaux du groupe de presse CH Media. Le conseiller national Laurent Wehrli (PLR/VD), président de la commission de politique extérieure du National, participait également au voyage.

L'Ukraine a subi dans la nuit de jeudi à vendredi une nouvelle attaque aérienne russe d'ampleur, qui a causé la mort de deux personnes et en a blessé 22 autres, selon les secours.

Signe de l'intensification récente des frappes russes en Ukraine, une mission de l'ONU a annoncé jeudi avoir recensé pour le seul mois de juin un nombre record de morts civils (232) et de blessés (1343) depuis trois ans, dans une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts des deux côtés, dont de nombreux civils ukrainiens.

Maja Riniker dit cependant s'être toujours sentie en sécurité durant son voyage, car la plupart des rencontres ont lieu deux étages sous terre. Elle rappelle que cette situation dure depuis près de quatre ans pour la population civile. "C'est une charge énorme", relève-t-elle.

Aide appréciée

Lors du voyage, la présidente du Conseil national a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des membres du Parlement ukrainien. Elle a également visité des projets d'aide financés par la Suisse, notamment dans la région de Kharkiv. L'aide suisse est très visible et appréciée sur place, assure l'Argovienne. "La situation est désastreuse, mais il y a beaucoup de force. Cela m'a profondément touchée".

Interrogé dans Le Temps de vendredi, Laurent Wehrli abonde dans le même sens. "Nos collègues parlementaires ukrainiens sont sensibles au fait que les décisions suisses ne sont pas de simples déclarations politiques. Une fois l'aide votée à Berne, les projets ukrainiens de reconstruction sont immédiatement finançables".

La position de la Suisse sur les livraisons d'armes a également été évoquée, relève Maja Riniker. Elle dit avoir à chaque fois brièvement expliqué le concept de neutralité de la Suisse, ce qui a été accepté par la partie ukrainienne.

En raison du soutien incertain des Etats-Unis et les intenses bombardements russes, "les Ukrainiens souhaitent que la Suisse livre des armes", explique Laurent Wehrli. "Nous avons rappelé que notre neutralité n'était pas synonyme d'inaction" et que "nous souhaitons venir en aide sans compromettre la neutralité", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Soudan: la malnutrition infantile a doublé dans un Etat du Darfour

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La guerre a provoqué le déplacement de plus de 14 millions de personnes au Soudan (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARWAN MOHAMED)

Le nombre d'enfants souffrant d'une grave malnutrition au Darfour-Nord, un Etat de l'ouest du Soudan en proie aux combats, a doublé par rapport à 2024, a indiqué vendredi l'agence de l'ONU pour l'enfance (UNICEF). 40'000 enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère.

Le Soudan est le théâtre depuis avril 2023 d'une guerre entre l'armée et les paramilitaires des forces de soutien rapide (FSR) qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé plus de 14 millions de personnes. L'Etat du Darfour-Nord et sa capitale El-Facher, assiégée par les FSR, ont été particulièrement touchés par les combats, avec la famine déclarée l'an dernier dans trois camps de déplacés près de la ville.

"Les enfants du Darfour sont affamés par le conflit et coupés de l'aide qui pourrait les sauver", déclare dans un communiqué Sheldon Yett, représentant de l'UNICEF au Soudan.

Convois humanitaires attaqués

Dans l'ensemble des cinq Etats de la vaste région du Darfour, les cas de malnutrition aiguë sévère ont augmenté de 46% au cours des cinq premiers mois de l'année, par rapport à la même période en 2024. El-Facher est la seule capitale provinciale du Darfour à échapper encore au contrôle des FSR, malgré un siège imposé depuis mai 2024.

Des hôpitaux ont été touchés par des bombardements, des convois humanitaires attaqués et l'accès à l'aide humanitaire est désormais presque totalement bloqué. L'ONU a indiqué cette semaine que près de 40% des enfants de moins de cinq ans à El-Facher souffraient de malnutrition aiguë, dont 11% de malnutrition aiguë sévère.

L'UNICEF a également signalé des hausses significatives de la malnutrition dans d'autres zones récemment touchées par les combats. La malnutrition aiguë sévère a augmenté de plus de 70% dans l'Etat voisin du Kordofan-Nord, de 174% dans la capitale Khartoum et près de sept fois dans l'Etat d'Al-Jazira (centre) au cours des cinq premiers mois de l'année, par rapport à la même période en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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