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Khamenei dit que l'Iran ne se rendra jamais, menace les USA

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Secouristes du Croissant-Rouge iranien sur le site d'un bombardement israélien dans une zone résidentielle de Téhéran. (© KEYSTONE/EPA/IRANIAN RED CRESCENT SOCIETY HANDOUT)

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays ne se rendrait "jamais" face à Israël. Ce dernier a pour sa part multiplié les frappes aériennes contre l'Iran avant d'être visé par de nouveaux missiles hypersoniques.

Au sixième jour de guerre, l'ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a mis en garde les Etats-Unis contre des "dommages irréparables" s'ils intervenaient dans le conflit.

Il réagissait aux menaces du président américain Donald Trump, allié d'Israël, qui a appelé mardi l'Iran "à capituler sans conditions" et entretient le doute sur l'éventualité de frappes américaines contre l'Iran.

"Peut-être, peut-être pas"

"Je vais peut-être le faire, peut-être pas", a-t-il dit avant de répéter qu'il n'avait pas encore pris sa décision. Il a également affirmé qu'une chute de l'actuel pouvoir "pourrait arriver".

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre "toute intervention militaire supplémentaire", qui aurait "des conséquences énormes" pour toute la région.

Policiers blessés

A Téhéran, de puissantes explosions ont été entendues mercredi et plusieurs panaches de fumée étaient visibles en divers endroits. Une frappe israélienne a notamment visé les abords du siège de la police, blessant plusieurs policiers, a rapporté l'agence Irna.

Israël a annoncé des frappes contre des "cibles militaires" à Téhéran et sur l'ouest de l'Iran. Selon le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, l'aviation a détruit le "quartier général de la sécurité intérieure" iranienne à Téhéran, qu'il a qualifiée de "principal organe de répression du dictateur iranien".

Le Croissant-Rouge iranien a également annoncé qu'une attaque israélienne avait eu lieu près de son bâtiment.

Missiles hypersoniques

Téhéran a de son côté annoncé avoir tiré des missiles hypersoniques Fattah contre Israël, comme il l'avait déjà fait la nuit précédente. Depuis le 13 juin, l'Iran "a tiré environ 400 missiles balistiques" sur Israël, dont 20 ont touché des zones civiles, et 1000 drones, selon des chiffres fournis par un responsable militaire israélien mercredi soir.

L'armée israélienne avait annoncé peu avant des frappes contre des "cibles militaires" à Téhéran. De puissantes explosions ont été entendues à plusieurs reprises par des journalistes de l'AFP et plusieurs panaches de fumée étaient visibles dans l'est et le sud-est de la capitale.

Le Croissant-Rouge iranien a annoncé qu'une attaque israélienne avait eu lieu près de son bâtiment.

Cyberattaques

Des médias iraniens ont par ailleurs indiqué qu'Israël avait brièvement interrompu la diffusion des programmes de la télévision d'Etat, en y diffusant des images de manifestations de femmes et en appelant la population à descendre dans la rue.

La télévision a dénoncé "des cyberattaques menées par l'ennemi sioniste". Les autorités iraniennes ont également durci mercredi les restrictions imposées à internet, en accusant Israël de "violation" du réseau "à des fins militaires".

Négociations "torpillées"

Affirmant disposer de renseignements prouvant que l'Iran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque sans précédent contre ce pays, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire.

L'Iran, qui dément fabriquer l'arme nucléaire, a proclamé son intention de riposter et accusé Israël d'avoir cherché à torpiller les négociations qui avaient commencé sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.

"Cette nation ne se rendra jamais (sous la pression) de qui que ce soit", a dit l'ayatollah Khamenei mercredi dans un discours télévisé. "Les Américains doivent savoir que toute intervention militaire de leur part entraînera assurément des dégâts irréparables", a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis ont dit renforcer leur "dispositif défensif" au Moyen-Orient et envoyer dans la région leur porte-avions Nimitz. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui remercié Donald Trump pour son "soutien" à la "défense du ciel israélien".

La Chine "très préoccupée"

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est de son côté déclaré "très préoccupé" par le fait que le conflit entre Israël et l'Iran "puisse devenir incontrôlable" et que la région entière glisse dans un "gouffre".

"Les actes d'Israël ignorant le droit international et les règles internationales ont provoqué une tension soudaine au Moyen-Orient, et la Chine est également très préoccupée par le fait que la situation puisse devenir incontrôlable", a déclaré M. Wang à son homologue égyptien lors d'un appel téléphonique, a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères.

Lors d'un autre appel téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères d'Oman mercredi, M. Wang a déclaré que les deux pays "ne peuvent pas rester les bras croisés et laisser la région glisser dans un gouffre inconnu", a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

Stations-service "bondées"

En Iran, les frappes israéliennes ont fait 224 morts, selon un bilan officiel datant de dimanche. Les salves de missiles et de drones tirées en riposte par l'Iran, qui ont atteint des zones urbaines, ont elles fait 24 morts en Israël, selon le gouvernement.

A Téhéran, de nombreux magasins ont fermé depuis le début de la guerre et de longues files se sont formées devant les stations-service.

A la frontière avec l'Irak, un chauffeur de camion de 40 ans, parlant sous le pseudonyme de Fattah, rentrait chez lui mercredi avec des sacs de riz, du sucre et du thé.

"Il y a des pénuries de nourriture, comme le riz, le pain, le sucre ou le thé", a-t-il raconté, ajoutant que les stations-service "sont bondées et les prix ont augmenté".

Centre de recherche touché

Mercredi avant l'aube, "plus de 50 avions" de combat ont bombardé "une installation de production de centrifugeuses à Téhéran" et "plusieurs sites de fabrication d'armes dont des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol", a indiqué l'armée israélienne.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé la destruction par Israël de deux bâtiments où "étaient fabriqués des composants de centrifugeuses", les machines servant à enrichir l'uranium, à Karaj près de Téhéran.

Selon l'AIEA, un édifice du Centre de recherche de Téhéran produisant des pièces de ces machines, a également été touché.

Drone israélien abattu

Pour la première fois depuis le 13 juin, l'armée israélienne a annoncé qu'un de ses drones avait été abattu au-dessus du territoire iranien par un missile.

Les Occidentaux et Israël soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.

Israël, qui maintient l'ambiguïté sur sa propre possession de l'arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

Si Donald Trump choisissait d'engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix, selon les experts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Italie: piratage de milliers de passeports dans des hôtels

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Dix hôtels sur le territoire italien sont concernés par ce piratage, mais "il n'est pas exclu que d'autres cas puissent émerger dans les jours à venir", avertissent les autorités. (photo symbolique) (© KEYSTONE/AP/ANDREW MEDICHINI)

Des dizaines de milliers de scans de papiers d'identité de touristes ont été volés sur les serveurs d'hôtels italiens et mis en vente sur le dark web, a alerté l'Agence italienne pour le numérique (Agid).

L'Agid "a détecté une activité de vente illégale de documents d'identité qui auraient été dérobés à des hôtels opérant sur le territoire italien", a-t-elle annoncé dans un communiqué consulté jeudi par l'AFP.

"Il s'agit de dizaines de milliers de scans en haute résolution de passeports, cartes d'identité et autres documents d'identité utilisés par les clients lors des opérations de check-in", précise le communiqué.

L'agence, dans plusieurs communiqué successifs ces derniers jours, évoque près de 100'000 documents ainsi volés.

L'auteur ayant mis en vente ces documents, connu sous le pseudonyme "mydocs", a déclaré les avoir obtenus "grâce à des accès non autorisés à des systèmes informatiques, entre juin et août 2025".

Au total, dix hôtels installés sur le territoire italien sont concernés par ce piratage, mais "il n'est pas exclu que d'autres cas puissent émerger dans les jours à venir", avertissent les autorités.

Conséquences potentiellement graves

L'agence alerte également sur les "conséquences pour les victimes qui peuvent être graves, tant sur le plan économique que légal", rappelant que ces données, une fois dérobées, "peuvent être utilisées à des fins frauduleuses: création de faux documents, ouverture de comptes bancaires, usurpation d'identité numérique".

Les hôtels et plateformes de réservations d'hôtels sont régulièrement cibles de cyberattaques, les groupes Marriott, Caesars et le site Booking.com en ont notamment été victimes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un site de la Guerre froide pour accueillir le sommet Trump-Poutine

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Le sommet Trump-Poutine se tient sur une base militaire stratégique pendant la Guerre froide. (archives) (© KEYSTONE/AP/Mark Thiessen)

Donald Trump et Vladimir Poutine se retrouvent vendredi en Alaska sur une base militaire dont l'importance stratégique a culminé pendant la Guerre froide.

L'histoire de la Joint Base Elmendorf-Richardson, proche d'Anchorage, principale ville d'Alaska, commence en 1940-1941.

Elle joue d'abord un rôle crucial dans les opérations militaires américaines contre le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.

Mais c'est après 1945, quand montent les tensions entre l'Union soviétique et les Etats-Unis, que son activité culmine.

En 1957, quelque 200 avions de combat sont positionnés à Elmendorf et sur une autre base en Alaska. De multiples radars sont installés dans la région.

Dans les décennies qui suivent, la présence militaire en Alaska va progressivement décliner, en partie pour redéployer des moyens vers la guerre au Vietnam.

Mais la base conserve une importance stratégique majeure, surtout sur fond d'intérêt croissant pour l'Arctique.

L'immense site compte plus de 800 bâtiments, deux pistes d'atterrissage, et quelque 6000 militaires au total y sont affectés, selon le site internet des forces aériennes du Pacifique.

Au-delà de l'intérêt logistique évident d'organiser la rencontre des présidents russe et américain sur un tel site, clos et ultra-sécurisé, le choix de cette base militaire est symbolique, selon George Beebe, ancien spécialiste de la Russie au sein de la CIA, expert au Quincy Institute for Responsible Statecraft.

Pays neutres

"Ce que fait (Donald Trump), c'est de dire que ce n'est pas la Guerre froide. Nous ne rejouons pas tous ces sommets de la Guerre froide qui se sont tenus dans des pays neutres, en Autriche, en Suisse et en Finlande. Nous entrons dans une nouvelle ère", avance l'expert.

Reste que le président américain, involontairement ou pas, a fait référence mercredi encore à l'époque soviétique.

S'indignant de commentaires critiques dans la presse sur la tenue du sommet, il a écrit sur son réseau Truth Social: "Même si j'obtenais Moscou et Leningrad pour rien dans le cadre d'un accord avec la Russie, la presse mensongère dirait que j'ai fait une mauvaise affaire."

Leningrad, nom donné par le pouvoir soviétique à l'ancienne capitale impériale russe, est redevenue Saint-Pétersbourg en 1991, peu avant la dissolution formelle de l'URSS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Espagne: au moins une trentaine d'arrestations liées aux incendies

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Une troisième personne est décédée en tentant d'éteindre un feu de forêt ont annoncé jeudi les autorités espagnoles. (© KEYSTONE/EPA/BRAIS LORENZO)

La garde civile espagnole a annoncé jeudi avoir arrêté encore au moins quatre personnes responsables de feux de forêts, dont trois en Castille-et-León, portant à une trentaine le nombre d'arrestations liées aux incendies qui ravagent le pays depuis le début de l'été.

Un homme a été interpellé mardi, soupçonné d'être l'"auteur d'un incendie volontaire ayant ravagé un total de 2200 hectares sur les territoires municipaux de Cuevas del Valle, Mombeltrán et El Arenal", en Castille-et-León, une région du nord-ouest qui concentre toute l'attention du pays avec près de 40'000 hectares déjà dévorés par les flammes, a indiqué la garde civile dans un communiqué.

Jeudi matin, un autre homme a été également arrêté, semblant être à l'origine "d'un incendie criminel par négligence qui a affecté environ 3000 hectares dans les localités de Puercas de Aliste-Gallegos del Río", toujours dans la même région.

Et mercredi, un autre suspect a été interpellé, "soupçonné d'être l'auteur d'un incendie criminel par imprudence" à Filiel-Lucillo, un feu qui a ravagé deux hectares.

Quelques heures plus tôt, la garde civile annonçait l'arrestation d'un individu "pour une série d'incendies forestiers", six au total entre le 19 juillet et le 3 août, près de Málaga, dans le sud du pays.

"Certains de ces incendies ont été déclenchés très près d'habitations", souligne le communiqué et ont brûlé quatre hectares de terrain.

Intention et imprudence

Mercredi, le ministre de l'Intérieur espagnol avait rappelé lors d'une interview sur la radio Rac 1 que, depuis le début de l'été, 25 personnes avaient été arrêtées pour avoir provoqué des incendies, soulignant qu'un "nombre important" sont intentionnels, tandis que d'autres résultent d'imprudences.

La région de Castille-et-Léon est en proie aux flammes depuis plusieurs jours et deux volontaires ont perdu la vie en tentant d'éteindre le feu.

Selon le Système européen d'information sur les Feux de forêt (EFFIS), le feu qui fait rage en Castille-et-Léon a déjà réduit en cendres plus de 37'000 hectares depuis qu'il s'est déclaré dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Plastique: un accord "faible" et "figé" pas utile selon l'UE

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La commissaire européenne à l'environnement Jessika Roswall demande aux Etats d'accepter un accord sur toutes les étapes du plastique. (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

L'UE sonne l'alerte à quelques heures de la fin de dix jours de négociations à Genève pour un accord contre la pollution plastique. Un arrangement "faible et figé ne sera utile pour personne", a averti jeudi la commissaire européenne Jessika Roswall.

"Le monde, du nord au sud, le secteur privé et la société civile veulent un traité mondial sur le plastique", a-t-elle dit. Elle vante les vertus d'un accord pour la santé et l'économie.

"Un traité qui couvre tout le cycle du plastique et puisse évoluer avec la science constitue une étape cruciale", selon elle. Le président des négociations Luis Vayas Valdivieso a provoqué la colère de nombreux Etats mercredi en présentant un nouveau texte moins ambitieux.

Celui-ci ne prévoit aucun effort mondial mais des engagements nationaux sur la réduction de la production ou des substances à interdire. De quoi satisfaire les pays pétroliers. La Suisse et la plupart des pays ont demandé un nouveau texte, alors que les pourparlers pourraient se prolonger, après minuit, de quelques heures à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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