International
L'UE se penche sur l'accord commercial avec les Etats-Unis
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Sous pression pour arracher un accord commercial avec les Etats-Unis, les Européens, réunis en sommet jeudi, ont cherché la formule pour apaiser le président américain sur ce front. Mais ils restent divisés et le temps presse, la date du 9 juillet se rapprochant.
"Nous avons reçu aujourd'hui le dernier document des États-Unis en vue de poursuivre les négociations. Nous sommes en train de l'évaluer", a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Le chancelier allemand Friedrich Merz l'a "encouragée à parvenir rapidement à un accord".
Le dirigeant de la première économie européenne veut aller vite, quitte à accepter un accord asymétrique dans lequel les Européens accepteraient de subir certaines surtaxes, sans contrepartie.
Personne à Bruxelles ne pense que l'ambition du "zéro droit de douane" soit atteignable. Selon plusieurs diplomates européens, l'objectif est plutôt de permettre au président américain Donald Trump de revendiquer une victoire, sans sacrifier l'essentiel.
L'un d'eux a évoqué la perspective d'un accord avec des trous. Selon lui, l'UE pourrait se résigner à une taxe générale sur les importations européennes, mais avec une série d'exemptions pour des secteurs-clés comme l'acier, l'automobile, la pharmacie ou l'aéronautique.
Taxes de 10% et 25%
Les entreprises font déjà face aux droits de douane mis en oeuvre par le gouvernement américain: 25% sur l'acier et l'automobile et 10% sur la plupart des autres produits. "La France défend une conclusion rapide d'un accord. Nous ne sommes pas pour que cela dure éternellement", a également insisté le président français Emmanuel Macron, à l'issue du sommet.
Mais, "si à la fin, le choix des Américains était de garder 10% de tarifs sur notre économie, il y aura immanquablement une compensation sur les biens et produits qui sont vendus par les Américains sur le marché européen", a-t-il ajouté, affirmant que les Européens n'étaient "ni naïfs ni faibles".
Le temps presse alors qu'approche la date limite du 9 juillet fixée par le président américain Donald Trump. Faute d'accord après cette date, il pourrait doubler à 20% le taux par défaut sur les importations en provenance de l'UE, voire les porter à 50% comme il l'a déclaré en mai. Le gouvernement américain a cependant annoncé jeudi que cette date pourrait être repoussée.
"On reste calme"
"On ne se laisse pas provoquer. On reste calme", a assuré le premier ministre belge, Bart De Wever, appelant à éviter une guerre commerciale avec les Etats-Unis.
Emmanuel Macron avait haussé le ton la veille à l'issue du sommet de l'OTAN durant lequel les Européens ont concédé une hausse de leurs dépenses militaires à 5% du produit intérieur brut (PIB) réclamée par Donald Trump.
"On ne peut pas, entre alliés, dire il faut dépenser plus" pour la défense "et, au sein de l'OTAN, se faire la guerre commerciale. C'est une aberration", avait-il lancé.
"Le problème, c'est que du côté américain on a un négociateur hors pair alors que l'Union européenne a des dirigeants peu capables", a déclaré jeudi Viktor Orban, adepte de la provocation.
Les Vingt-Sept sont divisés. Le chef du gouvernement hongrois revendique une proximité avec le locataire de la Maison-Blanche, comme son homologue italienne, Giorgia Meloni. Les pays les plus mercantilistes du nord de l'Europe sont aussi plus enclins à éviter une escalade à tout prix.
Lignes rouges
L'UE avait menacé au début mai de taxer pour 95 milliards d'euros d'importations américaines, dont les voitures et avions, en cas d'échec des négociations commerciales avec Donald Trump. Elle a depuis lors mis cette menace en sourdine.
Les Etats-Unis profitent aussi de la négociation pour tenter d'arracher des concessions sur les réglementations européennes, notamment dans le numérique, accusées à Washington de cibler les champions américains comme Apple, Google ou Meta.
Le gouvernement américain voudrait assouplir la mise en oeuvre des législations visant à limiter les abus de pouvoir du secteur technologique en matière de concurrence, de contenus en lignes ou d'intelligence artificielle.
Les Européens sont prêts à discuter de normes transatlantiques communes, mais les textes issus du débat démocratique restent une ligne rouge. "Le processus de décision de l'Union européenne" est un sujet "absolument intouchable", avait affirmé lundi Ursula von der Leyen.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Affaire Esptein: de nouvelles images de Trump et Clinton publiées
Des élus démocrates au congrès américain ont rendu publiques vendredi de nouvelles photographies émanant des légataires du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Elles incluent notamment des images du président américain Donald Trump et de l'ex-chef d'Etat Bill Clinton.
L'ex-prince britannique Andrew, déchu de ses titres royaux face à la désapprobation croissante de l'opinion publique britannique concernant ses liens avec Jeffrey Epstein, apparaît aussi parmi ces clichés.
Larry Summers, ministre des finances sous Bill Clinton, Steve Bannon, l'un des grands idéologues du mouvement trumpiste MAGA, ou encore l'acteur réalisateur américain Woody Allen y figurent également. De même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin.
L'existence de liens entre ces personnes et le financier, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d'un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, était déjà connue. Et aucune des photographies publiées vendredi ne semble dépeindre de comportement délictueux.
"Préservatifs Trump"
"Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants au monde", ont toutefois relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la chambre des représentants, à l'origine de leur publication.
Leurs homologues républicains les ont a contrario accusés d'avoir "soigneusement choisi" les photographies "pour créer un faux récit sur le président Trump". Parmi ces images, on trouve des images de jouets sexuels et de "préservatifs Trump" avec un emballage comportant un portrait dessiné de Donald Trump au-dessus de la mention "Je suis ENOOOORME".
Trois photographies parmi les 19 publiées vendredi montrent aussi l'actuel président américain, dont une où il est entouré de six femmes portant ce qui semble être une couronne de fleurs hawaïenne. Le visage de ces femmes a été occulté.
L'ancien président Bill Clinton apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison pour exploitation sexuelle.
La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories du complot, selon lesquelles, il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.
Après avoir promis durant sa campagne présidentielle victorieuse de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate.
Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans l'affaire Epstein. Le ministère de la justice a jusqu'au 19 décembre pour ce faire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Royaume-Uni frappé par une épidémie de grippe "sans précédent"
Le gouvernement britannique a exhorté vendredi les médecins à renoncer à une grève prévue pendant cinq jours peu avant Noël, alors que le Royaume-Uni fait face à une "vague sans précédent de super grippe", selon le service de santé public britannique.
Le Premier ministre travailliste Keir Starmer et son ministre de la Santé Wes Streeting ont appelé tout à tour ces médecins "résidents" - au statut proche de celui des internes - à renoncer à leur mouvement prévu du 17 au 22 décembre.
M. Streeting a souligné dans le journal The Times que le service de santé public, le NHS, se trouvait dans une "situation incroyablement précaire" et faisait face à "un défi inédit depuis la pandémie" de Covid-19.
Tout en réaffirmant son soutien au droit de grève, Keir Starmer a lui estimé qu'une grève de cinq jours serait "irresponsable" et mettrait "le NHS et ses patients en danger", dans un éditorial publié dans The Guardian.
Reprenant lui aussi la comparaison avec la pandémie de Covid-19, il a estimé que "l'idée de faire grève dans ce contexte était franchement inimaginable".
Selon les chiffres publiés jeudi par le NHS, les cas de grippe atteignent un niveau record pour cette période de l'année.
Le nombre de cas a bondi de 55% en une semaine, avec une moyenne de 2660 patients hospitalisés chaque jour la semaine dernière.
"Super grippe"
"Avec une demande record pour les services d'urgence et les ambulances et une grève imminente des médecins résidents, cette vague sans précédent de super grippe place le NHS dans la pire situation possible pour cette période de l'année", s'est alarmée la directrice médicale nationale du NHS, Meghana Pandit.
La situation du NHS, dans une profonde crise avec des délais d'attente extrêmement longs pour les rendez-vous, est un enjeu politique majeur pour le gouvernement travailliste, très impopulaire.
Si la grève prévue à partir de mercredi se confirmait, il s'agirait de la 14e pour les médecins depuis mars 2023.
Les médecins "résidents" sont en conflit avec le gouvernement sur les salaires et les formations.
Wes Streeting a accédé à la demande du syndicat des médecins que les praticiens formés au Royaume-Uni soient prioritaires pour obtenir des formations par rapport aux candidats étrangers.
Le nombre de places pour ces formations sera également augmenté.
Mais, a ajouté le ministre, le gouvernement "ne peut et ne veut pas bouger sur les salaires, surtout après une augmentation de 28,9% au cours des trois dernières années et la plus forte revalorisation de tout le secteur public ces deux dernières années".
La British Medical Association, qui représente les médecins résidents, réclame 26% supplémentaires, estimant cette revalorisation nécessaire pour restaurer le niveau des rémunérations après des années de hausses inférieures à l'inflation.
Elle doit soumettre la nouvelle proposition du gouvernement à ses membres via un sondage en ligne qui se clôturera lundi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fanny Smith 3e, victoire de Näslund à Val Thorens
Fanny Smith a décroché la 3e place de la 2e épreuve de Coupe du monde à Val Thorens. Nouvelle victoire de la Suédoise Sandra Näslund.
Pas forcément au top physiquement, la Vaudoise s'est bien battue. En quarts et en demi-finales, elle a effectué des remontées pour aller chercher sa qualification. En finale, la skieuse de Villars a tapé le haut d'un roller et elle a dû s'employer pour monter sur la boîte. Devant, Sandra Näslund n'a connu aucun problème pour signer sa 41e victoire en Coupe du monde, un jour après son 40e triomphe. Entre les deux grandes dames du ski-cross, on retrouve la Française Marielle Berger Sabbatel.
Jolie 5e place pour Saksja Lack. La Zurichoise avait mal négocié le négatif en demi-finales, mais elle s'est bien reprise lors de la petite finale grâce aussi à une excellente glisse.
Déception chez les messieurs avec seulement deux hommes en quarts de finale: Alex Fiva et Thomas Baur. Mais les deux athlètes ont terminé 3e de leur série et leur route s'est arrêtée là. Romain Détraz n'a pas pris le départ, alors que Jonas Lenherr, Gil Martin, et Ryan Regez ont été éliminés en huitièmes de finale. Victoire pour le Canadien Kevin Drury devant Simone Deromedis et Tristan Takats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque et d'ingérence
L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu'une "campagne" de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes,. L'ambassadeur russe à Berlin a été convoqué.
"Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque" informatique commise en août 2024 et "la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d'influencer et de déstabiliser" la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères lors d'un point presse régulier.
Contactée vendredi par l'AFP, l'ambassade russe à Berlin n'avait pas réagi immédiatement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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