International
L'Europe veut que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/08/un-dernier-hommage-est-rendu-a-un-soldat-de-larmee-ukrainienne-samedi-sur-la-place-de-lindependance-a-kiev-1000x600.jpg&description=L'Europe veut que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska.
Les deux présidents devraient à l'occasion de ce tête-à-tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien.
Dans ce contexte, le chef de l'Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kiev un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune.
La responsable de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une "réunion extraordinaire" lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'UE, en présence de leur homologue ukrainien, "afin de discuter des prochaines étapes".
"Aucune décision sur l'Ukraine sans l'Ukraine"
"Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement", a-t-elle dit dimanche dans un communiqué.
Mais "Tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe", a ensuite martelé Mme Kallas, emboîtant le pas aux principaux chefs d'Etat ou de gouvernement européens.
Plus tôt dimanche, le chancelier allemand Friedrich Merz a d'ailleurs insisté pour que Volodymyr Zelensky soit présent au sommet Trump-Poutine, soulignant ne pouvoir "en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens".
"Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky feront partie de cette rencontre", a-t-il dit à la télévision.
"La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine", avaient quelques heures plus tôt mis en garde les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un communiqué commun, exhortant Donald Trump à accroître la pression sur la Russie.
Les Etats d'Europe du Nord et les Pays baltes - Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède - ont également assuré que "le chemin vers la paix" ne pouvait "pas être tracé sans la voix de l'Ukraine". "Aucune décision sur l'Ukraine sans l'Ukraine et aucune décision sur l'Europe sans l'Europe", ont-ils insisté dans une déclaration.
Le président américain "met la pression sur Poutine", a en tout cas estimé dimanche le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : "Vendredi prochain sera important, car il s'agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre"."
Zelensky et Poutine tentent de convaincre
Le chef de l'Etat ukrainien s'est de son côté entretenu au téléphone ces trois derniers jours avec 13 dirigeants, dont ceux du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de la France, ses principaux soutiens européens.
Dimanche, il a aussi parlé avec deux partenaires traditionnels de la Russie : les présidents du Kazakhstan et de l'Azerbaïdjan.
Et puis, les responsables ukrainiens "travaillent bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l'intention de tromper l'Amérique. Nous ne le permettrons pas", a signalé M. Zelensky dans son traditionnel message du soir.
Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d'Etat ou de gouvernement depuis vendredi, dont ses plus proches partenaires que sont le Chinois Xi Jinping, l'Indien Narendra Modi et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Il a également discuté avec les présidents de plusieurs ex-républiques soviétiques, qui maintiennent de bonnes relations avec Moscou : le Bélarus, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan.
Deux raffineries de pétrole russes attaquées
Sur le front, l'armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes, qui ont récemment enregistré d'importants gains territoriaux.
Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d'artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.
Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés.
"La Russie n'a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies", s'est dans la soirée insurgé Volodymyr Zelensky.
Les militaires ukrainiens ont de leur côté affirmé que qu'ils avaient attaqué à l'aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l'ouest de la Russie.
Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l'AFP une source dans le renseignement ukrainien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Notre-Dame de Paris: besoin d'encore 140 millions d'euros de dons
La restauration complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore 140 millions d' euros de dons, a indiqué jeudi l'établissement public maître d'ouvrage de la restauration. Plus de 840 millions ont déjà été récoltés.
"Grâce à la générosité des donateurs et à une gestion rigoureuse, saluée par la Cour des comptes, nous avons encore près de 140 millions disponibles" sur la totalité des dons récoltés, s'est réjoui l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris.
"Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument qui n'était pas en bon état avant 2019, il manque encore au moins l'équivalent", a poursuivi l'organisme, qui lance un appel aux dons.
Cela comprend des travaux de restauration sur la sacristie, "qui n'a pas fait l'objet de restaurations extérieures depuis sa construction", les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère, la nef ou encore l'arrière des tours.
Plus de 840 millions d'euros de dons émanant de 340.000 donateurs de 150 pays différents ont déjà été récoltés, d'après Rebâtir Notre-Dame de Paris.
Un an après sa réouverture en grande pompe sous les yeux de dirigeants du monde entier dont Donald Trump, le monument a déjà accueilli plus de 11 millions de visiteurs. La cathédrale a été rouverte le 7 décembre 2024, après plus de cinq ans de travaux qui ont suivi l'incendie qui l'avait dévastée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La Suisse impatiente de découvrir ses futurs adversaires
Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2026 aura lieu ce soir dès 18h00 à Washington. L'équipe de Suisse attend avec impatience de connaître les noms de ses futurs adversaires.
Contrairement au Qatar 2022, où les stades étaient concentrés de manière très compacte, l'édition 2026 organisée aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique sera bien plus exigeante au niveau des déplacements. Pour la première fois, 48 équipes seront en lice dans 16 villes différentes.
La Suisse, 17e au classement FIFA, a été placée dans le deuxième chapeau. Elle sait déjà qu'elle évitera onze concurrents directs, dont la Croatie, l'Uruguay ou la Colombie. Mais elle pourrait tirer un os du premier chapeau: par exemple l'Argentine tenante du titre, l'Espagne championne d'Europe, la France ou le Brésil.
Le tirage de ce soir ne permettra pas encore d'avoir un calendrier complet et définitif. Plusieurs places restent en effet à pourvoir via les play-off au début 2026. Les heureux élus seront glissés dans le quatrième chapeau, avec les "exotiques" que sont le Cap-Vert ou Curaçao. L'Italie pourrait en faire partie si elle parvient à éviter un troisième échec consécutif lors des barrages.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
USA: revers judiciaire pour Trump
Le parquet fédéral a tenté en vain jeudi d'obtenir une nouvelle inculpation de la procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, cible déclarée de la vindicte du président américain Donald Trump, rapportent plusieurs médias américains.
La justice avait annulé la semaine dernière deux inculpations téléguidées par Donald Trump, contre Letitia James et contre l'ex-directeur du FBI James Comey, considérant comme illégale la désignation par l'exécutif de la procureure qui avait engagé ces poursuites.
Un grand jury, commission de citoyens investie de pouvoirs d'enquête, a cette fois refusé jeudi de délivrer un nouvel acte d'accusation contre Letitia James présenté par d'autres représentants du parquet, rapportent plusieurs médias citant des sources proches du dossier, dont CNN.
Le ministère de la Justice pourrait essayer de nouveau d'obtenir une inculpation dans les prochains jours, selon les mêmes sources.
Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne électorale sa volonté de prendre sa revanche sur tous ceux qu'il considère comme des ennemis personnels.
James Comey, 64 ans, est devenu en septembre la première de ces personnalités à être inculpée depuis son retour au pouvoir, avant Letitia James, 67 ans, visée le mois suivant pour fraude au prêt bancaire.
En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur la ministre de la Justine Pam Bondi pour obtenir leur inculpation.
Mme James avait fait condamner Donald Trump à une amende de près d'un demi-milliard de dollars en février 2024. Cette condamnation pour fraude a été annulée en août par une cour d'appel de l'Etat de New York, qui a estimé cette amende "excessive", une décision dont elle a fait appel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Meurtre d'un patron d'assurance US: l'arrestation en questions
La défense de Luigi Mangione, accusé d'avoir tué de sang-froid le patron du plus gros assureur de santé américain en 2024, s'est attardée jeudi sur les conditions de son arrestation, guettant des erreurs dans la conduite des policiers.
Les avocats de cet homme de 27 ans tentent depuis plusieurs jours dans une audience préliminaire à New York de faire annuler des preuves recueillies au moment de son interpellation ainsi que ses premières déclarations aux forces de l'ordre, dénonçant des erreurs de procédure.
L'enjeu est de taille: c'est au moment de son arrestation dans un McDonald's de Pennsylvanie qu'il a été trouvé porteur d'un pistolet muni d'un silencieux, correspondant aux douilles retrouvées sur les lieux du meurtre, et d'un carnet dans lequel il exprimait son hostilité au secteur de l'assurance santé.
Brian Thompson, 50 ans, PDG du premier assureur santé du pays United Healthcare, a été abattu le matin du 4 décembre 2024 dans une rue de Manhattan, en plein coeur de New York, alors qu'il sortait de son hôtel.
Jeudi à l'audience, un an exactement après le meurtre, le tribunal a visionné des images montrant les policiers interrogeant dans le McDonald's le suspect sur son identité, les raisons de sa présence dans cette région rurale et pour savoir s'il avait été à New York.
"Je ne sais pas ce que vous fabriquez, les gars, je vais juste attendre", leur répond-il notamment après leur avoir donné une fausse identité, continuant de manger nonchalamment, des chants de Noël en fond sonore.
Les défenseurs du jeune homme, devenu pour certains le symbole de la colère des Américains contre leur système d'assurance santé, reprochent notamment aux enquêteurs d'avoir commencé à l'interroger sans lui signifier ses droits.
A la barre, l'un des policiers, Tyler Frye, a en outre reconnu que les membres des forces de l'ordre ont continué à lui poser des questions alors qu'il leur a dit qu'il refusait de leur répondre.
Pour le moment, aucune date n'a été arrêtée pour un procès de Luigi Mangione, dont les passages au tribunal sont systématiquement accompagnés de la présence de supporters, le plus souvent des jeunes femmes.
Dans le cadre de cette procédure pour meurtre menée au niveau de l'Etat, il encourt la prison à perpétuité. Il risque par ailleurs la peine de mort dans une autre procédure au niveau fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
LausanneIl y a 2 jours
Roger Nordmann se porte candidat pour remplacer Rebecca Ruiz
-
LausanneIl y a 1 jour
VD: les députés acceptent de baisser le salaire des fonctionnaires
-
VaudIl y a 2 jours
Bancomat attaqué à l'explosif à Gland - Gros dommages
-
InternationalIl y a 3 jours
Si l'Europe veut la "guerre", "nous sommes prêts", lance Poutine
-
GenèveIl y a 2 jours
L'UDC prévoit une initiative pour interdire aux étrangers de voter
-
SuisseIl y a 3 jours
Chats: les vétérinaires sont pour une obligation de puçage
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Manifestation pro-palestinienne à Sion: facture à 80'000 francs
-
GenèveIl y a 3 jours
Le PS veut un recomptage après l'échec de son initiative


