International
Washington, Berne et d'autres appellent à des "pauses humanitaires"
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/08/lappel-demande-aux-parties-au-conflit-de-prendre-des-mesures-urgentes-pour-proteger-les-civils-et-permettre-et-faciliter-lacces-humanitaire-aux-personnes-dans-le-besoin-image-dillustration-1000x600.jpg&description=Washington, Berne et d'autres appellent à des "pauses humanitaires"', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les Etats-Unis, la Suisse et plusieurs autres pays dont l'Egypte, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont appelé mercredi à des "pauses humanitaires" au Soudan. Ils se disent "consternés" par la dégradation de la situation dans ce pays ravagé par la guerre.
"La situation au Soudan s'aggravant et les besoins humanitaires atteignant des niveaux critiques, les parties au conflit doivent prendre des mesures urgentes pour protéger les civils et permettre et faciliter l'accès humanitaire aux personnes dans le besoin, conformément à leurs obligations", ont déclaré ces pays dans un communiqué commun au nom également de l'ONU et de l'Union africaine.
La coalition de pays "est consternée par la détérioration continue de la situation humanitaire au Soudan, notamment par le nombre croissant de personnes souffrant de malnutrition sévère et de famine, ainsi que par les nombreux obstacles qui retardent ou bloquent les interventions dans des zones clés", ont-ils ajouté.
Depuis avril 2023, le Soudan est plongé dans une guerre de pouvoir entre le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, et son ancien adjoint, Mohamed Hamdane Daglo, chef des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné des millions de personnes et provoqué ce que l'ONU décrit comme la "pire crise humanitaire au monde".
L'armée contrôle le nord, l'est et le centre du pays, tandis que les FSR dominent la quasi-totalité du Darfour (ouest) et, avec leurs alliés, certaines zones du sud.
Présence de l'ONU
Les pays de la coalition ont appelé spécifiquement à "supprimer tous les obstacles bureaucratiques qui entravent et empêchent les activités humanitaires" et à ce que les parties en conflit s'engagent "à maintenir ouvertes les principales voies d'approvisionnement pour les convois et le personnel humanitaires, notamment par le biais de pauses humanitaires et d'autres dispositions si nécessaire".
Ils ont également exhorté les parties à permettre "une présence humanitaire durable des Nations unies dans tout le pays, notamment dans les zones où les besoins humanitaires sont urgents, en particulier dans les régions du Darfour et du Kordofan", ainsi que le rétablissement de l'accès aux télécommunications.
Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a relayé sur X l'appel de la coalition, baptisée ALPS (Aligned for Advancing Life Saving and Peace in Sudan, soit en français Alignés pour faire progresser les efforts visant à sauver des vies et à instaurer la paix au Soudan).
Convoir d'aide attaqué
Signe de la persistance de la violence dans le pays, un convoi d'aide du Programme alimentaire mondial (PAM) a été attaqué mercredi près de la ville de Mellit, dans l'Etat du Nord-Darfour (ouest), a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'agence onusienne.
Trois des seize camions du convoi qui transportait de l'aide humanitaire ont été endommagés et ont pris feu, a précisé Gift Watanasathorn, ajoutant que les membres du convoi étaient "sains et saufs". Le porte-parole n'a pas indiqué qui était à l'origine de l'attaque.
Depuis avril 2024, Mellit est contrôlée par les FSR. La ville est à 65 kilomètres au nord d'El-Facher, capitale du Nord-Darfour, assiégée par les paramilitaires depuis plus d'un an et dernier grand bastion tenu par l'armée dans l'ouest du pays.
Dans un communiqué, les FSR ont accusé l'armée d'avoir mené l'attaque lors d'un raid aérien. L'armée n'a pas réagi dans l'immédiat.
La famine comme arme de guerre
Selon le PAM, des milliers de familles piégées à El-Facher sont "menacées de famine", alors que les deux camps sont accusés d'utiliser la famine comme arme de guerre et d'entraver l'acheminement de l'aide.
Les humanitaires paient un lourd tribut au conflit: plus de 120 d'entre eux ont été tués depuis le début de la guerre, selon l'ONU. En juin, cinq humanitaires avaient péri dans une attaque similaire contre un convoi du PAM et de l'Unicef qui se dirigeait vers El-Facher.
Selon Médecins Sans Frontières (MSF), le Soudan connaît par ailleurs sa pire épidémie de choléra depuis des années, alimentée par le conflit en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Marco Odermatt pour une revanche
Eliminé en première manche à Copper Mountain, Marco Odermatt aura soif de revanche à l'heure d'aborder le géant de Beaver Creek dimanche. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.
Marco Odermatt a très oublié son échec de Copper Mountain, où l'Autrichien Stefan Brennsteiner s'est imposé. Le champion olympique 2022 de la discipline a renoué avec la victoire dès sa course suivante en s'adjugeant la descente de Beaver Creek jeudi. Il espère reprendre sa domination en géant, où il a gagné 18 des 24 dernières courses disputées sur le front de la Coupe du monde.
"Odi" a d'ailleurs une revanche à prendre en géant à Beaver Creek: il n'y a jamais fait mieux qu'une 27e place (en 2018, à l'âge de 21 ans), et est sorti de piste lors de ses trois autres départs. L'an dernier, il avait même connu dans le Colorado sa troisième élimination consécutive dans un géant de Coupe du monde. Avant de reprendre la main à Val d'Isère.
Loïc Meillard sera quant à lui sous pression dimanche (1re manche à 18h, 2e manche à 21h). Le skieur d'Hérémence, 14e à Sölden et 18e à Copper Mountain en géant, est toujours en quête d'un premier top 10 cet hiver. Thomas Tumler, vice-champion du monde 2025 de la discipline - devant Meillard -, espère lui confirmer sa montée en puissance après avoir terminé 16e à Sölden et 9e à Copper Mountain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël
Bethléem a retrouvé un peu de joie samedi soir. Le traditionnel spectacle des illuminations de la ville de naissance de Jésus à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza.
En présence du maire de la ville Nicola Canawati, et de représentants de diverses confessions chrétiennes, le grand arbre de Noël surmonté d'une étoile rouge scintillante s'est éclairé sous les vivats d'une foule compacte assemblée sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.
L'ambiance est éclectique mêlant fanfare de cornemuses des scouts palestiniens et "Jingle Bells". Dans la foule, des vendeurs de café, tout ce qu'il y a de plus oriental, côtoient des pères Noël, manteaux pourpres et barbes blanches, qui écoulent des stocks de bonnets à pompons.
La saison est lancée, qui ne s'arrêtera pas au Noël catholique du 25 décembre mais se prolongera jusqu'à la fête orthodoxe, le 7 janvier.
En 2023 et 2024, la municipalité de Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avait annulé les festivités de rue du temps de Noël par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, sous les bombes de l'armée israélienne.
Aujourd'hui, plus de deux ans après la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, une trêve très fragile tient tant bien que mal à Gaza, depuis bientôt deux mois.
"Résilience"
Mais la Cisjordanie reste en proie à une violence endémique liée au conflit israélo-palestinien.
Si les chrétiens fêteront à Noël la naissance de Jésus, Dieu fait homme, "Prince de la paix" et sauveur du monde, ils sont loin d'être les seuls à marquer le début des illuminations de Bethléem, ville aujourd'hui largement musulmane.
La tête couverte d'un hijab, Abir Shtaya, 27 ans, qui travaille à l'université Al-Zaytoonah de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie, a bravé les barrages israéliens pour venir.
"Nous voulons célébrer et être avec nos frères et soeurs à Bethléem pour profiter de cette journée", dit-elle. "Après tout ce qui s'est passé et vu la situation [actuelle], c'est comme un symbole de résilience".
Sur la place, des religieuses en habit croisent des parents qui achètent des ballons à leurs enfants. L'air est empli de rires, et la pluie, une bénédiction après une année particulièrement sèche, ne gâche en rien la fête.
Originaire de Chine mais vivant en Israël depuis des décennies, Liyu Liu est partie tôt de chez elle, dans le nord, pour venir en bus avec un groupe.
"C'est assez émouvant [d'être là] après deux ans de rien d'autre que la guerre et la mort", dit cette femme de 50 ans.
Bethléem vit principalement du tourisme religieux. Le 7 octobre 2023 a coupé net l'afflux des pèlerins qui avaient repris le chemin des Lieux saints après deux années d'interruption quasi-totale à cause de la pandémie de Covid.
"C'est calme"
Depuis quelques mois, on observe un timide retour: des petits groupes venus surtout d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est.
Mais les gens qui souhaiteraient venir en pèlerinage "continuent à avoir peur puisqu'il n'y a pas de fin de la guerre officiellement", relève Fabien Safar, guide et directeur de la société Terra Dei, organisatrice de pèlerinages en Terre Sainte.
"Les gens s'inquiètent aussi avec la situation au Liban [et se demandent] ce qui va se passer", ajoute-t-il en faisant référence à la récente montée des tensions entre Israël et son voisin du nord faisant craindre une nouvelle guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah.
M. Safar se prépare à accueillir trois groupes de pèlerins fin décembre, après deux Noël sans clients.
"Ca fait du bien", dit-il, mais même s'il a "déjà quelques réservations à partir du mois de février", la "reprise réelle" viendra selon lui en 2027" et "dépendra évidemment de l'évolution de la situation avec le Liban et de l'avenir de Gaza".
"Le Covid c'était mauvais mais rien en comparaison de ces deux dernières années", maugrée Mike Shahen, 43 ans, qui tient un magasin de céramique sur la place de la Mangeoire.
Le retour des lumières de la ville, espère-t-il, est "un message pour le monde que c'est calme" ici.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A Hawaï, les spectaculaires jets de lave du volcan Kilauea
Sa lave est projetée à plus de 350 mètres de haut: des images spectaculaires du volcan Kilauea, un des plus actifs du monde, en éruption depuis près d'un an dans l'archipel de Hawaï (États-Unis), sont diffusées samedi par l'Institut américain de géophysique (USGS).
Le volcan américain connaît son 38e épisode de jaillissement de lave depuis décembre dernier, quand il est entré en éruption.
L'épisode actuel a débuté samedi matin "autour de 08h45", heure locale, et "trois bouches produisent actuellement des fontaines" de lave, les plus hautes s'élevant à près de 370 mètres de haut, selon l'USGS.
"Ce triple jaillissement est un événement extrêmement rare et c'est la première fois qu'il est observé au cours de cette éruption", souligne-t-il.
"De la lave et de la pierre ponce ont détruit juste avant 10 heures du matin" une des caméras qui diffusent des images en direct du volcan "depuis l'intérieur de la zone fermée", précise l'institut.
L'USGS estime qu'il "pourrait s'agir d'un autre épisode relativement court, d'une durée de moins de 6-8 heures, comparable au précédent" datant de novembre.
Le Kilauea est resté en éruption de manière quasi continue depuis 1983. Il fait partie des six volcans actifs de Hawaï, avec notamment le Mauna Loa, le plus gros au monde.
Même plus petit, le Kilauea est plus actif et est un site très prisé des touristes pour ses éruptions de lave spectaculaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La finale pour l'Inter Miami
Inter Miami est le nouveau champion de la MLS. Devant leur public, Lionel Messi et ses coéquipiers ont battu 3-1 le Vancouver de Thomas Müller dans la grande finale du championnat.
Récent transfuge de l’Atlético Madrid, Rodrigo De Paul a inscrit le 2-1 de la 71e minute pour redonner l’avantage à ses couleurs. C’est son capitaine Lionel Messi qui lui a délivré une véritable offrande sur cette action décisive. Un Lionel Messi qui a également signé l’assist pour le 3-1 de Tadeo Allende à la 96e.
Arrivé à Miami à l’été 2023, Lionel Messi a ainsi cueilli le titre lors de sa troisième saison dans le club présidé par David Beckham. Il lui reste maintenant à arrêter son choix quant à sa présence ou non lors de la prochaine Coupe du monde.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Le Parlement assouplit la loi sur le matériel de guerre
-
InternationalIl y a 2 jours
Trump réajuste sa "stratégie de défense" à l'échelle mondiale
-
VaudIl y a 3 jours
Un automobiliste de 88 ans perd la vie à Bretonnières
-
InternationalIl y a 3 jours
L'OSCE doit observer un éventuel cessez-le-feu en Ukraine
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne: 41 personnes prévenues de fraude aux assurances sociales
-
VaudIl y a 2 jours
Sébastien Cala se porte candidat pour remplacer Rebecca Ruiz
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Aéroport de Zurich: bientôt la fin de la limitation des liquides
-
VaudIl y a 2 jours
Vaud Talent Hub veut faciliter l'accueil et la rétention de talents


